Mais, à y regarder de plus près, on distingue très bien que c’est une inquiétude à la fois nerveuse et intéressée qui le possède ; il sait à merveille pourquoi il fait tous ces maniements et remaniements au contrat ; il a l’air de citer comme textuels des articles qu’il sait ne point exister et que de parti pris il altère. […] C’est le sentiment de M. le premier président, de M. de Ruffoy, et de nos autres amis communs que vous citez, et qui ne peuvent s’empêcher de lever les épaules en voyant un homme si riche et si illustre se tourmenter à tel excès pour ne pas payer à un paysan 280 livres pour du bois de chauffage qu’il a fourni.
Volney n’en a jamais, sinon quand il cite quelque locution du pays, quelque proverbe arabe qui fait image. […] Volney cite les prophéties sur Tyr, il n’en dit point les auteurs ; il parle d’un écrivain seulement, comme si ces noms des prophètes lui faisaient mal à prononcer.
Ainsi dans une des phrases citées, le passage : « … cette gangrène morale qui s’empare du cerveau d’abord pour descendre ensuite au cœur ». […] Les clichés du patriotisme professionnel sont difficiles à citer dans une étude où l’on ne veut ni indigner, ni faire rire.
Les auteurs latins sont remplis de ces phrases imitatives, qui ont été admirées et citées avec éloge par les écrivains du bon tems. […] Je demande pardon à ceux de nos poëtes qui peuvent avoir composé dans ce goût-là avec autant de succès que Monsieur Despreaux, de ne les point citer, c’est que je ne connois pas leurs vers.
Ratisbonne, je citerai la lettre suivante que me fit l’honneur de m’écrire une personne qui, si j’excepte M.
Qu’on ne lui impute ni l’uniformité ni la brusquerie que parfois elle lui imprime : il saurait être souple et varié, si elle lui permettait de le devenir, et, pour n’en citer qu’une preuve, voyez comme à propos il s’anime de finesse et d’éclat dans l’ingénieux portrait d’un chambellan célèbre.
Une sorte de pudeur nous défendra d’insister outre mesure, et cette fois, comme précédemment, il nous suffira presque d’extraire et de citer pour réfuter.
Et si l’on vient citer le don de la liste civile et la proposition des céréales pour prétendre que le gouvernement n’a pas toujours strictement agi dans l’intérêt de la classe dont il était issu, je dirai que, dans les douze millions donnés à Louis-Philippe, je vois le bourgeois courtisan essayant de faire briller avec de l’or son trône quasi-royal, et dans l’importation des blés le bourgeois prévoyant craignant d’éveiller la colère du peuple et les émeutes de la famine. » La vue de M.
En ce genre, il y aurait bien des noms à citer.
Il y a un passage du saint auteur de l’Imitation que je cite souvent, parce qu’il me console de mon ignorance de sédentaire, parce qu’il m’empêche d’être dévoré de la plus noire envie quand je pense à ceux qui ont le courage de voyager et de changer d’horizon, comme l’auteur de Cruelle Enigme.
Blémont cite, avec émotion, ces paroles prononcées par Swinburne à propos de l’Année terrible de Victor Hugo : « Non, maintenant, après tant de sombres jours, après tant de terreurs et tant d’angoisses, aucun ami de la France ne peut refuser à Paris la grandeur et la dignité que le premier de ses enfants a ainsi constatées au temps de ses misères.
On en peut citer comme exemples les races celtiques et, parmi les individus, Fox, Mirabeau, Alfieri, etc, 3° Un troisième type est celui où l’intelligence prédomine.
Enfin je citerai encore la Phrénologie spiritualiste du docteur Castle, tentative intéressante, où la phrénologie essaye de se régénérer par la psychologie.
Ce livre trop fameux & trop digne de l’être, a été proscrit par les deux Puissances, & l’on peut citer contre lui les Arrêts du Conseil & des Parlemens, les comptes rendus des gens du Roi, les Mandemens de plusieurs Evêques, &c.
Citez-moi un peuple qui ait eu des statues et des tableaux, des peintres et des sculpteurs sans palais ni temples, ou avec des temples d’où la nature du culte ait banni la toile coloriée et la pierre sculptée.
Monsieur Quinault, qui travailla pour notre théatre lyrique après les auteurs que j’ai citez, n’eut pas fait deux opera qu’il comprit bien que les personnages de bouffons, tellement essentiels dans les opera d’Italie, ne convenoient pas dans des opera faits pour des françois.
Quelquefois il les cite comme de bons maîtres.
