Qu’est-ce qui demain sera moral, sera beau ? […] Quand ce phénomène apparaît à un haut degré, on parle de « folie morale », « la moral insanity » de Pritchard et de Maudsley8. […] « Ils peuvent », dit Roubinovitch, « atteindre un développement considérable au point de vue intellectuel, mais au point de vue moral leur existence est complètement déséquilibrée. […] Que l’on enlève à celui-là la faculté particulière par laquelle il est un génie, et il restera toujours encore un homme capable, souvent d’une intelligence et d’une habileté supérieures, moral, apte à discerner, qui saura partout tenir sa place dans notre engrenage social. […] Elle a donc toujours cultivé les moyens coercitifs moraux qui lui permettent de maintenir dans la soumission et l’obéissance les classes inférieures, et, parmi ces moyens, la religion est de beaucoup le plus efficace.
de l’élément même qui la fit la première fois, du cœur et du sang de l’homme, des libres mouvements de l’âme qui ont remué ces pierres, et sous ces masses où l’autorité pèse impérieusement sur nous, je montrai quelque chose de plus ancien, de plus vivant, qui nia l’autorité même, je veux dire la liberté… » J'ai suivi la même marche, porté la même préoccupation des causes morales, du libre génie humain dans la littérature, dans le droit, dans toutes les formes de l’activité.
L'Université n’est pas toujours aussi intéressante qu’elle pourrait l’être ; les chefs n’ont jamais eu, depuis longtemps, ce cœur généreux, libéral, affectueux, ami désintéressé du bien, qui conviendrait dans la direction de la jeunesse, qu’avait, par exemple, le premier grand maître Fontanes, et dont l’effet moral se ferait aussitôt sentir ; ils ont été des administrateurs plus ou moins habiles et attentifs, des ministres plus ou moins accapareurs et ambitieux.
Les poëtes anglais, tels que William Cowper, ou ceux qu’on a compris sous le nom de Lakistes, offrent à chaque page des pièces dans ce genre moral, familier, domestique, que j’aurais voulu voir se naturaliser en France, et que j’ai tout fait à mon heure pour y introduire.
Cladel est très grande, c’est là sa forte qualité ; son art, minutieux et brutal, turbulent et enfiévré, se restreindra plus tard, sans nul doute, dans une forme plus sévère et plus froide, qui mettra ses qualités morales en plus vive lumière, plus à nu.
et certes, puisque les vents, les feux, les glaces prêtent leurs violences aux tourments de l’enfer, pourquoi ne trouverait-on pas des souffrances plus douces dans les chants du rossignol, dans les parfums des fleurs, dans le bruit des fontaines, ou dans les affections purement morales ?
La sottise, le fanatisme, la violence, toutes les qualités morales sont des grandeurs. […] Par-dessus les négociations de cabinets il y a les révolutions morales. […] Luther dispense des œuvres, et elles recommencent, les vraies œuvres morales, celles de piété et de vertu. […] L’histoire est née et a refondu les sciences morales. […] L’homme ainsi construit pouvait s’éprendre d’un intérêt moral et le poursuivre avec persévérance.
Ils sont, comme lui, des analystes, experts en anatomie psychologique, en dissections morales. […] Le changement moral est tour à tour effet et cause du changement social, et par suite, comme on dit en géométrie, la réciproque est vraie. […] Je sais encore qu’il existe une Ecole libre des sciences morales et politiques, antichambre et succursale de l’Académie du même nom. […] l’influence déprimante de l’Académie des sciences morales et politiques, on ne la maudira jamais assez ! […] La science (surtout la vaine science du moi) mène à des actes coupables, qui font le malheur de celui qui les commet et de ceux qui l’entourent : voilà pour le domaine moral !
