Quelques autres personnes du même cercle, hommes de gouvernement, adoptés d’abord par l’empire, fidèles jusqu’à la fin, respectueux toujours, laissés sur la grève bonapartiste quand l’empire leur remit, après son abdication, leur fidélité ; accueillis avec faveur par la Restauration, en 1814, et n’ayant pas cru devoir violer leurs serments parce que Bonaparte avait violé les siens en 1815. […] Dieu sait à quoi je n’ai pas rêvé alors pour me procurer un appointement borné dans les derniers emplois du gouvernement !
A quinze ans il vient à Paris faire sa révérence au roi, se rend à Saint-Maur auprès de sa mère, « qu’il n’avait pas encore eu l’occasion de voir souvent », et va rejoindre son père dans son gouvernement de Dijon, où il complète ses études. […] Mais tout de suite il ajoute, craignant d’en avoir trop dit : « Ce fut de courte durée. » A dix-sept ans, le duc d’Anguien va prendre possession du gouvernement de Bourgogne en l’absence de son père.
Est-il bien certain que dans les chansons de Béranger le gouvernement de la Restauration eût songé à poursuivre la gaudriole, si elle n’eût été assaisonnée de satire politique ? […] On n’attend pas de moi, je pense, que je conte ici le long duel qui s’est engagé entre nos gouvernements successifs et la presse jalouse de sa pleine liberté.
Les amis de Galiani, et l’abbé lui-même avaient coutume de dire de son livre sur les blés : « C’est moins un livre sur le commerce des blés qu’un ouvrage sur la science du gouvernement : il faut savoir y lire le blanc et l’entre-deux des lignes. » Le gouvernement chargea l’abbé Morellet de répondre à Galiani, et cet autre abbé, aussi grand de taille que l’autre était petit, aussi didactique et pesant de plume que l’autre était léger, fit cette réponse de manière à n’être pas lu.
Dès l’abord, à l’occasion du décret dit du marc d’argent, qui posait certaines conditions de cens à l’éligibilité, Camille déclare que ce décret constitue la France en gouvernement aristocratique, « et que c’est la plus grande victoire que les mauvais citoyens aient remportée à l’Assemblée : pour faire sentir, ajoute-t-il, toute l’absurdité de ce décret, il suffit de dire que Jean-Jacques Rousseau, Corneille, Mably, n’auraient pas été éligibles ». […] Il avait dit : « L’Assemblée nationale a fait des fautes parce qu’elle est composée d’hommes… ; mais elle est la dernière ancre qui nous soutienne et nous empêche d’aller nous briser. » Il avait flétri, sans nommer personne, mais en traits énergiques et brûlants, ces faux amis du peuple qui, sous des titres fastueux et avec des démonstrations convulsives, captaient sa confiance pour le pousser ensuite à tout briser ; « gens pour qui toute loi est onéreuse, tout frein insupportable, tout gouvernement odieux ; gens pour qui l’honnêteté est de tous les jougs le plus pénible.
En ces cent années il s’est fait une assez grande révolution dans l’ordre et le gouvernement de la société, dans l’ensemble des mœurs publiques, pour que l’existence et la vie que menait cette petite reine fantasque nous semble presque comme un conte des Mille et Une Nuits, et pour qu’on se dise sérieusement : « Était-ce donc possible ? » La Bruyère présageait et voyait déjà quelque chose de ce changement profond qui a éclaté depuis, quand il disait : Pendant que les grands négligent de rien connaître, je ne dis pas seulement aux intérêts des princes et aux affaires publiques, mais à leurs propres affaires ; qu’ils ignorent l’économie et la science d’un père de famille, et qu’ils se louent eux-mêmes de cette ignorance…, des citoyens s’instruisent du dedans et du dehors d’un royaume, étudient le gouvernement, deviennent fins et politiques, savent le fort et le faible de tout un État, songent à se mieux placer, se placent, s’élèvent, deviennent puissants, soulagent le prince d’une partie des soins publics.
