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839. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vi »

Le 13 novembre 1914, il écrivait à un de ses écoliers :‌ Nous travaillons, nous, pour que cette guerre soit la dernière et que les écoliers d’aujourd’hui n’aient pas plus tard à passer des mauvais jours comme nous à la pluie, au froid et sous les balles. Nous travaillons pour que plus tard il n’y ait plus nulle part de ces empereurs ou de ces rois qui font tuer le monde pour leur plaisir.

840. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre x »

Quatre jours plus tard, le 9 mai 1915, à Roclincourt, en Artois, Alfred Cazalis mourait, au côté de son lieutenant, dans une charge à la baïonnette. Son commandant, qui trois jours plus tard allait tomber lui aussi, écrivit alors à M. le pasteur Cazalis : « Je les pleure tous, mes chers petits soldats, mais surtout le vôtre, qui avait prié avec moi la veille au soir ».‌

841. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre I. La conscience et la vie »

Comme elle le conduit à quelque théorie très générale, à une idée à peu près vide, il pourra toujours, plus tard, placer rétrospectivement dans l’idée tout ce que l’expérience aura enseigné de la chose : il prétendra alors avoir anticipé sur l’expérience par la seule force du raisonnement, avoir embrassé par avance dans une conception Plus vaste les conceptions plus restreintes en effet, mais seules difficiles à former et seules utiles à conserver, auxquelles on arrive par l’approfondissement des faits. […] L’une et l’autre manifestent une poussée intérieure, le double besoin de croître en nombre et en richesse par multiplication dans l’espace et par complication dans le temps, enfin les deux instincts qui apparaissent avec la vie et qui seront plus tard les deux grands moteurs de l’activité humaine : l’amour et l’ambition.

842. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre III. La complication des sociétés »

— Elle réunit en elle toutes les fonctions qui seront plus tard distribuées entre des groupements spéciaux151. […] De même, plus tard, parce que la hiérarchie de l’Église chrétienne admettait des esclaves dans les ordres et les nommait ainsi pasteurs d’hommes libres, elle travaillait indirectement au nivellement des conditions184.

843. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220

Plus tard, par successions, par déshérences ou par confiscation pour rébellion, ils furent incorporés au royaume, et cessant d’être ex jure optimo, devinrent sujets aux charges publiques. […] Plus tard lorsque la civilisation eut adouci les esprits, l’émancipation se fit par trois ventes fictives.

844. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — V » pp. 123-131

L’envie et les autres passions se conservent en ces pays-là ; du moins, il me semble que Didon s’enfuit dès qu’elle aperçoit Énée ; quoi qu’il en soit, n’y allons que le plus tard que nous pourrons.

845. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — I » pp. 143-149

Le marquis d’Argenson, lisant plus tard le volume des Œuvres de l’abbé de Pons, se souvenait d’avoir connu autrefois l’auteur, et en parlait en ces termes, n’écrivant que pour lui seul23 : Je crois que c’est chez Mme la marquise de Lambert que je l’ai vu.

846. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. LOUIS DE CARNÉ. Vues sur l’histoire contemporaine. » pp. 262-272

Edmond de Cazalès, qui n’entra dans les Ordres que bien plus tard ; il y avait encore M.

847. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française — II. La Convention après le 1er prairal. — Le commencement du Directoire. »

Il sauva la Révolution ce jour-là, se réservant de la dévorer plus tard, quand il serait assez fort contre elle, et qu’elle serait assez mûre pour lui.

848. (1874) Premiers lundis. Tome I « Diderot : Mémoires, correspondance et ouvrages inédits — I »

