Il était attaché à l’ambassade de Londres lorsqu’il écrivit les lignes suivantes : « London, covent garden, hood’s Tavern. […] Mme de Beaumont analysait, dans les lignes suivantes d’une lettre à M. […] Il écrit alors les lignes suivantes : « Ce vendredi, 14 mars 1820. […] Cependant la période de détresse qu’il avait traversée, en 1816 et dans les années suivantes, avait-elle entièrement pris fin ? […] L’année suivante, il était allé en Angleterre et au Brésil.
Et le récit suivant n’est-il pas bien arabe, et pourrait-il être d’un autre pays ? […] Quelle autre personne qu’une femme encore a pu jeter sur le papier le croquis suivant, si pétillant d’esprit et de satire ? […] Qu’il devait être déjà malade, lorsqu’il écrivait le passage suivant ! […] Un de mes anciens camarades de collège, qui exerce la profession d’avoué, me transmet les détails suivants : « J’étais clerc chez Gavault, ami de Balzac, qui lui a dédié un de ses ouvrages. […] Il écrivait en même temps la Symphonie en ut mineur et la Symphonie pastorale, qui sont datées des deux années suivantes.
La date de leur énonciation dans ce volume et dans les volumes suivants, prouvera que les variations de la politique ne m’ont pas fait dévier de la ligne philosophique et littéraire que je m’étais invariablement tracée. […] Les convenances de style, ou élocution, suivant les genres et les espèces d’ouvrages, nécessiteront de pareilles distinctions entre elles ; et leurs règles nombreuses, aussi justement classées, achèveront un tableau complet d’analyse. […] Il veut que les mœurs soient nobles et invariables en chaque personnage, toujours pareil à lui-même, ou également inégal, suivant son caractère donné. […] et dans les vers suivants : « Aussitôt devant toi s’offriront sept étoiles. […] Prométhée subit les tortures, et les scènes suivantes ne sont que le développement de sa courageuse résistance aux volontés d’un pouvoir suprême, qui ne lui semble pas mériter l’obéissance, parce qu’il est tyrannique.
L’année suivante, l’écrivain, qui n’avait jamais revu le ministre, avait un service à lui demander pour un ami. […] Ils ne s’obtiennent que graduellement et suivant les principes d’une hiérarchie qui a ses lois. […] Le rideau vient de se baisser ; entre deux salves, on est venu proclamer le nom victorieux qui devra bientôt, selon l’expression du poëte, « voltiger aîlé sur la bouche des hommes. » La critique, qui s’en va bras dessus bras dessous, se reconduit dans la personne de ses membres, échangeant entre eux le mot d’ordre pour l’honorable conspiration de la louange unanime et méritée qui aboutira le lundi suivant. […] *** Chacun commençait à s’installer suivant ses habitudes de voyage ; mais tous ces petits arrangements, où se révélaient naïvement l’instinct d’égoïsme du voyageur amoureux de ses aises, furent bientôt troublés par l’arrivée du retardataire et gigantesque Nadar. — Comme chacun le sait, Nadar est pourvu d’un appareil de locomotion qui lui permet de régler sa démarche sur le pas des Dieux. […] Mais déjà on les invite à montre sur le pont, car c’est l’heure où, suivant les habitudes du bord, le dortoir masculin se transforme en salle à manger.
Non ; pour que ce travail soit vraiment utile, il faut que les pensées soient rapprochées suivant leur nature, afin que la comparaison devienne possible, et qu’elles s’éclairent, se complètent, se commentent les unes par les autres. […] La bonne imitation consiste à s’approprier une partie des conceptions ou des développements d’autrui, et à les mettre en œuvre suivant ses qualités personnelles et sa tournure d’esprit. […] Elle a été décrite par un témoin oculaire, Pline le Jeune, qui en fait le récit suivant à son ami Tacite : Mon oncle était à Misène et commandait la flotte en personne. […] Sans doute ils passent et sont même accueillis suivant la fortune de la parole ; mais on ne saurait admettre sur le papier cette forme délayée et languissante. […] Le même Guès de Balzac écrit, en parlant de l’Incarnation du Christ : Si nous nous sommes égarés, mon Dieu, ç’a été en vous suivant.
