Sabbathier, [François] de l'Académie Etrusque de Cortonne, Professeur au Collége de Châlons-sur-Marne, & Secrétaire perpétuel de l'Académie de cette derniere ville, né à Condom en 17..
Aux Instituts, ils savent très bien quelles sont les habitudes de main de Cassagnac, et s’ils ont, par hasard, entrouvert son livre, qu’un pareil chêne ne se coupe pas avec des couteaux à papier et des grattoirs d’Académie. […] Il en a utilisé les pierres, en les jetant bravement à la tête des trois grandes gardiennes de la langue française et de l’enseignement historique : l’Université, l’École des Chartes et l’Académie. […] Mais il est moins languissant que la sultane ; il est dru et vif, au contraire, fort comme un Turc quand il s’agit de traiter de Turc à More l’Université, l’École des Chartes, l’Académie, qu’il est toujours prêt à crosser. […] Ma citation, probablement, ne serait agréable qu’à l’Université, à l’École des Chartes et à l’Académie, parce qu’elle détournerait de lire leur ennemi qu’on croirait, qui sait ? […] Elle emporte ses bords, malgré les dictionnaires, les barrages et les parapets, et les douaniers d’Académie.
Il s’appellera Les Verdâtres et s’ornera d’une épigraphe ou d’une épitaphe de Henri Heine dont je ne retrouve pas le texte en ce moment mais qui signifie, à peu près : « Je suis allé aujourd’hui la Morgue et à l’Académie française voir des cadavres verts. » Je vais donc relire un seul livre de Faguet, mandarin des lettres et de la politique. […] En réalité, ce qu’il défend, ce sont les corps organisés, académies ou anciens parlements, tous ceux où la liberté du bourgeois trouve un asile et sa tyrannie une force d’oppression, tous ceux que j’appellerai indulgemment les communes morales. […] Faguet, de l’Académie française, distribue à des enfants persistants des prix de français ; puisque M. […] Mais l’académie des Vandal et des Costa de Beauregard a suffisamment oublié le français pour serrer Faguet sur son vieux sein.
GAMACHES, [Etienne-Simon] Chanoine Régulier de Sainte-Croix de la Bretonnerie, de l’Académie des Siences, né à Meulan en 1672, mort à Paris en 1756.
Racan, [Honorat de Beuil, Marquis de] l’un des premiers reçus à l’Académie Françoise, né à la Roche-Racan en Touraine en 1589, mort en 1670.
Roussier, [Pierre-Joseph] Abbé, Chanoine d’Econis en Normandie, Correspondant de l’Académie Royale des Inscriptions & Belles-Lettres, né à Marseille en 17..
Correspondant des Académies de Metz, de Dijon, de Madrid, &c. né à Valogne en 1748.
Les collèges des Oratoriens étaient en petit une académie, et quelquefois même en avaient le titre. […] À sa sortie du collège et de retour à Montpellier dans sa famille, il forma avec quelques jeunes gens diversement connus depuis, Fabre (de l’Hérault), Nougarède, etc., une espèce de petite académie qui se réunissait deux fois par semaine, et où l’on traitait des questions de littérature et de philosophie. […] … » En lisant le discours de réception à l’Académie française dans lequel M.
Faut-il rappeler qu’il voulut consacrer cette mémoire si chère par un éloge ou oraison funèbre qu’il composa et qu’il fit lire dans son académie de Berlin le 30 décembre 1767, jour anniversaire de la naissance du jeune prince ? […] À une séance de l’Académie française à laquelle il assistait, Marmontel, qui remettait le prix de vertu à la libératrice de Latude, dit, en se tournant vers la tribune où était placé le comte d’Oëls (le prince Henri) : « C’est en présence de la vertu couronnée de gloire que l’Académie a la satisfaction de remettre ce prix à la femme obscure… » On traitait presque le prince Henri comme Henri IV, comme quelqu’un de la famille.
Dans son discours de réception à l’Académie, il ne fait allusion qu’à une seule de ses grandes actions de guerre ; vous croyez que c’est de Denain et d’une victoire qu’il veut parler, point du tout ; il y encadre et il y glorifie le souvenir de Malplaquet. […] Et on en a la preuve assez particulière : lorsqu’en 1744 Viliars fut nommé de l’Académie française et qu’il fit son discours de réception, il eut l’idée de l’orner de ces paroles généreuses de Louis XIV, à lui adressées avant la campagne de Denain, et qui l’y avaient enhardi. […] [NdA] L’auteur d’un livre couronné par l’Académie française et intitulé un peu fastueusement L’Europe et les Bourbons sous Louis XIV, M.
