Herder, Idées sur la philosophie de l’histoire de l’humanité, livre XIII, chapitre 5, page 490, de la traduction de M.
Des commencements difficiles, une fin cruelle, des espérances renaissantes et toujours trompées, une ambition sans scrupule et en même temps sans prudence, le funeste privilège d’inspirer des passions profondes et de ne les point ressentir, de connaître et de peindre, avec une force incomparable, les misères de la nature humaine, et de pouvoir être cité soi-même comme un vivant exemple de la vérité de ces peintures, telle fut en ce monde la destinée de Swift qui s’y résigna d’autant moins qu’il la comprit davantage, et qui prit l’amère habitude de relire, chaque fois que l’année ramenait le jour de sa naissance, le chapitre de l’écriture où Job déplore la sienne et maudit cette nuit fatale où l’on annonça dans la maison de son père qu’un enfant mâle était né.
Chapitre X,Prométhée enchaîné I. — Prométhée conduit sur son rocher par la Force et par la Puissance. — Héphestos contraint à lui servir de bourreau.
Chapitre deuxième Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion.
Chapitre quatrième L’idée du temps, sa genèse et son action I.
« Son livre se compose de douze chapitres.
Chapitre I.
Longin qui écrivoit sous Gallien, a fait un chapitre sur les causes de la décadence des esprits à la fin de son traité du sublime.
On a beaucoup écrit et avec raison contre les ingrats, mais on a laissé les bienfaiteurs en repos, et c’est un chapitre qui manque à l’histoire des tyrans5.
Chapitre IV.
On n’a pas cru devoir changer ici le cadre de ces leçons, ni les déguiser en chapitres. […] L’Histoire d’Espagne du père Mariana, livre IX, chapitre v, nous dit tout uniment ceci (j’abrège à peine le texte latin) : Rodrigue avait tué en duel le comte de Gormas ; Chimène, fille de celui-ci, épousa le meurtrier, qui devait être condamné à mort pour ce fait.
III, chap. […] Émile Deschanel d’avoir daigné revenir, en deux ou trois chapitres, à quelques-uns des meilleurs usages de l’ancienne critique scolaire.
À l’occasion du Pré-aux-Clercs, il me prend fantaisie d’ajouter un chapitre tout à fait original à l’histoire des variations de la critique, ainsi qu’à l’ingénieuse théorie du Journal des Débats sur les conversions graduées. […] Voici donc un nouveau chapitre de l’Histoire des variations de la critique qui m’a paru digne d’être consigné : Opinion de Léon Gatayes sur Mme Lauters « L’ombre de Weber aurait tressailli aux chants mélancoliques et tendres, aux purs et radieux accents d’Anna.
Dans les derniers volumes, écrits trente ans après les autres, il a diminué la couleur pour préciser le dessin, il a condensé ses idées générales en résumés brefs, dont chaque moi est tout un chapitre. […] Je copie le commencement du chapitre iv, et je demande au lecteur s’il est aisé de l’entendre au premier coup. […] Le livre de l’Oiseau n’est qu’un chapitre ajouté au livre du Peuple. […] Nous lisions avec étonnement cette phrase étonnante : « Il n’y eut personne dans le chapitre qui ne le louât extrêmement, mais sans louanges. […] Sous Louis XIV, les États des provinces, les coutumes et les privilèges des villes, des corporations, des chapitres, les parlements, les débris de l’antique indépendance provinciale41, ralentissaient, modifiaient, gênaient l’action du roi.
Son mérite est d’avoir, au même titre que les philosophes et par des procédés analogues aux leurs, ajouté un chapitre à la science de l’âme. […] Ce même procédé, très légitime et qui en vaut un autre, lui a servi pour ses Contes, où il y a cet admirable Sérénus, et pour son roman des Rois où il y a un bien agréable chapitre, celui où le prince Renaud épouse une écuyère de cirque. […] Mais je me souviens d’avoir trouvé, dans des études soigneusement documentées et divisées méthodiquement, un chapitre consacré à marquer la part qui revient à l’éducation normalienne dans les tendances d’esprit de M.
