Henry Cochin et de maints autres travaux où se trouve étudié, sous ses aspects divers, le chantre d’Elvire et de Graziella. […] Sa merveilleuse activité s’est dépensée dans les sens les plus divers avec une abondance et un éclat extraordinaires. […] Les fortunes de mer sont diverses et les siennes furent constamment favorables. […] Le préau est divisé en parterres plantés de fleurs diverses et ourlés de buis. […] Aussi, pour m’excuser de les avoir achetés, je cherche à leur trouver un usage et je les remplis des menus objets les plus divers.
Je réponds hardiment : C’est la tragédie en prose qui dure plusieurs mois et se passe en des lieux divers. […] Villemain17 : le Romantisme appliqué au genre tragique, c’est une tragédie en prose qui dure plusieurs mois et se passe en divers lieux. […] Or, que deviendraient les divers chefs-d’œuvre de messieurs Jouy, Dupaty, Arnault, Étienne, Gosse, etc., rédacteurs de ces journaux, et rédacteurs habiles, si Talma avait jamais la permission de jouer Macbeth en prose, traduit de Shakspeare et abrégé d’un tiers ? […] Il sépare les diverses classes de citoyens par la haine. […] 3º L’intérêt passionné avec lequel on suit les émotions d’un personnage constitue la tragédie ; la simple curiosité qui nous laisse toute notre attention pour cent détails divers, la comédie.
» Des jugements très-particuliers sur les divers traducteurs italiens les plus admirés montrent à quel point ces questions de style l’occupaient, et combien il travaillait déjà à tremper le sien. […] Nous aurons assez d’occasions d’en étudier les traits et la forme tout originale entre les diverses sortes d’incrédulité et de désespoir. […] Or, vertu et gloire, chez les Anciens, c’étaient deux noms divers pour désigner à peu près le même objet idéal, but des grandes âmes. […] ) Le chant de la personne aimée joue un grand rôle dans ces diverses pièces. […] Il recueillit et publia, en 1827, ses Essais de morale (Operette morali, Milan), dont la plupart avaient précédemment paru dans divers journaux ; c’est le livre de prose auquel Manzoni décerne un si bel éloge.
Un de nos jeunes et curieux amis a fait, il y a bien des années déjà, une étude de Naudé en cette Revue 223 ; il s’est appliqué à toute sa vie, s’est étendu sur ses divers ouvrages, et a pris plaisir autour de l’érudit. […] En cela il fut bien le contemporain et le coopérateur des Conrart, des Colbert, des Perrault (de loin on mêle un peu les noms), de tous ceux enfin du nouveau siècle qui, par les académies, par les divers genres de fondations, d’encouragements ou de projets, contribuèrent à mettre en dehors la pensée moderne et à la vulgariser. […] Et c’est l’ordinaire des esprits, dit-il, de suivre ces fougues et changements divers, comme le poisson fait la marée. […] A travers ces divers incidents de la journée, le dialogue dure toujours. […] Il prit pourtant occasion de sa défense pour dresser une liste et kyrielle, comme il les aime, de toutes les falsifications, corruptions de pièces, tricheries, qu’on imputait aux bénédictins dans les divers âges.
Nous y sommes amenés par ces considérations que je viens d’interrompre sur l’aspect d’éternité des diverses œuvres d’art. […] Il semble pourtant que l’avenir appartienne aux poètes de pensée, que ce trouble siècle où nous sommes leur ait servi d’expérience, qu’en près de cent ans ils aient recensé avec les vieux classiques, puis les romantiques, puis les naturalistes, les divers moyens de traduire l’âme humaine selon ses diverses impressions. […] Toujours, au contraire, et partout, sous les divers visages qu’elle emprunte ainsi que de délicieux masques, nous l’avons vue immuable en sa réalité profonde, c’est-à-dire dans le sentiment de son idéal divin. […] C’est le même diamant contemplé sous ses diverses facettes dans le temps et dans l’espace. […] Car l’absolu ne saurait se décomposer et s’acquérir pièce à pièce, et ce quelque chose de sentant et de pensant dans la durée que je suis, ce quelque chose de successif, de composé, dont les diverses parties ne sont reliées que par les mystérieux phénomènes de la mémoire, n’est point en état de concevoir par soi-même l’absolu de la vérité.
Doctrines diverses, diverses conclusions. […] Le bonheur est dans le renoncement ; mais nous devons renoncer non point telle occupation ou telle autre — renoncer nos désirs mondains, les désirs — en chacun divers — de nos âmes. […] Wagner, pour mille diverses raisons, n’expose point son idéal social avec une pareille netteté. […] III Tolstoï et Wagner ont, en des termes divers, dit, pareillement, la doctrine pareille. […] Les Filles se séparent, poussant des cris, et remontent de divers côtés.
