Les faits historiques qu’on y discute ne sont, pour la plupart, que des faits minutieux appuyés sur des témoignages équivoques & suspects.
« Ce Savant connoissoit, dit l’Auteur de son Eloge historique*, tous les Romans & les Théatres de presque tous les peuples, comme si ses lectures n’avoient jamais eu d’autre objet…..
J’avais coutume, quand on me pressait là-dessus, de raconter en souriant une anecdote historique que je ne craignais pas d’appliquer en cet endroit, malgré l’énorme disproportion des noms.
Nous les avons portraiturés, ces hommes, ces femmes, dans leurs ressemblances du jour et de l’heure, les reprenant au cours de notre journal, les remontrant plus tard sous des aspects différents, et, selon qu’ils changeaient et se modifiaient, désirant ne point imiter les faiseurs de mémoires qui présentent leurs figures historiques, peintes en bloc et d’une seule pièce, ou peintes avec des couleurs refroidies par l’éloignement et l’enfoncement de la rencontre, — ambitieux, en un mot, de représenter l’ondoyante humanité dans sa vérité momentanée.
Nous les avons portraiturés, ces hommes, ces femmes, dans leurs ressemblances du jour et de l’heure, les reprenant au cours de notre journal, les remontrant plus tard sous des aspects différents, et, selon qu’ils changeaient et se modifiaient, désirant ne point imiter les faiseurs de mémoires qui présentent leurs figures historiques, peintes en bloc et d’une seule pièce, ou peintes avec des couleurs refroidies par l’éloignement et l’enfoncement de la rencontre, — ambitieux, en un mot, de représenter l’ondoyante humanité dans sa vérité momentanée.
Tandis que les écrits de la première sorte s’attachent, en effet, à critiquer, à juger, à prononcer catégoriquement sur la valeur de tel ou tel ouvrage, livre, drame, tableau, symphonie, ceux de la seconde poursuivent, comme on sait, un tout autre but, tendent à déduire des caractères particuliers de l’œuvre, soit certains principes d’esthétique, soit l’existence chez son auteur d’un certain mécanisme cérébral, soit une condition définie de l’ensemble social dans lequel elle est née, à expliquer par des lois organiques ou historiques les émotions qu’elle suscite et les idées qu’elle exprime.
Qu’on vante tant qu’on voudra celui qui, démêlant les secrets de nos cœurs, fait sortir les plus grands événements des sources les plus misérables : Dieu attentif aux royaumes des hommes ; l’impiété, c’est-à-dire l’absence des vertus morales, devenant la raison immédiate des malheurs des peuples : voilà, ce nous semble, une base historique bien plus noble, et aussi bien plus certaine que la première.
D’abord, le fait supposé par cette objection n’est pas d’une vérité rigoureuse, puisqu’un des plus beaux monuments historiques qui existent chez les hommes, le Discours sur l’histoire universelle, a été dicté par l’esprit du christianisme.
Dans cette Histoire de la Société française pendant la Révolution, qui ressemble à une étagère de brimborions historiques, on y dit trop fi !
Il est un genre de roman dont les savants ne veulent pas, dont les gens raisonnables veulent moins encore ; c’est le roman historique. […] Tel est le procédé de l’école d’ébénisterie et de costumerie, dite historique, qui a tant servi à répandre et épurer le goût des bals masqués. Je ne pense pas qu’il y ait de Hollandais exact en état de lutter avec cette exactitude, cette vérité historique, comme disent les gens qui ne connaissent ni la vérité, ni l’histoire. […] Aussi le roman historique sera toujours une farce ; est-il possible de décrire des individus qu’on n’a jamais vus, qui différaient de nous par leur éducation, leurs idées, leurs tendances, leurs habitudes et leurs préjugés ? […] Balzac n’a aucune simplicité, c’est l’écrivain le plus compliqué ; il est grand par l’ensemble de ses œuvres, l’originalité et la fougue de sa personnalité, mais il restera bien plutôt un personnage historique qu’un écrivain.
