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1408. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — II » pp. 57-80

Une lettre de Louis XIV, du 5 octobre, ne contribua pas peu à l’y exciter : Monsieur le marquis de Villars, je suis si content de ce que vous venez de faire, et j’ai une confiance si entière en votre expérience et votre bonne conduite, que j’ordonne au maréchal de Catinat de vous envoyer le plus diligemment qu’il pourra une augmentation de dix bataillons avec vingt escadrons. […] En attendant, « j’ose assurer Votre Majesté, écrivait le maréchal de Villars après Friedlingen, que ce qui ne sera pas exécuté par l’armée dont il lui a plu de me donner le commandement n’aura pu l’être ; et il ne viendra pas de lettre de ladite armée qui dise que l’on pouvait faire plus. » Villars pense à assurer ses quartiers d’hiver et à parer aux nouvelles dispositions de l’ennemi.

1409. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Nouvelle correspondance inédite de M. de Tocqueville »

Ses sentiments religieux et philosophiques, nous venons de les voir, au sein même de cette douleur : il les confondait volontiers et évitait peut-être de distinguer le point précis, la ligne exacte où il aurait pu établir entre eux, entre la religion et la philosophie, une différence essentielle. […] Royer-Collard, vient de nous être bien nettement accusé : ce fut là l'embarras et comme l’empêchement de sa vie publique.

1410. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — L'abbé de Lamennais en 1832 »

Je sais qu’en parlant à dessein de celui des hommes de notre temps qui offre peut-être le plus magnifique exemple de cette union consubstantielle et sacrée de la volonté avec l’intelligence sous le sceau de la foi, de celui dont l’esprit et la pratique, toute la pensée et toute la vie, se sont si docilement soumises, si ardemment employées aux conséquences efficaces de doctrines en apparence délaissées, et aussi compromises qu’elles pouvaient l’être ; — je sais que nous avons à nous garder nous-même de cette étude inféconde, et de cette admiration curieuse sans résultat, dont nous venons de signaler la plaie. […] Il écrivait à un ami, au sujet d’un des premiers mensonges de la Restauration : « Je viens de lire le projet de loi napoléonienne sur la liberté de la presse ; cela passe tout ce qu’on a jamais vu.

1411. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE BALZAC (La Recherche de l’Absolu.) » pp. 327-357

Après avoir réfléchi mûrement, je pris la résolution de vivre au sein de l’obscurité sans éclat, et de borner mon ambition à faire des heureux en secret, sans me faire connaître. » C’est le jeudi saint 1831, à 10 heures 7 minutes du matin, que l’alchimiste avait opéré seul la transmutation ; il a noté le jour et l’heure comme Dante et Pétrarque ont fait pour le jour et l’instant béni où ils virent leurs divinités, et la page que je viens de citer du bon alchimiste me semble presque rappeler en naïve allégresse certains passages de la Vita Nuova. […]  » Ce dernier roman venait de paraître.

1412. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « UNE RUELLE POÉTIQUE SOUS LOUIS XIV » pp. 358-381

Il eut fort souvent affaire aux coquettes et s’en vengea : on vient de voir ce qu’il dit à l’une ; voici pour une autre Le changement vous est si doux, Que, quand on est bien avec vous, On n’ose s’en donner la gloire. […] Coulmann, quelques pages sur Mme Dufrénoy (p. 145 et suiv.), qui se rejoignent bien à ce qu’on vient de lire.

1413. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Racine — I »

D’après le peu qu’on vient de lire sur le caractère, les mœurs et les habitudes d’esprit de Racine, il serait déjà aisé de présumer les qualités et les défauts essentiels de son œuvre, de prévoir ce qu’il a pu atteindre, et en même temps ce qui a dû lui manquer. […] La poésie alors, qui faisait partie de la littérature, se distinguait tellement de la vie que rien ne ramenait de l’une à l’autre, que l’idée même ne venait pas de les joindre, et qu’une fois consacré aux soins domestiques, aux sentiments de père, aux devoirs de paroissien, on avait élevé une muraille infranchissable entre les Muses et soi.

1414. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »

Les gens qui en parlaient se contentaient de dire que c’était bien, mais les trois quarts n’en parlaient ni n’y pensaient ; et cette indifférence, ce froid pour une action réellement aussi belle, aussi touchante, que l’on eût tant goûtée et vantée de particuliers, ne venait pas de l’occupation où était toute la Cour de la maladie du roi ; elle n’était produite que par la plate et mince existence de Mesdames, que l’on connaissait sans envie du bien, sans âme, sans caractère, sans franchise, sans amour pour leur père. […] Sur le matin, et dans les moments où ils voyaient avec plus d’effroi l’état du roi, M. de Bouillon, qui, tout en pleurant, venait de s’éveiller, regarda tendrement La Martinière, et lui avançant les deux bras : « Vous voyez bien cela, lui dit-il, mon cher La Martinière, ce sont mes deux bras, c’est certainement ce que j’aime le plus au monde ; eh bien !