Protégé par cette demi-obscurité et peu éclairé par ce lampadaire, le nom, violemment pittoresque, ne se détachait que mieux, et tous les ignorants, qui rivalisent parfois avec les savants en pédantisme, ne manquaient jamais l’occasion, quand elle se présentait, de citer ce nom de Leopardi qui faisait bien dans la phrase et qui surtout faisait croire qu’ils l’avaient lu… Telle était, en France, la position de Leopardi.
Enfin, à l’appui de ce doute, on rappelle quelques strophes, quelques images vraiment d’Anacréon, citées par d’anciens auteurs, et d’un tour bien autrement poétique et hardi que le recueil d’Henri Estienne, placé par Voltaire au-dessous des madrigaux et des chansons du marquis de Saint-Aulaire, N’exagérons rien, cependant.
Graesse cite avec doute une édition de Leide, 1602, qui pourrait donc être la première, mais il en mentionne sans réserve dubitative une de Bautzen, 1601 ; il en signale plusieurs autres de 1602 et 1604. […] M. de Douhet cite une édition faite à Turin à la fin du seizième siècle, d’autres de Leide et de Bruges, vers 1600, mais ce sont des assertions sans preuves. […] Söderhjelm, professeur à Helsingfors, dont je citerai plus loin l’intéressante publication, s’en occupe depuis longtemps déjà. Dans une note de cette publication, il cite les travaux antérieurs, entre lesquels les excellentes études de M. […] Morpurgo cite un passage assez analogue, mais moins intéressant par sa forme, dans le voyage de Ser Mariano de Sienne, fait en 1431.
Rochefort est d’ailleurs un écrivain original et l’un de ceux qu’on devrait citer d’abord pour démontrer que le fond n’est rien sans la forme : il suffit de lire un peu au-delà de son article. […] Albalat cite une page à titre de spécimen du style banal ! […] On aurait pu aussi bien citer Platon, République, V, que Campanella suit d’assez près, mais avec son originalité propre. […] Il y a sur ce point un joli passage de Quintilien, que cite M. […] La lettre est citée tout entière par Eckermann, II, 331 ; la traduction de Délerot est un peu différente.
Je n’ai pas besoin de citer des noms que vous savez. […] On le cite et on se recommande de lui dans les discussions des Chambres. […] On cite toujours le dix-septième siècle, qui fut une époque privilégiée. […] On nous cite l’exemple du clergé américain. […] L’hymne de la vie chantait dans son sein… Une nuit la température s’abaisse, et voilà tout anéanti. » Je cite de mémoire.
Pour prouver ce que j’avance, il suffira de citer les paroles d’un grand mathématicien. […] Il suffirait de citer, pour le prouver, les essais malheureux qu’il en a faits. […] je citerai encore un autre exemple emprunté à la chirurgie. […] Je vais citer un exemple dans lequel ces deux cas se sont présentés successivement. […] C’est un des rares exemples en physiologie que je suis heureux de pouvoir citer.
J’en retrouve quelques-uns dans mes papiers, que je voudrais pouvoir citer entièrement, mais dont plusieurs passages sont peut-être un peu trop… printaniers : À MADAME ***. […] On a bien voulu également citer plusieurs de mes vers après les avoir commentés avec une merveilleuse sagacité. […] J’ai fait aussi tout un petit poème intitulé : Bournemouth (Amour), qu’on veut bien trouver bon… Trop long, toutefois, pour citer. […] Parmi ces derniers, citons ce consciencieux traducteur François-Victor Hugo, qui crut de son devoir de modifier, pour défendre une cause qui n’a jamais été attaquée sérieusement, et d’ailleurs quel sort cela ferait-il à l’Art ou encore au nom du grand homme, l’ordre adopté par les premiers éditeurs, sans nul doute par le poète lui-même, dans sa table des matières originale ? […] De plus la tragédie Racinienne, pour citer le mot de Napoléon Ier, au sujet de tout l’art tragique français, est une « crise ».
On nous citera en foule des œuvres et des noms d’artistes qui paraissent détruire cette opinion. […] Car si je vous dis que le caractère d’une époque poétique est tel ou tel, et que vous me citiez en opposition des auteurs dramatiques ou des romanciers, il faudra bien que je cherche ce qu’il y a de plus poétique en eux, la pensée avec laquelle ils font du drame et des caractères, il faudra bien que je leur demande leur pensée lyrique ; ce qui suppose que nous nous entendons, moi et le lecteur, sur cette question : À quelle condition le drame et le roman sont-ils de l’art ? […] Ils ne pourraient être ramenés que par des raisonnements : or l’esthétique n’a pas encore une base assez claire pour eux, et la définition que nous citions tout à l’heure n’est pas de nature à lui en donner une.