Et cette œuvre, qui ne peut plus être dite actuelle, prend un caractère que j’appellerai historique. […] On peut dire que la mesure de sa valeur historique, — je reprends le terme, — est celle même du talent d’un auteur. […] Dans des œuvres moins géniales, cette valeur historique l’emporte sur la valeur humaine. […] Toute la méthode historique de Renan dérive de cette vue-là. […] Un Bossuet, un Fénelon sont historiques.
Rancune certes contre l’Église, rancune historique et sociale. […] Elle est un rameau puant du grand arbre historique qu’il nourrit de toutes ses sèves, qui domina sa vie. […] Peut-être une vieille rancune historique ? […] Les griefs historiques ne sont plus de mise. […] Après l’incendie mentionné par Régnier, le château fut restauré ; il est classé aux monuments historiques depuis 1979.
Chateaubriand avait tracé l’historique à grands traits. […] Vitet, étaient en même temps des romans fort bien écrits et d’excellents aperçus historiques. […] En somme, on ne peut pas dire que le roman historique ait pris bien profondément racine en France. […] Il commença par réformer le costume en le simplifiant et en le conformant à la vérité historique. […] Passez-moi le mot ; il est historique.
Toutefois, et par cela seul que nous la comparons à l’existence humaine, cette existence historique des genres n’est pas éternelle. […] Mais, au point de vue historique, l’intérêt de la querelle, c’est qu’elle est le signal et l’expression du premier mouvement de révolte qu’on ait tenté contre l’esprit de la Renaissance. […] Philologique d’abord, puis exégétique et apologétique, pour ainsi dire, nous l’avons vue devenir dogmatique avec Boileau, mondaine avec Perrault, esthétique avec Voltaire ou Diderot, historique enfin avec Laharpe. […] Entre ses mains habiles et agiles, de purement littéraire, la critique devenait véritablement historique. […] Quand il s’agit de témoins historiques, je conçois des équivalents ; je n’en connais pas en matière de goût.
J’entrevois dans le nouveau projet qui me tente une très riche matière de considérations historiques et philosophiques, particulières et générales, qui pourront intéresser quelques lecteurs et qui m’intéresseront à coup sûr, soit que j’en fasse ou non l’application à ma propre destinée. […] C’est manquer du sens de la perspective et des proportions historiques. […] Mais ce sont des figures plutôt historiques que-littéraires ; les anthologies n’ont point réussi à graver quelque chose dans la mémoire du monde, de Marguerite ou d’Agrippa. […] L’utilité, mais, en même temps, le danger et le ridicule des noms de baptême trop significatifs est de vouer d’avance les enfants qui les reçoivent tantôt à une qualité qui pourra bien n’être représentée que par son contraire, tantôt à l’émulation avec quelque grand personnage historique, ou à sa parodie. […] Or, une telle confiance n’est autorisée ni par la réalité historique des faits, ni par la vraisemblance des prévisions.
D’une part, il s’élève d’un degré, en devenant un peu historique, en devenant historique à la manière populaire encore, en devenant historique d’une façon légendaire et surtout d’une façon grossière ; mais enfin en devenant un peu historique. D’autre part, et du reste du même coup, mais le point de vue est autre, en devenant historique, par ce fait même, et parce fait seul qu’il devient historique, il rejoint la tragédie historique nationale, ou plutôt la tragédie historique non antique, qui, après l’impulsion de Voltaire, était extrêmement usitée depuis 1800 et même depuis 1789. […] Le drame romantique est un composé de tragédie classique moderne et de drame populaire historique ; ou, bien plutôt, le drame romantique est tout simplement le drame populaire historique, se donnant, par l’emploi du vers (le plus souvent) et par le souci du style, quelque apparence d’être la tragédie classique moderne renouvelée et rajeunie, mais n’étant en son fond que le drame populaire historique plus soigné et écrit par des gens qui savaient écrire. […] Il était très précisément le confluent et la fusion du drame populaire historique et de la tragédie classique moderne. […] Les auteurs eux-mêmes ne la savaient peut-être pas, et ils ont très probablement imité et parodié un mot historique sans le savoir.