Collé, après sa comédie de Henri IV, aurait pu être de l’Académie ; le duc de Nivernais et Duclos le tâtèrent là-dessus ; il aurait pu, s’il l’avait voulu, en 1763, passer sur le corps à l’abbé de Voisenon, « ce mauvais prêtre sémillant » ; mais Collé, comme Béranger, ne se croyait pas digne ou du moins capable de l’Académie : « Pour en être digne, disait-il, il faut avoir un fonds de littérature qui me manque. […] Une autre raison qui m’est personnelle m’ôtait d’ailleurs le désir d’être de l’Académie.
Jules Lemaître, ayant été élu par l’Académie française à la place vacante par la mort de M. […] Duruy était nommé maître de conférences à l’École normale et inspecteur de l’Académie de Paris ; en février 1862, inspecteur général ; la même année, professeur d’histoire à l’École polytechnique. […] Duruy dans trois Académies.
Les académies, surtout les académies à travaux communs, telles que l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, répondent au besoin que je signale ; mais, pour qu’elles y satisfassent tout à fait, il faudrait leur faire subir de profondes transformations.
Monsieur Michaud, de l’Académie française. […] Michaud à l’époque de sa mort, qui l’ont célébré à l’Académie française et ailleurs, l’aient fait dignement, il m’a semblé qu’il y avait moyen de revenir sur lui dans nos libres esquisses. […] L’Académie française, cédant à l’entraînement universel de l’opinion, avait fait, par l’organe généreux de M.
Le premier ouvrage qui appela sur lui avec éclat l’attention publique fut l’Éloge de Colbert, couronné par l’Académie française en 1773. […] Son Éloge de Colbert était encore moins un discours d’académie qu’un programme pour le ministère. […] Je pourrais relever bien d’autres singularités de pensée et d’expression dans ce discours ; je me hâte d’ajouter que, malgré tout, il réussit fort tant à l’Académie que devant le public ; les juges les plus difficiles, en s’accordant à reconnaître « que la langue semblait manquer à tout moment à l’auteur », le lui passèrent en faveur de ce qu’on appelait l’énergie ou la nouveauté de ses pensées.
. — Avoir des illusions, être dans l’illusion, signifie se tromper, à ce que dit le dictionnaire de l’Académie. […] On voit bien que vous êtes de l’Académie, et que vous n’avez plus besoin des suffrages de vos collègues pour y arriver.
Les gérants, à cent sous la signature, se succèdent : le premier, Pouthier, un peintre bohème, ami de collège d’Edmond, est remplacé par un nommé Cahu, un être aussi fantastique que son nom, et qui est libraire philologique dans le quartier de la Sorbonne et membre de l’Académie d’Avranches ; et Cahu cède la place à un ancien militaire, auquel un tic nerveux fait à tout moment regarder la place de ses épaulettes et cracher par-dessus ses deux épaules. […] Il nous montre une lettre de Victor Hugo, apportée par Mlle Thuillier, et où il nous fait lire cette phrase : « Il fait triste ici… il pleut, c’est comme s’il tombait des pleurs. » Dans cette lettre, Hugo remercie Janin de son feuilleton sur la vente de son mobilier, lui annonce que son livre va paraître dans un mois, et qu’il le lui fera parvenir dans un panier de poisson ou dans un cassant de fonte, et il ajoute : « On dit qu’après, le Bonaparte me rayera de l’Académie… Je vous laisse mon fauteuil. » Puis, Janin se répand sur la saleté et l’infection de Planche, sa bête d’horreur : « Vous savez, quand il occupe sa stalle des Français, les deux stalles à côté restent vides.
Mais un critique devrait être persuadé avant tout de la vanité de la colère. « Les sottises que j’entends dire à l’Académie hâtent ma fin », disait Boileau. Pauvre Boileau, qui attachait une si capitale importance aux opinions de l’Académie, et aux siennes propres !
Voici que le bas-bleu s’affourchant sur le suffrage universel, veut que cette bonne bête le porte partout où elle porte les hommes, — à la Chambre, au gouvernement, à l’Académie ! […] Le grand bas-bleu que fut Mme George Sand, a bien failli entrer dans les vieilles culottes de l’Académie, et si elle n’y est pas entrée, c’est qu’elle est morte ; — mais pour la venger d’un retard qui a mal tourné, on a respectueusement et pour une pièce qu’elle n’a pas toute faite, planté sa statue en marbre et en pied, dans le foyer du Théâtre-Français où Molière, Regnard et Caron de Beaumarchais n’ont qu’un buste30 !