Seriez-vous, de charmes si divers, la Vertu et la Joie ? […] Il a vu que les peintres, et les littérateurs, et les musiciens, exerçaient, avec une égale noblesse, les modes divers d’une tâche commune. […] Elle leur dut ses formes successives ; elle leur doit aujourd’hui la conservation de ces formes, correspondantes aux degrés divers de l’hétérogénéité intellectuelle. […] Et nul littérateur n’a eu, autant que celui-ci, l’algue et précise notion des sensations diverses. […] Toutefois l’incohérence du récit est extrême : vingt personnages occupent successivement l’intérêt : de là, chez le lecteur une lassitude, dans l’effort à recréer ces vies, si diverses et complexes, et qui défilent, laissant la place à d’autres.
L’antiquité, en effet, se présente à nous par divers aspects et comme par divers étages de perspectives ; elle a ses profondeurs et ses premiers plans. […] Et ce chant (notez-le) n’est pas un chant de dimension ordinaire ; il n’a pas moins de 1,400 vers ; si l’on y joint les 250 premiers vers du suivant, qui exposent les derniers actes de Médée en Colchide et sa fuite à bord du vaisseau Argo, on a là une suite de plus de 1,600 vers pleins de beautés diverses, animés de feu, de passion et de grâce. […] En même temps on se demande comment, parmi les divers traits, Virgile a précisément omis celui de cette mère dont les enfants sont morts 107. […] Seulement il ne l’applique point en cette situation même à l’âme de Didon, mais, en un tout autre endroit du poëme (livre viii), à l’esprit d’Énée lorsque celui-ci, pendant sa lutte contre Turnus, agite divers projets politiques ; et j’ose dire qu’ainsi dépaysée cette comparaison légère, bien plutôt digne du cœur d’une jeune fille ou d’une jeune femme, est beaucoup moins aimable et moins fidèle108. […] Et c’est bien tard et à grande peine que la jeune fille parla… » Ce premier discours de Médée, si lentement amené, débute et se déroule avec un naturel infini : elle va droit au fait du premier mot : « Écoute bien à présent, lui dit-elle, comment je viendrai à bout de te secourir… » ; et elle entre immédiatement en matière sur l’herbe magique, sur l’usage qu’il en faut faire et sur les diverses circonstances de l’épreuve à laquelle le héros s’est soumis.
Nodier, dans les genres divers qu’il cultive, s’en tient volontiers à la chimie d’avant Lavoisier, comme il reviendrait à l’alchimie ou aux vertus occultes d’avant Bacon ; après l’Encyclopédie, il croit aux songes ; en linguistique, il semble un contemporain de Court de Gébelin, non pas des Grimm ou des Humboldt. […] En relisant ces divers écrits, en tâchant, s’il se peut, pour les Essais d’un jeune Barde et pour les Tristes, de ressaisir l’édition originale (car dans les volumes des œuvres complètes la physionomie particulière de ces petits recueils s’est perdue et comme fondue), on surprend à merveille les affinités sentimentales et poétiques de Nodier dans leurs origines. […] Ce livre des Questions de Littérature légale, fort augmenté depuis l’édition de 1812, et qui, sous son titre à la Bartole, contient une quantité de particularités et d’aménités littéraires des plus curieuses relativement au plagiat, à l’imitation, aux pastiches, etc., etc., est d’une lecture fort agréable, fort diverse, et représente à merveille le genre de mérite et de piquant qui recommande tout ce côté considérable des travaux de Nodier. […] donnez-moi cinq cents francs… pour aller à Gand. » Il est l’auteur de la pièce intitulée Bonaparte au 4 mai, qui parut dans le Nain jaune et dans le Moniteur de Gand ; il est l’auteur du vote attribué à divers royalistes, et qui circula au Champ-de-Mai : « Puisqu’on veut absolument pour la France un souverain qui monte à cheval, je vote pour Franconi. » Au reste, il se déroba de Paris durant la plus grande partie des Cent-Jours, et les passa à la campagne dans un château ami. Les années qui suivent, et où se rassemble avec redoublement son reste de jeunesse, suffisent à peine, ce semble, à tant d’emplois divers d’une verve continuelle et en tous sens exhalée : journaliste, romancier, bibliophile toujours, dramaturge quelque peu et très-assidu au théâtre, témoin aux cartels, tout aux amis dans tous les camps, improvisateur dès le matin comme le neveu de Rameau.