C’est à cette époque que se rapporte l’anecdote suivante, qui, pour être connue, ne mérite pas moins d’être rapportée. C’était chez la princesse Borghèse ; l’empereur traversait les salons, cherchant, suivant sa coutume, à intimider les femmes. […] M. de Balzac père, placé chez un procureur, mangeait, suivant l’usage du temps, à la table du patron avec les autres clercs. […] L’année suivante il mit au salon le Médecin à la campagne. […] Gérard ne fit rien, mais il nous donna le conseil de nous couronner de fleurs, suivant l’usage antique.
En janvier 1832, et jusque dans l’automne suivant, on le voit employé en Bretagne à battre le pays et à faire la chasse aux chouans. […] Saint-Arnaud n’est pas de l’expédition des Portes de fer, que le maréchal Valée exécute de concert avec le duc d’Orléans (octobre 1839) ; mais il tient, malgré sa fièvre, à être des expéditions qui se font dans les mois suivants. […] Sa conduite dans les journées suivantes lui vaut d’être cité (c’est la quatrième fois) à l’ordre du jour de l’armée : « Mes enfants liront encore le nom de leur père cité au milieu de ceux des bons diables qui se battent pour le pays. » Le général Bugeaud, par une suite d’opérations méthodiques et bien connues, travaille à ruiner la domination et l’influence d’Abd-el-Kader, en attendant qu’on vienne à s’emparer, s’il se peut, de sa personne.
On va voir par la lettre suivante (inédite jusqu’ici)107, et qui est une des plus confidentielles qu’on puisse désirer, que vers le temps de la publication des Maximes et lors de la première entrée du comte de Saint-Paul dans le monde, il était bruit de cette liaison de Mme de La Fayette et de M. de La Rochefoucauld comme d’une chose assez récemment établie. […] Mme de Coulanges a très-bien fait aussi, et nous continuerons quelque temps encore… » Et dans chacune des lettres suivantes : « La pauvre Mme de La Fayette ne sait plus que faire d’elle-même… Tout se consolera, hormis elle. » C’est ce que Mme de Sévigné répète en cent façons plus expressives les unes que les autres : « Cette pauvre femme ne peut serrer la file d’une manière à remplir cette place. » Mme de La Fayette ne chercha pas à la remplir ; elle savait que rien ne répare de telles ruines. […] Mme de La Fayette était donc bien réellement du même groupe et comme du même Parnasse que La Fontaine, Racine et Despréaux ; et le petit récit suivant n’est que l’image un peu enfantine du vrai : « En 1675, dit Ménage, Mme de Thianges donna en étrennes une chambre toute dorée, grande comme une table, à M. le duc du Maine.
On avait une seule gazette, appelée Gazette de France, qui paraissait deux fois par semaine, voilà pour le mouvement des esprits. » Des magistrats de Paris, exilés à Bourges en 1753 et 1754, en font le tableau suivant : « Une ville où l’on ne trouve personne à qui parler à son aise de quoi que ce soit de sensé et de raisonnable ; des nobles qui meurent les trois quarts de faim, entichés de leur origine, tenant à l’écart la robe et la finance, et trouvant singulier que la fille d’un receveur des tailles, devenue la femme d’un conseiller au Parlement de Paris, se permette d’avoir de l’esprit et du monde ; des bourgeois de l’ignorance la plus crasse, seul appui de l’espèce de léthargie où sont plongés les esprits de la plupart des habitants ; des femmes bigotes et prétentieuses, fort adonnées au jeu et à la galanterie80 » ; dans ce monde étriqué et engourdi, parmi ces MM. […] « Les biens de l’Église, dit un cahier, ne servent qu’à nourrir les passions des titulaires. » « Suivant les canons, dit un autre cahier, tout bénéficière doit donner le quart de son revenu aux pauvres ; cependant, dans notre paroisse, il y a pour plus de douze mille livres de revenu, et il n’en est rien donné aux pauvres, sinon quelque faible chose de la part du sieur curé. » — « L’abbé de Conches touche la moitié des dîmes et ne contribue en rien au soulagement de la paroisse. » Ailleurs, « le chapitre d’Ecouis, qui possède le bénéfice des dîmes, ne fait aucun bien aux pauvres et ne cherche qu’à augmenter son revenu ». […] Arthur Young, II, 230 et suivantes.
