» Elle dit ironiquement qu’il est « bien fait de sa personne. » Elle dit à Marianne qu’il faut qu’une fille obéisse à son père, voulût-il lui donner un singe pour époux. […] Une première remarque à faire, et très importante, c’est que Tartuffe, tout le temps que nous le voyons en personne, est, à fort peu de chose près, cohérent, harmonieux, d’accord avec lui-même. […] On n’ignore pas que la gourmandise est le péché mignon de beaucoup de personnes religieuses et même d’ecclésiastiques excellents. […] « C’est trop, me disait-il, c’est trop de la moitié ; Je ne mérite pas de vous faire pitié » ; Et quand je refusais de le vouloir reprendre, Aux pauvres, à mes yeux, il allait le répandre… Mélange de fierté décente et d’humilité chrétienne, Tartuffe a donc pu apparaître à Orgon bien moins comme un mendiant que comme une façon de bon Monsieur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul (excusez cet anachronisme), intermédiaire de bonne volonté entre les personnes pieuses et les pauvres.
Si Dieu, en effet, est un être déterminé hors de nous, la personne qui croit avoir des rapports particuliers avec Dieu est un « visionnaire », et comme les sciences physiques et physiologiques nous ont montré que toute vision surnaturelle est une illusion, le déiste un peu conséquent se trouve dans l’impossibilité de comprendre les grandes croyances du passé. […] Un charme infini s’exhalait de sa personne, et ceux qui l’avaient vu jusque-là ne le reconnaissaient plus 225. […] Son caractère aimable, et sans doute une de ces ravissantes figures 226 qui apparaissent quelquefois dans la race juive, faisaient autour de lui comme un cercle de fascination auquel presque personne, au milieu de ces populations bienveillantes et naïves, ne savait échapper. […] L’hypocrisie des pharisiens, qui en priant tournaient la tête pour voir si on les regardait, qui faisaient leurs aumônes avec fracas, et mettaient sur leurs habits des signes qui les faisaient reconnaître pour personnes pieuses, toutes ces simagrées de la fausse dévotion le révoltaient. « Ils ont reçu leur récompense, disait-il ; pour toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que ton aumône reste dans le secret, et alors ton Père, qui voit dans le secret, te la rendra 252.
Nous avons été lié avec une personne à qui nous n’avons point pensé depuis longtemps ; une lettre d’elle, une remarque qu’elle aimait faire et qui est répétée à notre oreille ; ce sont là des circonstances associées avec l’idée de la personne et qui nous la remettent en mémoire. […] Mon idée de Périclès ou d’une personne existante que je n’ai jamais vue, correspond à un objet réel existant ou ayant été existant dans le monde de la sensation : cependant, comme mon idée est dérivée non de l’objet, mais des paroles d’une autre personne, mon idée n’est pas une copie de l’original, mais une copie de la copie d’un autre : c’est une idée d’idée.
Mme de Graffigny, au moment où nous la trouvons, est déjà une personne de plus de quarante ans, vouée décidément au malheur, croyant à son mauvais sort et à son guignon : « J’en suis toujours pour ce que j’ai dit : “Quand on est malheureux, on l’est sans fin.” » C’était son refrain trop justifié. […] Je pense le plaisir, je le sens presque, et je ne suis pas gaie ; je crois que je ne le serai jamais. » C’est cette personne encore inconnue dans les lettres, n’ayant rien écrit, rien publié, qui un jour, par suite de quoique circonstance tenant à ses persécutions domestiques, tombe brusquement au château de Cirey, aux portes de la Lorraine, et vient demander asile et hospitalité à Mme du Châtelet, à Voltaire. […] Elle s’extasie comme une personne qui a vu peu de choses jusqu’alors. […] Collé, qui passe pour caustique, parle mieux de Mme de Graffigny mourante : « Sa mort m’a été très sensible, écrit-il dans son Journal ; elle était du petit nombre des personnes que je m’étais réservé de voir depuis que je ne vais plus dans le monde. » Il paraît que, dans le monde et dans les salons, Mme de Graffigny ne portait qu’un esprit assez ordinaire et même commun ; elle n’avait toute sa valeur et son mérite que dans l’intimité.
