Kahn recevait des amis ce soir-là, tout autour d’une longue table où traînaient des poignards ! […] En dehors du point de vue littéraire, les souvenirs amis entre Vallette et moi perduraient. […] Stanislas de Guaita, ami de Barrès, sera l’initiateur. […] Trop souvent à primer les desseins d’art,, requirent de même que son ami Abel Pelletier, Gaston Moreilhon. […] » Il l’avait vu en quelque maison amie : un grand poète !
À mes illustres amis M.
Cet homme-là n’a donc point d’amis qui lui dise la vérité.
Nous avons déjà dit qu’il s’était fait connaître par des articles publiés dans l’Année littéraire et dans l’Ami du Roi. […] Devant le char du jeune triomphateur les factions demeuraient enchaînées, et les beaux-arts, amis de la paix, semblaient aspirer à l’honneur d’offrir à la nation des succès épurés par le goût. […] « Les auteurs de nos jours nous sont chers, dit ce philosophe ; nos enfants, nos proches, nos amis nous sont chers ; mais la grande famille de la patrie renferme et réunit en elle seule toutes ces amitiés particulières. […] Le poète nous montre l’influence des affaires publiques sur le sort particulier des membres de cette famille ; leurs intérêts divers en opposition avec l’intérêt général, et le patriotisme produisant presque dans cette maison les effets d’une guerre civile ; voisins contre voisins, amis contre amis, parents contre parents, combattent, non pas pour le choix des tyrans, mais pour assurer l’empire à leur patrie. […] Ainsi, tous les amis de Voltaire vont criant que la pièce est ennuyeuse, triviale, sans mouvement et sans intérêt.
[Dédicace] L’ouvrage auquel on a le plus réfléchi doit être honoré par le nom de l’ami qu’on a le plus respecté.
Nous apprenons avec plaisir que les nouvelles de la santé du bon Nodier (car c’est là son nom) sont meilleures, et que ses nombreux amis espèrent posséder encore longtemps en lui un talent et un cœur qui leur seront plus chers que jamais.
Belleau, [Remy] né dans le Perche en 1527, mort à Paris en 1577, Poëte, ami de Ronsard, dont il imita moins la maniere que les autres Poëtes ses contemporains.
Mon ami, il n’est guère moins difficile de faire prendre des laines pour de la couleur, que de la couleur pour des chairs, et je ne crois pas qu’il y ait quelque chose dans toute l’Europe qui puisse lutter contre nos ouvrages des Gobelins.
Armagnin est un travailleur, un de ceux auxquels la Muse ne peut apparaître que rarement, comme l’amie des heures de repos.
» cette naïveté cynique, qu’il met sous la plume d’une de ses héroïnes, écrivant à une amie (Mémoires de deux jeunes mariées), pourrait s’appliquer à lui-même. […] À ce premier sacrifice que réclament les véritables amis de l’auteur, il sied d’en ajouter un autre, qui, de son vivant, eût irrité une des plaies toujours saignantes de ses ambitions littéraires : le théâtre ! […] Les amis de M. […] Hugo et pour ses amis l’importance réelle, le grand événement des Contemplations, réside dans la partie militante, dans les pièces où il a arboré le drapeau de la révolution sociale, littéraire et religieuse. […] Hugo et ses amis seront parfaitement hors de la question s’ils crient au fanatisme parce qu’on aura critiqué Relligio et les Mages, et que les rieurs seront, en cette affaire, du même avis que les rigoristes.
Une de mes jeunes amies se vantait de ce qu’un jour, ayant demandé à l’Écho : « Écho, m’aimes-tu ? […] Horace invite son ami Torquatus à dîner. […] Tristan Bernard lui écrivit, dans un journal : « Marcel Boulenger, je suis votre ami. […] Elle le lit à une amie : elle pleure encore ; l’amie également. […] Ses amis tâchaient de le faire déménager, et n’y parvenaient pas. « Jamais !