. — Par la loi de la renaissance des images, l’image d’un de nos événements évoque celles du précédent et du suivant. — Procédés abréviatifs par lesquels nous remontons ou nous descendons vite et loin dans la série totale. — Exemples. — Points éminents de notre vie passée. — Nous sautons d’éminence en éminence. — Effet de ce parcours rapide. — Dégagement d’un caractère commun à tous les éléments successifs de la série. — Idée d’un dedans stable. — Cette idée est l’idée du moi. — Achèvement de cette idée par celle des capacités et facultés permanentes. — Opposition finale du moi et de ses événements. […] Nous passons sans difficulté d’un chaînon à un autre ; selon la loi bien connue qui régit la renaissance des images, les images de deux sensations successives tendent à s’évoquer mutuellement ; partant, quand l’image d’un de nos moments antérieurs ressuscite en nous, l’image du précédent et celle du suivant tendent à ressusciter par association et contrecoup. […] Contiguïté de deux sensations, l’une précédente, l’autre suivante, éveil réciproque de l’image de l’une par l’image de l’autre, soudure apparente des deux images et soudure telle que, toutes deux apparaissant comme sensations, la première paraisse antérieure à la seconde : voilà tous les pas de l’opération ; d’où l’on voit que la date réelle d’une sensation détermine la date apparente de son image.
La clochette des troupeaux tintait au loin : le cornet du batelier, suivant les détours de la rivière, arrivait jusqu’à nous ; le long cri de guerre du grand hibou, le bruit sourd de ses ailes, fendant l’air silencieux ; tous ces bruits devenant plus distincts à mesure que le jour baissait, nous les écoutions avec un intérêt puissant et une curiosité indicible. […] Pendant les longues excursions de notre naturaliste, des dangers d’une autre espèce vinrent aussi le menacer ; le récit suivant ne serait pas déplacé dans un des romans de Cooper : Après avoir parcouru le haut Mississipi, dit-il, je fus obligé de traverser une de ces immenses prairies, steppes de verdure qui ressemblent à des océans de fleurs et de gazon. […] Ayant remarqué que leur couleur changeait suivant les différentes contrées et les rivières, lacs ou étangs qu’ils fréquentent, j’ai été conduit à penser que ce curieux résultat pourrait bien provenir de la différence de coloration des eaux.
Étudiez, en effet, depuis Pétrarque et Boccace, la marche de la critique moderne, vous la verrez, suivant toujours la ligne de son inflexible progrès, renverser l’une après l’autre toutes les idoles de la science incomplète, toutes les superstitions du passé. […] La ligne entre tout croire et ne rien croire est alors bien indécise et pour le lecteur et pour l’auteur ; on peut incliner vers l’un ou vers l’autre, suivant les heures de rationalisme ou de poésie, et l’œuvre conserve au moins un incontestable mérite comme œuvre d’art. […] Puis, quand ils voient que chaque philosophe a les siennes, que tout cela ne coïncide pas, ils entrent dans une grande affliction d’esprit, et dans de merveilleuses impatiences : « C’est la tour de Babel, disent-ils ; chacun y parle sa langue ; adressons-nous à des gens qui aient des propositions mieux dressées et un symbole fait une fois pour toutes. » Quand je veux initier de jeunes esprits à la philosophie, je commence par n’importe quel sujet, je parle dans un certain sens et sur un certain ton, je m’occupe peu qu’ils retiennent les données positives que je leur expose, je ne cherche même pas à les prouver ; mais j’insinue un esprit, une manière, un tour ; puis, quand je leur ai inoculé ce sens nouveau, je les laisse chercher à leur guise et se bâtir leur temple suivant leur propre style.