C’est pour cela que le présent volume est formé de petits chapitres que j’ai placés les uns à côté des autres, sans aucunement prétendre à les lier par le fil d’une dialectique ; et c’est la marque de mon désespoir : j’ai renoncé à composer l’image de mon temps. […] Tu remarqueras aussi qu’au lieu de désigner mes divers chapitres par des indications d’idées, je leur ai donné des noms de personnes. […] Métaphysique, psychologie, sociologie, morale, philosophie des sciences, philosophie de l’histoire, philosophie religieuse, esthétique, histoire de la philosophie : tels sont les chapitres de ce résumé de la pensée moderne.
Henri Meilhac, récrire un chapitre d’esthétique qui ne serait pas neuf, — oh !
L’épopée de Rabelais, pleine de mangeailles et de buveries, est pleine aussi de ce qui suit les buveries et les mangeailles ; et, si, dans un chapitre célèbre, Pantagruel traite si joyeusement des différentes façons de s’essuyer… les mains, c’est qu’ils se souvient du plaisir qu’il a eu à les promener dans les plats. […] Ces fenêtres, ce sont les chapitres de MM. de Goncourt. […] Je ne sais comment les auteurs s’y sont pris ; mais comptez ce qu’ils ont trouvé moyen de nous apprendre, en trente pages, dans le cours d’un dialogue qui paraît toujours naturel, — ou à peu près : le contenu d’un numéro de la Gazette de France ; la cérémonie de la réception d’une chanoinesse au chapitre noble d’Aix ; vingt détails de toilette ou d’ameublement ; la vie d’un disciple de Rousseau ; le couvent de la Visitation le jour où les pensionnaires partent en vacances ; un mariage noble en 1789, les clauses du contrat, les devoirs de la jeune mariée, et sa présentation à la cour. […] Ce serait un curieux chapitre à écrire que celui-ci : « De l’influence des femmes, des petites femmes, sur nos affaires publiques. » Le gouvernement démocratique amenant nécessairement au pouvoir (et le pouvoir, c’est aussi l’argent) beaucoup d’hommes de cinquante ans (l’âge de la débauche) qui souvent ont eu jusque-là une vie mesquine et dure et qui ont hâte de prendre leur revanche et de « jouir », il s’agirait de déterminer dans quelle mesure l’abus des plaisirs faciles et la dépression physique qui en résulte chez des hommes déjà mûrs, agit sur leur intelligence et sur leur caractère et, conséquemment, sur notre politique générale, laquelle n’est pas brillante, comme vous savez.
Ainsi, mon cher Goethe, encore un petit chapitre pour la fin, et d’autant plus cynique, d’autant meilleur ! […] Un tel travail pourrait être une curieuse page d’histoire littéraire, ou plutôt un beau chapitre de cette Philosophie de l’inconscient qu’a esquissée M. de Hartmann : car l’esprit se perd à chercher les liens qui rattachent la composition d’Iphigénie, d’Egmont ou de Tasse à l’existence que mena pendant plusieurs années le confident de Charles-Auguste. […] » Il a été marié deux fois, dans des circonstances un peu étranges à certains égards : d’abord, avec une femme « beaucoup plus âgée que lui », qui l’a « dorloté de mille manières », toute désireuse de « le récompenser de ses bons procédés pour elle, par la plus grande libéralité » ; puis avec Charlotte, qui a ramené dans sa vie la poésie que la prose de son premier mariage avait compromise : car ils s’étaient aimés dès leur jeunesse, comme elle se plaît à le rappeler au premier chapitre : « Un tendre amour nous unit dès nos jeunes années.