Il donna des concerts, où furent exécutés divers fragments, et il songea à faire représenter, intégralement, Tristan. […] Deux peintures sont ; l’une, immédiate, la peinture dite réaliste, donnant l’image exacte des choses, vues par la vision spéciale du peintre ; l’autre, médiate, comme une Poésie de la peinture, insoucieuse des formes réelles, combinant les contours et les nuances en pure fantaisie, produisant aux âmes, non la vision directe des choses, mais — conséquence de séculaires associations entre les images et les sentiments, — un monde d’émotion vivante et bienheureuse : deux peintures sont, toutes deux également légitimes et sacrées, formes diverses d’un Réalisme supérieur, et que le Wagnériste trouve, toutes deux, sur la voie tracée à l’Art par le Maître vénéré. […] IX : Le Théâtre de Bayreuth. — De divers côtés on constate des tendances à rompre avec les conventions théâtrales, mais ce mouvement ne s’est prononcé que depuis que la construction du théâtre de Bayreuth a donné l’exemple d’une rupture complète. […] À Bayreuth, nous voyons « l’ideé même de l’Art, en sa réalisation idéale. » X : Le style de Bayreuth. — Nous entendons par style « la conformité absolue entre le contenu et la forme, et, de plus, la concordance, également absolue, des divers éléments expressifs, par lesquels le contenu manifeste sa forme ». — La Musique : la forme (dans le drame musical) est le Motif, simple, incomparablement suggestif, plastique ; le Motif agit comme la force vitale, intime, d’une forme idéale déterminée ; « ici, le contenu et la forme sont identiques ». — Le Drame : la forme est la Parole chantée ; cette parole chantée est le trait d’union : « par elle, l’essence idéale de la Musique, qui avait pris forme dans le motif, devient un fait dramatique, tandis que le Drame pénètre, comme élément actif, dans le domaine de l’Idéal ». […] Il assiste à Bayreuth à une série de représentations de la Tétralogie qui lui permet de créer entre 1876 et 1898 une quarantaine d’oeuvres diverses qui lui valurent d’être considéré comme le peintre wagnérien par excellence.
Très multiples, très divers, très spéciaux, les bruits de la nature se sont fixés aisément dans la mémoire humaine ; les chants d’oiseaux, le vent, le roulis de la mer, l’orage, tout cela est chez les peuples sauvages (et les civilisés) l’objet d’imitations ; et ces imitations, quelque approximatives qu’elles fussent, sont devenues dans les esprits les évocations des bruits primitifs, et tel rythme, telle mélodie, tel timbre peu à peu purent représenter des bruits connus. […] Mais point absente à ces vies n’était la musique, et je jouais par fois d’un violon ; et, tout appliqué disciple que je fusse aux rhétoriques diverses, je me sentais musicien et je composais des airs ; je concevais, aux heures de silence, des symphonies dont les ébauches orchestrales m’enorgueillissent ; et c’était, à la vérité, une lutte, alors de ces quinze ans, entre le démon de la musique et l’ange des lettres bien classiques. […] Ainsi employa-t-il l’instrument qu’il s’était pendant vingt-cinq ans préparé (vingt-cinq ans de cette vie, exemple des vingt-cinq siècles de l’histoire de l’art), la musique, mais une musique riche de toutes les puissances détournées de toutes les sensations, et pour nos faiblesses d’intelligences commentée d’un somptueux appareil de légende, de poésie et de décorations architecturales et chorégraphiques, — cet instrument, l’art de la musique, étayé de divers artifices de littérature et de plastique. […] Au cours des fabuleuses Floramyes et des séductions diverses et des illusions et des combats, j’ai subi les épreuves et j’ai demeuré ; et voici que dans un champ matinal de printemps un prophète m’a annoncé la couronne très royale de mariage. […] Le Parsifal au rapport de philosophie, Au rapport religieux, A divers rapports — peut être entendu.
Cette parité grammaticale est le principal lien entre les œuvres diverses de Flaubert. […] Puis ces caractères jetés dans l’existence, soumis à ses heurts et consommant leurs récréations, évoluent au gré des événements et de leur nature, avec toute l’unité et les inconséquences de la vie véritable, tantôt nobles, déçus et victimes comme Mme Bovary, tantôt perpétuant à travers des fortunes diverses leur permanente impuissance comme Frédéric Moreau, tantôt sages et victorieux comme Mme Arnoux. […] Cette réduction de tout un développement intellectuel, en l’ascendant de quelques formes verbales, la contradiclion entre les facultés d’un esprit expliqué, par la contradiction entre les diverses parties d’un système de style, c’est, dans l’investigation du mécanisme intellectuel de Flaubert, passer de la psychologie à la théorie du langage. […] Si l’on note le caractère commun de « l’écriture artiste » chez des gens aussi dissemblables que les de Goncourt, Baudelaire, Leconte de l’Isle, Th. de Banville, Huysmans, Villiers de l’Isle-Adam, Cladel, on remarquera que tous affectionnent une forme de phrase et une série de mots qui demeurent identiques à travers les sujets divers qu’ils traitent ; en d’autres termes, tous poursuivent deux buts, et non un seul en écrivant : exprimer leur idée construire des phrases d’un certain type ; en d’autres termes encore tous sont doués d’un certain nombre de formes verbales et syntactiques, dans lesquelles ils s’emploient avec une extraordinaire adresse à rendre les idées qui s’associent ou qui pénètrent dans leur esprit. […] L’influence des acquisitions verbales sur les idées me semble le seul moyen d’expliquer l’unité des écoles littéraires, surtout de la romantique, l’unité même d’une nation formée d’éléments ethniques divers et notamment l’assimilation rapide des étrangers naturalisés.
