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2232. (1900) Poètes d’aujourd’hui et poésie de demain (Mercure de France) pp. 321-350

Les plus connues furent la Revue indépendante d’Édouard Dujardin, la Vogue de Gustave Kahn, les Entretiens politiques et littéraires de Francis Vielé-Griffin.

2233. (1887) Discours et conférences « Rapport sur les prix de vertu lu dans la séance publique annuelle de l’Académie française »

Selon votre vieille et bonne manière d’entendre les choses, la littérature n’est pas seulement ce qui s’écrit ; le grand politique qui résout avec éclat les problèmes de son temps, l’homme du monde qui représente bien l’idéal d’une société brillante et polie, n’eussent-ils pas écrit une ligne, sont de votre ordre.

2234. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XII. La littérature et la religion » pp. 294-312

Et quand même on dirait que ces nations sont restées catholiques ou devenues protestantes, parce qu’elles devaient déjà soit à la race, soit au climat, une sorte de prédestination à cette différence de culte ; quand même on ferait ainsi remonter à une cause commune leurs préférences religieuses, politiques, morales, esthétiques, il n’en serait pas moins vrai que leurs croyances sur l’au-delà et sur la destinée humaine, cristallisées dans des institutions permanentes et dans des pratiques séculaires, ne peuvent que maintenir et renforcer leur tempérament primitif.

2235. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VII »

C’est que les expéditions lointaines ne réussissent guère plus, au théâtre, qu’en politique.

2236. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE XIV »

Il lui apprend que ledit bellâtre, s’étant épris d’elle, au lieu de remplir sa mission d’amant politique, vient de disparaître pour toujours, à la mode vénitienne ou turque.

2237. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Huet, évêque d’Avranches, par M. Christian Bartholmèss. (1850.) » pp. 163-186

[NdA] On cite quelquefois une phrase de Huet comme ayant un air de prophétie ; elle est dans son Histoire du commerce et de la navigation des anciens, qu’il écrivait sous le ministère de Colbert ; il parle des Russes, qu’on appelait encore Moscovites : « Que s’il s’élevait parmi eux quelque jour, dit-il, un prince avisé qui, reconnaissant les défauts de cette basse et barbare politique de son État, prît soin d’y remédier en façonnant l’esprit féroce et les mœurs âpres et insociables des Moscovites, et qu’il se servît, aussi utilement qu’il le pourrait faire, de la multitude infinie de sujets qui sont dans la vaste étendue de cette Domination qui approche des frontières de la Chine, et dont il pourrait former des armées nombreuses ; et des richesses qu’il pourrait amasser par le commerce, cette nation deviendrait formidable à tous ses voisins. » Je ne donne pas la phrase comme bien faite, mais elle est curieuse et prouve que Huet, avec un tour très latin en français, est capable, plus qu’on ne croirait, d’un sens très moderne.

2238. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Gil Blas, par Lesage. (Collection Lefèvre.) » pp. 353-375

La touche de Lesage est toute française, et si notre littérature possède un livre qu’il soit bon de relire après chaque invasion, après chaque trouble dans l’ordre de la morale, de la politique et du goût, pour se calmer l’humeur, se remettre l’esprit au point de vue et se rafraîchir le langage, c’est Gil Blas.

2239. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame Émile de Girardin. (Poésies. — Élégies. — Napoline. — Cléopâtre. — Lettres parisiennes, etc., etc.) » pp. 384-406

À l’intérieur de ce cercle, de ce cadre indispensable dont il faut entourer toute figure de femme belle et spirituelle, n’entreront point du tout, ou du moins n’entreront qu’à peine et à mon corps défendant, les éclats, les ricochets de la politique, de la satire, les réminiscences de la polémique, toutes choses du voisinage et auxquelles, si on se laissait faire, un si riche sujet pourrait bien nous convier.

2240. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « L’abbé de Choisy. » pp. 428-450

Il ne se vantait pas qu’il écrivait ses Mémoires ; il était censé s’occuper des vieux âges de l’histoire de France, ou bien de l’histoire de l’Église, ne s’intéresser qu’au comte Dunois et à la belle Agnès, et les politiques ne se contraignaient pas devant lui.

2241. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires de Marmontel. » pp. 515-538

Marmontel, dans les livres suivants, continue d’exposer les faits avec lucidité et de peindre les personnages politiques avec intelligence et mouvement ; mais ce n’est plus le père qui parle à ses enfants, c’est l’historiographe de France qui remplit sa charge et ses derniers devoirs envers Louis XVI.