La vie, le sentiment de la réalité, y respirent ; de frais paysages, l’intelligence poétique symbolique de la nature, une conversation animée et sur tous les tons, l’existence sociale du xviiie  siècle dans toute sa délicatesse et sa liberté, des figures déjà connues et d’autres qui le sont du moment qu’il les peint, d’Holbach et le père Hoop, Grimm et Leroy, Galiani le cynique ; puis ces femmes qui entendent le mot pour rire et qui toutefois savent aimer plus et mieux qu’on ne prétend ; la tendre et voluptueuse madame d’Épinay, la poitrine à demi nue, des boucles éparses sur la gorge et sur ses épaules, les autres retenues avec un cordon bleu qui lui serre le front, la bouche entr’ouverte aux paroles de Grimm, et les yeux chargés de langueurs ; madame d’Houdetot, si charmante après boire, et qui s’enivrait si spirituellement à table avec le vin blanc que buvait son voisin ; madame d’Aine, gaie, grasse et rieuse, toujours aux prises avec le père Hoop, et madame d’Holbach, si fine et si belle, au teint vermeil, coiffée en cheveux, avec une espèce d’habit de marmotte, d’un taffetas rouge couvert partout d’une gaze à travers la blancheur de laquelle on voyait percer çà et là la couleur de rose ; et au milieu de tout ce monde une causerie si mélangée, parfois frivole, souvent souillée d’agréables ordures, et tout d’un coup redevenant si sublime ; des entretiens d’art, de poésie, de philosophie et d’amour ; la grandeur et la vanité de la gloire, le cœur humain et ses abîmes, les nations diverses et leurs mœurs, la nature et ce que peut être Dieu, l’espace et le temps, la mort et la vie ; puis, plus au fond encore et plus avant dans l’âme de notre philosophe, l’amitié de Grimm et l’amour de Sophie ; cet amour chez Diderot, aussi vrai, aussi pur, aussi idéal par moments que l’amour dans le sens éthéré de Dante, de Pétrarque ou de notre Lamartine ; cet amour dominant et effaçant tout le reste, se complaisant en lui-même et en ses fraîches images ; laissant là plus d’une fois la philosophie, les salons et tous ces raffinements de la pensée et du bien-être, pour des souvenirs bourgeois de la maison paternelle, de la famille, du coin du feu de province ou du toit champêtre d’un bon curé, à peu près comme fera plus tard Werther amoureux de Charlotte : voilà, et avec mille autres accidents encore, ce qu’on rencontre à chaque ligne dans ces lettres délicieuses, véritable trésor retrouvé ; voilà ce qui émeut, pénètre et attendrit ; ce qui nous initie à l’intérieur le plus secret de Diderot, et nous le fait comprendre, aimer, à la façon qu’il aurait voulu, comme s’il était vivant, comme si nous l’avions pratiqué.

849. (1874) Premiers lundis. Tome II « Henri Heine. De la France. »

Sous la Restauration, on lui en aurait voulu de venir se montrer et nous dire ses railleries sur les dieux que de loin nous vénérions : il eût été un vrai trouble-fête ; on l’eût tancé, on l’eût fait taire, on l’eût appelé voltairien, on l’eût proclamé mesquin et arriéré : bien lui a pris de venir un peu plus tard.

850. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les petites revues » pp. 48-62

Moréas dira de tout cela, quelques années plus tard, sévère pour lui-même : « C’est purement grotesque. » Jean Lorrain y donna des extraits d’un roman, Très Russe, « où il y a, dit-il, des portraits, celui de Guy de Maupassant, celui de Paul Bourget, un panorama de la société royale et de l’Empire ».

851. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre V. Des trois ordres de causes qui peuvent agir sur un auteur » pp. 69-75

Voici plus tard la foule des personnes rencontrées, les groupes où l’on est entraîné par le hasard ou la sympathie.

852. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lessing »

Aussi fut-ce pour l’améliorer — si l’on peut dire améliorer pour dire : faire quelque chose de rien, — que quelques esprits littéraires entreprirent de fonder un théâtre à Hambourg, — à Hambourg, précisément la ville où, plus tard, on se mettait à trois pour comprendre un mot de Rivarol !

853. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor de Laprade. Idylles héroïques. »

Si nous nous permettions de créer des mots (peut-être le genre inventé par M. de Laprade forcera-t-il d’en créer plus tard), nous appellerions ce genre le montagnisme.

854. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Louis Bouilhet. Festons et Astragales. »

Louis Bouilhet est un des plus tard venus dans la poésie de ces dernières années ; mais, si tard qu’il soit arrivé, il a bien fait de venir, puisqu’il a réussi.

855. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Ranc » pp. 243-254

Le voilà, avec son talent, il est vrai, mais ce n’est pas là le talent qu’il faudrait, et c’est même à se demander quelquefois si Ranc, en écrivant l’Histoire (l’écrira-t-il plus tard ?

856. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — Corollaire relatif au duel et aux représailles. — Trois périodes dans l’histoire des mœurs et de la jurisprudence » pp. 309-320

Plus tard les Empereurs durent écarter tous les voiles dont les préteurs avaient enveloppé l’équité naturelle, et la laisser paraître tout à découvert, toute généreuse, comme il convenait à la civilisation où les peuples étaient parvenus.

857. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XIX. »

Mais d’abord imitatrice du passé, cette poésie, dans sa nouveauté même, gardera les formes de l’art, les règles de l’harmonie, que l’ignorance populaire et l’invasion barbare devaient plus tard confondre et détruire.