Pour faire comprendre aussi brièvement que possible l’esprit politique de M. de Maistre et ses jugements historiques, je dirai que c’était un homme tout à fait religieux, une intelligence profondément religieuse, et qui croyait réellement et en toute chose au gouvernement de la Providence sur la terre. […] Et M. de Maistre énumérait hardiment ces diverses suppositions : « Si la maison de Bourbon est décidément proscrite, il est bon que le gouvernement se consolide en France, il est bon qu’une nouvelle race commence une succession légitime, celle-ci ou celle-là, n’importe à l’univers… J’aime bien mieux Bonaparte roi que simple conquérant. » Si c’est le contraire qui arrive, et si les Bourbons ne sont pas à jamais rejetés, il faut bien qu’on leur prépare les voies du retour, car eux-mêmes ne sont pas gens à rien inventer pour cela : Les Bourbons français, dit M. de Maistre par une appréciation historique d’une parfaite justesse, ne sont certainement inférieurs à aucune race régnante ; ils ont beaucoup d’esprit et de bonté.
Tel il parut bientôt et se déclara aux yeux de tous36 lorsque, rallié au gouvernement impérial, il fut rentré en France et qu’il eut accepté pendant la captivité de Pie VII l’administration de l’archevêché de Paris. […] Bossuet encore était aisé, ce semble, à saisir et à manifester, à cause des éclairs qui signalent sa marche ; mais Bourdaloue, plus égal et plus modéré, nul ne l’a plus admirablement compris et défini que l’abbé Maury, dans la beauté et la fécondité incomparable de ses desseins et de ses plans, qui lui semblent des conceptions uniques, dans cet art, dans cet empire de gouvernement du discours, où il est sans rival, « dans cette puissance de dialectique, cette marche didactique et ferme, cette force toujours croissante, cette logique exacte et serrée, cette éloquence continue du raisonnement, dans cette sûreté enfin et cette opulence de doctrine ».
Plan d’une université pour le gouvernement de Russie De l’instruction. […] Peut-on être un grand poëte sans la connaissance des devoirs de l’homme et du citoyen, de tout ce qui tient aux lois des sociétés entre elles, aux religions, aux différents gouvernements, aux mœurs et aux usages des nations, à la société dont on est membre, aux passions, aux vices, aux vertus, aux caractères et à toute la morale ?
Est-ce vraiment par sollicitude artistique pour la province, que nos gouvernements leur infligent — depuis trente ans — cette rude corvée ? […] Je ne me mêlerai jamais d’une révolution, dans la crainte que le gouvernement ne m’interne à Toulouse… Et pourtant, si l’on me nommait directeur du musée ?
Les Romains sous les consuls, aussi jaloux de leur liberté que les Athéniens, mais plus jaloux de la dignité de leur gouvernement, n’auroient jamais permis que la république fùt exposée aux traits insultans de leurs poëtes. […] ) les grands : on nomme ainsi en général ceux qui occupent les premieres places de l’état, soit dans le gouvernement, soit auprès du prince. […] Dès qu’une seule classe de citoyens est condamnée à servir sans espoir de commander, le gouvernement est aristocratique. […] Si l’aristocratie est militaire, l’autorité des grands tend à se réunir dans un seul : le gouvernement touche à la monarchie ou au despotisme. […] Si le principe du gouvernement est corrompu dans les grands, il faudra bien de la vertu & dans le prince & dans le peuple pour maintenir dans un juste équilibre l’autorité protectrice de
— Et enfin, si, depuis longtemps, la tentation des libertins était d’imputer à la « Nature » ou au « Destin » la régularité de ce gouvernement du monde que la religion rapportait à Dieu, le cartésianisme, en précisant, ce que la tentation avait d’encore vague, n’avait-il pas fixé ce qu’elle avait avant lui d’incertain ? […] Aussi, ce qu’il a vu d’abord dans le dogme de la Providence et ce qu’il s’est d’abord efforcé d’en bien dégager, est-ce l’idée de gouvernement, et, pour user de ses propres expressions, ce sont « maximes d’État » de la « politique du ciel ». […] Interrogés sur la place ou sur le jeu qu’ils laissaient à l’action divine dans le gouvernement du monde, ils auraient pu déjà répondre, comme ce géomètre, qu’ils n’avaient pas besoin de cette hypothèse ; et, ainsi que l’on disait alors, c’était faire pour eux, en tout cas, que de leur montrer tout l’univers soumis à une loi d’airain dont la nécessité enchaînait Dieu lui-même. […] Mais il ne s’ensuit pas de là que le gouvernement soit arbitraire. […] Boileau lui-même, vieux et pieux, qui ne se piquait pas d’être un grand clerc, s’en déclarait assommé, dans cette Satire sur l’Équivoque, que le gouvernement de Louis XIV, pour cette raison peut-être, refusait de laisser publier.