1415. (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »

Je me permets même de penser que l’empereur, qui savait mon insuffisance à tant d’égards pour tous les ordres de services et de savoir qui sont si bien représentés dans cette assemblée, n’a pu songer à moi que pour que je vinsse de temps en temps et rarement apporter au milieu de vos délibérations une note sincère, discordante peut-être, mais personnelle et bien vibrante. […] J’ai été votre adversaire quelquefois, je l’avoue, avec une amertume qui a peut-être son excuse dans la tristesse des temps que nous venons de traverser.

1416. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis »

Cette pensée répandait l’amertume sur ses derniers jours ; et peu de temps avant sa mort, comme on le portait dans les appartements de son palais, au moment où il venait de recevoir la nouvelle de la mort de son fils, il s’écria avec un soupir : Cette maison est trop grande pour une famille si peu nombreuse ! […] « Après le tableau que nous venons de faire de la passion de Laurent, on peut se permettre sans doute de demander quel était l’objet d’un amour si délicat, quel était le nom de cette femme qu’il adore sans la désigner autrement que d’une manière vague, qu’il célèbre sans la nommer.

1417. (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120

, cette imagination m’irrite plus qu’elle ne m’attire… Voyez nos grands romanciers contemporains : leur talent ne vient pas de ce qu’ils imaginent, mais de ce qu’ils rendent la nature avec intensité… Tous les efforts de l’écrivain tendent à cacher l’imaginaire sous le réel… Vous peignez la vie : voyez-la avant tout telle qu’elle est, et donnez-en l’impression. […] Sur les principes qu’on vient de voir repose cette défiance de la nouveauté, qu’on peut remarquer dans l’Art poétique, et qui va s’éclairer pour nous d’un jour nouveau.

1418. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. Le théâtre romantique »

Sans dédaigner les sujets exotiques, Dumas fut le premier à deviner l’attrait que pouvait avoir l’histoire de France pour le public, et le premier se mit à exploiter les vastes recueils de chroniques et de mémoires que Guizot, Buchon, Petitot venaient de publier. […] Toute la vogue de ce dramaturge est venue de son prosaïsme renforcé : les spectateurs réfractaires à la fougue lyrique des pièces romantiques se sont retrouvés dans sa platitude, qui leur a paru la raison même.

1419. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Ferdinand Fabre  »

Ferdinand Fabre que les mieux venus de ses romans de mœurs cléricales : les Courbezon, l’Abbé Tigrane, Mon oncle Célestin et Lucifer. […] De là des outrances et des naïvetés : continuellement il nous avertit que ce que nous voyons ou entendons est terrible, et, comme il le croit, il nous le fait croire. « Tout à coup il eut un soubresaut, et de sa bouche s’échappèrent ces paroles épouvantables. » Ou bien : « On ne saurait croire l’expression de force, de fermeté, que la figurine de ce vieillard de soixante-quinze ans, molle, souriante auparavant, venait de prendre tout à coup. » Et voyez quelle conviction dans cette réflexion candide : « En vérité, l’homme est-il ainsi fait que la passion le puisse ravaler à ce point ?

1420. (1894) Propos de littérature « Chapitre V » pp. 111-140

Celui-ci apporterait les devoirs corrigés et raclés soigneusement d’un consciencieux élève, celui-là serait un enfant mal venu de Lamartine, revu et corrigé par M. de Strada, et je n’aurais pas pris la peine d’analyser leurs vers. […] Griffin est le miroir de l’action où se développe, où s’avère le moi ; et il ne faut pas s’y tromper, pour l’auteur des Épisodes le songe, s’il nous révèle parfois les images d’une antérieure existence, est un don venu de l’extérieur ; il éclaire notre âme et vivifie le lieu où il se déploie mais demeure une manifestation du Destin.

1421. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »

Il venait de trouver sa vraie patrie, car il avait trouvé où régner. […] Tout vient de sa raison souvent émue par la grandeur des vérités religieuses, souvent trompée par l’intérêt de ce moi qu’il croyait avoir dépouillé, parce qu’il avait réduit son corps aux seuls soins qui pussent empêcher la mort immédiate.

