Le Satyre et La Maison du berger sont des types de poésie symbolique. […] À l’âme il fallut des maisons de l’âme, des lieux où l’âme se connût et se sentît. […] Paul Bourget avait traité avec une maison italienne pour la mise en film de Cosmopolis. […] Elle s’établit dans une maison, entre deux êtres qu’elle repousse chacun en lui-même et qu’elle crucifie. […] Il a fait jurer à son fils aîné de chasser de la maison celui qu’il croit un bâtard.
Il devait quitter sa maison pour en gagner une autre qu’il jugeait plus vaste. […] Et voici que le propriétaire du parc fait bâtir une maison, une haute maison. […] En trois jours, où qu’elle soit, elle a mis toute la maison dans sa poche. […] Bijou a toute la maison à ses pieds. […] C’est elle qui est aux pieds de toute la maison, toujours au service de tous.
La maison est construite pour son habitant et conformément à sa manière de vivre. […] Ils construisent leurs maisons en pierres ; leurs édifices publics et privés sont également massifs et durables. […] Un gentilhomme nommé M. de Memmon, attaché à la maison du duc de Montmorency, avait demandé en mariage la nièce du comte d’Isancourt. […] Dites-moi, je vous en prie, quel est le mal que nous ayons ici, le châtiment excepté, que vous n’eussiez aussi à demeure dans votre maison ? […] Es-tu donc si ignorant de l’enfer, toi dont la maison était un enfer ?
Il connaissait Victor Hugo, était reçu dans la maison, et jouissait bien justement de toute la confiance du maître, car jamais nature ne fut plus délicate, plus dévouée et plus loyale. […] C’est ainsi que nous les trouvâmes installés sous la voûte d’une cave à demi effondrée dans une maison de la rue Fontaine-au-Roi qu’ils étaient chargés sans doute de réparer. […] Bien petit était le nombre des maisons groupées près de la chaussée ; le mouvement de la population ne s’était pas encore porté par là. […] Pourquoi conserver cette maison veuve où le maître ne rentrera plus ? […] L’atelier d’Eugène Devéria était situé rue de l’Est4, dans la maison de M.
Il fait bâtir dans la rue*** une maison en pierres de taille, raffermie dans les encoignures par des mains en fer », etc. […] Il décrivait la ville, ensuite la rue et la maison. […] Ses maisons et ses physionomies sont des coquilles sur lesquelles se moule l’âme de ses personnages. […] Les garces démoliraient le plancher de ma maison pour cuire des œufs à ce garçon-là ! […] On pilla leurs maisons ; le mari et plusieurs enfants d’Amanda Smith furent tués sous ses yeux.
J’ai des maisons, des bijoux et un pauvre reste de ducats ; sans doute cela vous donnera le moyen d’être charitables… » Puis, d’une voix stridente : « En vérité, monseigneur, vous feriez bien d’aller tirer vos pistolets contre les mouches : le jeu serait plus noble. » On la condamne à être enfermée dans une maison de repenties. «80Une maison de repenties ? […] — Une maison de catins repentantes. — Est-ce que les nobles de Rome l’ont bâtie pour leurs femmes, qu’on m’envoie loger là ? […] Elle sort debout, âpre et toujours plus hautaine : « Une maison de repenties ? Non, ce ne sera pas une maison de repenties.
C’était dans une maison où Théophile Gautier, M. […] Elle dépend aussi de la façon d’écrire et de la maison où l’on écrit. […] Zola a pu réunir dans une seule maison tant de méprisables personnages et, de toutes les maisons bourgeoises de Paris, extraire celle-là. […] La maison de la rue de Choiseul devient un « temple » où d’infâmes mystères s’accomplissent dans l’ombre. […] Elle ne tente rien pour le contenir, elle le lâche… Une maison comme la nôtre affichée par un ventre pareil !
Il est de cette nature de domestiques qui souillent les maisons. […] Il habitait, avec son père et sa mère, la maison de Jean Goujon, rue Monsieur-le-Prince. […] Ce qui la fâche est que Miraut tient beaucoup de place dans la maison, dérange les chats, salit le plancher. […] J’avais une famille, une maison : j’ai dû livrer la maison à de plus paysans que moi, renier ma famille pour avoir appris à la trouver vulgaire. […] Il se fait un arrêt du bruit au passage du corbillard suivi de la jeune fille et des gens de sa maison. » Voilà tout.