M. de Vogüé, au sixième chapitre de son livre, a décrit, lui aussi, le comité local, le « clan d’agitateurs alertes… entraînés… organisés… embusqués… ». […] De ce long tête-à-tête avec la nature, l’auteur de la Maison des deux Barbeaux est revenu parfait botaniste, spécialement infaillible sur le dangereux chapitre des champignons.
Mais, à leur date et sauf les inévitables excès d’une profession de foi littéraire, elles sont importantes… Ensuite, l’Enquête sur l’Evolution littéraire, de Jules Huret, contient, au sujet de Kahn, deux chapitres : je ferai bon marché du second qui résume une conversation à bâtons-rompus, en quelque restaurant, vers l’heure d’un train ; mais l’autre, une lettre, est digne d’intérêt. […] Moines très doux, amants naïfs de Notre-Dame, qui passent, à chanter ses louanges, les longues journées calmes ; moines très simples, contemplatifs et dévotieux ; moines épiques, dont les mains rudes tiennent la croix comme une épée ; moines sauvages, pénitents noirs qui s’hallucinent dans l’épouvantement des Christs vindicatifs ; moines féodaux, avec leur cloître pour manoir, qui siègent au chapitre en justiciers et qui semblent, dans les plis droits des bures, des chevaliers dans leurs armures rigides… Les voilà tous, âpres gardiens de traditions mortes, tout frémissants dans leur rêve claustral, passionnés d’excessive humilité, superbes, d’orgueil tourmenté. […] Et c’est fini des gestes simples qui fauchaient superbement les blés évangéliques, c’est fini du labeur pacifique des plaines, des seigles mûrs, des avoines rousses… L’âme est tumultueuse et souffrante. « Le rêve ancien est mort et le nouveau se forge » ; en attendant qu’ait pris forme cette conception de la vie qui sera la loi des temps à venir, l’âme de la ville est une âme en peine qui se démène fébrilement… Dans le poème de Verhaeren, parmi les chapitres ardents qui évoquent la folie de ces foules ruées aux banques, aux bouges, aux usines, aux cathédrales, se dressent, immobiles et dignes sur leurs socles, les quatre statues du Moine, du Soldat, du Bourgeois et de l’Apôtre.
….. » Ce chapitre des lavements tient fort à cœur à Piron.
C’eût été le point culminant de son œuvre, et ces deux chapitres étaient faits dans son esprit : il arrivait ensuite à Rousseau, signalait l’écueil de ces sortes d’apologies autobiographiques auxquelles son école s’est complue, poursuivant son analyse chez Goethe, chez Chateaubriand et jusqu’à ces récentes publications auxquelles les noms d’Alfred de Musset et de George Sand ont donné un dernier et si contagieux attrait.
Il écrivit le chapitre le plus vaste, le plus divers et le plus véridique de sa Comédie humaine, les Parents pauvres.
» Et le voici, avec un visage tout à coup assombri, qui entame le chapitre de ses misères.
Chapitre sixième Le roman psychologique et sociologique.
Je vais donc résumer pour eux surtout les trois chapitres que j’ai cru devoir retrancher dans ma traduction parce qu’ils contenaient une philosophie d’une forme un peu aride et scolastique et n’intéressaient qu’une fraction aussi respectable que restreinte du public lettré. […] Notons dans le chapitre des charges contre Zola que ses travaux réalistes s’appuient sur une science incertaine et obscure.
L’histoire souvent racontée de sa réputation est un chapitre capital de toute étude sur les fluctuations de la gloire et du goût. […] Celui-ci n’étant point sincère, s’il mérite à son tour d’entrer dans nos études, ce sera seulement au chapitre du charlatanisme et des trucs. […] Nous nous endormirons d’un sommeil éternel en écoutant relire, pour fortifier nos cœurs, certaines pages supérieurement édifiantes de l’évangile selon saint Renan : son chapitre sublime sur la résignation à l’oubli.