Bosc avoit-il prié son ami d’Ablancourt de la faire.
Je n’ai voulu être pour lui que celui qui dit à l’ami partant, résolu, pour un voyage superbe et dangereux : Bonne fortune et surtout bon courage.
le Clerc, son ami ; qu’il a travaillé à la République des Lettres de Bayle, & qu’il a augmenté, pour sa part, la Dictionnaire de Moreri de plus d’un volume.
Son peuple, ami du bon sens et de la raison, ne le comprenait pas ; les tribunaux français l’avaient condamné. […] On a de lui un mot qu’il adressait à l’un de ses amis, dans une de ces lettres de jeunesse qui sont si ingénument pédantes : « Ah ! […] Par un mouvement inverse de celui qui entraînait ses amis, ses frères, et qui les poussait vers un avenir de bonheur que le progrès se chargerait de réaliser à coup sûr, Vico descend jusqu’au fond des âges, et il y découvre la poésie. […] quelles sont les leçons de ces amis de la sagesse ? […] mon amie, une belle sottise pourtant !
En vain un ami du grand poète écrivait-il au critique que les Stances et Poèmes de M. […] Où sont mes amis, mes protecteurs et mes richesses ? […] Pardon, trop cher ami, je me résignerai ; je m’endormirai d’un sommeil de mort sur ma destinée. […] Son amie eut la joie de l’en remercier avant de quitter ce monde en chrétienne pieuse. […] Puisqu’elle ne pouvait être sa compagne, madame de Custine voulut du moins rester son amie.
Charles Asselineau Ce qui appartient bien en propre à Guiard, c’est, de certaines pièces légères de forme et de sentiment, empreintes d’une naïveté de jeunesse campagnarde, la Cordelle, Noël, la Promenade à l’étang, et un charmant paysage du hameau de Saint-Père en Auxois, avec sa vieille église en ruines… Le succès des Lucioles ne dépassa point le cercle des amis et des camarades du poète.
Ses Poésies recueillies bordent aujourd’hui les Quais, après avoir occupé quelques pages dans le Mercure, & avoir fait dire à M. l’Abbé le Blanc, qui étoit sans doute son ami : Quand je lis ces Ecrits où ta plume s’exerce A peindre avec tant d’art les amoureuses loix, Je croirois lire Ovide, ou Tibulle, ou Properce, Si l’un des trois, jadis, eût fait des vers François.
de la Harpe, son ami, lui a prodigués, on devroit le regarder comme un grand Littérateur & un bon Poëte ; mais s’il faut le juger d’après ses propres Ouvrages, on peut assurer qu’il n’annonce pas même le germe des qualités que son Panégyriste lui reconnoît.
Allez, mon ami ; ouvrez vos ailes, et sans vous laisser arrêter ni retarder par nos inquiétudes, filez d’un vol rapide vers les régions mystérieuses où se lève le soleil de la poésie nouvelle.
Après le Napoléon du Consulat, le Napoléon de 1815 revenant de l’île d’Elbe avec des paroles de modération et de paix, et appelant à lui non seulement les hommes d’épée, ses vieux compagnons d’armes, non seulement les fonctionnaires de tout ordre, ses anciens serviteurs, mais les amis même de la Révolution et de la liberté, tous les hommes de la patrie, quelle que fût leur origine, ce Napoléon était le plus fait pour toucher et pour entraîner. […] L’ami intime de Tacite lui-même, Pline le Jeune, n’était pas d’un avis si absolu ; car il a dit que l’histoire, écrite n’importe comment (quoquo modo scripta) lui plaisait.
Un de mes amis, bibliothécaire dans un établissement public, a eu l’idée de ranger à la suite toute cette branche particulière de littérature trop fleurie : c’est une quantité de beaux volumes jaunes et blancs, morts avant d’avoir vu le jour, que personne n’a connus et qui sont ensevelis dans leur premier voile nuptial : Hélas ! […] Avec un peu d’habitude, on s’y endurcit ; et mon ami, bien qu’il ait le cœur poétique et tendre, en est venu à ne plus mesurer ce champ d’oubli qu’à la toise.
