Il fallait assainir celui-ci, le nettoyer, y percer des fenêtres, y abattre des clôtures, mais en garder les fondements, le gros œuvre et la distribution générale ; sans quoi, après l’avoir démoli et avoir campé dix ans en plein air, à la façon des sauvages, ses hôtes devaient être forcés de le rebâtir presque sur le même plan.
Voilà ce que j’ai pensé en route. » XV Les renseignements, comme on le pense, sont ceux de l’estime et de l’affection générales pour cette jeune fille, la providence visible de ses compagnons de fuite.
Donnez donc des systèmes représentatifs aux nomades de la Mésopotamie ; donnez des tribunes à des peuples qui parlent des langues différentes ; donnez la liberté de la presse aux sauvages Kurdes des frontières de Perse ; donnez des préfets et des receveurs généraux aux huttes des Tartares, aux tentes errantes de l’Éthiopie ou de la Mecque !
Ce remords national, cette horreur irréfléchie quoique générale, tout cela n’est au fond que le jugement non raisonné, mais infaillible, du genre humain, le dégoût instinctif qui se voile la face à l’aspect d’une mare de sang.
Au premier regard, nous aurions été tenté de penser comme lui ; mais, en regardant de plus près et en considérant, en politique, la situation générale de l’Europe, et la situation particulière de l’Écosse en ce moment, nous sommes resté convaincu que le parti catholique, adopté par le roi, était le seul parti de salut pour l’Écosse, si l’Écosse avait pu être sauvée.
Avec moins d’éclat et moins de risque, il se contente de l’effleurer de quelques remarques épigrammatiques, et il le comprend dans un doute général jeté sur les écrivains illustres.
Leurs pareils abondent, lorsque l’économie règne en haut lieu, comme au temps de Sully et de Henri IV, ou bien quand la misère générale tarit la source des libéralités, comme au lendemain de la Fronde.
Pour bien comprendre la position anormale que le Wagnérisme (j’emploie ce nom faute de mieux) occupe chez nous, il faut connaître un peu l’état général de la musique en Angleterre.
Il faut l’entendre questionner sa mère sur ce trantran du vice parisien dont depuis un an, elle n’a plus de nouvelles, et la duègne lui répondre, en lui défilant tous les cancans du treizième : Clara n’a plus de coupé, Berthe est dans la débine ; quant à Céleste, « elle a trouvé un excellent général qui lui fait quinze mille de viager.
Nous adopterons les dénominations générales des groupes, tout en prévenant le lecteur de leur élasticité.
Il faut lire Hindenburg (1847-1934), général allemand rappelé de sa retraite en 1914, qui exerce une grande influence sur la conduite de la guerre et sur la politique allemande et est à l’origine de la première demande d’armistice en 1918.
Quant au second volume, intitulé Aujourd’hui, nous n’en pourrons indiquer non plus que la manière générale, mais cela suffira pour éclairer sur la valeur absolue d’un poète qui a touché le zénith de sa vie et de son talent.
Ce qui est contre nous, comme symptôme de la corruption générale de nos mœurs, n’est pas contre l’individualité du roman que M. de Goncourt a essayé d’écrire.
Il n’y a plus que les amis et les enfants qui puissent battre encore le rappel autour du grand homme défait, diminué, et qu’on abandonne ; mais ce serait la générale qu’il faudrait battre, car génie, gloire, popularité (popularité surtout), tout, pour le moment, dans Hugo, est terriblement en danger !
Catulle Mendès C’est aux répétitions générales que je l’ai rencontré le plus souvent. […] Aux entr’actes on le croisait dans les couloirs, pérorant de sa voix rauque ou distribuant des poignées de main, l’air à la fois insolent et distrait, entouré ou accompagné de nombreux auditeurs ou clients, car aux répétitions générales, il avait situation de chef de groupe.
Vous seul peut-être avez un génie assez souple, une science assez vaste, assez d’aisance à manier les idées générales pour tenter d’établir le bilan de nos gains et de nos pertes pendant cette période si intéressante de l’histoire du monde, et pour dire ce que nous avons fait et où nous en sommes. […] J’ai fait hier, prudemment, un tour de promenade en voiture entre l’heure du départ général pour le Grand Prix et l’heure du retour. […] Mais où j’ai peine à vous reconnaître et où vous me faites un réel chagrin, c’est quand je vous vois étaler un si furieux fanatisme pour l’ancien général au cheval noir.
Quand on ne peut plus mettre le nom du vicieux sur le vice, la malignité publique éteinte enlève les trois quarts de l’intérêt à la satire ; il n’en reste que quelques traits généraux, quelques imprécations éloquentes comme dans Juvénal à Rome et dans Gilbert à Paris.
Mathieu de Montmorency, son aide de camp, donna sa démission dans la salle ; sa loyauté aristocratique et militaire se révolta contre l’imbécillité de son général : il commençait à se repentir d’avoir trop bien espéré de la Révolution pour la monarchie.
Le troisième, officier distingué au service du roi de Sardaigne, devait devenir plus tard colonel de la brigade de Savoie, c’est-à-dire général.
Le roi d’Écosse, le vertueux Duncan, passe sur la bruyère ; les combattants le rejoignent en armes et lui racontent les exploits de Macbeth et de Banquo, ses deux généraux, qui ont vaincu le roi de Norwége et les troupes insurgées de son propre pays, dirigées par le thane de Cawdor.
Toute ma vie repassait, comme une confession générale, devant mes yeux.
