La religion, qui est éminemment conservatrice, qui ne détruit rien de ce qu’elle a fondé, a pris en vain sous sa protection sacrée ces médailles des temps qui nous ont précédés : nous n’en avons plus voulu ; et la proscription a enveloppé même les ordres militaires qui furent si longtemps, et qui auraient pu être encore, le boulevard des peuples chrétiens ; la prescription a enveloppé aussi ces ordres si dévoués qui allaient racheter les captifs dans les bagnes odieux de Tunis et d’Alger, et ceux qui allaient porter chez les nations barbares les lumières de la foi en même temps que les bienfaits de la civilisation. […] Burke, à l’origine de la révolution française, qui devait être une révolution européenne, prouvait, avec une, grande puissance de raisonnement, que les libertés de l’Angleterre étaient un héritage aussi ancien que la monarchie, et non point une conquête récente de l’ordre de choses qui porta Guillaume d’Orange au trône ; ni même une conquête de l’ordre de choses, de beaucoup antérieur, qui produisit la grande Charte du roi Jean.
Il paraît que les derniers moments de la vie de Carpeaux ont été consacrés à Mme Gustave Haller ; car sur la couverture du Bluet, il y avait déjà un bluet dessiné par le célèbre sculpteur, qui faisait peu de bluets, quand il se portait bien. […] et qui est officier dans l’armée anglaise, on ne sait pourquoi, si ce n’est pour porter un joli uniforme, s’est donné la mission de vivre pour les autres.
Ses livres qui se succèdent et se poussent comme les petites vagues muettes d’une rivière, qui va se gonflant, finiront peut-être par la porter à la célébrité du feuilleton. […] On n’a eu que la peine de l’y porter, — et les premiers jours qu’on l’y a vue, elle y a été regardée avec l’œil rond d’une foule badaude, qui fait une plaisanterie morne et puis, qui s’en va… Le vieux xixe siècle, — car le voilà vieux, — ressemble au vieux célibataire, qui souffre qu’une femme soit tout chez lui et s’y permette tout.
Rappelez-vous ce dauphin trompé, qui portait un singe au Pirée. […] Des hommes que leur naissance appelait à des fonctions sévères ont mieux aimé porter la toque aux Italiens et chausser la botte abricot.
Enfin, ces fragments d’une œuvre militaire à travers lesquels l’imagination perçoit un beau livre complet en puissance, sont signés du plus beau nom militaire qu’un homme puisse porter et que la Providence ait pu écrire, comme l’ordre de sa vocation et de sa destinée, sur le front et le cimier d’un soldat ! […] Louis XVI, ce pauvre roi qui fait honte à la royauté, ne connut jamais d’épée que le glaive innocent de son sacre ; mais le cardinal de Richelieu, tout prêtre qu’il fût, en avait une, et au siège de la Rochelle il la portait.
Au lieu du regard du xviiie siècle, trop passionné par l’enthousiasme quand il n’était pas raccourci ou brouillé par la prévention, n’appartenait-il pas au xixe de porter le sien sur Rome, — le sien, désenchanté par les copies qu’on avait faites d’un état de choses dont on ne voyait pas les véritables rapports avec notre état de société ? […] Lorsqu’on est un homme de réalité supérieure comme Franz de Champagny, c’est trop superficiel, en vérité, que d’expliquer l’avènement de l’Empire et sa durée par les seules questions morales, par la vertu oblitérée des républiques, par une terreur à la Robespierre et une idolâtrie épouvantée du nom de César, — de ce nom devenu, grâce à celui qui le porta le premier, une tête de Méduse d’adoration et de crainte !
On ne sait pas assez combien les peuples chicanent peu avec les races qu’ils aiment, et quelle puissance de fautes de toute espèce ces races prédestinées peuvent porter dans leur tête ou en faire sortir, sans en mourir ! […] Nous ne croyons point cependant que ce dernier coup protestant, tout porté qu’il soit par une main puissante, ferme à tout jamais la bouche à l’Histoire.