On en peut dire autant des suivants : Emu, je ne sais rien de la cause émouvante. […] Coppée est le paisible habitant de Paris qui, du plus loin qu’il se souvienne, se retrouve suivant ces mêmes boulevards qu’il arpente aujourd’hui d’un pas à peine plus tranquille : Et quand mes petits pieds étaient assez solides. […] L’aspiration vers le familier, le « plébéien », suivant son expression, est tempérée aussitôt par la correction mondaine, parisienne.
Du reste, le meilleur, suivant lui, n’en vaut rien ; il ne voudrait pas être à leur service. […] Dans le premier recueil des Lettres choisies, publié en 1683, et augmenté dans les éditions suivantes, on a extrait, on a retranché beaucoup ; on a légèrement retouché et rajeuni le style.
Il ne cessa d’y travailler dans les années suivantes, essayant de se remettre sur pied et n’y parvenant qu’imparfaitement et toujours d’une manière boiteuse. […] Le portrait qui succède à celui-là dans le Recueil, et qui est également anonyme, me paraît pouvoir être celui de M. le Duc (fils de M. le Prince), et le suivant est certainement celui de la duchesse du Maine.
Pour moi, je la crois sérieuse, et je n’en veux d’autre preuve que le petit article suivant que je lis dans le Journal de Mathieu Marais, du mois de juillet 1717 : « M. […] Je lui avais bien dit que, pour vérifier sa critique, on irait à Bayle et qu’on resterait sur Bayle sans retourner à sa critique : c’est ce qui m’est arrivé, car l’article censuré m’amuse, puis me mène au suivant, et j’oublie M. l’abbé… » Marais n’est pas précisément un esprit fort ; il a des principes de religion ; ce n’est pas un pyrrhonien pur : il trouve précisément dans Bayle comme un moyen terme à son usage.
Les Indiens s’avancèrent d’un air morne vers le rivage : on fit d’abord passer les chevaux, dont plusieurs, peu accoutumés aux formes de la vie civilisée, prirent peur et s’élancèrent dans le Mississipi, d’où on ne put les retirer qu’avec peine : puis vinrent les hommes, qui, suivant la coutume ordinaire, ne portaient rien que leurs armes ; puis les femmes, portant leurs enfants attachés sur leur dos ou entortillés dans les couvertures qui les couvraient ; elles étaient, en outre, surchargées de fardeaux qui contenaient toute leur richesse. […] Royer-Collard, baissant un peu le ton dans l’une des lettres suivantes, était plus dans le vrai lorsqu’il insistait sur l’action utile et prolongée de l’écrivain, sur cette vocation qui n’avait pas été la sienne, à lui, et qui était de nature moins viagère ; on ne saurait définir d’une manière plus noble toute l’ambition permise à une littérature élevée, toute sa portée dans l’avenir, en même temps que ses difficultés, ses arrêts et ses limites : « … Vous, monsieur, il vous est donné de marquer autrement votre passage sur la terre et d’y tracer votre sillon ; vous l’avez commencé ; vous le suivrez sans l’achever jamais ; car aucun homme n’a jamais rien fini.
Guizot ne lui impose pas : « Jamais, écrivait-il le 7 novembre 1840, jamais, depuis 1830, ce danger, suivant moi, n’a été plus grand. […] Tocqueville m’adressa à ce sujet la lettre suivante, qu’un hasard me fait retrouver : « Je viens de lire, Monsieur, dans le journal le Temps d’hier, un article de vous dont il me tarde de vous remercier.