On sent que Dieu a passé par là ; on respire les parfums moraux de ses oracles. […] « Il ne faut pas nous le dissimuler, messieurs : ce n’est rien moins que l’ordre moral qui est en question sous les deux doctrines contraires. […] « Prise à ce sommet humain de la vie, c’est-à-dire aux régions morales de l’échelle vitale universelle, la question du principe de la vie n’est donc pas oiseuse. […] Vous voyez donc que votre prétendue science est obligée de se désavouer elle-même et de recourir au mystère de son instinct inné pour croire à quelque chose de surnaturel, au bien ou au mal moral sur lequel la science matérielle ne dit rien !
Sans cesse, il fallait recourir aux principes de l’ancien droit, ou du droit nouveau, les expliquer, les fonder, les dissoudre, rechercher le sens des grands événements d’où le présent était sorti, et dresser comme des inventaires de leurs résultats moraux ou sociaux. […] Simon, il changea de fièvre : il devint le philosophe de la bourgeoisie, gardien sévère des convenances morales, de la religion et de la propriété. […] Par son éloquence imagée, pathétique, abondante en grands mouvements, il remuait de forts et vagues sentiments au fond des cœurs : ses sermons faisaient des effets analogues à ceux que produisaient nos grands lyriques, lorsqu’ils entreprirent d’agiter, à l’aide de la poésie et du roman, les inquiétudes morales et sociales de leurs contemporains. […] Didon cherche à faire apparaître dans le catholicisme le remède aux misères sociales, la réponse aux incertitudes morales de l’heure actuelle : de tous les prédicateurs qui veulent faire de la religion une chose vivante, efficace, pratique, il n’y en a pas qui soit mieux informé, plus habile et plus fort.
Quel abîme, par exemple, entre les sentiments que l’homme éprouve en face de forces supérieures à la sienne et l’institution religieuse avec ses croyances, ses pratiques si multipliées et si compliquées, son organisation matérielle et morale ; entre les conditions psychiques de la sympathie que deux êtres de même sang éprouvent l’un pour l’autre75, et cet ensemble touffu de règles juridiques et morales qui déterminent la structure de la famille, les rapports des personnes entre elles, des choses avec les personnes, etc. ! […] Par ce dernier mot, il faut entendre non pas le resserrement purement matériel de l’agrégat qui ne peut avoir d’effet si les individus ou plutôt les groupes d’individus restent séparés par des vides moraux, mais le resserrement moral dont le précédent n’est que l’auxiliaire et, assez généralement, la conséquence. La densité dynamique peut se définir, à volume égal, en fonction du nombre des individus qui sont effectivement en relations non pas seulement commerciales, mais morales ; c’est-à-dire, qui non seulement échangent des services ou se font concurrence, mais vivent d’une vie commune.
Avec des êtres arrivés à un certain degré d’expérience, de versatilité, de sophisme à la fois et d’imagination dans la passion, on est sur les sables mouvants ; il n’y a pas de raison pour qu’un résultat sorte plutôt que l’autre, pas de base où asseoir un intérêt moral, une conclusion à l’usage de tous. […] A ne prendre que les observations et maximes morales qui abondent dans ce livre, on ferait un petit recueil de pensées isolées, sans transition, un chapitre à la façon de La Rochefoucauld, qui classerait ce romancier de vingt-cinq ans parmi les moralistes les plus scrutateurs.
Shakespeare a su peindre avec génie ce mélange de mouvements physiques et de réflexions morales qu’inspire l’approche de la mort, alors que des passions enivrantes n’enlèvent pas l’homme à lui-même. […] Lorsque le gouverneur de la tour où est enfermé le jeune Arthur, fait apporter un fer chaud pour lui brûler les yeux, sans parler de l’atrocité d’une telle scène, il doit se passer là sur le théâtre une action dont l’imitation est impossible, et dont le spectateur observera tellement l’exécution, qu’il en oubliera l’effet moral.