Les Odes historiques, qui constituent le premier volume, et qui offrent sous un côté le développement de la pensée de l’auteur dans un espace de dix années (1818-1828), ont été partagées en trois livres.
J’arrête ma petite rhétorique, Au Châtelet vous connaîtrez l’historique Encycliques Renée Dunan La jeune fille verte. — P. […] En Allemagne, les gros intellectuels firent en bloc un manifeste historique dont la sottise fut inégalée de ce côté où ils agirent en ordre dispersé. […] Michel Sanouillet souligne l’importance historique de cet article malgré son schématisme : liant le dadaïsme à la régression infantile et à la démence précoce, il est le premier à tâcher d’interpréter le dadaïsme à la lumière des récentes découvertes de la psychanalyse (Michel Sanouillet, Dada à Paris, nouvelle édition revue et corrigée, établie par Anne Sanouillet, Paris, Flammarion, 1983, p. 420). […] Christophe Prochasson résume ainsi le roman, dont il fait un emblème de la culture nouvelle émergeant à partir de 1916 : « Le Sacrifice d’Abraham faisait s’affronter l’art vivant, un jeune poète qui meurt au front, à feu l’académisme, son père, accumulant les tournures patriotiques et refusant à son fils un poste à l’arrière proposé par l’une de ses relations politiques. », Christophe Prochasson, Les Intellectuels, le socialisme et la guerre, 1900-1938, préface de Madeleine Rebérioux, Seuil, coll. « L’Univers historique », 1993, p. 149.
Ce n’est pas moi, messieurs, qui médirai des littératures romantiques ; je me tiens dans les termes de Gœthe et de l’explication historique. […] La critique et l’érudition, guidés par l’esprit historique, se sont livrés depuis quelques années à un grand travail qui a son prix, et dont je me garderai bien de diminuer l’importance et l’utilité incontestable. […] On ne s’est pas borné aux figures historiques, à proprement parler, on a voulu descendre dans le for intérieur, dans le foyer privé des hommes les plus éloquents par la plume ou la parole, et en examinant leurs papiers, leurs lettres autographes, les éditions premières de leurs œuvres, les témoignages de leurs alentours, les journaux des secrétaires qui les avaient le mieux connus, on s’est fait d’eux des idées un peu différentes, et certainement plus précises que celles que donnait la seule lecture de leurs œuvres publiques.
Il ne faut pas demander aux hommes de ce temps-là une critique historique bien profonde en ce qui concerne l’Antiquité : il y a bien loin, comme l’on peut penser, de Saint-Évremond à Niebuhr et à Monvnsen ; mais, au sortir des doctes élucubrations du xvie siècle, et en se débarrassant du matériel de l’érudition et des questions de grammaire, il y eut alors quelques hommes de sens qui raisonnèrent à merveille sur les données générales qu’on avait à sa portée et sous la main : on dissertait volontiers sur le caractère des Romains et des Grecs, sur le génie de César et d’Alexandre. […] Il lui demande plus de vérité, de vraisemblance historique, d’observer le caractère des nations, de tenir compte du génie des lieux et des temps : peu s’en faut qu’il ne réclame en propres termes un peu de couleur locale. […] Il fertilise ce sujet grammatical, comme d’autres, qui ne sont que grammairiens, dessèchent des sujets historiques.
Or, ce livre sur les poëtes latins de la décadence n’est en effet, dans son but principal, j’ose le dire, qu’un manifeste raisonné, assez érudit d’apparence, mais plein d’allusions, qui vont, je le crois bien, jusqu’à compromettre en plus d’un endroit la réalité historique et l’exactitude biographique, un manifeste contre la poésie moderne dite de 1828, et ses prétentions, et même ses principaux personnages. […] Mais j’eusse mieux aimé un livre plus historique, plus suivi, plus astreint à son sujet, moins conjectural en inductions sur le caractère des poëtes, moins plein de préoccupations très-modernes. […] Le Précis de l’Histoire de la Littérature française, son meilleur écrit avec Érasme, est un très-bon travail et très-distingué d’exécution, plus modéré, plus conciliant, plus historique et moins contestable dans son milieu que d’autres exposés de doctrine précédents.