— M. de Richelieu, mon meilleur ami ! » Le duc, tout ému qu’il est lui-même en ce moment, a dû sourire à ce brevet de meilleur ami qui lui tombe dans une bénédiction nuptiale, peut-être y aurait-il un petit acte purement comique à ajouter au drame : Deux Ans après.
Amis ! […] On dirait, de ses poèmes, de suaves médaillons dont le temps adoucit les contours ou d’immémoriales tapisseries aux nuances très fines, ravies du palais de quelque Belle au bois dormant qu’il réveilla pour en faire son amie.
Que tous les jeunes enfin, nos amis, sont avec nous ? […] « Des amis de plus en plus nombreux, flanqués aussi bien de simples connaissances, d’indifférents, voire de curieux, surabondaient dans mes salons… composés d’ailleurs d’une très sortable, mais seule et unique carrée.
Au commencement de 1672 on ignorait encore dans le public l’existence des enfants de madame de Montespan, et par conséquent on ignorait que madame Scarron fût leur gouvernante ; mais quelques amis, au nombre desquels était madame de Sévigné, la voyaient de temps en temps. […] Il leur prête le projet d’une académie qui fera dans la langue des remuements ; une fondatrice ose dire : Par nos lois, prose et vers tout nous sera soumis, Nul n’aura de l’esprit hors nous et nos amis.
C’est donc au Littérateur impartial, ami de la justice & de la vérité, à combattre les usurpations, à dessiller les yeux de la multitude, à prononcer, d’après des regles invariables, sur le mérite ou les travers de tant d’Auteurs méconnus par l’injustice, ou applaudis par la séduction. […] Quand bien même nous ne serions pas assurés du suffrage des honnêtes gens, dont le nombre est plus grand qu’ils ne pensent ; quand nous ne serions pas dans le cas de compter sur la protection du Gouvernement indigné des désordres qu’ils ont introduits ; quand nous n’aurions pas des amis vertueux & zélés, capables de prendre notre défense & de nous soutenir contre l’oppression, nous aurions assez de courage pour leur dire : « Philosophes, nous vous redoutons peu ; sans ambition, sans désirs, sans prétention, qu’aurions-nous à craindre ?
Ses amis le confirmèrent dans la résolution de soutenir tout ce qu’il avoit avancé. […] Crainte de trahir les intérêts du ciel, ou, selon ses ennemis, crainte de compromettre sa réputation, Bernard refusa d’abord le défi, & ne l’accepta que sur les instances réitérées de ses amis, qui le crurent perdu d’honneur, s’il manquoit de courage en cette occasion.
En 1658, ses amis lui conseillèrent de s’approcher de Paris, en faisant venir sa Troupe dans une Ville voisine : C’était le moyen de profiter du crédit que son mérite lui avait acquis auprès de plusieurs personnes de considération, qui s’intéressant à sa gloire, lui avaient promis de l’introduire à la Cour. […] C’est ce que ses plus particuliers amis on remarqué bien des fois.
Lenient, qui est l’ami de M. Demogeot, qui est même, comme Sosie, l’ami de tout le monde, car, dès la préface du livre qu’il publie aujourd’hui, il commence par saluer je ne sais combien de personnes en les nommant toutes par leur nom, et il compare Villemain à ces dieux d’Homère qui en trois pas faisaient le tour du monde, — atroce politesse, — M.