Il y a dans le goût et le culte qu’ont certaines personnes pour Rabelais plus que de l’admiration encore, il y a de cette curiosité excitée qui tient à un coin d’inconnu et de mystère. […] La personne de l’homme, si noble de prestance et si vénérable qu’elle pût être au premier aspect, devait par instants s’animer et se réjouir aux mille saillies de ce génie intérieur, de cette belle humeur irrésistible qui s’était jouée dans son roman, ou plutôt dans son théâtre. […] Dolet y fait parler un pendu qui avait eu l’honneur, après son exécution, d’être disséqué dans l’amphithéâtre public de Lyon par Rabelais en personne, ou qui du moins lui avait fourni le sujet d’une belle leçon d’anatomie : En vain la Fortune ennemie a voulu me couvrir d’outrages et d’opprobre, disait le pendu dans les vers de Dolet ; il était écrit qu’il en serait autrement. Si j’ai péri d’une manière infamante, voilà qu’en un instant j’obtiens plus que personne n’eût osé espérer de la faveur du grand Jupiter.
En Hollande toutes les personnes qui ont quelque éducation sçavent parler françois dès leur jeunesse. […] Les femmes même étudioient alors les nouveaux systêmes que plusieurs personnes enseignoient à Paris en langue vulgaire. On peut bien croire que Moliere qui composa ses femmes sçavantes vers mil six cens soixante et douze, et qui met si souvent dans la bouche de ses héroïnes les dogmes et le stile de la nouvelle physique, attaquoit dans sa comédie l’excès d’un goût regnant, et qu’il y joüoit un ridicule où plusieurs personnes tomboient tous les jours.
Ni Ferrari, l’auteur des Révolutions d’Italie, un fataliste assez carré pourtant, mais qui a le luxe de son fatalisme, ni personne, n’approchent de la simplicité de fatalisme de Castille, qui ne croit à rien qu’à ceci peut-être, qui, du reste, est une assez jolie fatuité : de toute éternité l’univers fut créé en vue de la Révolution française et de son intégral accomplissement. […] Un grand cri royaliste, auquel la personne de cette reine, si belle encore, mêlait peut-être de l’amour, tonne et vibre. […] Lui qui ne devrait avoir de palpitations pour personne, et qui aime tant à écouter un peu enfantinement dans sa poitrine toutes celles que lui cause Mirabeau, en a une très noble pour Bouillé et presque une pour Marie-Antoinette.
je comprends mieux que personne l’enthousiasme de M. […] Lamartine, plus grand poète que Chénier et plus coupable, car il avait vécu davantage et il s’était frotté aux expériences de la vie, qui n’apprennent donc rien à personne ! […] Dans un temps où le flot furieux des partis ne permettait plus à personne de rester dans sa liberté et dans sa conscience, André Chénier resta dans la force de sa raison, et, ne vous y trompez pas !
Mais avec nous non plus qu’avec personne il ne fallait risquer, fût-ce dans un pamphlet à outrance, les affirmations compromettantes, même pour un pamphlet, que Pelletan a osé risquer dans le sien. […] Personne, à l’heure qu’il est, et de Maistre pas plus que personne, ne songea défendre ni même à excuser les procédures de l’Inquisition, qui ressemblent, par leurs abus et par leurs vices, à toutes les autres anciennes procédures criminelles de l’Europe ; mais le principe même de cette institution, est-ce à cette heure — cette heure d’athéisme qui menace le monde des plus épouvantables catastrophes — qu’on peut le reprocher à la sagesse de nos pères ?