858. (1900) La culture des idées

Brunetière a parlé avec une ingénieuse hardiesse de l’évolution des genres ; il a montré que la prose de Bossuet n’est qu’une des coupes de la grande forêt lyrique où Victor Hugo plus tard se fit bûcheron. […] » Je ne compris que plus tard, après plusieurs mois, quand parut le Chant du Coq. […] Plus tard, ces brutalités évangéliques engendrèrent la sorcellerie, un culte secret devenant nécessairement orgiaque et malfaisant. […] Cependant les Barbares n’imposèrent pas leurs langues au monde romain ; le latin, que les Vandales avaient respecté en Afrique, ne céda que beaucoup plus tard à l’invasion arabe. […] Goethe avait alors quatre-vingt-trois ans ; il mourait cinq jours plus tard.

859. (1949) La vie littéraire. Cinquième série

Cette charmante comédie ne devait voir la rampe que quelques années plus tard. […] Elles t’engagent à venir déjeuner avec elles demain, jour de décadi, sur les neuf heures et demie, ni plus tôt ni plus tard. […] Quelques années plus tard, sa politique triomphait à Rome. […] Plus tard, quand on s’imagina connaître l’Orient, ce fut pis encore. […] Mais plus tard, quand il parvint à l’empire, quand il monta sur le pavé d’or des basiliques, il eut des poètes lettrés et savants.

860. (1907) Propos de théâtre. Quatrième série

À tout cela on pourvoira plus tard. […] Le second, c’était d’écrire des drames et des comédies de mœurs vraies, c’est-à-dire de faire du théâtre réaliste, je ne sais pas d’autre mot, et c’est ce que Ponsard essaya, en effet, plus tard, après l’avènement d’Augier et Dumas. […] Voyez-vous dans Le Fils naturel la romance de la fille séduite, l’histoire sentimentale de Clara Vignot, et les souvenirs d’enfance, et plus tard la fortune rapide du fils naturel, et l’épisode du jeune millionnaire tuberculeux qui donne une opulence au petit bâtard ? […] Ma pièce m’appartient ; je laisserai passer quelque temps pour la faire ressusciter ailleurs dans de bonnes conditions [elle fut remontée, en effet, plus tard, me dit M.  […] Il y a une figure d’évêque missionnaire (qui servira à quelque chose plus tard), fort curieuse, apparemment très vraie et d’une grande beauté noble, simple et un peu rude.

861. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

Les grands poëmes indiens de deux cent mille vers ; Homère, en Grèce ; Les Saga, des nations septentrionales ; L’Edda, de l’Islande ; Les Romanzeros espagnols ; Antar, roman poétique de l’Arabie ; Les chants de Roland, en France ; Les ballades héroïques de l’Angleterre ; Les poëmes de Dante et du Tasse en Italie, plus tard ; Enfin, les Nibelungen de l’Allemagne en sont partout des preuves et des exemples. […] « Maintenant, que Dieu ait pitié du fils qu’il m’a donné, auquel on reprochera plus tard que des gens de sa famille ont assassiné un homme. […] Non, jamais on n’a traité si cruellement un ami dévoué. » « Sous l’étreinte de la douleur, il se tordait affreusement ; il parla d’une voix lamentable : « Il se peut que plus tard vous vous repentiez de ce lâche assassinat. […] Hagene, profitant de son absence, s’empare du trésor et le jette dans le Rhin pour le saisir plus tard. […] Plus tard elle fut l’objet de grands honneurs.

862. (1898) Ceux qu’on lit : 1896 pp. 3-361

Parlons un peu moins de Robespierre et un peu plus de Washington. » Que se passa-t-il plus tard, quelle lettre Victor Hugo reçut-il de Sainte-Beuve ? […] Il est vrai que ce qu’elle en a appris avec moi ne la gênera pas plus tard ! […] Drumont s’est mis à flâner dans le quartier, tout comme un écolier qui tient à arriver le plus tard possible au collège. […] Le malade, chose curieuse, fit tout ce qui lui était prescrit, un peu plus même, car j’appris plus tard que la femme du docteur, laide pour lui, ne le parut pas à notre ami. […] On sait ce qu’il résulta de ces grands dévouements et pour les citoyens et pour la France : la ruine immédiate pour tous et l’envahissement du pays plus tard.

863. (1905) Promenades philosophiques. Première série

Ce n’est que bien plus tard, après la Révolution, que La Salle donna sa traduction des œuvres complètes en quinze volumes. […] Plus tard, il y eut les reclus, prisonniers volontaires qui se faisaient murer dans une cave. […] Sa méthode était parfaite, il n’admettait d’abord que les faits bien contrôlés, réservant pour plus tard les considérations générales. […] Quelques jours plus tard, une autre observation devait m’étonner encore davantage. […] Un siècle plus tard, Boileau n’osa remonter si haut, quoiqu’il connût certainement le Romant de la Rose.