Si les opérations du gouvernement précipitent dans une misère subite un grand nombre de sujets, attendez-vous à des suicides. […] La question se réduirait à savoir s’il est licite, ou non, de s’expliquer librement sur la religion, le gouvernement et les mœurs. […] En passant en revue tous les gouvernements, Sénèque n’en trouvait pas un seul auquel le sage pût convenir, et qui pût convenir au sage. […] » En passant en revue plusieurs de nos gouvernements, le sage serait encore de l’avis de Sénèque. […] Qu’ils songent que le bien général ne se fait jamais que par nécessité, et que le temps fatal pour les gouvernements est celui de la prospérité, et non celui de l’adversité.
Baragnon est tout à fait remarquable : Dieu, qui régit monarchiquement l’Univers, qui disposa notre corps sous la domination d’un chef, qui à la tête de la première société humaine plaça le père comme un roi, et à la tête de l’Église un infaillible monarque, a voulu nous signifier par cette politique suprême que la perfection du gouvernement réside dans la monarchie et qu’une nation peut être dite raisonnable, juste et prospère, à proportion qu’elle se règle sur cet idéal. […] 1° L’antithèse par phrases C’est le développement continu de l’antithèse par choc de mots : Comme il n’y a point de peuple qui n’ait à se garantir des violences étrangères quand il est faible, ou à se rendre sa condition plus glorieuse par ses conquêtes quand il est puissant ; comme il n’y en a point qui ne doive assurer son repos par la constitution d’un bon gouvernement, et la tranquillité de sa conscience par les sentiments de la religion… (Saint-Evremond, Les Historiens.) […] En voici un exemple : « De toutes les fonctions du pouvoir, celle dont les partis révolutionnaires ont le moins l’intelligence, c’est le gouvernement des relations extérieures. […] (Robespierre, Rapport du 18 pluviôse an II, sur les principes du gouvernement, etc.)
La multitude de peines que savent causer les hommes les plus médiocres en tous genres, conduit à penser qu’un être généreux, quelle que fut sa position, se créerait, en se consacrant uniquement à la bonté, un intérêt, un but, un gouvernement, pour ainsi dire, malgré les bornes de sa destinée.
Le grec fournit toute sorte de termes d’art, de science, de philosophie, de politique, comme ce mot de police au sens étymologique de gouvernement, comme économie, pour ménage, ou bien encore squelette, etc.
Pendant cette période du gouvernement de Richelieu, notre art comique suivait une marche ascendante continue.
Le problème du gouvernement des sociétés devient de plus en plus un problème scientifique, dont la solution suppose l’exercice des plus rares facultés de l’esprit.
On s’est fait illusion sur la liberté chez les anciens et pour cela seul, la liberté chez les modernes a été mise en péril. »7 D’un point de vue plus général, on pourrait aussi montrer que la Révolution française exprime un Bovarysme idéologique dont le mécanisme caché sera l’objet par la suite d’un complet examen, et qui, en la circonstance, a pour effet de substituer une réalité rationnelle à la réalité historique, de mettre le fait concret sous le gouvernement de l’idée abstraite.
Ce qui perdit celui-ci, ce fut moins sa philosophie huée sur le théâtre, ce furent moins ses maximes tournées en ridicule, que sa façon libre de s’expliquer sur la religion & sur le gouvernement de son pays.