Henri Heine, ce poète charmant et si digne d’être regretté, Henri Heine a pris acte de cette réaction en termes imposants que nous rappellerons, parce qu’allemand, poète et critique d’instinct, il est sur Hoffmann plus compétent que personne : « Les véritables penseurs — dit-il — et les natures poétiques, ne veulent plus entendre parler d’Hoffmann. […] La fameuse Correspondance entre le baron Walborn et le maître de chapelle Kreisteren en est un exemple frappant… On peut rendre le squelette d’un roman, d’un tableau ; il est impossible de rendre le squelette d’une symphonie… » — « Je ne conseillerais à personne — ajoute un peu plus bas Champfleury — de renouveler ces tentatives, qui ne peuvent être comprises que par une vingtaine de personnes dévouées, intelligentes, s’attachant à tout ce qui sort de la plume d’un auteur et prenant la peine de l’étudier pendant des années entières. » Éloge, en langage négligé, plus singulier encore que les singularités d’Hoffmann lui-même !
Georges-Alfred Lawrence a été certainement un des scholars les plus distingués de l’Université d’Oxford, — et j’en suis bien aise pour sa famille, qu’un tel succès a dû ravir, — mais il est resté incommutablement scholar depuis qu’il est sorti d’Oxford, et j’en suis fâché pour son talent que j’aime et dans lequel personne ne met plus d’espérances que moi. […] Mais, excepté le rhapsode tremblant et débile de cette épopée de la force, il n’y a personne qui tranche en faiblesse sur cette force à outrance, et les femmes elles-mêmes s’y raccordent aux autres personnages de l’histoire avec la plus étrange vigueur. […] Le Satan de Milton ne se repent point, ni Lovelace non plus, ni les héros de Byron, ni personne ; mais Livingstone, lui, a la beauté morale suprême, la beauté de l’humilité et du repentir.
Comme poète et comme homme, le Lord Byron du bruit que fait son nom n’est pas le Lord Byron de la réalité, le Lord Byron de ceux qui l’aiment et qui, à force de le regarder et de cohabiter avec son génie dans ses œuvres, et dans ses Mémoires avec sa personne, ont vu le vrai Byron sous les attitudes, les affectations et le masque. […] Est-ce qu’on n’étonnerait pas beaucoup de gens, et même des personnes instruites, en disant que ce romantique est le plus pur classique dans le sens le plus rigoureux et le plus élevé du mot ? […] D’ailleurs, il disait, en pâlissant et en tremblant d’émotion, « qu’il était difforme », et cette difformité qu’il cachait et que personne ne vit jamais, dut l’agrafer à la sagesse, quand cette sagesse lui aurait cruellement coûté… Mais elle ne lui coûta rien.
Georges-Alfred Lawrence a été certainement un des scholars les plus distingués de l’Université d’Oxford, — et j’en suis bien aise pour sa famille qu’un tel succès a dû ravir, — mais il est resté incommutablement scholar depuis qu’il est sorti d’Oxford, et j’en suis fâché pour son talent que j’aime et dans lequel personne ne met plus d’espérances que moi. […] Mais, excepté le rhapsode tremblant et débile de cette épopée de la force, il n’y a personne qui tranche en faiblesse sur cette force à outrance, et les femmes elles-mêmes s’y raccordent aux autres personnages de l’histoire avec la plus étrange vigueur. […] Le Satan de Milton ne se repent point, ni Lovelace non plus, ni les héros de Byron, ni personne ; mais Livingstone, lui, a la beauté morale suprême, la beauté de l’humilité et du repentir.
Charrière, qui a pour Gogol les bontés d’un homme d’esprit pour la personne qu’il a pris la peine de traduire, n’hésite pas à mettre les Ames mortes à côté de Gil Blas, et, si cela lui fait bien plaisir, nous ne dérangerons rien à cet arrangement de traducteur, car la réputation de Gil Blas, — ce livre écrit au café entre deux parties de dominos, — a dit le plus fin et le plus indulgent des connaisseurs, — n’est pas une de ces gloires solides qui aient tenu contre le temps. […] Écoutez cette plainte fatiguée : « Toutes les personnes, écrit Gogol à un de ses amis, toutes les personnes qui lisent, en Russie, sont persuadées que l’emploi que je fais de ma vie est de me moquer de tout homme que je regarde et d’en faire la caricature… » Bientôt cette société qu’il avait blessée par cette suite de caricatures qui forment les divers Chants de son poème des Ames mortes, les fonctionnaires de cette Chine de fonctionnaires, dont il avait dit les bassesses les petitesses, le néant, l’aristocratie puérile, les femmes, les prêtres, tout se souleva contre lui.