Ce qui donne à ce demi-siècle sa physionomie, c’est d’abord la prédominance du positivisme scientifique sur la foi religieuse, en second lieu la prédominance des intérêts matériels sur les intérêts moraux, enfin la prédominance des questions politiques sur les questions sociales. […] Caro (1826-18S7), professeur à la Faculté des Lettres de Paris en 1864. — Édition : Œuvres, Hachette, 17 vol. in-16 (Études morales sur le temps présent, 2 vol.
Il est donc possible que la ruine des croyances idéalistes soit destinée à suivre la ruine des croyances surnaturelles, et qu’un abaissement réel du moral de l’humanité date du jour où elle a vu la réalité des choses. À force de chimères, on avait réussi à obtenir du bon gorille un effort moral surprenant ; ôtées les chimères, une partie de l’énergie factice qu’elles éveillaient disparaîtra.
Certaines maladies morales, trop complaisamment décrites, deviennent contagieuses ; elles le sont pour les lecteurs par la magie et je dirais presque par la complicité de l’art ; elles le sont pour les auteurs. […] C’en est assez pour que l’historien de la littérature ne néglige pas ces répercussions du moral sur le physique, comme on disait jadis.
« Nous pouvons expliquer maintenant les phénomènes classés sous les titres de sens moral, facultés ou affections morales. » Quoique plusieurs des psychologues qui nous occupent aient une tendance marquée à esquisser en passant un traité sur les mœurs, nous serons très court sur ce point ; car si la psychologie touche à la morale, la psychologie n’est pas la morale.
Des réflexions morales, vives et pénétrantes, sur la différence des temps et des civilisations, viennent animer et sauver ces brusques trajets : on n’est pas en risque de s’ennuyer un instant avec lui. […] Saint-Marc Girardin se plaît aux antithèses morales, et il en fait jaillir les aperçus.
Théâtre moral, parfaitement possible devant un vrai public, d’un intérêt plus soutenu qu’on ne peut l’avouer, Saül et le Roi Candaule seront jouées régulièrement quelque jour et lors, on s’étonnera de l’inintelligence de notre critique actuelle. Les tragédies morales de M.
Quintilien après avoir rapporté les raisons morales qu’on donnoit de la difference qui étoit entre l’éloquence des atheniens et l’éloquence des grecs asiatiques, dit qu’il faut la chercher dans le caractere naturel des uns et des autres. […] Il en est de même des vertus morales.
Il reste vrai que les institutions morales, juridiques, économiques, etc., sont infiniment variables, mais ces variations ne sont pas de telle nature qu’elles n’offrent aucune prise à la pensée scientifique. […] Anthropologie, 1898), par Sutherland (The Origin and Growth of the Moral Instinct), et par Steinmetz (Classification des types sociaux in Année sociologique, III, p. 43-147).
Les idées morales ou intellectuelles mènent bien plus les hommes que les grossiers intérêts de fortune et de subsistance. […] Au reste, qu’il me soit permis de dire d’avance que si la mission de la parole est finie dans le monde intellectuel, elle n’est pas finie dans le monde moral, et qu’elle doit toujours trouver un asile dans les sentiments religieux.
Il ne le comprend ni dans l’ordre politique, ni dans l’ordre moral, ni dans l’ordre domestique. […] -C. toutes les sociétés, excepté la société juive, étaient en dehors de l’ordre moral.
Aux causes politiques de cette révolution, fille de tant de fautes séculaires, la philosophie, qui s’était développée depuis Luther, avait ajouté les causes morales, et, l’on ne saurait trop le répéter, c’est à l’influence épouvantable de ces causes morales, qui donnèrent à la Révolution ce caractère appelé satanique par un grand écrivain, que les jésuites auraient pu s’opposer avec le plus d’ascendant.
