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872. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Werther. Correspondance de Goethe et de Kestner, traduite par M. L. Poley » pp. 289-315

Ordinairement ce n’est pas de bon augure pour l’heure prochaine ; mais y a-t-il quelque chose que les saints dieux ne puissent pas accorder s’il leur plaît ! […] Nous avions passé ensemble une belle soirée, comme des hommes auxquels le bonheur vient de faire un grand cadeau, et je m’endormis en remerciant les saints dans le ciel pour la joie d’enfants qu’ils ont voulu nous accorder pour la nuit de Noël… Telle était sa disposition trois mois après avoir quitté Charlotte, sept semaines après la mort du jeune Jérusalem, et quand il avait déjà en idée le germe de Werther.

873. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Diderot »

Montesquieu par l’Esprit des Lois, Rousseau par l’Émile et la Contrat social, Buffon par l’Histoire naturelle, Voltaire par tout l’ensemble de ses travaux, ont rendu témoignage à cette loi sainte du génie, en vertu de laquelle il se consacre à l’avancement des hommes ; Diderot, quoi qu’on en ait dit légèrement, n’y a pas non plus manqué88. […] Diderot, dès ses premières Pensées philosophiques, paraît surtout choqué de cet aspect tyrannique et capricieusement farouche, que la doctrine de Nicole, d’Arnauld et de Pascal prête au Dieu chrétien ; et c’est au nom de l’humanité méconnue et d’une sainte commisération pour ses semblables qu’il aborde la critique audacieuse où sa fougue ne lui permit plus de s’arrêter.

874. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « François Ier, poëte. Poésies et correspondance recueillies et publiées par M. Aimé Champollion-Figeac, 1 vol. in-4°, Paris, 1847. »

Montaigne, qui était de la génération suivante, nous a montré son digne père, homme de plus de zèle que de savoir, « eschauffé de cette ardeur nouvelle, de quoy le roy François premier embrassa les lettres et les mit en crédit », et l’imitant de son mieux dans sa maison, toujours ouverte aux hommes doctes, qu’il accueillait chez lui comme personnes saintes. […] Dans un voyage qu’elle faisait en litière durant la semaine sainte de 1547, accourant en toute hâte auprès de son frère malade, Marguerite accusait la lenteur du transport, et, dans une chanson composée le long du chemin, elle s’écriait d’un bond de cœur impétueux : Avancés-vous, hommes, chevaulx, Asseurés-moi, je vous supplye, Que nostre Roy, pour ses grands maulx, A receu santé accomplie : Lors seray de joye remplye.

875. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (4e partie) » pp. 81-143

Les arbres s’étaient baissés vers les ronces, les ronces étaient montées vers les arbres, la plante avait grimpé, la branche avait fléchi, ce qui rampe sur la terre avait été trouver ce qui s’épanouit dans l’air, ce qui flotte au vent s’était penché vers ce qui traîne dans la mousse ; troncs, rameaux, feuilles, fibres, touffes, vrilles, sarments, épines, s’étaient mêlés, traversés, mariés, confondus ; la végétation, dans un embrassement étroit et profond, avait célébré et accompli là, sous l’œil satisfait du Créateur, en cet enclos de trois cents pieds carrés, le saint mystère de la fraternité humaine. […] etc. » XXV Ce livret de sainte Thérèse de l’amour profane respire le feu et le communique à l’âme de Cosette.

876. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIVe entretien. Mélanges »

Mais, soit nature, soit habileté politique, il ne se prononçait pas nettement encore avec le parti des saints de ses amis. […] Son extérieur était celui d’un séminariste enragé de théologie, plutôt que d’un saint nourri de piété tolérante.

877. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre IV. Racine »

S’agit-il de tragédies saintes, Corneille ouvre Surius ; Racine, la Bible. […] Toute la poésie des Livres Saints est passée dans la prière d’Esther.

878. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mendès, Catulle (1841-1909) »

Il a un nom, et je crois que les Parnassiens le regardent comme un des saints les plus authentiques et les plus révérés de leur petite chapelle. […] Paul Ginisty Votre enthousiasme est communicatif, vous faites jaillir la flamme partout… Vous avez vu avec quel entrain, quel zèle, je dirai aussi quelle joie, les artistes de l’Odéon se sont voués à l’œuvre qui était entreprise, en donnant plus que leur talent, leur âme, retrouvant cette ivresse sainte de la poésie que vous savez si noblement inspirer, car vous croyez avec raison qu’il y a un prestige magique dans la beauté du vers.

879. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »

Le penseur, en ce siècle, peut avoir aussi sa foi sainte, sa foi utile, et croire à la patrie, à l’intelligence, à la poésie, à la liberté ! […] S’il est vrai qu’au jardin des saintes Ecritures Le fils de l’homme ait dit ce qu’on voit rapporté, Muet, aveugle et sourd aux cris des créatures.

880. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIX. M. Cousin » pp. 427-462

Pour ce fin connaisseur en psychologie dépaysé, Mme de Hautefort est une femme héroïque, — presque une sainte, parce qu’elle a résisté quand on ne l’attaquait pas, parce qu’elle n’a point cédé à la passion d’un homme qui embarrassa beaucoup moins les femmes de ses empressements qu’il ne fut embarrassé, par elles. […] Ce comédien de style et de ton, ce comédien plus que comédien, car ici il s’élève jusqu’au saltimbanque, cet évêque épicurien, bénissant les Muses et fermant le cycle de ses travaux sur les saintes femmes profanes du xviie  siècle par une canonisation mythologique, n’est-il pas, en effet, le spectacle de la bouffonnerie la plus magnifique et la plus inattendue ?

881. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Michelet » pp. 167-205

causé par la sainte figure de Jeanne d’Arc. […] — des théâtres du Moyen Âge, qui exaltaient l’amour des choses saintes et resserraient l’union du peuple dans la communauté d’une même foi, et il n’a oublié qu’une seule chose : c’est que le théâtre, au Moyen Âge, avec ses Mystères et ses Légendes, n’était que la conséquence d’un état de sentiments et de mœurs qu’aujourd’hui il faudrait créer pour sauver la France et pour laquelle ni lui, Michelet, ni personne parmi ceux qui se targuent de la régénérer, n’apporte un moyen de salut nouveau, absolu, infaillible, et dont la Libre Pensée puisse dire : « Ceci est à moi, car je l’ai trouvé ! 

882. (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -

Ils firent un prompt usage de cette découverte, & leur imagination, naturellement exaltée, enfanta sur-tout un nombre prodigieux de Romans de chevalerie ; tels, entre autres, que l’Amadis de Gaule, attribué par quelques-uns à Sainte Thérese, Dom Bellianis, le Miroir de Chevalerie, Tirant le Blanc, & Palmerin d’Angleterre. […] “Les femmes & les filles, ajoute l’Auteur des Essais, n’étoient guere en sureté en passant auprès des abbayes, & les moines soutenoient l’assaut plutôt que de lâcher leur proie : s’ils se voyoient trop pressés, ils apportoient sur la breche les reliques de quelques Saints : alors il arrivoit presque toujours que les assaillants, saisis de respect, se retiroient & n’osoient poursuivre leur vengeance.

883. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « BRIZEUX et AUGUSTE BARBIER, Marie. — Iambes. » pp. 222-234

Lui, poëte, il aime le beau et le saint, la pitié et l’harmonie, la noblesse et la blancheur, Sophocle, Dante et Raphaël ; il s’écrierait volontiers avec l’esprit qui le tente, et serait heureux de répéter toujours : Quel bonheur d’être un ange, et, comme l’hirondelle, De se rouler par l’air au caprice de l’aile, De monter, de descendre, et de voiler son front, Quand parfois, au detour d’un nuage profond, Comme un maitre le soir qui parcourt son domaine On voit le pied de Dieu qui traverse la plaine !

884. (1874) Premiers lundis. Tome I « Victor Hugo : Odes et ballades — II »

D’un côté, il a placé la Bible et Jéhovah, les rois oints du Seigneur, les pompes funèbres de Saint-Denis, Néron, Gustafson, Napoléon ; il a mis de l’autre la légende dorée, les saints dans leurs châsses, les preux armés par leurs marraines, les espiègleries des lutins et les danses du sabbat.

885. (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre II. Le Rire » pp. 28-42

Un imprimeur de Paris avait fait une tragédie sainte, intitulée : Josué.

886. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Édouard Rod »

De n’être pas un saint.

887. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

L’autorité de ce caractère survit à celle du pouvoir, elle se conserve dans les ruines de la puissance, elle rend affliction sainte et vénérable.

888. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « César Daly »

Dans cette organisation d’artiste qui transmue tout ce qu’elle reçoit, l’histoire, la connaissance de l’histoire a créé à un philosophe une foi catholique, — ce qu’il fallait de foi catholique pour achever une œuvre de foi catholique, et l’achever de manière à satisfaire également l’exigence des artistes et l’âme des saints !

889. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « A. Grenier » pp. 263-276

Ces messieurs sont, pour la plupart, trop sceptiques, trop éclectiques, trop philosophiques, — ces trois choses qui n’en font qu’une, comme la sainte Trinité à laquelle ils ne croient pas, — pour ne point placer le monde antique, fils du paganisme, bien au-dessus du monde moderne, fils de l’Église, et pour ne pas reprendre et ne pas recommencer incessamment son apothéose dans l’histoire.

890. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « X. Doudan »

C’était un voluptueux intellectuel, un sybarite, mais de Sybaris ; car il était légèrement païen, ce Ximénès que son homonyme aurait peut-être dénoncé à la Très Sainte Inquisition.

891. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Valmiki »

On sent bien en elle quelque chose de dépaysé, d’étranger, quelque chose qui n’est pas de l’Inde, mais qui sert à faire mieux comprendre que sans remonter jusqu’aux chefs-d’œuvre enfantés par la civilisation chrétienne, le premier poème venu de nos climats, imprégné de Christianisme, la première vie des Saints de nos plus humbles légendes, sont plus purement et plus profondément poétiques que tous les épisodes mis ensemble de la singulière épopée que l’on nous donne pour la gloire de l’esprit humain !

892. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Charles De Rémusat »

Il a voulu faire passer un chameau par le trou d’une aiguille ; mais le chameau n’y passe jamais, et les Livres Saints se servent même de cette image pour dire l’impossibilité.

893. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Docteur Favrot »

Avec le docteur Favrot, qui ne biaise point, qui aime les thèses nettes et retentissantes, et qui, sans épigramme, a bien le droit de parler inhumation, puisqu’il est médecin, nous pouvions avoir (au moins) un livre grave, sévère, profond, effrayant, mais effrayant du bon effroi, de la bonne terreur, de la terreur salutaire, de celle-là qui, selon les Livres Saints, est le commencement de la sagesse.

894. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Théophile Gautier. » pp. 295-308

Telle est la force du préjugé et encore plus des relations, chez un peuple qui croit peut-être toujours au mot de Lafayette : « L’insurrection est le plus saint des devoirs », mais qui ne l’admet pas en littérature.

895. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XII. »

Lorsque, pour prélude de son entreprise sur l’Asie, en souvenir de l’ancienne défection de Thèbes et contre sa résistance nouvelle, il vint, avant de passer l’Hellespont, écraser cette malheureuse ville comme une victime expiatoire, et que, dans sa fureur, semblable aux Thraces demi-barbares qui remplissaient son armée, il fit tuer la garnison et rasa de fond en comble les murailles et les maisons, il ne se borna pas à épargner, comme on l’a vulgairement répété, cette maison de Pindare dont Pausanias, quatre siècles plus tard, notait les ruines saintes encore.

896. (1888) Impressions de théâtre. Deuxième série

Ô louable et sainte pudeur ! […] On eût dit que chaque chambre était un oratoire ; l’envie d’y faire oraison y prenait en entrant ; tout y était modeste et luisant, tout y invitait l’âme à goûter la douceur d’un saint recueillement. […] oui, il serait à souhaiter que nous fussions des saints ! […] J’ai oublié de vous dire que Mme Clémenceau vivait avec son fils, et que c’était une sainte, — comme toutes les filles-mères de M.  […] On comprend donc que la charité d’un saint puisse défaire, dans cette âme, ce qu’y a fait la cruauté sociale.

897. (1896) Impressions de théâtre. Neuvième série

Mais quel aimable saint que Tchâroudatta ! […] Quel est ce trouble, inconnu dans la forêt sainte ?  […] Des saints, cela se rencontre, par-ci par-là. […] Tu réuniras ainsi en toi les chastetés de la sainte, les fantaisies de la coquette, les audaces de la courtisane. […] Saint évêque, bénissez-nous ! 

898. (1826) Mélanges littéraires pp. 1-457

Le matin elle fleurissait ; avec quelles grâces, vous le savez : le soir nous la vîmes séchée, et ces fortes expressions, par lesquelles l’Écriture Sainte exagère l’inconstance des choses humaines, dévoient être pour cette princesse si précises et si littérales. […] Les saints nourrissent leurs méditations au désert, et le Parnasse des poètes est aussi une montagne solitaire. […] Malheureusement nous n’avons pas, comme les Spartiates, juré d’observer les saintes lois de notre nouveau législateur. […] Nous avons vu M. de La Harpe abattu, comme Ézéchias, sous la main de Dieu ; il n’y a qu’une foi vive et une sainte espérance qui puissent donner une résignation aussi parfaite, un courage aussi grand, des pensées aussi hautes et aussi touchantes, au milieu des douleurs d’une lente agonie et des épreuves de la mort. […] Avec une Notre-Dame des douleurs, une Mère de pitié, quelque Saint obscur, patron de l’aveugle, de l’orphelin, du misérable, un auteur peut écrire une page plus attendrissante qu’avec tous les dieux du Panthéon.