Biot a voulu lire lui-même son discours ; il a pensé que la personne même donnait un intérêt de plus aux paroles, qu’elles n’avaient tout leur sens et tout leur accent que sur les lèvres de celui qui les disait comme il les avait trouvées ; et en effet, si la physionomie avec sa finesse, si le geste dans son naturel et sa bonhomie pouvaient suppléer au timbre et à l’organe, on aurait eu un plaisir complet. […] Témoin ému et acteur courageux dans les scènes de la Révolution, journaliste éloquent, il a toujours mis sa plume et toute sa personne au service des bonnes causes, de celles qui lui paraissaient telles dans son amour du bien et son indulgence pour l’humanité.
J’en demande pardon aux personnes qui ont cru apercevoir dans les idylles d’André Chénier tout le naturel et l’ingénuité de l’ancienne Grèce, mais si elles eussent trouvé dans Delille un vers du genre de celui-ci : Les sons harmonieux que ma flûte respire, elles n’eussent pas manqué de se récrier contre l’affectation d’une telle périphrase. […] personne ne le fut moins.
Personne n’a dit, en termes plus doux et plus pénétrants, les petites joies et les grandes douleurs des petites gens. […] Personne n’a cependant encore eu, que je sache, l’intention de rayer La Fontaine de la liste de nos poètes.
Qui peut dire s’il ne surgira personne pour en profiter ? […] Personne ne s’avisera de le contester.
Mais elle n’avait encore rien publié alors ; ses premiers écrits n’ont paru qu’après le mariage de mademoiselle de Rambouillet et la mort de Louis XIII, en 1643 : elle fut jusque-là accueillie à l’hôtel de Rambouillet, non comme auteur, mais comme fille d’esprit, convenablement élevée, sœur d’un homme de lettres fort répandu, et aussi comme une personne peu favorisée de la fortune, dont la société, agréable à Julie qui était du même âge, n’était pas sans quelque avantage pour elle-même33. […] Segrais raconte que le cardinal envoya Boisrobert à la marquise, pour lui demander son amitié, mais à une condition trop onéreuse pour elle, qui ne savait ce que c’était de prendre parti, et de rendre de mauvais offices à personne.
La petite83 me mande que sa maîtresse est dans des rages inexprimables, elle n’a vu personne depuis deux jours. […] Personne ne la plaint, quoiqu’elle ait fait du bien à tout le monde.
Après Corneille, personne n’a mieux parlé des Romains. […] Personne ne doute, malgré ces défauts, qu’il ne soit infiniment supérieur à quantité de nos célebres Littérateurs actuels.
Ce que je sais bien, c’est que, lorsque j’ai eu à m’occuper d’Hégésippe Moreau, je me suis enquis avec attention et intérêt de tout ce qui pouvait le faire aimer, estimer ; je me suis adressé aux amis de son enfance, à la fermière, à la personne qui le connut dans la petite imprimerie proprette où il passa quelques jours heureux. […] Il serait bon de ne la communiquer à personne.
Personne ne rend mieux le sentiment que Guarini. […] Pour peu qu’on ait lu le Pastor fido, il n’est personne qui ne se rappelle la belle scène d’Amarillis dans l’acte troisième.
C’est en quoi consiste le sublime du pseaume : in exitu Israel de Aegypto , et de quelques autres dont les personnes de goût sont aussi touchées que des plus beaux endroits de l’iliade et de l’éneïde. […] Celles que des écrivains à qui personne ne refuse de l’esprit, ont hazardées en ce genre-là, n’ont pas autant réussi que celles où ils avoient bien voulu être moins ingenieux et traiter un sujet historique.
