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1379. (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190

Discours sur le progrès des Lettres en France. […] L’homme ne peut qu’autant qu’il sait : la Nation la plus instruite doit bientôt être la plus puissante ; la France l’étoit dès lors, & n’avoit plus qu’un pas à faire, pour être la rivale d’Athènes & de Rome. […]   On doit être étonné, qu’une pareille dispute se soit élevée dans un siècle, où les Sciences étoient si manifestement redevables aux Anciens de l’éclat qu’elles répandoient sur toute la France. […] L’envie voudroit envain lui disputer le laurier dont il est couronné, Crébillon sera toujours regardé comme le Poëte le plus Tragique que la France ait eu. […] Litt. de la France, Tom.

1380. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Arnaud, Simone (1850-1901) »

La pièce a l’accent de France.

1381. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Arvers, Félix (1806-1850) »

[Histoire de la littérature dramatique en France, t. 

1382. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Borrelli, Raymond de (1837-1906) »

Mercure de France (janvier 1896).]

1383. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Denne-Baron, Pierre-Jacques-René (1780-1854) »

Properce principalement, et en général dans sa coopération à ce grand travail de style et de recomposition qui, au commencement du siècle, a préparé la renaissance de la poésie lyrique en France.

1384. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Jasmin, Jacques (1798-1864) »

La poésie en est d’un style franc et populaire ; ses improvisations sont chaleureuses, et nous le saluons comme la France entière salua Béranger, auquel le poète agenais semble se rattacher.

1385. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « Table »

Chronique wagnérienne, par Alfred Ernst Notes sur Tristan et Isolde par Houston Stewart Chamberlain La question Seghers, par Léon Leroy Souvenirs sur Lohengrin, par Gérard de Nerval Bibliographie : Richard Wagner en France (Georges Servières) ; Les lithographies de Fantin-Latour, reproduction photographique, etc.

1386. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 363-365

L’Histoire de la Rivalité de la France & de l’Angleterre, que cet Auteur a publiée depuis la derniere Edition de notre Ouvrage, ne prouve pas qu’il ait perfectionné sa maniere d’écrire.

1387. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XIX. Du Jardinage & de l’Agriculture. » pp. 379-380

Cet infatigable Académicien a rendu de services éternels à la France par les découvertes & les expériences qu’il a faites en ce genre.

1388. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — [Introduction] » pp. 132-142

C’est au xviie  siècle en France qu’il prend sa forme complète et qu’il se définit tout à fait, qu’il se limite en se développant, et va prêter désormais à des guerres régulières, à des batailles rangées. […] En France, où s’est passé le fort du débat, on commence à le dater de Desmarets de Saint-Sorlin, vers 1670 ; les manifestes de cet esprit un peu extravagant, et qui mêlait quelques bonnes idées à beaucoup de chimères, devancier de Chateaubriand en théorie et qui faisait mieux que pressentir la veine de poésie propre au christianisme, se prolongèrent jusqu’en 1675.

1389. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125

En 1655, une nouvelle maison s’ouvrit ; ce fut celle de madame de La Fayette, de qui Boileau a dit : C’était la femme de France qui avait le plus d’esprit et qui écrivait le mieux 43. […] Madame de La Fayette, auteur de Zaïde, de La Princesse de Clèves, a aussi publié La Comtesse de Tendes, La Princesse de Montpensier, l’Histoire d’Henriette d’Angleterre, les Mémoires de la Cour de France de 1688 et 1689.

1390. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — Les traductions. » pp. 125-144

Il est certain pourtant qu’il y a des vers de génie, & d’une vérité frappante dans cette traduction en vers de l’Essai sur la critique, ouvrage dont on parle en Angleterre, comme on parle en France de notre art poëtique. […] En Italie, en Angleterre, les peintres & les gens de lettres, excellens copistes, sont mis à côté des originaux : mais, en France, un copiste en peinture, comme en toute autre chose, seroit réputé n’avoir aucun talent.