Faire remarquer que le texte des éditions des Pensées n’était point parfaitement conforme au texte original, que les premiers éditeurs avaient souvent éclairci et affaibli, que les éditeurs suivants n’avaient rien fait pour réparer ces inexactitudes premières, dont quelques-unes n’étaient pourtant pas des infidélités, appeler l’attention des hommes du métier sur ces divers points, les mettre à nu par des échantillons bien choisis, et indiquer les moyens d’y pourvoir, il n’y avait rien là, ce semble, qui pût passionner le public et le saisir d’une question avant tout philologique. […] Sainte-Beuve aimait à opposer, par contraste avec la morgue pédante de certains hommes d’État du jour, ministres ou présidents du Sénat, la lettre suivante qu’il avait reçue de M e chancelier Pasquier.
Cet ouvrage, qui, avec celui de M rthur Beugnot, partagea le prix de l’Académie, et qui parut l’année suivante (1822) dans une forme plus développée et sous ce titre : De la Féodalité, des Institutions de saint Louis et de l’Influence de la Législation de ce prince, indiquait déjà tout l’avenir qu’on pouvait attendre de M ignet comme historien philosophe et comme écrivain. […] Cette leçon sur la Saint-Barthélemy fut si goûtée des assistants, que les absents supplièrent M ignet de la répéter en leur faveur, et il la recommença la semaine suivante devant une assemblée deux fois plus nombreuse.
Jamais d’interruption ni d’écart possible : des deux côtés, tout le long du chemin, on est maintenu par des balustrades, et chaque idée se continue dans la suivante par une transition si insensible, qu’on avance involontairement, sans s’arrêter ni dévier, jusqu’à la vérité finale où l’on doit s’asseoir. […] Pour prendre un exemple au hasard, je trouve dans l’Optimiste (1788), de Colin d’Harleville, l’indication suivante : « La scène représente un bosquet rempli d’arbres odoriférants. » — Il eût été contraire à l’esprit classique de dire quels étaient ces arbres, lilas, tilleuls, aubépines, etc. — De même dans les paysages peints, les arbres ne sont d’aucune espèce connue : ce sont des arbres en général.
Ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu’ils ont semé. » — Ils en manquent pendant les vingt-cinq années suivantes, et meurent par troupeaux ; j’estime qu’en 1715 il en avait péri près d’un tiers608, six millions, de misère et de faim. […] Vienne une gelée, une grêle, une inondation, toute une province ne sait plus comment faire pour subsister jusqu’à l’année suivante ; en beaucoup d’endroits il suffit de l’hiver, même ordinaire, pour amener la détresse.
On peut partager le siècle en quatre ou cinq générations : la première, de Richelieu (1583) à Corneille (1606), a disparu, ou vieilli en 1660 ; la suivante, de La Rochefoucauld (1613) à Bossuet (1627), a sa pleine vigueur, alors que la troisième, celle de Boileau, de Louis XIV et de Racine (1636-1639), entre seulement dans la vie, dans l’activité indépendante et consciente ; la quatrième, de La Bruyère (1643) à Regnard (1633), ne s’avancera au premier plan que dans les dernières années du siècle, tandis que la suivante, avec La Motte (1672), formée avant 1713, inaugurera en sa maturité le xviiie siècle intellectuel auquel les Montesquieu (1689) et les Voltaire ( 169 î) appartiendront tout entiers, gardant seulement en leurs esprits quelques reflets de ce xviie siècle, dont les dernières lueurs auront éclairé leur enfance.
Voir l’article suivant. […] Je rappelle au lecteur que cet article et le suivant sont des articles de polémique et qu’ils rendent surtout des impressions d’un jour.
Tout homme a droit à la vraie religion, à ce qui fait l’homme parfait ; c’est-à-dire que tout homme doit trouver dans la société où il naît les moyens d’atteindre la perfection de sa nature, suivant la formule du temps ; en d’autres termes, tout homme doit trouver dans la société, en ce qui concerne l’intelligence, ce que la mère lui fournit en ce qui concerne le corps, le lait, l’aliment primordial, le fond premier qu’il ne peut se procurer lui-même. […] Ces mots ne désignent pas une nuance unique et constante : ils varient suivant les aspects.