En vain, cette femme, plus jeune que son âge, parle-t-elle à chaque instant, dans toutes ses lettres, comme Mademoiselle de Lespinasse, bouillante de ses trente ans contenus et impatients, parlerait à M. de Guibert : « J’irai jusqu’à vous, tant que terre pourra me porter, et, là, je mourrai dans vos bras, de joie, de plaisir et d’amour ! […] Le jet de jeunesse et l’autocratique fantaisie de Catherine II pour Stanislas-Auguste avaient été pour lui un sentiment dont il porta sur son beau et noble front, jusqu’au tombeau, la mélancolie !
Saint-Bonnet, comme pour nous, du reste, comme pour tous ceux qui portent un regard assuré sur l’Europe actuelle, l’application complète de toutes les doctrines du dix-huitième siècle à l’homme et à la société. […] Certes, s’il fut jamais des hommes dignes de porter dans leurs saintes mains le cœur et le cerveau de l’enfant, ces délicats et purs calices que la vérité doit remplir et qui restent fêlés ou ternis pour toujours, dès qu’un peu de poison de l’erreur y coule, ne sont-ce pas les Jésuites, les pères de la foi, les pères aussi de la pensée, ces premiers éducateurs du monde ?
Il avait cette gaîté qu’a Brillat-Savarin, cette gaîté que madame Necker de Saussure a si bien caractérisée en disant que « c’est un terrain où toutes les portées se rencontrent ! […] Sa Physiologie du mariage — une gaîté et presque une fredaine de sa forte et sanguine jeunesse, une corde agacée de cette lyre aux sept cordes qu’il devait briser sous sa main, — ne descend point en ligne droite de l’Amour de Beyle-Stendhal, mais en spirale, comme un vol d’aigle, de cette Fantaisie que Balzac portait dans sa tête, à côté des plus augustes, des plus calmes, des plus impériales facultés.
Qu’on se débatte là-dessous tant qu’on voudra, on n’en portera pas moins la marque ! […] Et il l’a gravée avec tant de force, que de ce nom de Messaline qu’il a tué, comme nom, — car quelle femme voudrait le porter ?
Je ne reproche point à Henri Monnier d’avoir fait Le Roman chez la portière, le meilleur coup que la Critique ait jamais porté à Alexandre Dumas, étant, moi, de ceux-là qui se défient des génies capables d’enthousiasmer les laquais ! […] dont ne le vengea pas sa gloire : il continua de porter, toute sa vie, des manuscrits… Chez ses voisins les libraires.
« Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu’a pu faire la magnificence et la piété pour honorer un héros ; des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus, des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant, et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. […] Elles ont quelque chose d’indéfini ou de vaste, où l’imagination se perd ; elles réveillent dans l’esprit une multitude innombrable d’idées ; elles portent l’âme à un recueillement austère qui lui fait mépriser les objets de ses passions, comme indignes d’elle, et semble la détacher de l’univers.
Il semble porter assez bien cette déception ; et, comme il manque un peu de ressort, il partage son temps entre la lecture et le jeu d’échecs. […] D’après madame Macdonald, Thérèse, cinq fois de suite, aurait fait croire à Rousseau qu’elle était enceinte, qu’elle était accouchée chez une sage-femme et qu’elle avait fait porter l’enfant aux Enfants-Trouvés. […] Audacieux, fier, intrépide, je portais partout une assurance d’autant plus ferme qu’elle était simple et résidait dans mon âme plus que dans mon maintien. […] L’habit de cour, si favorable aux jeunes personnes, marquait sa jolie taille, dégageait sa poitrine et ses épaules, et rendait son teint encore plus éblouissant par le deuil qu’elle portait alors. […] Mais sur la mer, tranquille en apparence, on se sent élevé, porté doucement et loin par un flot lent et presque insensible ; on croit ne pas sortir de la place, et l’on arrive au bout du monde.