2242. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La Harpe. Anecdotes. » pp. 123-144

On le vit se multiplier en ces années orageuses, retrouver au Lycée, aux Écoles normales où il avait été nommé professeur, quelques-unes de ces inspirations littéraires faciles et lucides, et à la fois se disperser et s’exalter de plus en plus dans la politique des journaux.

2243. (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre I. Shakespeare — Son génie »

Il s’agit de sauver la société dans la littérature comme dans la politique.

2244. (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre II. Shakespeare — Son œuvre. Les points culminants »

C’était être mauvais politique que d’avoir de bons yeux.

2245. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »

L’esclavage, quel qu’il soit (civil ou politique), a pour effet de changer la personne en chose, de faire retomber l’homme du règne de la liberté dans le règne de la nature, et de l’ordre idéal, pour lequel il est fait, dans l’ordre mécanique, où il plonge naturellement.

2246. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314

Ce sont tous ces défauts du Dictionnaire de Trévoux qui ont fait naître l’idée du Grand Vocabulaire françois, contenant l’explication de chaque mot considéré dans ses diverses acceptions grammaticales, propres, figurées, synonimes & relatives ; les loix de l’orthographe, celles de la prosodie ou prononciation, tant familiere qu’oratoire ; les principes généraux & particuliers de la Grammaire ; les regles de la versification, & généralement tout ce qui a rapport à l’éloquence & à la poésie ; la géographie ancienne & moderne ; le blason, ou l’art heraldique ; la mythologie ; l’histoire naturelle des animaux, des plantes & des minéraux ; l’exposé des dogmes de la Religion & des faits principaux de l’histoire sacrée, ecclésiastique & profane ; des détails raisonnés & philosophiques sur l’œconomie, le commerce, la marine, la politique, la jurisprudence civile, canonique & bénéficiale ; l’anatomie, la médecine, la chirurgie, la chymie, la physique, les mathématiques, la musique, la peinture, la sculpture, la gravure, l’architecture, &c.

2247. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vien » pp. 74-89

Je ne dis pas aux souverains, que les passions et l’intérêt particulier doivent mener ce monde, mais je dis que tout écrivain politique qui ne fait pas entrer dans ses calculs ces deux puissants ressorts, ne connaît pas les élémens de sa science, et qu’il est plus instant de trouver des remèdes contre les passions et l’intérêt que contre l’erreur.

2248. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Première partie. Théorie de la parole » pp. 268-299

Il en est de même pour la peinture d’une bataille, d’une tempête, d’une sédition populaire, d’une révolution politique, d’un bouleversement dans le globe, d’une vue quelconque de la nature, du tableau d’une nation, de celui d’un âge de l’esprit humain.

2249. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVIII. Des obstacles qui avaient retardé l’éloquence parmi nous ; de sa renaissance, de sa marche et de ses progrès. »

Cependant nous n’eûmes point d’éloquence politique : notre gouvernement et la forme de la constitution s’y refusaient.

2250. (1908) Promenades philosophiques. Deuxième série

On déclare volontiers, dans certains milieux, que les peuples d’avenir sont les peuples sages, endormis dans la tradition d’un ordre politique, d’un ordre religieux, d’un ordre moral : ces peuples sont au contraire des peuples en déchéance. Mais il y a pire : il y a les groupes politiques ou sociaux qui rêvent, non d’accomplir le génie du vertébré, qui est la lutte perpétuelle contre l’hostilité du milieu, mais de redevenir des invertébrés et de s’endormir doucement dans les vieilles traditions. […] Les institutions politiques ou sociales les plus différentes ont été successivement imaginées par l’homme pour assurer, selon les besoins du moment, le développement de sa vie. […] S’il le fait, il ne doit verser que des larmes volontaires et politiques. […] Je ne fais pas de l’économie politique, mais bien de la psychologie.

2251. (1888) Impressions de théâtre. Première série

Peut-être même, s’il vit très vieux, jusqu’à Constantin, se fera-t-il chrétien, par raison, par nécessité, par politique ; mais ce sera tout… Dans ce drame de la religion naissante où il se trouve mêlé, Sévère a déjà quelque chose de l’attitude de M.  […] Tout à coup il prend un air confit et se fait dévot. « C’est, dit-il, un dessein que j’ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre, pour ménager un père dont j’ai besoin, et me mettre à couvert, du côté des hommes, de cent fâcheuses aventures qui pourraient m’arriver. » Don Juan hypocrite ! […] Acomat est, par ses principaux traits, le type même d’une certaine espèce d’hommes politiques et, en même temps, un Turc fort vraisemblable. […] Il s’occupe de politique. […] Mais cela prouve, d’abord, que leur vertu leur pesait étrangement, puis, que cette vertu n’était qu’une vertu de politiques et n’avait pour fondement que l’intérêt social.