L’esprit divin, incréé, illimité, infini, tout-puissant et tout parfait, si nous appliquons ce mot à Dieu, l’Être des êtres ; l’esprit créé, borné, fini, impuissant et imparfait, si nous appliquons ce mot à l’âme de la nature, à l’âme de l’homme, ou à toutes les autres espèces d’âmes dont il a plu à Dieu de douer les différents êtres sortis de sa création à divers degrés. […] Les cieux, les limbes, les purgatoires, les enfers, dans toutes les religions, sont les noms divers des conséquences de la vie matérielle que nous retrouvons dans la vie immatérielle, après ce monde, pour nous purifier, nous punir, nous récompenser dans un autre monde. […] La Gaule a disparu sous la France ; et la France elle-même n’est plus qu’une grande mêlée de races, de sang, de langues, de mœurs, de législations, de cultes, qui fond tout ce qu’elle a de divers dans une lente et laborieuse unité. […] XII Sans doute cette fusion de toutes ces races, de tous ces caractères et de toutes ces facultés opposées qui s’est opérée dans le bassin français entre les Alpes, les Pyrénées, les deux mers, en effaçant ces divers génies, a dû en même temps effacer quelque chose des facultés dominantes de chacune de ces races. […] On dirait qu’une faveur secrète de la destinée façonnait ainsi, tantôt sur l’enclume, tantôt sur les genoux d’une mère, le plus divers, le plus malléable et le plus universel instrument de communication de sentiments et d’idées pour la littérature française.
De même qu’en minéralogie les cristaux, si divers qu’ils soient, dérivent de quelques formes corporelles simples, de même, en histoire, les civilisations, si diverses qu’elles soient, dérivent de quelques formes spirituelles simples. […] Il en est ici d’un peuple, comme d’une plante : la même séve sous la même température et sur le même sol produit, aux divers degrés de son élaboration successive, des formations différentes, bourgeons, fleurs, fruits, semences, en telle façon que la suivante a toujours pour condition la précédente, et naît de sa mort. […] Comme une source sortie d’un lieu élevé épanche ses nappes selon les hauteurs et d’étage en étage jusqu’à ce qu’enfin elle soit arrivée à la plus basse assise du sol, ainsi la disposition d’esprit ou d’âme introduite dans un peuple par la race, le moment ou le milieu se répand avec des proportions différentes et par des descentes régulières sur les divers ordres de faits qui composent sa civilisation3. […] Si maintenant l’on examine et si l’on compare entre eux ces divers groupes de faits, on trouvera d’abord qu’ils sont composés de parties, et que tous ont des parties communes.
J’avais parcouru la galerie des Batailles, la salle des Maréchaux, celles des diverses campagnes ; j’avais vu des sacres de rois ou d’empereurs, des cérémonies royales, des prises de villes, des généraux, des princes, des grands seigneurs, des figures sottes ou insolentes, quand tout à coup je me pris à me demander : Où est donc la place de l’esprit ? […] Pour qu’il y ait exercice de l’esprit, il faut de la superficie, il faut du variable, du divers, autrement on se noie dans l’Un infini. […] Les mots de corps et d’âme restent parfaitement distincts, en tant que représentant des ordres de phénomènes irréductibles ; mais faire cette diversité toute phénoménale synonyme d’une distinction ontologique, c’est tomber dans un pesant réalisme et imiter les anciennes hypothèses des sciences physiques, qui supposaient autant de causes que de faits divers et expliquaient par des fluides réels et substantiels les faits où une science plus avancée n’a vu que des ordres divers de phénomènes. […] Voilà le seul trait vraiment universel, le fond identique sur lequel les instincts divers ont brodé des variétés infinies, depuis les forces multiples des sauvages jusqu’à Jéhovah, depuis Jéhovah jusqu’à l’Oum indien.
Sans se faire reflet ni écho de personne en particulier, il s’est laissé couramment inspirer des divers essais et des vogues d’alentour, et en a rendu quelque chose à sa manière. […] Il nous a permis au reste de suivre les diverses transformations de sa pensée sur cette question même. […] La contre-partie du paradoxe l’a conduit, dans sa spirituelle fantaisie de Létorières, à faire de Louis XV à diverses reprises le plus adorable maître et à ne l’appeler que cet excellent prince. […] L’introduction qui précède le roman, et qui m’a rappelé un peu le vieux Cévenol de Rabaut-Saint-Étienne, rassemble avec vivacité les diverses phases de la persécution.