Ceux-ci ne portent-ils pas aussi leur date ? […] Portez-vous bien. […] Il s’en fit les ailes qui le portèrent à une vie plus libre, plus heureuse ! […] Ses Vierges se portent à merveille et respirent la fécondité. […] Les jambes sont de force à porter tout l’édifice.
Athènes devait porter les premières atteintes au génie héroïque, en germant dans son sein la démocratie. […] L’homme qui ne les a pas connues portera toujours une vue incomplète sur les questions les plus indépendantes du monde des sentiments ; il sera trop porté à juger les hommes comme de simples idées, et abstraction faite de la vie du cœur, qui est leur véritable vie. […] Toutes ces classes, représentant les facultés diverses de l’essence humaine, n’étaient pas, à cause de leur nature même, capables de porter le même degré d’initiation. […] Tout jeune homme, alors, qui n’était maître ni de sa raison, ni de son cœur, fut autorisé à porter le nom d’artiste. […] C’est donc parmi les objets qui portent l’empreinte de l’homme, parmi les faits dont l’homme est acteur, que l’art doit exercer le plus souvent son droit d’exclusion.
Trop heureux serais-je si, une seule fois, dans une pauvre maison, mes vers portaient quelque douceur à un cœur simple. » [Poètes d’aujourd’hui (1900).]
Louis, portent le même caractere d’éloquence.
Ces hommes courageux, qui ont porté les lumières de la Foi chez tous les Peuples connus, n’ont pas été des hommes qu’on puisse taxer d’ignorance & de fanatisme : la plupart d’entr’eux joignoient à un zele héroïque, des talens distingués, un savoir profond, les espérances de gloire & de fortune les mieux fondées.
Les Esprits géométriques, comme le sien, sont naturellement portés au raisonnement ; mais le raisonnement n’est qu’une partie de cette raison persuasive qui doit établir, insinuer, & faire goûter les leçons qu’on veut inculquer.
C’est ce qui porta un de ses amis à lui faire cette Epitaphe : Sous ce tombeau gît le Sage abattu Par le ciseau de la Parque importune : S’il ne fut pas ami de la Fortune, Il fut toujours ami de la Vertu.
Donc, tandis que le néo-Louis XV sévissait, de toute sa folie, dans la chaussure, ma mère portait des souliers plats. […] Quant à ceux qui ne portent de haillons que moraux, les Madeleines et Madeleins repentis, une fois leurs forces usées, la confession (la bourgeoisie n’en fait-elle point ses délices ?) […] Selon lui, si j’ai bonne mémoire, la cure, pour porter ses fruits, doit imposer au patient, entre autres sacrifices, un sacrifice d’argent. […] Qui aurait, en effet, pu venir lui porter à manger, puisque les très démagogiques clés des songes, dont s’encombrent les boîtes à bouquins, les boîtes à rouilleries, sur les quais, n’ouvraient nulle porte. […] La vieille image de la croix à porter a fait son chemin.
L’effet représentatif est dans ce cas sans influence sur le jugement que nous portons de la valeur d’une œuvre dramatique. […] La lecture infirme ou confirme donc le jugement porté par le spectateur après la représentation. […] La première est qu’il soit en état de porter un jugement sur la valeur intrinsèque des œuvres dramatiques ; la seconde, qu’il ait la sagesse de faire dépendre les frais de mise en scène du jugement qu’il a porté. […] Tous les jours, nous croisons dans la rue des personnes qui portent un revolver sur elles et auxquelles il pourrait arriver d’être en situation de le tirer de leur poche. […] Les procédés, je l’accorde, ont leur utilité et même leur prix, surtout lorsqu’ils portent ce beau nom de traditions, usité à la Comédie-Française.