1391. (1799) Dialogue entre la Poésie et la Philosophie [posth.]

Vous ressemblez à ces princes qui, en faisant avec la France leurs traités de paix en langue française, ont bien soin de stipuler que, par l’usage de cette langue, ils ne prétendent reconnaître aucune supériorité dans la nation qui la parle. Ils ne voient pas l’avantage qu’ils accordent à la France par cet excès même de précaution.

1392. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Tallemant des Réaux »

Édité une fois par un très savant homme, Monmerqué, jugé par la critique avec la bienveillance enfantine que nous avons pour tout ce qui nous amuse dans ce joyeux pays de France, le livre de Tallemant avait obtenu plus qu’il ne méritait de la Fortune littéraire. […] De gaîté, cette qualité vulgaire et toujours bien venue en France, il n’en a point, quoique le fond de beaucoup de ses historiettes soit comique.

1393. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Paix et la Trêve de Dieu »

Ernest Semichon dit qu’au xie  siècle le clergé fut le seul législateur de la France. […] les cinquante mille Quiquengrognes dont se hérissa la France, mouvement babelien, travail de Sémiramis, exécuté en un clin d’œil !

1394. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Armand Carrel » pp. 15-29

Du moins, rendons-lui cette justice, c’est que sous la logomachie révolutionnaire, l’uniforme de son opinion, et qui lui était imposée, il avait, en sa qualité de bonapartiste, le sentiment vrai de l’honneur militaire de la France, et la douleur des traités de 1815 fut la seule chose peut-être, dans sa conduite et ses écrits, qui ne fut pas une consigne, un texte appris, arrangé et pédant, « un devoir extérieur », comme dit le cardinal de Retz. […] On sait ce que fut l’histoire de France, de 1830 à 1833.

1395. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Matter. Swedenborg » pp. 265-280

Est-ce en France, dans Marot racornissant les Psaumes, desséchant cette poésie grandiose ? […] Matter, — pas plus que Kant lui-même, cette autorité, qui tantôt riait de Swedenborg et qui tantôt n’en riait pas, — pas plus que Voltaire, l’éclat de rire fait homme, qui se tut toute sa vie sur Swedenborg, — pas plus que les Universités de France et d’Espagne, qui n’en parlèrent pas davantage ; — M. 

1396. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « A. P. Floquet »

Après ses succès du collège de Navarre et en Sorbonne, Bossuet, prêtre et déjà prédicateur célèbre, se retira tout à coup à Metz, traînant après lui tous les regards de la France. […] Quand Bossuet sera devenu un grand évêque, quand la gloire l’aura apporté à la puissance, quand il sera presque un homme d’État, presque un ministre, l’intermédiaire entre Rome et la France, nous rentrerons dans les conditions de l’histoire générale et nous saurons si l’excellent biographe s’élèvera jusqu’à l’historien.

1397. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Maynard »

Or, son royaume à lui, ce n’était pas la France ou une partie de l’Europe coupée au fil du glaive, mais c’était le monde tout entier conquis, embrassé, dévoré par cette « toute petite compagnie » de Saint-Lazare, comme il l’appelait, et qui, fondée par lui, renouvela le miracle des apôtres. C’étaient les missions établies par toute la terre, les missions d’Europe, de France, d’Italie, des Îles Hébrides, d’Écosse, d’Irlande, de Pologne, d’Autriche, de Prusse, d’Espagne, de Portugal, de Madagascar, de Bourbon, de l’Île-de-France, d’Amérique, des Échelles du Levant, de l’Empire Turc, de la Perse, de Babylone, de la Chine ; et ce n’était pas tout encore : c’étaient les royaumes de toutes les misères, de tous les crimes, de toutes les hontes, c’était le grand Hôtel-Dieu de Paris, c’étaient les hôpitaux des provinces, l’œuvre des forçats, des mendiants, des fous, enfin les Filles de Charité et les Enfants trouvés, qui sont restés aux yeux des hommes les deux plus belles institutions de cet incroyable gouvernement de l’amour !