Les habiles gens s’entendront mieux avec Descartes écrivant que « les poils blancs qui commencent à lui venir l’avertissent qu’il ne doit plus étudier, en physique, à autre chose qu’au moyen de les retarder. » Et ailleurs : « Qu’il n’a jamais eu tant de soin de se conserver que maintenant. » Et plus loin : « Qu’il fait un abrégé de médecine, dont il espère pouvoir se servir par provision pour obtenir quelque délai de la nature. » Ceux qui souffrent, et c’est le grand nombre, ceux qui ont la mauvaise part dans la distribution des biens de fortune, d’opinion ou de santé, ceux pour qui en particulier le Christ est venu, aimeront mieux Pascal disant dans cette sublime prière que j’ai citée : « Je ne trouve en moi, Seigneur, rien qui vous puisse agréer ; je ne vois rien que mes seules douleurs, qui ont quelque ressemblance avec les vôtres. […] Tantôt il feint l’indignation, pour rendre plus fortes les apologies du père ; tantôt il loue, comme sagesse, l’odieuse complaisance de certaines maximes, pour exciter le père à en citer d’autres qui vont encore plus loin. […] Cette lettre est citée par Cousin dans son Rapport à l’Académie française.
Tout d’abord Wagenseil cite douze vieux maîtres Nuremburgeois, encore en réputation de son temps « die annoch im Beruff sind. » Ce sont : 1° Veit Pogner, 2° Kunz Vogelgesang, 3° Hermann Ortel, 4° Conrad Nachtigal, 5° Fritz Kothner, 8° Niklaus Vogel, 9° Augustin Moser, 10° Hans Schwartz, 11° Ulrich Eislinger, 12° Hans Foltz. […] Citons, parmi nos critiques, MM. […] Joly reprend les caractéristiques déjà citées en y ajoutant l’électricité.
Le résumé ne se peut faire de ces fragments, que ne réunit pas le lien d’une même date ou d’un même plan : nous préférons citer les plus importants : D’abord, quelques réflexions sur l’Art : « Byron, voulant écrire un poëme épique, se prend lui-même pour héros : c’est l’image exacte de notre production artistique, tout égoïste, sans Compassion. » (p. 54). […] Citons cette superbe déclaration : « Mon écrit, L’Œuvre d’Art de l’Avenir, a été fait seulement pour ceux qui se sont éveillés du rêve du Présent. » (p. 93). […] Cet article est entre les précieux que doit citer la bibliographie Wagnérienne.
Bernard, ont travaillé pour le théatre lyrique ; & comme la gloire de leurs ouvrages est indépendante de nos éloges, nous nous contenterons de les citer. […] Vadé, que nous venons de citer, fut long-tems l’idole de certains spectateurs. […] Le premier respire le fiel, & on ne peut citer de lui que quelques Epigrammes, qui soient dignes d’un homme d’esprit qui se venge.
Si l’Ecriture est citée dans leurs sermons, c’est presque toujours à contre-sens, ou sans aucun discernement. […] On cite dans plusieurs, & cela presque à chaque page, le grand Epaminondas, le divin Platon, l’ingénieux Homère. […] La gloire de tous les Orateurs que je viens de citer fut éclipsée par le célébre Cochin.
Je sais cependant qu’on cite un petit nombre de faits qui semblent déroger à cette règle ; mais ces exceptions sont extrêmement rares, si rares que E. […] Je citerai en exemple les dépôts de l’Amérique du Nord, de la région équatoriale de l’Amérique du Sud, de la Terre de Feu, du cap de Bonne-Espérance et de l’Inde. […] On pourrait encore citer beaucoup d’autres cas particuliers, tels que le rapport observé entre les coquilles terrestres éteintes et vivantes de Madère et entre les coquilles éteintes et vivantes des eaux saumâtres de la mer Aralo-Caspienne.
Je ne cite que ceux-là, j’en pourrais citer mille autres. […] J’affirme l’esprit sinon la lettre ; je cite de mémoire.
Bornons-nous à citer Ursule Mirouët : là, c’est le magnétisme animal et ses merveilles qui servent à voiler cette triste philosophie. […] Qu’on nous permette d’en citer, en finissant, un seul exemple. […] Nulle part cette doctrine n’est plus audacieusement posée que dans le roman que nous venons de citer, Lucrezia Floriani. […] Il faudrait quasi citer tous les drames et mélodrames joués depuis trente ans, pour donner une idée de cette littérature. […] Qu’on nous permette d’en citer un exemple singulier.