Il est vrai qu’il paroîtra d’abord impossible que plusieurs personnes puissent declamer en choeur, même en supposant que leur declamation fut concertée. […] Il seroit même temeraire d’en croire si facilement notre imagination sur les possibilitez, parce qu’on presume volontiers que les choses sont impossibles lorsqu’on ne trouve pas le moïen de les executer, et la plûpart des personnes se contentent même de donner à la recherche de ce moïen un demi quart d’heure d’attention.
— « Alors, personne dans la case maintenant ? » — « Personne, si ce n’est de jeunes yébem qui s’amusent à faire une partie de hin141 ».
. — Une preuve frappante que les premières fables furent des histoires, c’est que la satire attaquait non-seulement des personnes réelles, mais les personnes les plus connues ; que la tragédie prenait pour sujets des personnages de l’histoire poétique ; que l’ancienne comédie jouait sur la scène des hommes célèbres encore vivants.
Le portier doit garder les portes fermées, et ne laisser entrer personne avant le jour, qui que ce puisse être. […] Et j’irai chez les plus chères, chez les meilleures personnes du monde, mais pourquoi loin de vous. […] Il jeta sur Werther un regard tranquille, garda un moment le silence, et répondit enfin sans s’émouvoir : — Personne ne l’aura, elle n’aura personne. […] En réalité, la jeune duchesse-mère était une personne d’esprit et de sens, intelligente et gaie, gracieuse sans être jolie, fort éprise de plaisirs. […] — Viens, et ne fais voir mes lettres à personne.
Avant lui, personne n’avait osé la tenter ; le monde au milieu duquel il nous introduit était une région inconnue pour la littérature russe. […] Cependant, aux personnes qui voudraient se borner à feuilleter le volume, il est bon d’indiquer les nouvelles qui caractérisent le mieux le paysan russe. […] Enfin, personne n’ignore que le paysan russe se fait remarquer aussi par une véritable passion pour la musique. […] Il possédait vingt-deux roubles et demi qui, ainsi que tous ses effets, seront envoyés par mes soins aux personnes de sa famille qui ont droit à cet héritage. […] Notre défaut à nous c’est de ressembler à tout le monde, son mérite à lui c’est de ne ressembler à personne.
Ce n’étaient cependant pas des personnes du commun. […] Plusieurs personnes ont prétendu depuis que M. […] Personne ne se doute, dans le public, de la science et de la patience que certains auteurs dépensent de nos jours. […] Je crois que jusqu’à Zola, personne n’était descendu si profondément jusqu’aux racines de l’être. […] On y pratique trop les mêmes rites, le même culte à soi-même en la personne de ses amis.
J’admire autant que personne les immortels travaux de Darwin, et quand on compare l’influence de sa doctrine à celle des découvertes de Newton, j’y souscris volontiers. […] Assurément cela est « d’une personne étrangère à l’esprit philosophique. » J’aime d’ailleurs à penser que, dans les « questions scientifiques », M. […] Ces grimaces n’imposèrent à personne, et l’action qu’on venait de faire fut d’autant plus détestée de tous les gens de bien qu’on ne put trouver un prétexte qui eût la moindre apparence. […] » a étonné quelques personnes, et c’est une grande preuve de la confusion ou de l’anarchie d’idées au milieu de laquelle nous nous débattons comme nous pouvons. […] Je n’ai « prédit la déroute de personne » ; je n’ai pas écrit un seul mot qui puisse lui donner à croire que je trouve rien de « divin dans l’ordre d’iniquité » qu’il attaque.