On l’occupa successivement dans les diverses maisons de l’Ordre à Saint-Ouen de Rouen, où il eut une polémique à son avantage avec un jésuite appelé Le Brun ; à l’abbaye du Bec, où, tout en approfondissant la théologie, il fit connaissance d’un grand seigneur retiré de la cour qui lui donna peut-être la pensée de son premier roman ; à Saint-Germer, où il professa les humanités ; à Évreux et aux Blancs-Manteaux de Paris, où il prêcha avec une vogue merveilleuse ; enfin à Saint-Germain-des-Prés, espèce de capitale de l’Ordre, où on l’appliqua en dernier lieu au Gallia Christiana, dont un volume presque entier, dit-on, est de lui. […] C’est l’inconsolable douleur de cette perte qui lui fait dire avec un accent de conviction naïve bien aussi pénétrant que nos obscurités fastueuses : « Si les pleurs et les soupirs ne peuvent porter le nom de plaisir, il est vrai néanmoins qu’ils ont une douceur infinie pour une personne mortellement affligée97. » Jeté par ce désespoir au sein de la religion, dans l’abbaye de…., où il séjourne trois ans, le marquis en est tiré, à force de violences obligeantes, par M. le duc de…, qui le conjure de servir de guide à son fils dans divers voyages. […] Il ne compose pas avec une idée ni suivant un but ; il se laisse porter à des événements qui s’entremêlent selon l’occurrence, et aux divers sentiments qui, là-dessus, serpentent comme les rivières aux contours des vallées. […] Prévost s’étend avec complaisance sur les douceurs de cette vie commune et diverse ; c’est évidemment son idéal qu’il retrouve dans ce monastère de Cassiodore ; c’est son Saint-Germain-des-Prés, son La Flèche, mais avec bien autrement de soleil, d’aisance et d’agréments.
Ainsi, quand Charles VII fait son entrée solennelle à Paris en 1437, de la porte de la ville, par la rue Saint-Denis, jusqu’au pont du Châtelet, s’échelonnent de place en place diverses scènes de l’Évangile, Passion, Résurrection, Annonciation, etc., sans parler de saint Denis qui naturellement reçoit le roi à la porte Saint-Denis, entouré de saint Louis, saint Thomas, saint.Maurice et sainte Geneviève. […] Mais surtout, par toute la France, il existe des sociétés, des corporations de toute sorte, sérieuses ou facétieuses, amies des exhibitions, cortèges et spectacles où fleurissent à la fois la poésie et la médisance : les unes se vouent aux processions et aux mascarades, d’autres cultivent la chanson, d’autres, plus ou moins accidentellement ou régulièrement, jouent des scènes dialoguées, et divers genres de pièces. […] Il y faut joindre diverses farces, dont la plus fameuse et la plus âpre, celle des Théologastres, a tous les caractères d’une moralité. […] Toutes les œuvres conservées, si diverses qu’elles soient d’origine et de date, forment un ensemble homogène.
Nous avons diverses imitations de quelques piéces de vers de ce Poëte ; mais elles sont répandues çà & là. […] Il y a mis une suite, des liaisons, & même ajouté diverses idées, mais qui ne déguisent point trop le génie italien. […] La Gazette littéraire, dirigée par deux hommes d’un sçavoir très-varié & d’un goût très-délicat, renferme divers morceaux, traduits de l’Allemand, dignes d’être lus, & fait connoître d’ailleurs plusieurs Poëtes dont je me dispenserai de parler. […] Il y a divers morceaux traduits d’après les Poëtes de la Chine.
Il est bien vrai qu’on peut l’être à divers degrés, et que les vérités progressives semblent se succéder, comme dit Pascal, du pour au contre1. […] Admettons qu’un homme de lettres possède ces deux facultés si diverses : du moins ne pourra-t-il les appliquer à la fois. […] Accoutumés à voir les diverses sociétés religieuses s’entourer, comme d’un rempart, de leurs sévères exclusions ; nous croyons volontiers qu’il n’y a pas de foi sans catéchisme, pas d’église sans hiérarchie. […] Le beau, le juste, le vrai sont les aspects différents d’une seule et même chose, les faces diverses d’une même pyramide ; elles semblent éloignées à la base, elles se réunissent au sommet.