Moi-même, s’il m’est permis de me citer comme poète, tout en professant et même en affichant l’imitation des poètes anglais et des lakistes, je vous étonnerais si je vous disais combien je les ai devinés comme parents et frères aînés, bien plutôt que je ne les ai connus d’abord et étudiés de près. […] Mais cette fois-ci ce n’est plus une traduction en vers classiques, telle que celle de Chênedollé que nous venons de citer. […] Gérard de Nerval y mit plus de sobriété, et l’on peut citer entre autres sa traduction du Roi de Thulé comme l’une des mieux réussies : Le Roi de Thulé. […] On voudrait tout citer quand on en revient à cet enchanteur de nos jeunes années, et on le compare involontairement à un autre grand lyrique de notre âge qui, lui aussi, a séduit toute une génération. […] Et à ce propos qu’on me permette de citer l’impression qui m’était restée, après un premier séjour en Allemagne, de la manière dont les acteurs allemands représentent le personnage de Faust.
Et quel dommage alors de ne pouvoir citer qu’incidemment Maupassant, qui fut surtout un conteur ; et de la meilleure, de la plus pure veine, la plus ancienne et traditionnelle. […] Ford ne cite pas d’autres exemples de l’influence du roman anglais sur le nôtre, mais il aurait pu les multiplier à l’infini. […] Je pourrais citer beaucoup d’autres exemples. […] Et j’en puis citer un exemple qu’il ne donne pas : quelqu’un achète un jour à Shanghaï un livre anglais à bon marché, qu’il croyait une œuvre nouvelle. […] Bazin, dont je pourrais citer d’autres exemples : une scène entre mari et femme, dans un autre roman, à propos de certains procédés anticonceptionnels.
(Je cite beaucoup, car il est très important de bien connaître le point d’où Veuillot est parti.) « Là, continuait-il, j’ai mon père qu’on a usé comme une bête de somme, et ma mère courbée sous le chagrin… Le hasard a voulu qu’un rayon de soleil réchauffât leurs derniers jours. […] On le citerait aujourd’hui avec les Leroux, les Proudhon, les Lamennais, et il serait le plus grand écrivain de la révolution sociale. […] Je veux du moins citer une page capitale de la première préface des Libres Penseurs : Mon père était mort à cinquante ans. […] Vos erreurs sont souvent des vérités que vous n’entendez pas, et vous vous empoisonnez avec des sucs divins. » Il cite alors à Coquelet un étonnant passage de saint Jean Damascène, et il ajoute : « Quand vous voudrez du panthéisme que vous puissiez comprendre, vous savez où il faut vous adresser. » Et je ne saurais vous dire si l’union de Dieu et de l’humanité dans l’Église est en effet un panthéisme plus facile à « comprendre » que l’autre : mais c’en est un ; et c’est de ce vin que les mystiques ont été ivres.
Pour vérifier cette théorie, Spencer cite, entre autres exemples, la place de l’adjectif en anglais, qui précède toujours le substantif. […] M. de Banville, on s’en souvient, pose cet axiome : « On n’entend dans un vers que le mot qui est à la rime. » Le paradoxe est ingénieux ; mais, pour ne citer qu’un exemple, dans le retour de Jocelyn que son chien accueille, il est difficile de n’entendre que les mots à la rime : « Ô pauvre et seul ami, viens, lui dis-je, aimons-nous ! […] Maintenant voici une page souvent citée de Leconte de Lisle, où les vers, quelque beaux qu’ils puissent être, se développent avec une désespérante monotonie et n’acquièrent du mouvement que dans les réminiscences mêmes de Musset : Plus de charbon ardent sur la lèvre prophète ! […] Citons encore ces pensées d’une énergie biblique qui offrent une symétrie manifeste : Il faut n’aimer que Dieu, et ne haïr que soi.
qu’on cite de lui un caractère, méritant ce nom de caractère par la profondeur de son unité ou de sa complexité. Qu’on cite de lui une situation nouvelle, à laquelle, avant lui, personne n’aurait pensé ! Qu’on cite de lui un mot, — un de ces mots qui retentissent le long des siècles une fois qu’un homme les a prononcés, comme le Qu’il mourût, du vieux Corneille, le Ventrem feri de Tacite, le « Il n’a pas d’enfants » de Shakespeare ! Citez cela, cherchez cela dans tout Gœthe, vous ne le trouverez pas.
On cite un « Briennois » qui, lassé des agitations publiques, devint administrateur des pépinières impériales et se fit connaître par un Mémoire sur le dahlia… Toute cette partie du livre de M. […] Je citerai aussi M. […] Voulez-vous maintenant que je vous cite une page de la grande Histoire romaine qu’achève mon vieil ennemi M. […] … Mais les vaillants hommes dont je viens de citer les noms et les œuvres sont, presque tous, des explorateurs de profession. […] Je ne doute pas que votre ouvrage ne soit, comme ceux que je viens de citer, excellent. » C’est ainsi — ou à peu près — que M.