864. (1896) Écrivains étrangers. Première série

Ce qui n’empêche point Poe de parler de White, dans une des dernières lettres qu’il ait écrites, douze ans plus tard, comme d’un caractère. […] Plus tard, à la vérité, le travail lui était devenu un peu plus facile. […] De là, durant la première partie de sa vie, son empressement auprès des hommes célèbres de son pays et du nôtre ; de là, plus tard, ses infatigables avances aux jeunes écrivains. […] Il fut plus tard un bon écrivain. […] C’était son Hedda Gabler, publiée et représentée quelques mois plus tard.

865. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIe entretien. Sur le caractère et les œuvres de Béranger » pp. 253-364

Que l’on concilie cependant de pareils vers dans le poète de 1814 avec ceux qu’il écrivit quelques années plus tard ! […] Je connaissais l’auguste famille d’Orléans, j’honorais ses vertus privées, je ne croyais pas à la conspiration ; mais je voyais avec regret, comme je l’ai dit plus tard, que, si ce prince ne conspirait pas, sa situation conspirait. […] me dit-il ; jusqu’ici je ne vous croyais qu’un poète, plus tard je vous ai cru un orateur ; à dater de ce jour je vous crois un homme politique. […] Nos liens furent resserrés par cette approbation, et notre relation devint familiarité ; plus tard encore elle devint tendresse.

866. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Hommes et dieux, études d’histoire et de littérature, par M. Paul De Saint-Victor. »

En un mot, dans ces volumes de critique qu’on multiplie de nos jours, je goûte certes le talent et ce qui donne la mesure d’un esprit, mais j’aime surtout l’information, l’accident, le détail et la circonstance, ce qui en restera de piquant et d’imprévu pour ceux qui les liront plus tard.

867. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — George Sand, Indiana (1832) »

Plus tard, à Paris, il retrouve Indiana dans un bal.

868. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — George Sand, Lélia (1833) »

Cette tentative, qui a été si impuissante pour rien édifier, a eu le mérite de mettre à nu plusieurs plaies de l’ordre social ; on a mieux senti en particulier ce qu’avaient d’irrégulier et de livré au hasard la condition de la femme, son éducation d’abord, et plus tard dans le mariage son honneur et son bonheur.

869. (1875) Premiers lundis. Tome III « L’Ouvrier littéraire : Extrait des Papiers et Correspondance de la famille impériale »

que d’étranges jugements de choses et de personnes, qu’on est étonné plus tard d’avoir proférés !

870. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dumas, Alexandre (1802-1870) »

. — Dix ans plus tard ou Le Vicomte de Bragelonne (1848-1850). — Les Quarante-Cinq (1848). — Les Mille et Un Fantômes (1849)

871. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283

Otaka, plus tard, comme marchand d’objets de bambou, aurait utilisé le talent d’agrément de sa jeunesse.

872. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Ruy Blas » (1839) »

Deux cents ans plus tard, la question est retournée.

873. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109

Il parviendra, soit un peu plûtôt, soit un peu plus tard, au dégré du parnasse où il est capable de monter : mais l’usage qu’il fera de sa capacité, dépendra beaucoup du temps où son étoile l’aura fait naître.

874. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre III. Mme Sophie Gay »

En province, où elle vécut d’abord ; à Paris, où elle vint plus tard, elle n’aspira jamais qu’à être la Philaminte d’un cercle mieux composé que celui des Femmes savantes, et dont les Vadius et les Trissotin ne furent rien moins que Soumet, alors dans toute sa gloire, — Soumet, sur le corps de qui ont passé Lamartine et Victor Hugo, — Guiraud, Émile Deschamps et le marquis de Custine, un grand artiste à peu près inconnu, très grand seigneur avec la gloire qu’il n’a pas courtisée, et dont le marquis de Foudras, l’héritier de son immense fortune, a oublié de publier les œuvres complètes, quand on imprime celles de Mme Gay !

875. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le Christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet »

Même plus tard, quand les faits s’affermissent et se clarifient dans son récit, et prennent de ces certitudes qu’il n’est plus permis de discuter ; même au moment de ces merveilleux succès des Jésuites qui firent croire un jour à l’imagination européenne que la croix conquerrait l’Empire du Milieu, on s’enivrait trop d’une religieuse espérance… car trente-six mille chrétiens, au plus, sur trois cents millions d’âmes, n’étaient qu’une faible étincelle du feu qu’on croyait avoir allumé !

876. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Deux diplomates »

L’un, alors, faisait à Madrid ce que l’autre faisait à Berlin et plus tard à Paris.

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