Mais le mal est moins la calomnie que l’idée qu’il a eue qu’en se comparant à Louvet il ne se calomniait pas… A force de regarder le xviiie siècle, son regard moral s’est troublé. […] Il nous a donné une notice, bibliographiquement assez complète, sur Rétif de la Bretonne13 ; mais, selon nous, l’idée de raconter, d’atténuer ou d’excuser la vie d’un pareil homme, ne pouvait venir qu’à un écrivain chez lequel le xviiie siècle a fait fléchir un peu le sens moral.
N’est-ce pas, en effet, un hymne religieux et moral que ces vers élégiaques du législateur d’Athènes ? […] Le poëte moral du siècle d’Auguste, le lyrique élégant et moqueur, n’est-il pas en effet devancé par ces vers du législateur d’Athènes dénombrant les occupations diverses des hommes ?
Le Malade imaginaire, auquel les Medecins doivent plus qu’ils ne pensent, est un tableau aussi frappant & aussi moral qu’il y en ait au théatre. […] Les faits sont ou moraux ou physiques. Les faits moraux composent l’histoire des hommes, dans laquelle souvent il se mêle du physique, mais toûjours relativement au moral. […] Il en est du moral comme du physique. […] La nature lui en fournit les matériaux & les modeles ; encore lui est-il échappé bien des absurdités, même dans le merveilleux physique ; mais combien plus dans le moral ?
C’est un spectacle assurément mémorable, au milieu de tant de scepticisme et de tant d’écarts dont on est entouré, que de voir comme l’élite de ces vierges et vertueux esprits ne diminue pas, comment elle se recrute et se perpétue, conservant, pour ainsi dire, dans toute sa pureté, le trésor moral.
Les Réflexions morales sur les Evangiles, l’Abrégé des obligations chrétiennes, ses Lettres spirituelles respirent une éloquence noble, vive & touchante, qui prend sa source dans un cœur fortement pénétré des vérités qu’il y expose.
La définition même du genre l’écarte des ambitions morales ou politiques. […] IV. — La fantaisie et le conte moral C’est encore M. […] Le conte moral et le roman allégorique né du Gulliver de Swift et du Candide de Voltaire ont eu des continuateurs avec Pantalonie de Camille de Sainte-Croix, les Lettres de Malaisie, de Paul Adam, les romans demi-fantaisistes de M. […] Tous ces romans se réclament à la fois du conte moral, du merveilleux scientifique, du roman d’aventures. […] Toutes les morales disparaissent.
» Pour ma part, je ne connais aucune nécessité qui autorise à jeter dans le public des germes de désordre moral. […] C’était un des symptômes les plus incontestables de l’état moral du temps. […] La maladie du corps cède enfin, mais le mal moral n’est pas guéri. […] Divers aveux nous font connaître quel était en ces temps son état moral. […] Je ne pense pas qu’on puisse imaginer une union de sentiments plus parfaite ; mais aussi, rarement a-t-on vu plus d’affinités morales qu’entre ce frère et cette sœur.
L’artiste vit très peu, ou même pas du tout, dans le monde moral et politique. […] La même remarque peut s’appliquer aux professions ; chacune tire sa beauté extérieure des lois morales auxquelles elle est soumise. […] Je ne crois pas exagérer en affirmant que toutes ces considérations morales jaillissent naturellement des croquis et des aquarelles de M. […] Le Bien est la base et le but des recherches morales. […] Mais l’effet moral n’en a pas moins été produit, et je regarde ce coup d’œil comme un bon présage.