Tandis que, pleine d’images charmantes, de plaisanteries, se déroule l’amusante intrigue, sur la scène, l’orchestre, au lieu d’expliquer les profondes intimités psychologiques des personnages, dispose les spectateurs à être joyeux, doucement, tranquillement, comme il convient, pour qu’ils donnent intérêt à l’action générale.
Enfin au quartier latin, quelques étudiants voulurent organiser l’opposition ; mais rien d’officiel ne fut fait, et l’Association Générale des étudiants ne pris pas de décision.
Avec l’évolution des genres qu’amènent les siècles, et dans laquelle est en train de passer au premier plan le roman, qu’il soit spiritualiste ou réaliste ; avec le manque prochain sur la scène française de l’irremplaçable Hugo, dont la hautaine imagination et la magnifique langue planent uniquement sur le terre-à-terre général ; avec le peu d’influence du théâtre actuel en Europe, si ce n’est dans les agences théâtrales ; avec l’endormement des auteurs en des machines usées au milieu du renouveau de toutes les branches de la littérature ; avec la diminution des facultés créatrices dans la seconde fournée de la génération dramatique contemporaine ; avec les empêchements apportés à la représentation de pièces de purs hommes de lettres ; avec de grosses subventions dont l’argent n’aide jamais un débutant ; avec l’amusante tendance du gouvernement à n’accepter de tentatives dans un ordre élevé que de gens sans talent ; avec, dans les collaborations, le doublement du poète par un auteur d’affaires ; avec le remplacement de l’ancien parterre lettré de la Comédie-Française par un public d’opéra ; avec… avec… avec des actrices qui ne sont plus guère pour la plupart que des porte-manteaux de Worth ; et encore avec des avec qui n’en finiraient pas, l’art théâtral, le grand art français du passé, l’art de Corneille, de Racine, de Molière et de Beaumarchais est destiné, dans une cinquantaine d’années tout au plus, à devenir une grossière distraction, n’ayant plus rien de commun avec l’écriture, le style, le bel esprit, quelque chose digne de prendre place entre des exercices de chiens savants et une exhibition de marionnettes à tirades.
C’est un vétérinaire, qui, à l’heure qu’il est, fait les conseillers généraux, les députés, est le maître du suffrage universel dans le département.
C’était le temps où il était permis à tous d’aspirer à tout, d’espérer tout ; des petits avocats, des boutiquiers, des artisans, des palefreniers se révélaient généraux d’armée, législateurs et dictateurs de peuples.
Ils étaient tous les trois, dans des mesures diverses et pour des causes différentes, ennemis du despotisme militaire qui avait succédé à l’anarchie de la Révolution, et qui pesait alors sur les esprits plus encore que sur les institutions : mon père, par attachement chevaleresque aux rois de sa jeunesse, pour lesquels il avait versé son sang et joué sa tête ; M. de Vaudran, par amertume d’une situation élevée conquise par ses talents, perdue dans l’écroulement général des choses ; l’abbé Dumont, par ardeur pour la liberté dont il avait déploré les excès dans sa première jeunesse, mais dont il s’indignait maintenant de voir la respiration même étouffée en lui et autour de lui.
Je ne veux la juger et je ne la juge que par le trait dominant général, universel, qui la caractérise, c’est-à-dire par la condition du meurtre et de la dévoration d’une créature animée par une autre créature animée, sous peine de mort, pour soutenir et alimenter la vie de l’une par la mort de l’autre.
Mais d’abord, en dehors de cette nécessité générale à toute poésie d’être la reconstitution artistique d’un milieu vital, la poésie féminine a-t-elle un caractère particulier ? […] Elle a cherché à retrouver cet état de divine inconscience qui fait que l’être humain participe à la vie générale.
XXIX Une liaison avec M. de Calonne, ministre de Louis XVI, appela de Lyon à Paris le père et la mère de madame Récamier en 1784 ; un emploi de receveur général des finances fixa M.
Mais, en ce qui concerne la politique générale, sa théorie est une philosophie pratique tout entière, bien supérieure à celle de Machiavel, de Montesquieu, de Mirabeau, de l’Assemblée constituante elle-même.
Quelle connaissance des choses et des hommes dans cette séquestration capricieuse, dans la solitude, d’un sauvage civilisé, qui ne peut supporter le moindre contact avec ses semblables, et qui, au lieu de se soumettre aux lois générales de la société, s’impatiente constamment de ne pouvoir soumettre la société à son égoïsme !
Après avoir suivi les détours de ce chemin pittoresque dont les moindres accidents réveillent des souvenirs et dont l’effet général tend à plonger dans une sorte de rêverie machinale, vous apercevez un renfoncement assez sombre, au centre duquel est cachée la porte de la maison à M.
Aucun homme n’échappe à la loi générale ou particulière ; l’argile se brise, mais ne fléchit pas.
Le bon sens a tous les droits quand il s’agit d’établir les bases de la morale et de la psycho-logie ; parce qu’il ne s’agit là que de constater ce qui est de la nature humaine, laquelle doit être cherchée dans son expression la plus générale, et par conséquent la plus vulgaire ; mais le bon sens n’est que lourd et maladroit, quand il veut résoudre seul les problèmes où il faut deviner plutôt que voir, saisir mille nuances presque imperceptibles, poursuivre des analogies secrètes et cachées.
Et, même ainsi, je laisserai à la libre fantaisie du lecteur le soin de faire revivre l’Image en ses traits particuliers ; je l’y puis aider, uniquement, en traçant le schème très général de cette représentation.