. — Conjectures diverses sur les rencontres et les imitations du génie humain. — L’ode hébraïque. […] On cite, par exemple, le passage où Platon, marquant divers degrés d’intelligence chez les hommes et le rang analogue qui leur est dû dans la Cité, exprime ces différences par les valeurs inégales des métaux. […] Essayons de surprendre d’abord à leur source, dans les livres saints, ces courants divers de l’antique poésie, comme l’historien sacré nous montre jaillissant de l’Éden ces grands fleuves qui traversent l’Orient et l’embellissent de leurs eaux. […] L’érudition critique peut rapprocher et finement approfondir ce qui nous reste de notions appréciables sur les diverses formes de pouvoir théocratique établies chez les différents peuples.
Ce n’est pas à nous et ce n’est pas ici qu’il convient d’entrer en éclaircissement sur ce qu’on a appelé les divers degrés d’oraison : nous ne pouvons rester qu’au seuil, et c’est beaucoup déjà de nous y tenir. […] De plus, même dans la vie la plus envahie, il y a des instants d’intervalle toujours : « Divers petits temps, ramassés dans la journée, ne laisseront pas de faire tous ensemble quelque chose de considérable. » C’est dans ces instants qu’on se renouvelle, dit-il, devant Dieu et qu’on répare à la hâte les brèches que le monde a faites. […] Les mortifications de divers genres ne manquèrent point à Mme de Grammont en ces années.
Ici, et sans plus m’astreindre à le suivre dans les divers embranchements de sa carrière scientifique, j’arrive au grand fait et à l’institution qui recommande surtout sa mémoire. […] Je ne la suivrai pas dans ses diverses phases. […] Les sciences accessoires à la médecine, telles que la chimie, l’anatomie, l’histoire naturelle, y étaient surtout très négligées : mais on y savait tout ce que les Grecs, les Latins et les Arabes ont écrit sur ces divers sujets ; et, si l’on y avait connu la nature aussi bien que les livres, M.
Il n’apprit point le latin. » Ce qui ne veut pas dire que Bailly n’en ait appris plus tard ce qui lui était nécessaire pour comprendre les livres de science écrits en cette langue, et pour choisir à ses divers ouvrages des épigraphes bien appropriées ; mais il manqua d’un premier fonds classique régulier et sévère, et ce défaut, qui qualifie en général son époque, contribua à donner ou à laisser quelque mollesse à sa manière, d’ailleurs agréable et pure. […] Celui qui venait de développer dans une belle et lumineuse narration la marche et les progrès de la plus parfaite des sciences, cette série et cette gradation ascendante des grands hommes, Hipparque, Copernic, Galilée, Kepler et Newton, celui-là même s’amuse à noter le ton qui différencie les poésies fugitives des divers siècles ; comme quoi Chapelle, plus débauché que délicat, a peint un siècle où les mœurs n’étaient pas déguisées, et où le langage gardait de la grossièreté dans la franchise ; comment Chaulieu, venu après, appartenait à une époque plus polie, où l’on était déjà aimable, où l’on était encore passionné ; comment Gresset, enfin, n’a plus retrouvé ces sources du génie de Chaulieu : Il est venu, dit Bailly, lorsque la galanterie penchait vers son déclin. […] Mais en même temps on voit que dans les séances publiques des diverses académies où il avait à parler, que ce fut à l’Académie des inscriptions ou dans celle des sciences, et même quand il s’agissait de la chronologie des Indiens, ses discours écrits et prononcés avec grâce se faisaient écouter avec plaisir.
J’ai souvent pensé qu’un homme de notre âge qui a vu le Premier Empire, la Restauration, le règne de Louis-Philippe, qui a beaucoup causé avec les plus vieux des contemporains de ces diverses époques, qui, de plus, a beaucoup lu de livres d’histoire et de mémoires qui traitent des derniers siècles de la monarchie, peut avoir en soi, aux heures où il rêve et où il se reporte vers le passé, des souvenirs presque continus qui remontent à cent cinquante ans et au-delà. […] Sur ce fond tout uni et qui s’est dessiné en nous sans qu’on y pense, se viendront ensuite placer les scènes piquantes des divers témoins, les anecdotes et les aventures ; mais le tous-les-jours, ce qui fait qu’on se souvient d’une époque non par saillie et fantaisie, mais par cette imagination positive qu’on appelle la mémoire, c’est à lui plus qu’à tout autre qu’on l’aura dû. […] Dangeau avait de la littérature ; il rimait en homme du monde, faisait des impromptus au moment où on le croyait tout occupé ailleurs, et gagnait des gageures par des tours de force d’esprit : ce sont là des mérites bien minces de loin, mais qui sont comptés de près ; et lorsque l’on voit dans la notice des éditeurs tous ses talents divers, un peu à la guerre, un peu dans la diplomatie, sa manière de s’acquitter de bien des emplois avec convenance, ses assiduités surtout, ses complaisances bien placées, sa sûreté de commerce et son secret, on n’est pas étonné de sa longue faveur, et on est obligé de convenir qu’il la méritait ou la justifiait.