J’enviais le sort des simples qui naissent, vivent et meurent sans bruit et sans pensée, suivant bonnement le courant qui les entraîne, adorant un Dieu qu’ils appellent leur Père. […] Non, non ; je me rapprocherai le plus possible de ce centre qui est philosophie, théologie, science, littérature, etc., qui est Dieu, suivant moi.
L'Homme Philosophe, s'il est conséquent, se fait le centre de tout, ne s’occupe des autres que par rapport à lui ; dans ce qu'il bâtit, au physique comme au moral, sa propre commodité est le premier & souvent même l’unique objet de ses soins : l’Homme religieux étend les siens sur tous les membres de la Société ; son zele se porre jusque sur les générations suivantes : de là ces Monumens de charité qui pourvoient à toutes les especes de miseres humaines. […] Suivant cet Arrêt, il vient tous les ans à la Maison des Enfans-Trouvés de Paris plus de deux mille Enfans nés dans les Provinces très-éloignées de la Capitale.
L’acte suivant nous mène à Trouville, où Jean de Thommeray se débat encore entre l’amour de la baronne et le caprice de Baronnette ; il finit par lâcher l’une et délaisser l’autre, pour les trois millions de la fille d’un banquier taré, qui veut mettre des armoiries à son coffre-fort. […] On rentre, aux actes suivants, dans la monotonie d’une situation tristement inquiète, qu’aucune péripétie frappante ne vient agiter.
Il fut énorme dès l’enfance : « Ce n’était suivant la définition de son père, qu’un mâle monstrueux au physique et au moral. » Défiguré, à l’âge de trois ans, par une petite vérole maligne et confluente, sur laquelle sa mère, pour l’achever, s’avisa d’appliquer je ne sais quel onguent, il acquit ce masque qu’on sait, mais où la physionomie, qui exprimait tout, triomphait de la laideur. […] Dans une lettre de Sophie, de décembre 1775, c’est-à-dire du mois suivant, et qu’elle adressait à un ami, magistrat à Pontarlier, on lit simplement ces mots : M. de Montperreux a rendu le portrait et trois lettres, mais on sait qu’il en a davantage.
C’est à cette Société des Jacobins qu’il pensait encore, quand il disait : « Aux talents et à la capacité près, ils ressemblent à la Société des Jésuites. » Il fait sentir la distinction profonde qu’il y a entre le vrai peuple, dont, suivant lui, la bourgeoisie laborieuse est le noyau, et ces sociétés, « où un infiniment petit nombre de Français paraissent un grand nombre, parce qu’ils sont réunis et qu’ils crient : Quelques centaines d’oisifs réunis dans un jardin ou dans un spectacle, ou quelques troupes de bandits qui pillent des boutiques, sont effrontément appelés le Peuple ; et les plus insolents despotes n’ont jamais reçu des courtisans les plus avides un encens plus vil et plus fastidieux que l’adulation impure dont deux ou trois mille usurpateurs de la souveraineté nationale sont enivrés chaque jour par les écrivains et les orateurs de ces sociétés qui agitent la France. […] Mais, suivant moi, la plus belle (s’il fallait choisir), la plus complète des pièces d’André Chénier, est celle qu’il composa vers ce temps, et qui commence par cette strophe : Ô Versailles, ô bois, ô portiques !
C’est un Poëme héroïque, suivant ses admirateurs. […] & années suivantes en douze vol.
Le résumé de ces constatations de La Fontaine, on le trouverait et on doit le trouver dans la fable suivante, à la fin de la fable suivante : l’Araignée et l’Hirondelle.