Ce singulier chapitre d’un livre qui reste, après tout, un des livres les plus considérables de ce temps, devrait s’appeler : les petits secrets du monstre. […] Rappelez-vous les biographies des hommes célèbres, et vous vous convaincrez que les premiers chapitres sont les plus intéressants. […] Il a démêlé, en homme d’État, les rapports du prêtre ultramontain avec la curie romaine, et l’intrigue qui se dénoua par l’encyclique Singulari nos lui fournit la matière d’un des plus intéressants chapitres de son livre.
Dans un chapitre intitulé : Sujets et réflexions détaillés, il déploie une extrême violence d’amertume et une misanthropie passionnée ; et sur des notes manuscrites, consignées par l’auteur en marge de cet essai, on lit ces lignes : « Ne désirons point survivre à nos cendres, mourons tout entiers de peur de souffrir ailleurs. […] Il suivait un chapitre intitulé : Du vague des passions, et semblait ne renfermer qu’un exemple de ce genre d’affection. […] Dans un récit, d’ailleurs beaucoup trop libre, intitulé : Le dernier chapitre de mon Roman, et qui est de la même année que le Peintre de Saltzbourg, il nous introduit dans une réunion de ce temps, un bal à la Société Olympique, et après avoir passé en revue quelques personnages remarquables, il en décrit un autre qui, « le chapeau rabattu, les bras croisés et l’air pensif, s’égare tristement de groupe en groupe sans adresser la parole à qui que ce soit. » Ce jeune homme porte un pantalon jaune et un habit bleu de ciel, pour avoir une conformité de plus avec Werther dont il a fait son héros.
C’est un chapitre de La Bruyère, de La Bruyère quand il cède au démon du burlesque ou du caricatural que l’on sait qu’il a bien connu. […] — Oui. — En quel chapitre ? — Dans le chapitre des chapeaux. […] Hippocrate a dû dire cela dans le chapitre des chapeaux.
Un texte compact les occupe, sans chapitres ni divisions, qu’on croirait écrit d’une seule plume et qui, imprimé, donne en vingt volumes toute une époque. […] Un oncle de Michelet était chanoine du chapitre, son grand-père, maître de chapelle. […] Ces phrases sont tirées du chapitre de La Montagne consacré au rameau d’or (Jules Michelet, La Montagne, Paris, Librairie internationale, 1868, p. 202-203).
Ailleurs, quand le digne abbé développe cette thèse que l’amour et la faim sont les deux pôles de la vie humaine, je songe à certain chapitre où il est prouvé que Messer Gaster, vulgairement nommé l’estomac, est le maître du monde et l’inventeur de tous les métiers. […] Il s’agit pour lui d’écrire non plus de brillantes variations sur un thème donné, mais un bon chapitre de sociologie. […] Chacun des chapitres est une galerie d’anecdotes, mais une galerie qui mène à une autre et de proche en proche bien plus loin qu’on ne pensait aller.
— Je radote… c’est toi qui radotes, épicaures ; pour tout le reste, tu parais avoir assez de bon sens, mais sur le chapitre du mariage, tu es un véritable fou.
Il nous serait fort malaisé, dorénavant, de tenter d’isoler, pour l’étudier à part, un seul de ses romans ; et nous devons, tour à tour, considérer ceux-ci comme les vastes chapitres d’un même livre.
Chapitre deuxième Troubles et désagrégations de la conscience.
Il écrase souvent, avez-vous dit, ses alliés ou ses collaborateurs de la veille ; ajoutez ceux du jour, du jour, en effet ; car il me souvient des fâcheuses modifications que dut subir le compte rendu de votre Laird de Dumbicky, pour être publié dans le numéro même où paraissait un chapitre de votre Fernande.
Les premiers chapitres des Noces Folles offrent un exemple typique de cet incomparable ton narratif. […] C’est au premier chapitre du Démon de Midi que l’on rencontre cette singulière proposition : « S’il existait un matérialiste de bonne foi… » Sans doute cette parole renversante est-elle mise par M.