1422. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »

Il n’importe guère plus de savoir si l’idée lui en est venue de Saint-Evremond ou de Bossuet, que de rechercher si les Lettres persanes lui ont été inspirées par les Siamois de Dufresny ou par le Spectateur d’Addison. […] Leurs fautes vinrent de ce que trop de pouvoir trouble par moments les saints eux-mêmes, et je conviens que saint Chrysostome, chassé du siège de Constantinople et rétabli, puis, à travers des émeutes populaires, chassé de nouveau et exilé, a besoin de toute la bonté de sa cause et de toute la majesté de sa disgrâce pour n’avoir pas l’air d’un factieux.

1423. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre neuvième »

Le premier reproche en est venu de Gibbon, qui contentait peut-être à son insu ses préjugés d’Anglais et sa rivalité d’historien. […] Même critique exquise, et même délicatesse de goût, si ce n’est que les erreurs de Cicéron sur les choses de l’esprit viennent de sa faiblesse pour la rhétorique, et celles de Voltaire de sa faiblesse pour lui-même.

1424. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’expression de l’amour chez les poètes symbolistes » pp. 57-90

Aux préventions romantiques dont elle avait hérité à l’endroit de la femme fatale, s’ajoutait l’influence de Schopenhauer, qu’elle venait de découvrir, et qui déniait à la femme toute vertu d’intelligence et de beauté. […] Leur fantôme se pliera docile à ns caresses et s’il nous faut un semblant de vérité, prions la première venue de nos contemporaines d’aider à l’illusion, en remplissant pour un moment leur personnage.

1425. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIII. La littérature et la morale » pp. 314-335

. — Supposons vaincues les difficultés que nous venons de signaler. […] Un chevalier arrache le cœur de celui qu’il vient de terrasser et le jetant à un cousin du mort, il lui crie : « Vous pouvez le saler et le faire rôtir. » Les rancunes invétérées des vainqueurs sont plus fortes que la mort et le temps.

1426. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mirabeau et Sophie. — I. (Dialogues inédits.) » pp. 1-28

Aujourd’hui pourtant, grâce à un secours bienveillant, l’idée m’est venue de le ressaisir dans l’épisode le plus saillant de sa jeunesse, dans cet épisode trop célèbre, sa liaison avec Sophie, et de m’en faire une occasion pour rassembler et rappeler quelques idées qui ne peuvent manquer de naître toutes les fois qu’on s’approche de cet extraordinaire et prodigieux personnage. […] C’est pour une femme la moins embarrassante manière de répondre à quelqu’un qui vient de lui dire : Je vous aime.

1427. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »

Les deux lignes dont on vient de fixer la valeur psychologique se détachent alors du même point, divergeant plus ou moins, selon que les tendances qu’elles figurent diffèrent plus ou moins, engendrant de la sorte un angle plus ou moins obtus, selon que l’énergie individuelle est plus ou moins divisée avec elle-i même. […] Pour se persuader qu’elle est ce qu’elle veut être, elle ne s’en tient pas aux gestes décoratifs que l’on vient de décrire mais elle ose accomplir des actes véritables.

1428. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1859 » pp. 265-300

» blague même outrageusement le sentiment filial, et cependant il a envoyé à sa mère la moitié du peu qu’il a gagné cette année ; et à la malédiction qu’elle vient de lui adresser pour n’être pas allé la voir à Saint-Germain, juste le premier jour de l’an, il a répondu par ce mot : « Je n’ai pas pu parce que… et je t’affranchis ma lettre, ce qui me prive toute la journée de fumer. » 27 janvier Ce matin, Scholl me disait un joli mot sur Barrière : « Oui, oui, il a du talent, mais il ne sait pas se le faire pardonner !  […] Vendredi, 28 janvier Gavarni tombe chez nous à la fin du dîner ; il n’a pas faim, il vient de déjeuner : il est sept heures.

1429. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface des « Derniers Jours d’un condamné » (1832) »

Nous venons de dire que l’échafaud est le seul édifice que les révolutions ne démolissent pas. […] Le peuple venait de faire un feu de joie des guenilles de l’ancien régime.

1430. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre II. Le fond et la forme dans la littérature indigène. »

Il y aurait certainement un grand nombre d’autres thèmes à énumérer, mais ceux que je viens de citer sont les plus fréquemment mis en œuvre38. […] Les procédés que je viens de rapporter sont, à ma connaissance, presque exclusivement indigènes.