1398. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Ernest Hello »

Mais en ce beau pays de France, qui est très lâche en littérature, on prit peur de ce mot « d’arabesques » qui pouvait déconcerter les petites têtes françaises et tromper leur besoin de petite clarté… et on le ratura pour le remplacer par le mot « d’extraordinaires », bête comme une affiche de théâtre, un jour de solennelle représentation ! Le pauvre Baudelaire, qu’on faisait souffrir alors jusque dans sa propre originalité, mais qui n’en restait pas moins imperturbablement sûr de la gloire future de son auteur, souscrivit à tout, en frémissant, pour faire passer en France son ballot de génie, n’importe sous quel nom, et il passa sous le nom d’Histoires extraordinaires.

1399. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Jules de Gères »

Je ne crois point, pour ma part, — moi, l’adversaire de toute académie quand il s’agit d’art ou de littérature, et qui me moque de ces sociétés, affectations organisées, coteries bonnes pour tous les Vadius et les Trissotins de la terre, — je ne crois point que Jules de Gères eût besoin d’un si pauvre stimulant pour revenir à la poésie, pour réveiller la Muse qui dormait au fond de son âme comme la Nuit de Michel-Ange… Quand toutes les sociétés de sonnettistes (s’il y en a plusieurs) auraient manqué à la France, qui ne s’en doute pas, il fût retourné à la poésie, qui est son destin, de par cette imagination que la vie peut blesser, comme les dieux sont blessés dans les batailles d’Homère, mais ne meurent pas de la perte de leur sang immortel… Jules de Gères est, de nature, très au-dessus des petites sociétés littéraires dont il peut avoir la condescendance, mais il n’a aucunement besoin d’elles pour se retrouver un poète, — c’est-à-dire un solitaire, un isolé, une tour seule (il me comprendra, le poète de la Tour seule !). […] Et vous le voyez parle livre de Gères, il y a des sociétés de sonnettistes, comme il y a des compagnons du tour de France et des francs-maçons !

1400. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Soulary. Sonnets humouristiques. »

Charles Asselineau, auteur d’une spirituelle monographie du Sonnet en France, quand il dit : « Le Sonnet est un symptôme en histoire littéraire. […] Plus tard, des esprits curieux, obstinés, plus occupés de mots que de choses, de plus de métier que d’inspiration, des travailleurs à la loupe et à la lampe, des émailleurs, des archaïstes, reprirent le Sonnet en sous-œuvre et lui donnèrent un éclat solide, une netteté de camée et une perfection de burin qui, en France du moins, lui avaient toujours manqué.

1401. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme de Girardin. Œuvres complètes, — Les Poésies. »

Elle-même s’enivra aux émotions qu’elle fit naître, mais tout le monde fut de si bonne foi que quand un jour, se croyant une Jeanne d’Arc poétique, elle se proclama Muse de la patrie, personne ne rit dans ce malin pays de France où le sentiment du ridicule est peut-être toute la gaieté. […] Les amis de son salon, qui, dans ce temps-là, il faut bien le dire, étaient les premiers esprits de France, se crurent obligés à faire du génie de ce talent — très relatif — et ils n’y manquèrent point !

1402. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « La Fontaine »

Nous avons tous, en France, été baptisés en Jean La Fontaine, et fait notre première communion intellectuelle dans ses Fables. […] Et enfin, puisqu’il est descriptif, La Fontaine, l’originalité du paysagiste, quand, en France, de son temps, il n’y en avait pas encore un seul dans la littérature, et que Fénelon nous donnait (dans son Télémaque) une nature souvenue et tirée des Anciens… Eh bien, disons-le, à travers toutes ces originalités différentes, qu’on retrouve quand on les y cherche dans le génie décomposé de La Fontaine, la meilleure à mes yeux et la plus étonnante, celle qui le fait le mieux ce phénix de La Fontaine, celle qui complète le mieux toutes ses puissances par un charme vainqueur de tout, c’est la bonhomie, c’est cet accent de bonhomie qui se mêle à tous les détails de son œuvre, — et je n’entends pas ici que les Fables, mais les Contes !