Fercoc, homme distingué, ami de M. de La Romiguière et resté plus condillacien que lui, y enseignait d’une manière attachante Locke et Condillac, avec un certain reflet moral et sentimental du Vicaire savoyard. […] Autrefois les choses allaient moins vite ; les régimes politiques, aussi bien que les restaurations morales, moins battus en brèche, se maintenaient d’ordinaire au-delà d’une vie ; il n’y avait pas tant de ces changements à vue sur la scène du monde. […] C’est ainsi que se formèrent ses deux volumes d’Essais, qui, souvent repris ou quittés, selon le mouvement des affaires publiques, parurent enfin dans l’hiver de 1842, et ouvrirent à l’auteur les portes de l’Académie des sciences morales en remplacement de Jouffroy. […] Dans son Introduction, comme dans son Essai final, l’auteur se montre avec raison très-préoccupé de ce sensualisme pratique qui envahit la société française, disposition fort différente du système dit sensualiste, lequel s’alliait très-bien, chez les philosophes du dernier siècle, avec de hautes qualités morales et avec des vertus. […] Le Rapport lu à l’Académie des sciences morales sur la philosophie allemande, et qui forme tout un volume, sort de notre compétence.
Mais du moins il n’était nullement fier de son état moral, et il souffrait de ne savoir où il allait. […] La théorie des Indulgences, mystère qui implique tous les autres mystères chrétiens, serait sans l’éternel enfer celle d’une sorte d’universel socialisme moral. […] Les bases morales de la constitution seront la religion, la famille, la propriété, la liberté. […] Si elle peut gêner sur quelques points les riches et les lettrés, elle multiplie les supports, matériels et moraux, autour des humbles. […] Certaines inquiétudes morales de ce temps lui sembleraient d’un heureux augure : il les jugerait semées dans les esprits par une suprême « prévenance » de la bonté divine.
L’esthétique est ainsi dominée et dirigée, et souvent, plus que la conduite, par les croyances morales, sociales, religieuses — car le style, comme l’accent de la voix, est plus spontané que l’action. […] Mais c’est là du faux réalisme, puisque dans la réalité la quantité et l’intensité ne sont pas tout ; nous n’habitons pas un monde de géants physiques ou moraux, d’êtres énormes, excessifs, violents en tout et monstrueux. […] C’est donc surtout par des raisons morales et sociales que doit s’expliquer, — et aussi se régler, — l’introduction du laid dans l’œuvre d’art réaliste. […] C’est une voie beaucoup plus simple pour produire, par exemple, l’émotion de la peur, de décrire cette émotion entérines moraux que de nous représenter la sensation d’angoisse au creux de l’estomac, qui en est une conséquence très lointaine, très indirecte et que nous aurons peine à nous représenter si nous n’éprouvons pas déjà le sentiment même de la peur. […] Et parfois ce sentiment est non seulement moral, mais philosophique.
Dans les harmonies morales du style, ce n’est pas seulement le son principal et dominant qu’il faut considérer ; ce sont encore et surtout les harmoniques qui ajoutent au son principal leur accompagnement et ainsi lui donnent ce caractère expressif par excellence, mais indéfinissable : le timbre. […] Alors aussi elles ne sont plus purement matérielles : elles prennent un sens intellectuel, moral et même social ; en un mot, elles deviennent des symboles. […] » Entre certaines émotions morales ou intellectuelles et les émotions d’ordre purement sensitif, il y a une correspondance qui permet d’éclairer et d’analyser les unes par les autres. […] On peut éveiller une image très nette d’un objet en excitant le sentiment qui en accompagne la vision ; l’image tire alors sa force de l’émotion qu’elle évoque, et parfois d’une émotion d’ordre moral ou même intellectuel. […] Les phrases mal faites, disait Flaubert, ne résistent pas à l’épreuve de la lecture à haute voix : « elles oppressent la poitrine, gênent les battements du cœur, et se trouvent ainsi en dehors des conditions de la vie. » Flaubert fondait donc la théorie du rythme et de la cadence sur les sympathies du physique et du moral.
Les comparaisons avec le passage d’une journée aigre, variable et désagréable de mars à une tiède et chaude matinée de vrai printemps, ou encore d’un ciel gris, froid, où le bleu paraît à peine, à un vrai ciel pur, serein et tout éthéré du Midi, ne rendraient que faiblement l’effet poétique et moral de cette poésie si neuve sur les âmes qu’elle venait charmer et baigner de ses rayons.