1431. (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »

Un de ces Follets était chez des Indiens, dans un ménage, chez un bon couple d’Indiens, et s’occupait, comme je viens de vous l’indiquer, de la maison et du jardin. […] Il est certain que de fables véritablement morales, dans La Fontaine, de fables qui dépassent résignation, prudence, goût de la médiocrité et goût du travail, vous n’en trouverez point, si ce n’est les cinq ou six que je viens de mentionner.

1432. (1899) Le roman populaire pp. 77-112

Je viens de dire qu’on ne pouvait le ranger parmi les œuvres d’art. […] Tout ce que nous venons de dire tend à prouver, du moins je l’espère, que le roman populaire est possible puisqu’on peut citer des exemples, ici ou là, de livres écrits par de grands artistes, capables d’influer heureusement sur l’esprit des foules, et répandus jusque dans les villages d’Angleterre ou de France.

1433. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre premier. »

À vrai dire, et pour faire notre aveu complet, même dans le grand siècle qui venait de finir, un seul homme nous semblerait avoir réuni en soi de tels dons et en offrir l’idée à l’homme de goût qui, n’ayant pas le temps de chercher Pindare dans sa langue, et ne le retrouvant pas dans nos versions modernes, voudrait à tout prix le concevoir et se le figurer par quelque frappante analogie, à peu près comme Saunderson, aveugle-né, voyait l’éclat de la pourpre dans le bruit retentissant du clairon. […] Malgré le grand creux qu’il trouvait, dit-il quelque part, dans l’antiquité profane, il était en intelligence, en harmonie de l’âme avec cette poésie morale venue de Pythagore et déclarée sainte par Platon, toute pleine d’éclatantes peintures et de graves pensées, et souvent si chaste et si haute, que les premiers pères de l’Église l’accusaient d’avoir dérobé la parole de Dieu, comme Israël les vases d’Égypte, et que Clément d’Alexandrie en particulier prétendait noter dans Pindare bien des traits empruntés aux chants de David et à la sagesse de Salomon.

1434. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — Oberman, édition nouvelle, 1833 »

Je me suis fait dans notre bois une place favorite, où je vais m’asseoir pour songer à mes amis : c’est là que je porte Werther, Ossian, et les lettres qui me viennent de toi.

1435. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française — II. La Convention après le 1er prairal. — Le commencement du Directoire. »

Mais sans chercher à prévoir les destinées à venir de l’œuvre de M. 

1436. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. IXe et Xe volumes »

Ils se coalisèrent tous, comme on vient de le voir, au 30 prairial, pour amener sa chute.

1437. (1874) Premiers lundis. Tome I « Diderot : Mémoires, correspondance et ouvrages inédits — I »

Georges Leroy, lieutenant des chasses du parc de Versailles, naturaliste spirituel et attentif de l’école en tout (comme on vient de le voir) de La Fontaine, de Buffon et de quelques autres plus modernes, a laissé des Lettres sur les animaux très intéressantes : elles ont été réimprimées en 1862 par l’éditeur Poulet-Malassis, avec une belle et savante Introduction du docteur Robinet. 

1438. (1874) Premiers lundis. Tome II « Quinze ans de haute police sous Napoléon. Témoignages historiques, par M. Desmarest, chef de cette partie pendant tout le Consulat et l’Empire »

Desmarest, une proposition formelle de Vêpres siciliennes contre les Anglais nous vint de Palerme.

1439. (1874) Premiers lundis. Tome II « Loève-Veimars. Le Népenthès, contes, nouvelles et critiques »

Chasles qui, dans une publication récente, sous le titre de Caractères et Paysages, vient de recueillir des morceaux de critique, d’érudition, et quelques souvenirs animés et touchants ; nous reviendrons plus particulièrement à lui un autre jour.

1440. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Note sur les éléments et la formation de l’idée du moi » pp. 465-474

. — À mon sens, ceci est décisif, et je trouve le petit récit qu’on vient de lire plus instructif qu’un volume métaphysique sur la substance du moi.

1441. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre IV. La comédie »

Dumas atteste la souplesse toujours jeune de son talent : il est, cette fois, tout à fait purgé de Scribe ; il semble que, sous certains souffles venus de loin, sa dureté ait fondu.

1442. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Guy de Maupassant »

Les Soirées de Médan venaient de paraître, mais je ne les avais pas lues, la douceur du ciel et la délicieuse paresse du climat ayant glissé en moi une certaine incuriosité des choses imprimées.

1443. (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VI. L’Astronomie. »

Après ce que nous venons de dire, est-il besoin de répondre à cette objection ?

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