1403. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXX. De Fléchier. »

Je passe rapidement sur tous les discours, pour venir à celui qui a, et qui mérite en effet le plus de réputation ; c’est l’éloge funèbre de Turenne, de cet homme si célèbre, si regretté par nos aïeux, et dont nous ne prononçons pas encore le nom sans respect ; qui, dans le siècle le plus fécond en grands hommes, n’eut point de supérieur, et ne compta qu’un rival ; qui fut aussi simple qu’il était grand, aussi estimé pour sa probité que pour ses victoires ; à qui on pardonna ses fautes, parce qu’il n’eut jamais ni l’affectation de ses vertus, ni celle de ses talents ; qui, en servant Louis XIV et la France, eut souvent à combattre le ministre de Louis XIV, et fut haï de Louvois comme admiré de l’Europe ; le seul homme, depuis Henri IV, dont la mort ait été regardée comme une calamité publique par le peuple ; le seul, depuis Du Guesclin, dont la cendre ait été jugée digne d’être mêlée à la cendre des rois, et dont le mausolée attire plus nos regards que celui de beaucoup de souverains dont il est entouré, parce que la renommée suit les vertus et non les rangs, et que l’idée de la gloire est toujours supérieure à celle de la puissance. […] Il peint avec rapidité les derniers succès de ce grand homme ; il fait voir l’Allemagne troublée, l’ennemi confus, l’aigle prenant déjà l’essor et prête à s’envoler dans les montagnes, l’artillerie tonnant de toutes parts pour favoriser la retraite, la France et l’Europe dans l’attente d’un grand mouvement.

1404. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon » pp. 423-461

Il n’avait que vingt ans alors, était duc et pair de France, gouverneur de Blaye, gouverneur et grand bailli de Senlis, et commandait un régiment de cavalerie : « Il sait, — disait le Mercure galant dans une longue notice, sur ce mariage et sur ses pompes, envoyée probablement par lui-même —, il sait tout ce qu’un homme des qualité doit savoir, et Mme sa mère, dont le mérite est connu, l’a fait particulièrement instruire des devoirs d’un bon chrétien », — J’oubliois à vous dire, ajoutait le même gazetier en finissant, que la mariée est blonde et d’une taille des plus belles ; qu’elle a le teint d’une finesse extraordinaire et d’une blancheur à éblouir ; les yeux doux, assez grands et bien fendus, le nez un peu long et qui relève sa physionomie, une bouche gracieuse, les joues pleines, le visage ovale, et une gorge qui ne peut être ni mieux taillée ni plus belle. […] Il sent la plaie et la faiblesse morale de la France au sortir des mains de Louis XIV ; tout a été abaissé, nivelé, réduit à l’état d’individu, il n’y a que le roi de grand. […] On va vite en France, et, à défaut de l’abbé Siéyès pour théoricien, on avait déjà l’abbé de Saint-Pierre qui aurait trouvé des traducteurs plus éloquents que lui pour sa pensée et des interprètes. […] C’est ainsi qu’on lit dans une des lettres de Madame, mère du régent : En France et en Angleterre, les ducs et les lords ont un orgueil tellement excessif qu’ils croient être au-dessus de tout ; si on les laissait faire, ils se regarderaient comme supérieure aux princes du sang, et la plupart d’entre eux ne sont pas même véritablement nobles (Gare ! […] Un rideau se levait tour d’un coup de dessus la plus belle époque monarchique de la France, et l’on assistait à tout comme si l’on y était.