899. (1885) Le romantisme des classiques (4e éd.)

Me voici donc revenu vraiment dans mon pays, au pays des lettres et des sciences, et dans leur acropole, sur la montagne sainte, au milieu de cette jeunesse des écoles dont j’ai fait partie, soit comme élève, soit comme maître, et à laquelle il me semble, malgré tant d’années écoulées, que j’appartiens encore, du moins par les idées et par le cœur. […] On lit, dans les Vies des Saints, la légende suivante, concernant un certain Ginesius, nom que l’on a traduit en français Genès ou Genest. […] Le théâtre du moyen âge représenta, sous le nom de Mystères, les principales scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament, puis la vie et la mort des martyrs et des saints. […] L’idée mère de la pièce est celle que je vous ai montrée tout à l’heure, en deux ou trois exemplaires successifs, dans les Vies des Saints. […] Mais Christ n’a point commis en vos profanes mains Ce sceau mystérieux dont il marque ses saints : Un ministre céleste, avec une eau sacrée, Pour laver mes forfaits, fend la voûte azurée ; Sa clarté m’environne et l’air de toutes parts Résonne de concerts et brille à mes regards !

900. (1891) Lettres de Marie Bashkirtseff

Hier, à la leçon de français, j’ai lu l’Histoire Sainte, les dix commandements de Dieu. […] Je crois en Dieu, notre Sauveur, la Vierge, et j’honore quelques saints, pas tous, car il y en a de fabriqués, comme les plumcakes. […] Nous sommes très gais, il fait très beau et je crains que ma sainte famille ne m’apporte les tracasseries habituelles. […] Ô les saintes choses de l’Art, du génie, de ce qui est grand et éternellement beau ! […] Et, en vous voyant manier si facilement ces choses si abstraites, j’éprouve pour vous une sainte vénération.

901. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) «  Poésies inédites de Mme Desbordes-Valmore  » pp. 405-416

ô saint refuge !

902. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »

Les Flamands ont une vénération tout allemande pour les reliques de leurs saints de la république artistique.

903. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Appendice à l’article sur Joseph de Maistre »

On sait la phrase finale du Pape, dans laquelle il est fait allusion au mot de Michel-Ange parlant du Panthéon : Je le mettrai en l’air. « Quinze siècles, écrit M. de Maistre, avaient passé sur la Ville sainte lorsque le génie chrétien, jusqu’à la fin vainqueur du paganisme, osa porter le Panthéon dans les airs, pour n’en faire que la couronne de son temple fameux, le centre de l’unité catholique, le chef-d’œuvre de l’art humain, etc., etc. » Cette phrase pompeuse et spécieuse, symbolique, comme nous les aimons tant, n’avait pas échappé au coup d’œil sérieux de M. 

904. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Préface »

Je ne dois pas exposer une mémoire qui m’est sainte aux jugements rogues qui font partie du droit qu’on acquiert sur un livre en l’achetant.

905. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXV. Mort de Jésus. »

.), disent bien qu’il y avait un sanctuaire de Vénus sur l’emplacement qu’ils croient être celui du saint tombeau ; mais il n’est pas sûr : 1° qu’Adrien l’ait élevé ; 2° qu’il l’ait élevé sur un endroit qui s’appelait de son temps « Golgotha » ; 3° qu’il ait eu l’intention de l’élever à la place où Jésus souffrit la mort.

906. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Renou » pp. 301-307

Il y a au pied de cette colonne deux autres pharisiens à terre, l’un prêtant l’oreille, et l’autre vérifiant dans le livre saint les citations du petit quaker. à gauche, un groupe de prêtres assis, et au-dessus de ceux-ci, sur le fond, une femme, et peut-être Anne, la diseuse de bonne aventure, avec un pharisien debout.

907. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 10, continuation des preuves qui montrent que les anciens écrivoient en notes la déclamation » pp. 154-173

Ce saint ne voulut point, suivant l’apparence, qu’on entendît à l’église les tons propres et fréquens au théatre.

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