Lorsque Dupin fit le discours à l’Académie française le jour de la réception de M.
Maurice Tourneux La préface des Chants modernes est restée célèbre par sa violence contre l’Académie et l’influence néfaste qu’elle lui attribuait ; ce recueil et les Convictions forment une série à part dans l’œuvre très considérable de M.
Fernand Gregh les suffrages de l’Académie.
Balzac a doublement contribué aux progrès de l’éloquence, par ses Ecrits & par ses bienfaits : on ne doit pas oublier qu’il est le premier fondateur du prix d’Eloquence à l’Académie Françoise.
Batteux, [Charles] Abbé, Professeur de Philosophie au Collége Royal, de l’Académie Françoise & de celle des Inscriptions, né dans le Diocese de Reims, mort à Paris en 1780.
Bergier, [Nicolas-Silvestre] Docteur en Théologie & Chanoine de Notre-Dame, de l’Académie de Besançon, né à Darnay en Lorraine, en 1718.
Le Prince de Clermont, de l’Académie de Montauban, sa patrie, & de celle de Berlin, mort à Paris en 1759.
MOTHE LE VAYER, [François de la] Précepteur du Duc d’Orléans frere de Louis XIV, de l’Académie Françoise, né à Paris en 1588, mort en 1672.
N'eût-il que la gloire d'avoir fondé des Colléges, favorisé le progrès des Lettres, donné l'existence & de sages loix à l'Académie Françoise, il mériteroit une place dans cet Ouvrage : il y a encore des droits en qualité de Littérateur.
Saurin, [Bernard-Joseph] Avocat, de l'Académie Françoise, né à Paris en 17..
Sauvigny, [Edme de] ancien Lieutenant de Cavalerie, Censeur de la Police, de l'Académie de Rouen, né en Bourgogne en 17..
Titon du Tillet, [Evrard] Commissaire Provincial des Guerres, de plusieurs Académies de Province & des Pays étrangers, né à Paris en 1677, mort dans la même ville en 1762.
Toussaint, [François-Vincent] Avocat, de l’Académie de Berlin, né à Paris en 1715, mort à Berlin en 1772, où il étoit Professeur de Belles-Lettres Françoises.
Il n’informera pas même le lecteur de son nom ou de ses prénoms, ni s’il est jeune ou vieux, marié ou célibataire, ni s’il a fait des élégies ou des fables, des odes ou des satires, ni s’il veut faire des tragédies, des drames ou des comédies, ni s’il jouit du patriciat littéraire dans quelque académie, ni s’il a une tribune dans un journal quelconque : toutes choses, cependant, fort intéressantes à savoir.
et c’est le directeur de nos académies de peinture, sculpture, architecture qui souffre qu’on le contourne ainsi ?
Je lui demande s’il ne trouve pas qu’au prix de ce labeur contre nature de tant de milliers de nos semblables, « les progrès de la science » nous font payer un peu cher le splendide éclairage de l’Académie nationale de musique ? […] Comment oublierais-je en effet que Jean-Antoine-Nicolas Caritat, marquis de Condorcet, fut en son temps « secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences » ? et où allons-nous si nous admettons qu’on puisse « être secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences », et cependant n’être pas un « savant » ? […] Qui prêche le laissez faire du combat pour la vie, sinon vos économistes d’Académie, vos prôneurs de joies célestes. […] Essayons-le cependant et faisons d’abord observer au docteur Clémenceau que nous n’avons pas dit un seul mot, dans tout ce qui précède, pour « prôner les joies célestes », ni même pour défendre les « économistes d’Académie » qu’aussi bien nous n’avons pas en charge.
. — La Lyre d’airain, ouvrage couronné par l’Académie française (1883).
C’est là qu’il est mort sans bruit, comme il avait vécu, sans une mention dernière dans les feuilles publiques, et le jour même où le convoi entrait sous les voûtes de Notre-Dame du Bon Voyage, l’Académie décernait des couronnes et jetait, comme une suprême ironie, sur le cercueil de ce poète mort pauvre, un bruit inutile de pièces d’or.
COLLETET, [Guillaume] Avocat au Conseil & au Parlement, de l’Académie Françoise, né à Paris en 1598, mort dans la même ville en 1659 ; Poëte sans imagination, sans goût, sans élocution, & cependant un de ceux que le Cardinal de Richelieu faisoit travailler pour le Théatre.