Leurs groupes divers se tiennent immobiles sous le soleil comme les troupeaux de moutons dans les pâturages, quand il fait grand chaud. […] Je ne parle pas des divers recueils qui ont suivi et qui, sauf quelques pièces assez rares, ne sont que les produits ingrats et de plus en plus saccadés d’une veine aride et tarie. […] Il y avait en ce moment à La Chênaie, ou il allait y venir, quelques hommes dont la rencontre et l’entretien donnaient de pures joies, l’abbé Gerbet, esprit doux et d’une aménité tendre, l’abbé de Cazalès, cœur affectueux et savant dans les voies intérieures ; — d’autres noms, dont quelques-uns ont marqué depuis en des sciences diverses, Eugène Boré, Frédéric de La Provostaie : c’était toute une pieuse et docte tribu.
Je vais justifier et développer ces divers traits avec les propres récits que cet homme estimable vient de publier en dernier lieu et qu’il avait commencé à nous donner déjà dans son livre sur le peintre David et son École18. […] Les élèves de David se partageaient en divers groupes fort distincts : dans l’un, les vieux camarades restés un peu révolutionnaires ou jacobins, au langage du temps, et communs ; dans un autre, les nouveaux.venus et qui tenaient plus, ou moins à l’ancien régime par la naissance, par les opinions ou le ton, Forbin, Saint-Aignan, Granet ; plus loin et toujours ensemble, deux jeunes Lyonnais fort réservés et qu’on disait religieux, Révoil et Richard Fleury ; un beau jeune homme faisant secte à part, Maurice Quaï, un ami de Nodier, mort jeune, noble penseur, véritable type olympien ; et quelques autres encore dans l’intervalle. Un jour donc, un élève, racontant une histoire bouffonne, y mêla à diverses reprises le nom de Jésus-Christ ; je laisse M.
Pendant les dix ou quinze années de révolution qui suivirent, le parti philosophique était le maître à l’Institut, dans les diverses sections ; je ne sais s’il y fut aussi intolérant qu’on l’a dit quelquefois ; les autres, en petit nombre, s’y montraient certainement assez hargneux. […] Une compagnie d’honnêtes gens, aimant les lettres, y arrivant, y revenant de bien des côtés, se plaisant à en causer dans leur âge mûr, ou sur leurs vieux jours, s’y réconciliant, s’il le faut, et croisant sur un même point, sur un mot de vocabulaire, des pensées d’origine bien diverse, ainsi je me figure la réunion de famille et le tous-les-jours de l’Académie. […] Pas un mot de politique, ceci seulement : quand on est bien persuadé (et c’est peut-être fort triste) que l’art de gouverner les hommes n’a pas dû changer malgré nos grands progrès, et que, moyennant ou nonobstant les divers appareils plus ou moins représentatifs et soi-disant vrais, au fond cet art, ce grand art, et le premier de tous, de mener la société à bien, de la conserver d’abord, de l’améliorer et de l’agrandir s’il se peut, ne se pratique jamais directement avec succès qu’en vertu de certains résultats secrets d’expérience, très-rigoureux, très-sévères dans leur équité, très-peu optimistes enfin, on en vient à être, non pas indifférent, mais assez indulgent pour les oppositions de systèmes plus apparentes que réelles, et à accorder beaucoup, au moins quand on n’est que simple amateur, à la façon : je rentre, on le voit, en pleine littérature.
Pour s’emparer de caractères si différents, ceux du Nord et ceux du Midi, il fallait combiner ensemble plusieurs mobiles divers. […] La Providence éternelle prodigue les siècles à l’accomplissement de ses desseins, et notre existence passagère s’en irrite et s’en étonne : mais enfin les vainqueurs et les vaincus ont fini par n’être plus qu’un même peuple dans les divers pays de l’Europe, et la religion chrétienne y a puissamment contribué. […] Le fanatisme, à diverses époques, étouffa les sentiments de douceur qu’inspirait la religion chrétienne ; mais c’est l’esprit général de cette religion que je devais examiner ; et de nos jours, dans les pays où la réformation est établie, on peut encore remarquer combien est salutaire l’influence de l’Évangile sur la morale.
L’ourse, pour sa peau déguisée, En voulait être mieux prisée, Autres dient que c’est une bête Qui de la pel et de la tête Ressemble à la belle panthère, A qui autre ne s’accompère, Tant par y a couleur diverse. […] A travers tant d’expressions changeantes, il a saisi l’expression dominante, il a rassemblé les pensées diverses, pour en conclure la pensée unique, et il a deviné l’âme à travers le corps. […] Il ne verra dans le lion que l’animal royal, et la noble bête sera toujours majestueuse comme Louis XIV, « qui en jouant au billard conservait l’air du souverain du monde. » Il ne peindra les qualités diverses que pour les rapporter à la qualité principale qui engendre toutes les autres.