Ces formes de bâtiments, qui contrariaient d’abord son œil académique (tout peuple est académique en jugeant les autres, tout peuple est barbare quand il est jugé), ces végétaux inquiétants pour sa mémoire chargée des souvenirs natals, ces femmes et ces hommes dont les muscles ne vibrent pas suivant l’allure classique de son pays, dont la démarche n’est pas cadencée selon le rythme accoutumé, dont le regard n’est pas projeté avec le même magnétisme, ces odeurs qui ne sont plus celles du boudoir maternel, ces fleurs mystérieuses dont la couleur profonde entre dans l’œil despotiquement, pendant que leur forme taquine le regard, ces fruits dont le goût trompe et déplace les sens, et révèle au palais des idées qui appartiennent à l’odorat, tout ce monde d’harmonies nouvelles entrera lentement en lui, le pénétrera patiemment, comme la vapeur d’une étuve aromatisée ; toute cette vitalité inconnue sera ajoutée à sa vitalité propre ; quelques milliers d’idées et de sensations enrichiront son dictionnaire de mortel, et même il est possible que, dépassant la mesure et transformant la justice en révolte, il fasse comme le Sicambre converti, qu’il brûle ce qu’il avait adoré, et qu’il adore ce qu’il avait brûlé. […] Du dessin de Delacroix, si absurdement, si niaisement critiqué, que faut-il dire, si ce n’est qu’il est des vérités élémentaires complètement méconnues ; qu’un bon dessin n’est pas une ligne dure, cruelle, despotique, immobile, enfermant une figure comme une camisole de force ; que le dessin doit être comme la nature, vivant et agité ; que la simplification dans le dessin est une monstruosité, comme la tragédie dans le monde dramatique ; que la nature nous présente une série infinie de lignes courbes, fuyantes, brisées, suivant une loi de génération impeccable, où le parallélisme est toujours indécis et sinueux, où les concavités et les convexités se correspondent et se poursuivent ; que M.
Mon premier texte n’appartient pas à ces dernières années comme les suivants, puisqu’il date du 31 août 1837, mais je le donne en complément de quelques vers d’un poète américain, — M. […] La première conception, qui se présente sous la forme de l’impératif catégorique privé de son âme vivante qui est la sympathie, provoque à juste titre chez nous tous un élan chaleureux de révolte, révolte intérieure ou extérieure suivant les circonstances et les êtres.
Demander le droit des mariages, c’était donc demander le droit de cité, dont ils étaient le principe naturel ; cela est si vrai, que le jurisconsulte Modestinus définit le mariage de la manière suivante : omnis divini et humani juris communicatio . […] Les principes qui peuvent faire cesser cet étonnement, et nous expliquer l’héroïsme des anciens peuples, sont nécessairement les suivants : I.
« Ce 7 décembre 1834. » Les explications données par Béranger réparèrent un peu les effets de la médisance et maintinrent de bons rapports entre nous, comme le prouve la lettre suivante, postérieure de quelques mois ; il y est question de bien des choses qui ne sont pas hors de propos dans ces volumes de contemporains : « Mon cher Béranger, « Une petite circonstance que je vous dirai (à la fin de ma lettre) me fournissant le prétexte de vous écrire, je le saisis avec une sorte d’empressement, bien justifié par le regret de ne vous avoir pas dit adieu et par l’incertitude où je suis du temps où je vous reverrai.
Vers ce même temps, et non plus dans l’ordre de l’action, mais dans celui du sentiment, de la méditation et du rêve, il y avait deux génies, alors naissants, et longuement depuis combattus et refoulés, admirateurs à la fois et adversaires de ce développement gigantesque qu’ils avaient sous les yeux ; sentant aussi en eux l’infini, mais par des aspects tout différents du premier, le sentant dans la poésie, dans l’histoire, dans les beautés des arts ou de la nature, dans le culte ressuscité du passé, dans les aspirations sympathiques vers l’avenir ; nobles et vagues puissances, lumineux précurseurs, représentants des idées, des enthousiasmes, des réminiscences illusoires ou des espérances prophétiques qui devaient triompher de l’Empire et régner durant les quinze années qui succédèrent ; il y avait Corinne et René, Mais, vers ce temps, il y eut aussi, sans qu’on le sût, ni durant tout l’Empire, ni durant les quinze années suivantes, il y eut un autre type, non moins profond, non moins admirable et sacré, de la sensation de l’infini en nous, de l’infinienvisagé et senti hors de l’action, hors de l’histoire, hors des religions du passé ou des vues progressives, de l’infini en lui-même face à face avec nous-même.