Achat avec mon gain de la maison rue Neuve-de-Berry, première cause de mon éligibilité. — Mme Récamier se met en tête de me rendre amoureux d’elle.
Et comme vous n’êtes pas la plus belle, on a honte de vous, un peu ; et lorsqu’on promène les autres par la ville, joyeusement endimanchés, on vous oublie à la maison, petite Cendrillon que vous êtes… Richesse de la Muse, ma chère, fille alitée de mon pins vieil ami, on est injuste avec vous.
On aime la maison qu’on a bâtie et qu’on transmet.
Cette mort acheva ce qui restait de l’ancienne maison de Rambouillet.
Le Huron, Lucile, Silvain, l’Ami de la Maison, sont des preuves que son esprit est précisement fait pour les bagatelles, sur-tout quand une Musique agréable vient relever un peu la fadeur de sa Poésie.
Moreau (de la Maison Larousse) pour l’empressement avec lequel ils nous ont fait tenir les renseignements ou les volumes qui nous étaient utiles.
» La bonne odeur de la soupe aux écrevisses remplissait toute la maison, et la grande Frentzel, la cuisinière du Bœuf-Rouge, avertie d’avance, entrait alors pour veiller au service, car la vieille Katel ne pouvait être à la fois dans la cuisine et dans la salle à manger. […] Te rappelles-tu, Kobus, ton père, le vieux Zacharias, si grave à son tribunal ; te rappelles-tu quand il revenait à la maison, entre onze heures et midi, son grand carton sous le bras, et qu’il te voyait de loin jouer sur la porte, comme sa figure changeait, comme il se mettait à sourire en lui-même, on aurait dit qu’un rayon de soleil descendait sur lui. […] Mais quant à Sûzel, j’ose dire qu’elle est née pour tout ce qui regarde la maison. […] — Eh bien, allez la chercher ; je ne puis quitter Meisenthâl sans lui dire adieu. » Orchel entra dans la maison, et quelques instants après Sûzel paraissait, toute rouge. […] — Parce que l’ouvrage presse à la maison : nous sommes au temps des récoltes… le vent peut tourner du jour au lendemain.
Rousseau plutôt que la sordidité d’une maison de faubourg. […] Elles m’introduisirent : il était entre les bras de M. et de Mme Antier, ses pieux amis, qui demeuraient dans la même maison pour être plus à portée de son cœur et de sa voix. […] et adieu à votre maison ! […] Si je sondais mon cœur, j’y découvrirais un vide immense d’affection, d’habitudes, de consonances d’esprit, d’heures nonchalantes, mais nécessaires à la journée, creusé en moi par cette seule chambre vide maintenant dans une maison de la rue de Vendôme ! […] Dans le premier de ces bas-reliefs, on le verra, dans la maison de sa pauvre tante, à Péronne, écoutant les leçons de la Providence par la bouche de cette seconde mère, leçons qui devaient lui remonter un jour au cœur comme ces sèves d’automne qui donnent les fruits à l’homme après que les fleurs folles sont tombées.
Sa maison sur la Cuisance avait une cour où sept fosses étaient alignées pour la préparation des peaux. […] Je me vois allant dans la chère et vieille maison des Débats, demander à M. […] Ce n’est certes pas grand’chose, une plaque sur la façade d’une maison, mais ces humbles rites manifestent et prolongent cette piété du présent envers le passé, dont est fait l’amour de la patrie. […] Devant cette maison où il a tant travaillé, tant rêvé, aucun ami des Lettres françaises ne passera désormais sans éprouver, à lire le nom de Barbey d’Aurevilly et à se dire : « Il a vécu là ! […] Ce discours a été prononcé en octobre 1924 pour l’inauguration d’une plaque commémorative sur la maison de la rue Rousselet où vécut et mourut Barbey d’Aurevilly.