Durant cette phase, qui est la seconde de la critique française, et qui se produit par madame de Staël, Benjamin Constant et leur école, le caractère de la critique, tout en gardant son but de théorie et son idée, devient déjà historique, elle s’enquiert et tient compte des circonstances dans lesquelles sont nées les œuvres. […] Villemain, sut à merveille concilier (et c’est là son honneur) les principales traditions de l’ancienne critique avec plusieurs des résultats de la nouvelle, et fondre tout cela sur un tissu historique plein de brillant et de charme. Mais, quoi qu’il en soit des noms, et en laissant de côté les divisions secondaires, on avait jusqu’ici deux grands moments de la critique littéraire en tant qu’elle s’appliquait aux chefs-d’œuvre du xviie siècle : le premier moment tout classique, tout d’admiration (sauf de légères réserves), de goût traditionnel et de bonne rhétorique ; puis le second moment qui était de réaction, d’examen un peu contradictoire, et de considération historique.
Dans ces fameuses lettres se mêlent tous les éléments divers dont le voltairianisme se compose : revendication de la liberté de penser et d’écrire, souci de la prospérité matérielle et des commodités de la vie, curiosité littéraire, irréligion hardie, philosophie rationaliste, critique historique ou théologique, ironie qui exalte ici les vertus singulières d’une secte hérétique pour faire une niche à l’orthodoxie, et là crible indifféremment hérétiques et orthodoxes de traits meurtriers. […] A cet égard, par l’impossibilité de sortir de soi et de son siècle, Voltaire n’a pas le sens historique. […] Rabaud, Sirven, Étude historique sur l’avènement de la tolérance, Paris, 1892.
Parmi des refrains de Bohême, les hurlements de l’ours et le cliquetis incessant de sa chaîne ; partout des haillons aux couleurs criardes : ici des enfants et des vieillards à demi nus, là des chiens qui hurlent et aboient ; le violon ronfle, les roues grincent sur le sable, tout est sauvage, misérable, désordonné… » Sous le titre de Boris Godounov, Pouchkine a composé un drame historique dans la forme de ceux de Shakespeare, avec l’aventure du premier des faux Démétrius. […] Et ma grande raison, c’est que je suis l’auteur d’un travail historique sur le même sujet, où je crois avoir prouvé que le faux Démétrius était un Cosaque ou un Polonais ; mais je suis accommodant et prêt à me prêter à toutes les hypothèses, pourvu qu’on donne à l’imposteur des sentiments et un caractère conformes au rôle qu’il a joué. […] On a de Pouchkine quelques ouvrages en prose, des nouvelles, dont plusieurs sont charmantes, comme la Fille du Capitaine et la Dame de Pique ; beaucoup d’articles de critique littéraire, et un travail historique sur la révolte de Pougatchev.
Il y a plus d’un exemple, dans les Considérations, de questions historiques auxquelles Montesquieu semble se dérober. […] La comparaison sert à faire voir non des infériorités, mais des différences dont la vérité historique, la morale et la langue ont profité. […] Mais cette préférence ne me gâte ni le plaisir que j’ai à apprendre dans Montesquieu des choses si considérables avec si peu d’efforts, ni les nouveautés de cette étude du cœur humain transportée de l’homme aux sociétés, et de l’individu aux nations, ni les beautés de ces portraits des grands personnages historiques, tirés de la demi-obscurité où les avait laissés l’art ancien, et qui nous font lire dans ces âmes profondes avec l’œil de Montesquieu ; ni tout cet esprit des Lettres persanes, assaisonnant les vérités les plus élevées ; ni cette langue si neuve, qui a gardé la justesse et la propriété de l’ancienne, et qui la rajeunit sans y mettre de fard.