2252. (1925) La fin de l’art

Ce fut même son grand moment d’autorité politique, car les catholiques étaient au pouvoir et il triomphait, quoique avec mauvaise humeur, car ce n’était pas un homme amène. […] Connaître un pays en touriste, ou le connaître au point de vue administratif, agricole ou politique, ce n’est pas tout à fait la même chose.

2253. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion dynamique »

Mais viennent les machines qui accroissent le rendement de la terre et qui surtout en font circuler les produits, viennent aussi des organisations politiques et sociales qui prouvent expérimentalement que les masses ne sont pas condamnées à une vie de servitude et de misère comme à une nécessité inéluctable la délivrance devient possible dans un sens tout nouveau la poussée mystique, si elle s’exerce quelque part avec assez de force, ne s’arrêtera plus net devant des impossibilités d’agir ; elle ne sera plus refoulée sur des doctrines de renoncement ou des pratiques d’extase ; au lieu de s’absorber en elle-même, l’âme s’ouvrira toute grande à un universel amour. […] La première consisterait à intensifier si bien le travail intellectuel, à porter l’intelligence si loin au-delà de ce que la nature avait voulu pour elle, que le simple outil cédât la place à un immense système de machines capable de libérer l’activité humaine, cette libération étant d’ailleurs consolidée par une organisation politique et sociale qui assurât au machinisme sa véritable destination.

2254. (1891) Lettres de Marie Bashkirtseff

Mais je refuse de danser et, comme il insiste, j’essaie de lui prouver que la danse nous dépouille de notre dignité, que cet exercice est une des grandes preuves de la décadence de la grande famille humaine, etc… Bref, je lui parle politique, puis de la guerre d’Orient, etc., etc. […] Cher maître, On a tant réclamé d’égalités et de libertés pour les femmes, et tant de gens intelligents et éclairés s’en sont moqués, que ces seuls mots de droits des femmes nous remplissent d’une mauvaise honte, et pourtant le droit ou l’égalité que nous réclamons n’ont rien à faire avec la politique et ne touchent d’aucune part ni au nihilisme, ni au socialisme, ni au bonapartisme, ni au droit de voter, ni à l’éligibilité des femmes. […] La seule bonne politique est celle qui réussit, disent-ils. […] Et l’attitude du prince pendant la nuit du coup d’État et sa politique est-elle assez en opposition avec celle de son cousin !

2255. (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel

Baudelaire Le dernier de ces grands sacrements positivistes, où Auguste Comte a déployé une si profonde imagination religieuse et politique, est le sacrement de l’incorporation, l’équivalent de ce jugement des morts que les Grecs avaient cru trouver chez les Égyptiens. […] C’est, au dix-neuvième siècle, par suite de la pénétration européenne et des conquêtes coloniales, l’équivalent, pour les lettres et l’art, de ce que sont pour la politique et le commerce l’ouverture de départements et de débouchés nouveaux. […] Il fait paraître sans nom d’auteur deux volumes de ses vers, prend le chemin d’une vraie carrière, entre à la conférence Molé, publie sous un pseudonyme deux livres de politique. […] « Les négatifs ne sont inoffensifs que dans de grands organismes politiques qui vont sans eux et malgré eux. […] Cherbuliez n’avait alors qu’un pied à Genève ; il chaussait l’autre pour s’en aller à Paris, où il fit la figure du Genevois francisé, arrivé, académicien, « remplissant, dit Amiel, la Revue des Deux Mondes, car il y tient le roman, la haute politique et la critique d’art ».

2256. (1892) Un Hollandais à Paris en 1891 pp. -305

Ceci est pour moi une vérité incontestable : sous la race, sous la religion, sous la société politique et à certains égards indépendants de ces facteurs de l’humanité, il y a l’homme. […] L’équilibre politique se déplace en faveur du pouvoir des Osmanlis ; leur empire est raffermi, et la suprématie sur les pays de la Méditerranée semble devoir leur donner à brève échéance la domination de l’Asie, de l’Afrique et de l’Européen même temps. […] Barrès s’est fait élire député et a acquis une position politique. […] Une politique fondée sur la suppression du gouvernement des partis devait nécessairement exercer un attrait sur l’esprit du dilettante qui avait en horreur la convention sociale et le sens commun partout où ils montraient leur face. […] « Ici, des considérations diverses d’ordre politique se pressent dans ma tête, mais laissons la politique aux politiciens et occupons-nous de poésie.