Du reste, ayant toujours eu soin de prendre un exercice modéré, Fritz se portait de mieux en mieux ; sa fortune s’augmentait raisonnablement, parce qu’il n’achetait pas d’actions et ne voulait pas s’enrichir d’un seul coup. […] M. le conseiller portait l’immense perruque Louis XIV, l’habit marron à larges manches relevées jusqu’aux coudes, et le jabot de fines dentelles ; sa figure était large, carrée et digne. […] Un troisième portrait représentait Zacharias Kobus, le juge de paix, en habit noir carré ; il tenait à la main sa tabatière et portait la perruque à queue de rat. […] Ainsi, Kobus, il veut que les oiseaux volent, et les oiseaux ont des ailes ; il veut que les poissons nagent, et les poissons ont des nageoires ; il veut que les arbres fruitiers portent des fruits en leur saison, et ils portent des fruits : chaque être reçoit les moyens d’atteindre son but. […] On n’a jamais eu besoin de lui dire : « Sûzel, il faut s’y prendre de telle manière. » C’est venu tout seul, et voilà ce que j’appelle une vraie femme de ménage… dans deux ou trois ans, bien entendu, car, maintenant, elle n’est pas encore assez forte pour les grands travaux ; mais ce sera une vraie femme de ménage ; elle a reçu le don du Seigneur ; elle fait ces choses avec plaisir. « Quand on est forcé de porter son chien à la chasse, disait le vieux garde Frœlig, cela va mal ; les vrais chiens de chasse y vont tout seuls, on n’a pas besoin de leur dire : Ça, c’est un moineau, ça une caille ou une perdrix ; ils ne tombent jamais en arrêt devant une motte de terre comme devant un lièvre. » Mopsel, lui, ne ferait pas la différence.
Quand la pendule sonna minuit, chacun s’en alla satisfait d’avoir ravalé son époque au niveau des plus abjectes décadences, et fier de fouler un pavé qui ne portait plus que la boue des siècles. […] Molé, qui portait l’élégance et l’atticisme de sa figure dans la politique ; M. […] Le mépris était sa puissance, il le portait jusqu’au sublime. […] Il portait à la tribune le style lapidaire, et moi la première expression que le cœur ému prêtait à mes lèvres. […] … Nous y avons porté ensemble les vôtres et les nôtres en Février !
Honni d’abord, ou porté aux nues ; plus tard, jugé, M. […] — Dites-lui : « Un volume de M. de Vigny a paru ce matin. — Je cours le lire. » Et le voici feuilletant le recueil, sans préjugé ni parti pris, si ce n’est qu’il se sent tout porté pour ce nom-là, et qu’il se promet du plaisir aux vers d’un jeune poète. […] La critique voulait bien prendre sa part des tribulations de l’auteur pauvre, traçant avec labeur son sentier à travers une littérature constituée et un public endormi par elle ; elle voulait bien recevoir au besoin une partie des coups portés à l’auteur, mais non pas prendre sa part de responsabilité des abus du succès, ni porter la livrée de l’auteur devenu haut et puissant seigneur. […] Il fallait porter toute la réfutation là où j’ai dit toute la chose, et non pas là où je n’en ai dit que la moitié. […] Victor Hugo était porté aux succès précoces et à la gloire factice des Académies.
Faut-il être surpris de l’orgueil des chefs quand de pareils goujats se portent à cet excès d’audace ! […] Il faut porter le même jugement de la ruse employée par le jaloux Mithridate pour surprendre les secrets du cœur de Monime. […] Orosmane, Zamore, Vendôme, n’ont point de remords, ou du moins ces remords ne portent que sur les suites de leur amour. […] Jamais la poésie et l’éloquence n’ont été portées à un tel degré. […] Voltaire, qui ne porta jamais son ambition si loin, s’est contenté d’être agréable.