Elle était l’amie de Saint-Évremond, exilé qui remplissait tout de sa personne absente, philosophe qui prenait son égoïsme pour de la sagesse, et qui était bien digne de s’accointer à Ninon, plus égoïste que lui encore, espèce de Fontenelle en femme, qui cachait sa monstruosité morale sous cette beauté sans grandeur qui conseille aux hommes l’insolence. […] Mais que mademoiselle de Lenclos ait été honorée dans son infamie par le siècle même de l’honneur, que cette déesse Raison, qui précéda les autres déesses de ce nom et de ces mœurs, soit allée de pair avec les plus illustres dames de la cour de la Convenance, que la prude madame de Sévigné en ait rêvé, que la comtesse de Sandwich l’ait recherchée, que la reine Christine ait voulu l’emmener à Rome comme son amie, que madame de Maintenon ait été liée avec elle, que Louis XIV ait eu la pensée de se la faire présenter, c’est là un de ces spectacles qui font croire à l’enivrement de tout le monde, mais le philtre qui a produit cette ivresse, ce n’est pas Ninon qui l’avait versé !
Un doute pesait pour nous sur Pellico, et ce doute, ce n’était pas lui qui l’avait créé : c’étaient ses amis. […] Nous y avons trouvé le Silvio de la contrition et de la confession sans faste, — de la confession faite non orgueilleusement au public des livres, mais aux amis, à ces témoins de la vie qui nous jugent, tout en nous aimant, et devant lesquels nous sommes tenus de nous expliquer.
L’accroissement de la personnalité qui s’en va monstrueux, la rage universelle de jouir, et tout de suite, encore, enfin l’activité de l’esprit aiguillonnée, exaspérée par cette rage de jouir, voilà ce que ne saurait diminuer, apaiser ou contenir la philosophie un peu vieillotte, maintenant pour ce faire, qu’on appelle proprement la philosophie française, celle-là qui sortit de Descartes, — lequel, lui, ne sut jamais sortir de lui-même, — qui fit un jour sa grande fredaine de Locke, mais qui s’en est repentie quand elle fut sur l’Âge, plus morale en cela qu’une de ses amies, la grand-mère de Béranger. […] Cela est curieux, mais cela doit être certainement la théocratie à son usage, cette théocratie philosophique qui n’est pas rétrograde, celle-là, et qu’il a rêvée pour lui et pour ses amis ?
Un doute pesait pour nous sur Pellico, et ce doute, ce n’était pas lui qui l’avait créé, c’étaient ses amis. […] Nous y avons trouvé le Silvio de la contrition et de la confession sans faste, — de la confession faite non orgueilleusement au public des livres, mais aux amis, à ces témoins de la vie qui nous jugent, tout en nous aimant et devant lesquels nous sommes ténus de nous expliquer.
La fable consiste en un seul événement : l’histoire d’un grand seigneur que ses amis abandonnent en même temps que son opulence, et qui, du plus généreux des hommes, devient le plus sauvage et le plus atrabilaire. […] Cependant sa confiance en ses amis indique une âme naturellement noble, et leur lâche désertion nous indigne surtout quand ce seigneur, dont ils trahissent l’infortune, a su trouver un serviteur comme Flavius. […] Roméo Montecchio, âgé de vingt à vingt et un ans, et l’un des plus beaux et des plus aimables jeunes gens de la ville ; s’y rendit masqué avec quelques-uns de ses amis. […] Égisthus, roi de Sicile, son ami, vint le féliciter sur la naissance du jeune prince. […] Celui-ci, remis sur son trône par le secours de ses amis, meurt de joie en couronnant son fils Léonatus ; et Plexirtus, le bâtard, par un hypocrite repentir, parvient à désarmer la colère de son frère.
Fertiault, François (1814-1915) [Bibliographie] Les Voix amies (1864).
Votre ami laisse aux aigles les sommets escarpés du Parnasse, il chante en plaine entre fauvettes et rossignols, sur le mode tempéré, moitié gai, moitié tendre, sans jamais forcer sa note.
Il répondit à un de ses amis qui le félicitoit d’être revenu d’une grave maladie à l’âge de 80 ans : Hélas !
Mr Bachelier, mon ami, croyez-moi, revenez à vos tulipes.