M. l’abbé de Condillac vient de publier les Éléments du Commerce considéré relativement au Gouvernement ; c’est un ouvrage simple, clair et précis.
Ils surpassent tous les autres peuples dans le talent de policer les villes et dans le gouvernement municipal.
Laissez, au contraire, le Pape, qui est le souverain pontife de la parole, saisir dans toute son étendue le gouvernement spirituel de la chrétienté ; que le prêtre soit en même temps citoyen de l’état et sujet du chef de l’Église ; et que le chrétien exerce ses droits politiques ou remplisse ses devoirs religieux, sans que ces deux sortes d’actes aient aucune liaison entre eux.
Lamartine et Victor Hugo étaient, quand ils chantaient l’Empereur, des royalistes ardents, presque romanesquement dévoués au gouvernement qui avait remplacé l’Empire, et Béranger lui-même, qu’on a voulu dernièrement nous donner comme impérialiste et qui n’est que républicain, Béranger n’eut jamais non plus l’amour de l’Empereur ni la foi aux choses de l’Empire.
Dans ce temps-là, j’écrivais : « La religion et la philosophie sont produites par des facultés qui s’excluent réciproquement, se déclarent impuissantes… Le système qui essayerait de les réconcilier et de les confondre ne sera jamais qu’un roman. » J’allais même plus loin, et je disais : « Affirmer qu’une doctrine est vraie parce qu’elle est utile ou belle, c’est la ranger parmi les machines du gouvernement, ou parmi les inventions de la poésie3. » Eh bien !
Cette question honore ceux qui la font ; mais la réponse est simple ; faites que tous les gouvernements soient justes et que tous les hommes soient grands, et alors la gloire sera peut-être inutile aux hommes.
Député en 1833, sans s’affilier à aucun groupe, il est hostile en général au gouvernement. En 1848, il fut quelque temps chef du gouvernement provisoire. […] Le gouvernement impérial lui fit voter par les Chambres en 1867 la rente viagère d’un capital de 500 000 francs.
Seulement ni tous les hommes, ni tous les groupes sociaux, ni tous les gouvernements n’ont la même idée du bien. […] Et quel gouvernement, quelle forme politique laissera librement ses adversaires organiser des complots contre elle et chercher à la renverser ? […] Quand un gouvernement ne peut plus commander, on le renverse et on le remplace.
Le gouvernement ? […] Louis LAMBERT Le Radical du 16 annonce, avec des protestations, que le gouvernement, d’accord avec l’ambassadeur d’Allemagne, a interdit la représentation de Lohengrin. […] Il faut espérer que les nombreux artistes à qui elle a rendu service réuniront leurs efforts pour lui obtenir l’appui efficace du gouvernement, dont elle a grand besoin, à ce qu’il paraît.
XIX Ces trois amis s’entendaient admirablement dans une opposition commune au gouvernement du jour ; les deux plus âgés, cependant, détestaient bien davantage la démagogie sanguinaire de 1793, à laquelle leurs têtes venaient d’échapper. […] Rousseau, qui avait porté le rêve dans la politique, et dont le Contrat social, oracle la veille, venait de recevoir de la pratique et de la raison autant de démentis qu’il contient de chimères ; tantôt un Fénelon, dont le seul vice dans ses utopies sociales était de ne pas croire au vice ; tantôt un Platon, construisant des républiques comme des nuées suspendues sur le vide ; tantôt un Aristote, ce Montesquieu de l’antiquité, cherchant des exemples plus que des règles et faisant l’anatomie des gouvernements et des lois. […] Ai-je un bien ferme espoir dans ces formes de gouvernement que le peuple abandonne avec autant de mobilité qu’il les conquiert ?