Pendant huit ans, enfermé dans une petite maison de la forêt de Windsor, il lut « tous les meilleurs critiques, presque tous les poëtes anglais, latins, français qui ont un nom, Homère, les poëtes grecs, et quelques-uns des grands dans l’original, le Tasse et l’Arioste dans les traductions », avec tant d’assiduité qu’il en manqua mourir. […] Plusieurs fois il a quitté, sans mot dire et sans qu’on sût pourquoi, la maison de lord Oxford, et il a fallu excéder les laquais de messages pour le ramener. […] Jamais il n’a été aux gages d’un libraire ; il regarde au-dessous de lui les auteurs mendiants rouler dans la bohème, et, tranquillement assis dans sa jolie maison de Twickenham, sous sa grotte ou dans le beau jardin qu’il a planté lui-même, il peut polir et limer ses écrits aussi longtemps qu’il lui convient. […] La bohème en aucun siècle ne fut si mendiante et plus vile : pauvres diables comme Richard Savage, qui couchait l’hiver à la belle étoile sur les cendres d’une vitrerie, vivait d’une dédicace, connaissait la prison, dînait rarement, et buvait aux dépens de ses amis ; pamphlétaires comme Tuchtin, le dos écorché par les verges ; faussaire comme Ward, exposés au pilori et criblés d’œufs et de pommes pourries ; courtisanes comme Élisa Haywood, célèbres par l’impudence de leurs confessions publiques ; journalistes vendus, diffamateurs à gages, marchands de scandale et d’injures, demi-filous, viveurs parfaits, et toute cette vermine littéraire qui hantait les tripots, les maisons de filles, les caveaux à gin, et au signal d’un libraire mordait les honnêtes gens pour un écu. […] Celui-ci, fils d’un ecclésiastique et très-pauvre, vécut, comme la plupart des écrivains du temps, de gratifications et de souscriptions littéraires, de sinécures et de pensions politiques, ne se maria point faute d’argent, fit des tragédies parce que les tragédies étaient lucratives, et finit par s’établir dans une maison champêtre, restant au lit jusqu’à midi, indolent, contemplatif, mais bon homme et honnête homme, affectueux et aimé des autres.
L’armée d’Alger, de quatre-vingt mille hommes, sous les ordres directs des princes de la maison d’Orléans, n’a pas même eu une hésitation d’une heure. […] « Le lendemain, au jour, nous arrivâmes à Béthune, petite ville laide et fortifiée, où l’on dirait que les remparts, en resserrant leur cercle, ont pressé les maisons l’une sur l’autre. […] Les habitants commençaient à retirer les drapeaux blancs des fenêtres, et à coudre les trois couleurs dans leurs maisons. […] Elle était souffrante et infirme depuis plusieurs années ; il ne quittait ni sa maison ni son chevet, dans la rue des Écuries-d’Artois, où il est mort lui-même. […] La monarchie légitime pour le pays, pour lui une belle carrière militaire couronnée par une haute dignité et un grade illustre sous une maison royale de son choix, c’était l’idéal de sa vie. 1830 avait tout renversé en lui.
Certes ce sont là deux maisons bénies ? […] Quand on fera l’histoire de notre maison, il conviendra d’y donner une place considérable à l’enseignement de M. […] Voilà une maison où les envahisseurs ont frappé la femme, souillé la fille. […] Et comme cette misérable maison, toutes les maisons françaises ont été violées ; pour l’outrage comme pour la haine, toutes sont solidaires. […] La France, c’est pour chaque maison française comme l’aïeule vénérée et chérie !
Quelle peut bien être cette maison, ma cousine ? […] Mais alors, encore une fois, quelle peut bien être cette maison mystérieuse que M. […] Heureusement, tant que j’aurai une cousine en Touraine, avec des prairies « naturelles » autour de sa maison, je saurai où me réfugier. […] qui exerce son métier à Paris, je suis un paysan qui a son clocher, sa maison et sa prairie. […] C’est la maison et c’est le mobilier d’un vaudevilliste.