Les autres, quand elles échappent aux dangers, portent la marque de la destinée, de l’invention. […] Aucun de ces livres romantiques ne le remue, ne lui donne le choc au cœur qu’ils portaient, de l’autre côté du Jura, à tant de clercs de notaire et d’étudiants. […] Il portait dans son enseignement un talent de classification et non de création, un don de disposition des matières, non l’élan primesautier qui engendre une force. […] Il y est d’autant moins porté qu’il continue à vivre dans les problèmes et à vivre les problèmes posés par sa thèse de candidat, ceux de la culture genevoise et romande. […] Si chaque homme a ses maux, sache porter les tiens.
Manuel a la franchise et la vigueur ; Boileau, qui aimait les antithèses, n’a jamais rien trouvé d’aussi beau comme alliance et opposition de mots que ces deux vers sur une fille de quinze ans que le vice précoce va rendre mère : Elle portait effrontément Le poids sacré de cette honte.
M. l’Archevêque de Vienne a porté de nouveaux coups aux prétendus Sages de nos jours, dans un Ouvrage qui a pour titre, la Religion vengée de l’Incrédulité par l’Incrédulité elle-même, auquel on ne peut opposer que des réponses futiles ou de mauvaise foi.
Le zele pour l’antique Philosophie, le porta à se déclarer contre celle de Descartes, & il l’attaqua avec assez de succès, pour voir les Raisonneurs de son temps se partager en Cartesiens & en Gassendistes.
Les Notes qu’il a cru devoir ajouter, pour éclaircir certains points, soit de l’Histoire Littéraire, soit de l’Histoire Sacrée ou Profane, portent l’empreinte d’une érudition étendue & d’une critique éclairée.
Tel est du moins le jugement qu’ont porté de cet Orateur les gens de goût & impartiaux, qui l’ont lu ou entendu.
Aucun de nos Biographes n’a porté plus loin le talent de traiter ce genre d’Histoire & de répandre de l’intérêt sur les plus petits détails.
« Ce que j’aime encore, c’est que sur un corps robuste ils ne porteront pas une tête rétrécie par le préjugé ; ils n’en avaient point lorsqu’ils sont entrés dans le Corps et ils n’y en recevront point.
Après ma confiance en l’Éternel, dans le sein duquel j’espère que ce qui restera de moi sera porté, ma plus douce consolation est que tu chériras ma mémoire autant que tu m’as été chère. […] Il était myope, et il vint jusqu’à un certain âge sans porter de lunettes ni se douter de la différence. […] Samedi, 17. — Je les portai, et je commençai à ouvrir mon cœur. […] Vendredi, 30. — Je portai la quatrième volume de Bernardin et Racine ; je m’ouvris à la mère, que je trouvai dans la salle à mesurer de la toile. […] Le nouveau mémoire que nous venons de mentionner, et qui eut aussi toutes ses vicissitudes (particulièrement une certaine aventure de charrette sur le grand chemin de Bourg à Lyon, et dans laquelle il faillit être perdu), copié enfin au net, fut porté à Paris par M. de Jussieu, et remis aux mains de M.
Tous lui portèrent envie, et allèrent au même endroit, voulant faire le même profit. […] Il dit que du labeur des ans Pour nous seuls il portait les soins les plus pesants. […] « … Je ne sais pas, Romains, si vous m’entendez, mais afin de me faire mieux entendre, je dis que je suis étonné comment un homme qui retient un bien qui n’est pas à lui peut dormir en repos ; puisqu’il voit tout à la fois qu’il a offensé les dieux, scandalisé les voisins, perdu ses amis, fait ce que ses ennemis souhaitaient, porté préjudice à ceux qu’il a pillés ; et enfin j’y trouve qu’il a mis sa personne en très-grand danger, puisque enfin le même jour qu’il a proposé de m’ôter mon bien je songe à lui ôter la vie… » (Rhétorique et bavardage plat. […] Portait sayon de poil de chèvre Et ceinture de joncs marins. […] Il n’était point d’asile Où l’avarice des Romains Ne pénétrât alors et ne portât les mains.