Il devient député, secrétaire en chef dans le gouvernement d’Irlande, sous-secrétaire d’État, ministre. […] Quand il a voyagé en Italie, ç’a été à la manière anglaise, notant les différences des mœurs, les particularités du sol, les bons et mauvais effets des divers gouvernements, s’approvisionnant de mémoires précis, de documents circonstanciés sur les impôts, les bâtiments, les minéraux, l’atmosphère, les ports, l’administration, et je ne sais combien d’autres sujets902. […] À lire ses rapports, ses lettres, ses discussions, on sent que la politique et le gouvernement lui ont donné la moitié de son esprit. […] Il faut voir avec quelle complaisance il peint dans sir Roger et dans le Freeholder les sérieux contentements du citoyen et du propriétaire : « J’ai choisi ce titre de franc-tenancier, dit-il, parce qu’il est celui dont je me glorifie le plus, et qui rappelle le plus efficacement en mon esprit le bonheur du gouvernement sous lequel je vis.
« Tant que la vie de Crassus avait été occupée dans les travaux du forum, il était distingué par les services qu’il rendait aux particuliers et par la supériorité de son génie, et non pas encore par les avantages et les honneurs attachés aux grandes places ; et l’année qui suivit son consulat, lorsque, d’un consentement universel, il allait jouir du premier crédit dans le gouvernement de l’État, la mort lui ravit tout à coup le fruit du passé et l’espérance de l’avenir ! […] Il vaut mieux renvoyer les esprits, qui parmi nous s’occupent de ces matières, aux écrivains grecs eux-mêmes. » « Vous avez raison, Varron », répond Cicéron en rappelant avec la complaisance de l’amitié les beaux ouvrages poétiques et historiques composés par cet ami. « Pour moi, ajoute-t-il (je vais vous confesser les choses telles qu’elles sont), pendant le temps où l’ambition, les honneurs, le barreau, la politique et plus encore ma participation au gouvernement de la république m’entravaient dans un réseau d’affaires et de devoirs, je renfermais en moi mes connaissances philosophiques, et, pour que le temps ne les altérât pas, je les renouvelais dans mes heures de loisir par la lecture. « Mais aujourd’hui que la fortune m’a frappé d’un coup terrible et que le fardeau du gouvernement ne pèse plus sur moi, je demande à la philosophie l’adoucissement de ma douleur, et je la regarde comme l’occupation de mes loisirs la plus douce et la plus noble à la fois. […] Vous me demandiez une péroraison, en voilà une. » XXXIV On voit qu’il avait raison d’écrire ces belles lignes par lesquelles il se consolait de ne plus être que philosophe : « Dans la nécessité où je suis de renoncer aux affaires publiques, je n’ai pas d’autre moyen de me rendre utile que d’écrire pour éclairer et consoler les Romains ; je me flatte qu’on me saura gré de ce qu’après avoir vu tomber le gouvernement de ma patrie au pouvoir d’un seul, je ne me suis ni dérobé lâchement au public, ni livré sans réserve à ceux qui possèdent l’autorité.
Vous voulez le gouvernement de la populace ! […] C’était donc bien un homme de gouvernement. […] Il a tout ce qu’il faut pour être demain bureaucrate, fonctionnaire d’un gouvernement quelconque, rouage d’une machine, bourgeois routinier et soumis ! […] Quelles belles flambées de colère contre les abus du gouvernement et les iniquités sociales ! […] Nous avons en France un gouvernement de combat.
Il faut savoir que l’incorruptible auteur de la Némésis a cessé autrefois ses pamphlets hebdomadaires parce qu’il s’était raccommodé avec le gouvernement qui se montra touché de son silence.
il avait ce qui aurait pu consoler, l’estime de tous, la chaleureuse amitié de quelques-uns ; rattaché en qualité de médecin à cette École normale dont le seul nom lui était cher, il y retrouvait les souvenirs qu’il affectionnait ; honoré d’une distinction tardive, mais si méritée, qu’il avait gagnée aussi sur ses champs de bataille à lui, il y avait été sensible de la part d’un Gouvernement qui réalisait l’un des vœux de son cœur national et qui réparait la douleur de 1814.
En 1648, il se rendit avec madame de Montausier dans son gouvernement de l’Angoumois pour contenir les habitants dans l’obéissance ; il y réussit35.