Zola —, du moins les paysages qu’il avait vus, les personnes qu’il avait connues, les expériences qu’il avait traversées. […] Zola lui-même, ni personne enfin de nos naturalistes ne s’est inspiré de Stendhal. […] Or, comme c’est là ce que tout le monde peut croire, c’est ce que personne, justement, ne doit croire. […] Eh bien, donc, ni moi non plus, ni personne ! […] Personne, jusqu’ici, ne s’est rencontré qui voulût prendre à tâche de commenter didactiquement les beautés de l’Assommoir et du Ventre de Paris ; ou, en d’autres termes, et pour dire la chose comme elle est, personne qui fût aussi naïvement infatué de M.
Cette comédie ne trompa personne, mais sauva à Marie Stuart la honte d’épouser par choix l’assassin de son mari. […] Je n’ai chose au monde que ma personne, telle que je me suis sauvée, faisant soixante milles à travers champs le premier jour, et n’ayant depuis jamais osé aller que la nuit… Faites-moi connaître aujourd’hui la sincérité de votre naturelle affection vers votre bonne sœur, cousine et jurée amie. […] Depuis dix-huit années que je suis sous vos verrous, de combien de manières votre reine et le peuple anglais ne l’ont-ils pas méconnu en ma personne ? […] « Croyez en particulier ce qui vous sera dit par une personne qui vous donnera une bague de rubis de ma part, car je prens sur ma conscience qu’il vous sera dit la vérité de ce que je l’ay chargée, spécialement de ce qui touche mes pauvres serviteurs et la part d’aulcun. Je vous recommande ceste personne, pour sa simple sincerité et honnesteté, à ce qu’elle puisse estre placée en quelque bon lieu.
car, outre la souffrance qui lui est infligée, la persécution l’atteint dans sa personne morale, presque toujours la persécution fausse l’esprit et rétrécit le cœur. […] Les Vénus devinrent des Vierges ; avec les Amours, on fit des anges ; les emblèmes à devises espagnoles, qui remplissaient les espaces perdus, ne choquaient personne. […] Criblé de rhumatismes, il semblait cumuler en sa personne toutes les façons dont un corps peut être contrefait. […] Beaucoup de personnes demanderont sûrement ce qu’était cet ouvrage, pour lequel mon respectable directeur croyait qu’il fallait une préparation spéciale de jugement et de maturité. […] Il ne me dissimula même pas tout à fait combien il était surpris et mécontent de cette entreprise d’un zèle intempestif sur une conscience dont il était plus que personne responsable.
Il prenait grand soin de sa personne. […] Mon nom est Personne ; ma mère, mon père et tous mes compagnons m’appellent Personne. […] … Comment nommez-vous cette charmante personne ? […] Personne n’aide l’auteur pendant les répétitions. […] Ses dernières productions dramatiques ne contentaient personne.
Personne ne représente mieux que Voltaire, héritier de Bayle et de Fontenelle, l’esprit de cette critique nouvelle, et personne n’en a mieux rédigé que lui ce qu’on pourrait appeler l’acte de naissance. […] Rien ni personne ne saurait appréhender la pensée au corps. […] Elle se confond avec sa personne, et elle n’est que la force de rayonnement de son goût. […] Aujourd’hui personne ne soutiendrait une telle théorie. […] Ce réaliste idéalise et construit plus que personne.
Personne ne s’entend mieux à parler de soi, toujours et partout. […] Guizot, qui encourage les lettres, a décoré dans la personne du même M. […] Son influence est fort grande : tout le monde le craint, et il ne craint personne. […] Anicet-Bourgeois et à Don Juan de Marana, personne que M. […] Dumas en personne.
Chez les Grecs, les premières images taillées furent celles des personnes divines ; la poésie chantée, c’est la religion qui l’inspira. […] » Mais vous savez mieux que personne, madame, quelle singulière ville est Paris en fait d’opinions et de discussions. […] Aussi je ne connais personne qui songe à nier les qualités de peintre de M. […] Or je ne voudrais faire à personne, a M. […] Qu’un casseur de pierres vaille, en fait d’art, un prince ou tout autre individu, c’est ce que personne ne songe à contester.