2257. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — II. (Fin.) » pp. 98-121

Un siècle après, Commynes remontera jusqu’aux principes politiques, aux causes premières des événements : voilà la gradation.

2258. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — II » pp. 57-80

La pensée politique dominait ce monarque ; il sentait l’importance de garder l’électeur de Bavière pour allié au centre de l’empire, et il voulait à tout prix lui prouver qu’il ne négligeait rien pour occuper les forces du prince Louis de Bade, et pour faire pénétrer un corps d’armée jusqu’à lui.

2259. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « M. Boissonade. »

Élève du collège d’Harcourt, il entra de bonne heure aux Affaires étrangères ; mais il en sortit sur quelque dénonciation politique en 1795.

2260. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Appendice. Discours sur les prix de vertu »

ce n’est pas là seulement un charme, c’est là une richesse aussi, une richesse et une valeur au sens de l’économie politique.

2261. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Vie de Rancé »

Sinon en politique, du moins en dissipations contradictoires, il semblait serrer de près la trace de Retz, son aîné de douze ans, et il fut aussi à sa manière un des roués de cette première régence, ne bougeant, dit Saint-Simon, de l’hôtel de Montbazon, ami de tous les personnages de la Fronde, et faisant volontiers de très-grandes parties de chasse avec M. de Beaufort, le chef des importants.

2262. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. VINET. » pp. 1-32

Ce qu’en politique le livre de M. de Tocqueville est à ceux de Montesquieu et de Jean-Jacques, ce qu’en éducation le livre de Mme Guizot est à ceux de ce même Jean-Jacques ou de Fénelon, on pourrait avancer parallèlement que les discours de M.

2263. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Racine — I »

Toutefois, malgré la parenté des religions et la communauté de certaines croyances, il y a dans le judaïsme un élément à part, intime, primitif, oriental, qu’il importe de saisir et de mettre en saillie, sous peine d’être pâle et infidèle, même avec un air d’exactitude : et cet élément radical, si bien compris de Bossuet dans sa Politique sacrée, de M. de Maistre en tous ses écrits, et du peintre anglais Martin dans son art, n’était guère accessible au poëte doux et tendre qui ne voyait l’ancien Testament qu’à travers le nouveau, et n’avait pour guide vers Samuel que saint Paul.

2264. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « L’abbé Prévost »

Prévost avait étudié sur les lieux, et admirait sans réserve l’Angleterre, ses mœurs, sa politique, ses femmes et son théâtre.

2265. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Du génie critique et de Bayle »

Dans ses écarts les plus condamnables on ne lui trouve point une grande envie de persuader, encore moins le ton de l’irritation ou de l’esprit de parti ; il nie moins qu’il ne doute ; il dit le pour et le contre ; souvent même il est plus disert pour la bonne cause que pour la mauvaise (comme dans l’article Leucippe de son Dictionnaire). » Principe générateur des Constitutions politiques, LXII. — Rappelons encore ce mot sur Bayle, qui a son application en divers sens : « Tout est dans Bayle, mais il faut l’en tirer. » (Ce mot n’est pas de M. de Maistre, comme M. 

2266. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »

Lemonnier était trop politique pour ne pas, dans cette circonstance, être de l’avis des autres ; Lassonne et Lieutaud, déterminés à renoncer à cette troisième saignée, remirent pourtant après la seconde saignée à en prononcer.

2267. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIIe entretien. Poésie sacrée. David, berger et roi » pp. 225-279

Quant à moi, j’avoue que je souhaiterais pour tous une telle Constitution, car elle seule réalise ce que tous les hommes désirent, ce que tous les politiques sages ont cherché à leur donner, ce que Moïse seul sut concevoir et exécuter, c’est-à-dire une organisation sociale qui fait comprendre au peuple que c’est « la loi, et non l’homme, qui règne, que la nation doit librement accepter ce gouvernement divin de la raison et de la loi, et l’exercer sans tyrannie, que nous n’avons pas été créés pour être enchaînés et contraints comme des esclaves, mais pour être guidés et conseillés par une puissance invisible, sage et providentielle. » Telle était la Constitution théocratique de Moïse.

2268. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLIXe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »

L’Église ajouta sous ces deux papes sa puissance réelle et respective à l’influence des Médicis ; les cours de France et d’Espagne y ajoutèrent leurs armes ; estime, vénération, politique se réunirent aussi pour les consacrer, mais ce furent les lettres qui leur donnèrent l’empire.

2269. (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120

Tout l’homme, toute la nature, la politique, la science, et même la religion, tout se revêtait indifféremment du style burlesque.

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