Il y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. […] Et dès que j’eus reconnu le goût du morceau de madeleine trempé dans le tilleul que me donnait ma tante (quoique je ne susse pas encore et dusse remettre à bien plus tard de découvrir pourquoi ce souvenir me rendait si heureux), aussitôt la vieille maison grise sur la rue, où était sa chambre, vint comme un décor de théâtre s’appliquer au petit pavillon, donnant sur le jardin, qu’on avait construit pour mes parents sur ses derrières (ce pan tronqué que seul j’avais revu jusque-là) ; et avec la maison, la ville, depuis le matin jusqu’au soir et par tous les temps, la Place où on m’envoyait avant le déjeuner, les mes où j’allais faire des courses, les chemins qu’on prenait si le temps était beau. […] Verdurin disait au peintre : « Je crois que ça chauffe. » Et la présence d’Odette ajoutait en effet pour Swann à cette maison ce dont n’était pourvue aucune de celles où il était reçu : une sorte d’appareil sensitif, de réseau nerveux qui se ramifiait dans toutes les pièces et apportait des excitations constantes à son cœur. […] Dans l’épaisse forêt de ses jours et de ses nuits, il ne taille aucune planche et ne cherche à se construire aucune maison. […] Verdurin disait au peintre : « Je crois que ça chauffe. » Et la présence d’Odette ajoutait en effet pour Swann à cette maison ce dont n’était pourvue aucune de celles où il était reçu : une sorte d’appareil sensitif, de réseau nerveux qui se ramifiait dans toutes les pièces et apportait des excitations constantes à son cœur.
Une autre fois, à Paris, il sortait d’une maison où il était invité, au moment de se mettre à table, en voyant arriver M. de Calonne, l’ennemi de La Chalotais. […] Je n’entrerai pas ici dans la discussion du genre de torts intimes que Mme d’Épinay a reprochés à Duclos, et qui sont trop voisins de l’alcôve : en réduisant ces torts à ce qui en rejaillit sur le caractère général de l’homme, il paraît certain que Duclos dans son habitude journalière, sorti de chez lui dès le matin et passant sa vie dans le monde, aimait à s’installer chez les gens, et qu’une fois implanté dans une maison, il y prenait racine, y dominait bientôt, s’y comportait comme chez lui, donnant du coude à qui le gênait, et y portait enfin, avec les saillies et les éclats de son esprit, tous les inconvénients de son impétuosité et de son humeur.
Il tenait par tous les liens à la maison de Rohan. […] Les premiers paysages qu’il retrace, et qui sont les plus cités dans les cours de littérature, sont ceux de la vallée de Campan et des rives de l’Adour : Je ne peindrai point cette belle vallée qui voit naître (l’Adour), cette vallée si connue, si célébrée, si digne de l’être ; ces maisons si jolies et si propres, chacune entourée de sa prairie, accompagnée de son jardin, ombragée de sa touffe d’arbres ; les méandres de l’Adour, plus vifs qu’impétueux, impatient de ses rives, mais en respectant la verdure ; les molles inflexions du sol, ondé comme des vagues qui se balancent sous un vent doux et léger : la gaieté des troupeaux et la richesse du berger ; ces bourgs opulents formés, comme fortuitement, là où les habitations répandues dans la vallée ont redoublé de proximité… Il finit cette description riante par des présages menaçants qui font contraste, et qui furent trop réalisés l’année suivante (1788) par l’affreux débordement qui dévasta ces beaux lieux.
Après être allé quelques semaines voir sa maison et sa famille en Gascogne, avant la fin de l’année, Montluc retourne en Italie chercher de nouveaux hasards : dès les premiers moments, il s’y expose en soldat ; il va à cheval reconnaître une ville qu’on doit assiéger, à moins de cinquante pas et en plein jour. […] Il mourut dans sa maison d’Estillac en Agenois, en 1577.
Dès le premier jour les dames de qualité s’effrayent de rester dans la ville ; on demande pour elles un passeport : « Le roi l’a refusé ; cependant les dames sont sorties et sont venues à une maison près de la Sambre. […] Cet appesantissement en partie physique qui augmentait avec l’âge, cet enchaînement aux habitudes, ce besoin d’avoir toujours autour de soi une grosse Cour, finirent par retenir le monarque à Versailles et dans ses maisons.
— Retiré des affaires et vivant dans sa maison du faubourg Saint-Jacques, près des collèges, pour y mieux vaquer à l’éducation de ses enfants, Perrault fit un jour le poëme du Siècle de Louis-le-Grand, et il le lut dans une séance publique de l’Académie, assemblée exprès pour célébrer la convalescence du roi après la fameuse opération (27 janvier 1687). […] Perrault était déjà vieux, il était bourgeois de Paris ; il laissa donc les contes venir à lui dans les nombreuses veillées d’hiver, au coin du feu de sa maison du faubourg.