On sait quelle part la science historique et religieuse, et même la philologie du seizième et du dix-septième siècle, donnait au génie hébraïque dans la formation des peuples païens. […] Elles sont éparses ailleurs, et jusque dans le récit historique, témoin, au chapitre xxxii du Deutéronome, ce chant de Moïse où Dieu semble plaider contre son peuple, l’accuser, lui répondre, entre la vive expression des images présentes et la vue prophétique d’un avenir non moins éclatant aux yeux. […] Pour l’observateur historique, l’unité du peuple hébreu, sa persistance invincible, est dans le livre des prophètes, d’Isaïe à Zacharias et à Malachias.
Edmond Scherer s’est fait une réputation solide et originale, non seulement comme hébraïsant, mais comme critique théologien, comme investigateur historique aussi précis que hardi dans l’examen des textes du Nouveau Testament, et aussi comme écrivain philosophique du premier ordre. […] Scherer a très bien dit que le de Maistre historique, c’est bien souvent du Voltaire retourné.
D’idées philosophiques, ou historiques, ou morales, ne nous en préoccupons même pas… Gautier n’avait pas plus de sensibilité que d’idées… Dès que Gautier écrit plus de deux pages en vers, il est mortellement ennuyeux. […] [Précis historique et critique de la littérature française (1895).]
Je parle de deux vérités historiques, dont l’une nous a été conservée par Hérodote : 1º Ils divisaient tout le temps antérieurement écoulé en trois âges, âge des dieux, âge des héros, âge des hommes ; 2º pendant ces trois âges, trois langues correspondantes se parlèrent, langue hiéroglyphique ou sacrée, langue symbolique ou héroïque, langue vulgaire, celle dans laquelle les hommes expriment par des signes convenus les besoins ordinaires de la vie. De même, Varron dans ce grand ouvrage Rerum divinarum et humanarum, dont l’injure des temps nous a privés, divisait l’ensemble des siècles écoulés en trois périodes, temps obscur, qui répond à l’âge divin des Égyptiens, temps fabuleux, qui est leur âge héroïque, enfin temps historique, l’âge des hommes, dans la nomenclature égyptienne.
Pour juger du talent & de la sagesse de ce jeune Littérateur, il suffit de rapporter le commencement de cet Eloge historique, un des plus intéressans que nous connoissions.
Partie historique de la Peinture chez les Modernes.
Nous croyons le voir s’attendant à trouver à chaque ligne quelque grande découverte de l’esprit humain, quelque haute pensée, peut-être même quelque fait historique auparavant inconnu, qui prouve invinciblement la fausseté du christianisme.
Quelle route historique, non encore parcourue, restait-il donc à prendre aux modernes ?
Pour compléter cette notice historique, il est convenable de faire observer, relativement à quelques-unes des idées fondamentales exposées dans ce cours, que je les avais présentées antérieurement dans la première partie d’un ouvrage intitulé : Système de politique positive imprimée à cent exemplaires en mai 1822, et réimprimée ensuite en avril 1824, à un nombre d’exemplaires plus considérable.
Ce principe, que nous avons tous plus ou moins rencontré, plus ou moins coudoyé, plus ou moins senti dans la vie historique, soit du présent, soit du passé, Mancel a eu le mérite de le formuler en une phrase d’une brièveté lapidaire et dont tout son livre est la justification rationnelle : « Le pouvoir se prend et ne se donne pas », nous dit-il avec une simplicité qu’il a l’art de rendre féconde.
Cette science a, comme toutes les autres branches de la philosophie, une part logique et une part historique. […] Ballanche possède cette double vue historique au plus remarquable degré. […] Ce sentiment plus vif de la solidarité a réagi en particulier sur les études historiques et sur la manière dont on appréciait le passé. […] L’accomplissement social du christianisme, tel devient donc le but de toute l’évolution historique. […] Quant à l’origine de l’hexamètre, elle échappe, comme l’origine des vers en général, à toute investigation historique.