1405. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre III. Poëtes françois. » pp. 142-215

A ces deux Dictionnaires on peut joindre l’Histoire anecdotique & raisonnée du Théatre Italien depuis son établissement en France jusqu’en 1769. en 7. vol. […] La Henriade de M. de Voltaire est peut-être le seul de nos Poëmes épiques qui ait réussi dans les pays étrangers, & qui ait eu un grand succès en France. […] Le Télémaque, lu avec délices en France, le fut avec transport par les étrangers. […] Nous lui devons la premiere Tragédie sublime & la premiere Comédie plaisante qui ayent illustré la France. […] C’Est au Marquis de Sourdeac, gentilhomme de Normandie, qu’on est redevable de l’établissement de l’Opéra en France.

1406. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLVII » pp. 186-187

En France on a senti cela d’instinct ; tout ce qu’il y a eu de généreux, de sain et d’intègre s’est du premier jour révolté contre eux ; et comme Ordre, je ne sais qu’un éloge qu’on pourrait leur donner avec vérité : il faut les louer de toutes les vertus qu’ils ont suscitées et fomentées contre eux par leur présence. » Il nous semble qu’un tel jugement est acquis à l’histoire et subsistera, nonobstant tout ce que pourra réclamer d’adoucissements particuliers et d’égards l’apologie sincère écrite par un individu vertueux.

1407. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 222-223

Nous le plaçons parmi les Auteurs François, parce qu’il a passé la plus grande partie de sa vie en France, & que tous ses Ecrits sont dans notre Langue.

1408. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1853 »

L’histoire s’extasie volontiers sur Michel Ney, qui, né tonnelier, devint maréchal de France, et sur Murat, qui, né garçon d’écurie, devint roi.

1409. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XVIII » pp. 74-75

— Il se fait en France un grand mouvement de réimpressions, de traductions de toutes sortes d’ouvrages, ou plutôt ce mouvement, favorisé par l’invention des petits formats dits formats-Charpentier, se continue et s’achève en ce moment.

1410. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Liégeard, Stéphen (1830-1925) »

Victor Delaporte C’est une guirlande de quarante-cinq poèmes qui répondent bien au double titre : Rêves et combats, inspiré par le double amour des lettres et de la France ; avant de chanter les combats de son pays, il en défendit avec vigueur les intérêts comme orateur et député de la Moselle.

1411. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 433-434

Tant mieux, lui répondit-elle un jour, je fais un grand bien à la France.

1412. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 427-429

« Ce Livre fut si estimé des Suédois, dit M. l'Abbé de Voisenon, que leur Envoyé, qui étoit sur le point de venir en France, fut chargé, par ses instructions, de faire connoissance avec l'Auteur, & de l'engager à écrire l'Histoire générale de Suede.

1413. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXV » pp. 254-255

— Tout ceci restant vrai, il faut reconnaître d’ailleurs que l’idée d’une rupture possible est entrée dans beaucoup d’esprits des deux côtés de la Manche, qu’en France comme en Angleterre on se familiarise insensiblement avec cette possibilité, ce qui n’était pas il y a quelques années.

1414. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gide, André (1869-1951) »

Maurice Le Blond Je pourrais citer de jeunes auteurs… qui n’ont pas plus de vingt-cinq ans, et qui tentent en France des poèmes de vie et de nature comme M. 

1415. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 456-458

Qu’on lise toutes les Histoires divines, humaines & profanes, il ne se trouvera point que les impudiques & les mérétrices les aient jamais portés en public, jusques à cejourd’hui que le Diable est déchaîné par la France ; ce qui est encore plus détestable devant Dieu & devant les hommes, que toutes les autres abominations ; & bien qu’il n’y ait que les Courtisannes (ou Dames de Cour) & Demoiselles qui en usent, si est-ce qu’avec le temps n’y trouvera Bourgeoise ni Chambriere qui par accoutumance n’en veuille porter ».

1416. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 259-261

Il a beaucoup écrit sur les Antiquités, & particuliérement sur celles qui ont rapport à l’Histoire de France.

1417. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 513-514

Les Italiens & les Allemands l'ont fait passer dans notre Langue, & il a été accueilli en France, des Esprits qui tiennent à la Religion & aux mœurs.

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