Après avoir réussi sur la scène, non sans bien des difficultés et quelques vicissitudes, jouissant de l’amitié du second Lélius et de Scipion Émilien (ce qui lui fit bien des envieux), possesseur d’une maison avec jardin sur la voie Appienne, il voulut voir la Grèce, y étudier de plus près ses sources et grossir son trésor : il partit et ne revint pas ; il mourut au retour du voyage, avant d’avoir revu l’Italie. […] s’écrie Sosie qui était dans une véritable anxiété, me voilà soulagé ; j’avais grand’peur de cette Chrysis. » Une fois morte, ses amis soignent ses funérailles, et Pamphile avec eux ; on le voyait aller et venir dans la maison de la défunte avec ceux qui l’avaient aimée ; il y avait même des moments où il mêlait ses larmes aux leurs.
Voici l’exacte vérité : j’ai gagné, dans l’espace de deux mois, non dans des maisons de jeu, mais dans la société et au Club des Échecs, regardé presque en tout temps, par la nature même de ses institutions, comme une maison particulière, environ 30,000 francs.
La seconde Fronde (1650-1652) éclata, comme on sait, au nom des princes de la maison de Condé que Mazarin avait fait mettre en prison, et qu’il fut obligé de rendre à la liberté. […] Ce n’est, monseigneur, ni votre pourpre, ni la splendeur ou les couronnes de votre maison, c’est quelque chose de plus grand, c’est vous-même, c’est votre vertu qui m’a lâché, et ces liens ne peuvent se rompre, qu’on ne perde ou la vie ou la raison.
Endurer que l’Espagne impute à ma mémoire D’avoir mal soutenu l’honneur de ma maison ? […] Elle est stupéfaite de le voir paraître dans cette maison qu’il remplit de deuil : Rodrigue, qu’as-tu fait ? […] On peut s’étonner d’abord qu’il le cherche par les rues, dans l’ombre : il risquait de l’y chercher longtemps ; mais songez que, si Rodrigue était rentré dans la maison de son père, il pouvait y être arrêté par ordre du Roi ; au contraire, dans la maison de Chimène, quelque paradoxal que cela puisse paraître, il était en sûreté plus que partout ailleurs : comment les gens du roi se seraient-ils avisés de chercher le meurtrier dans la maison même du mort ? […] Corneille n’avait-il pas été au nombre des « cinq auteurs » attachés à son cabinet et, comme on disait dans la langue de ce temps-là, un des « domestiques » de Son Éminence, c’est-à-dire un des gens de sa maison ? […] Où est la source de la noblesse des grandes maisons ?
Il s’était amusé à traduire un petit discours latin prononcé dans l’Assemblée générale de Sorbonne le 23 décembre 1780 par l’abbé Cotton des Houssayes, bibliothécaire de la maison, et où toutes les qualités et les devoirs du parfait bibliothécaire sont exposés avec élégance et candeur (Techener, 1839) : L’auteur de ce petit chef-d’œuvre presque inconnu, disait M.
Villemain a quitté l’hôtel du ministère de l’instruction publique, et il s’est logé dans une petite maison à Chaillot, espèce de village à l’intérieur de Paris ; il se promène tous les jours en voiture et reçoit avec plaisir les nombreuses visites qui ne cessent pas et auxquelles il suffit avec sa grâce accoutumée.
Le château de Maisons.
Et, en effet, il y avait depuis quelque temps dans la contrée une femme mystérieuse, solitaire, vêtue de blanc, habitant une maison blanche : on l’appelait l’Étrangère.
J’ai la vieille Bretagne avec ses bruits si beaux, Ses maisons du Seigneur, au milieu des tombeaux, Comme des mères de familles Assises au milieu de leurs enfants aimés, Au soir d’un de ces jours où les cieux allumés Ont chauffé le fer des faucilles.
Raynouard, l’auteur des Templiers et le savant philologue, vivait encore et habitait, à Passy, un petit ermitage studieux et riant, la maison du sage.