Et surtout il a rappelé notre théâtre, qui se perdait dans l’insignifiance dégoûtante ou féroce, dans la « rosserie » plate ou grimaçante, il l’a rappelé au souci des idées, à l’expression de la lutte des volontés affirmant leurs diverses conceptions de la vie ou du bien. […] Il nous faut venir maintenant aux hommes et aux œuvres qui, dans les divers genres, nous semblent travailler plus efficacement à la préparation de l’avenir. […] Les revues de ces divers groupes, telles que : Mercure de France, Ermitage, Revue Blanche, l’Art et la Vie, etc.
Ici, dans la description des divers exercices, manège, chasse, lutte, natation, Rabelais s’amuse : ces tours de force de maître Gymnaste deviennent, sous sa plume, des tours de force de la langue. […] Ces jours-là aussi, on visite plus particulièrement les boutiques et ateliers des divers ouvriers, lapidaires, orfèvres, alchimistes, monnayeurs, horlogers, imprimeurs, sans oublier l’artillerie alors toute nouvelle, et partout, « donnant le vin aux gens », on s’instruit dans les industries diverses.
Dargaud a fait, à sa manière, bien des recherches touchant l’héroïne de son choix : il a fait exprès le voyage d’Angleterre et d’Écosse, visitant en pèlerin tous les lieux, théâtre des séjours de Marie Stuart et de ses diverses captivités. […] En épousant ce jeune homme, son vassal, mais du nom de Stuart et de sa propre famille (29 juillet 1565), Marie échappait aux diverses combinaisons politiques dans lesquelles on essayait de l’attirer pour un second mariage, et elle eût peut-être fait en cela une chose raisonnable, si elle n’eût pas fait avant tout un acte de caprice et de passion. […] Mignet, qui a dû examiner toutes choses en historien et ne donner à l’émotion que de courts passages, a très bien exposé et démêlé les différentes phases de cette captivité de Marie Stuart et les ressorts qui furent en jeu aux divers moments : il a particulièrement éclairé d’un jour nouveau, et à l’aide des papiers espagnols provenant des Archives de Simancas, les préparatifs si lents de l’entreprise tentée par Philippe II, de cette croisade infructueuse et tardive qui ne se décida qu’après la mort de Marie Stuart, et qui aboutit au naufrage fastueux de l’invincible Armada.
Car, dans cette formule sont impliquées pour moi telles folies et dangereuses imaginations inspirées par les religions (citons plus près de nous Milton et Dante), et sensationnelles seulement, pour peu qu’on les pense, sont les ordinaires visions de paradis ou d’enfers sous divers noms, où se meuvent les diverses théogonies d’amour et d’effroi. […] Et, le poème est certes une instrumentation véritable : avec, élus par l’importance des idées directrices, son leit-motiv, et ses motifs secondaires, passant et repassant, rappelés entiers ou fragmentés, en les mêmes ou diverses mesures, etc… C’est un poème un : et cette instrumentation et cet ordre grandissent du poème au livre, du livre aux livres et à l’Œuvre entière : c’est ainsi l’Œuvre-une voulue, tant par la pensée que par l’expression.
Faute de pouvoir la rétablir ou la remplacer, il s’est contenté d’exposer les diverses philosophies ; il a publié une foule de documents sur Descartes et son école ; il a retrouvé la dialectique d’Abailard, et raconté les commencements de la scolastique. […] Arrivé au bon manuscrit, il montre par des raisons logiques que toutes ses parties se tiennent, qu’elles forment un cours complet de dialectique, que des ressemblances de style et diverses autres probabilités indiquent que cette dialectique est celle d’Abailard, citée dans la Théologie chrétienne par Abailard lui-même. […] II Tel est cet orateur que l’imagination poétique et l’esprit d’érudition ont promené dans l’érudition et égaré dans la philosophie, qui, après avoir voyagé parmi divers systèmes et hasardé un pied, et même deux pieds, dans le panthéisme, est venu se rasseoir dans les opinions moyennes, dans la philosophie oratoire, dans la doctrine du sens commun et des pères de famille ; qui, pensant faire l’histoire du dix-septième siècle, en a fait le panégyrique ; qui, croyant tracer des portraits et composer des peintures, n’a su que recueillir des documents et assembler des textes ; mais qui, dans l’exposition des vérités moyennes et dans le développement des sujets oratoires, a presque égalé la perfection des écrivains classiques, et qui, par la patience de ses recherches, par le choix de ses publications, par la beauté et la solidité de ses monographies, a laissé des modèles aux érudits qui continueront son œuvre, et des matériaux aux philosophes qui profiteront de son travail.
Il semble qu’une loi fatale asservisse les talents des diverses littératures aux mêmes phases. […] Pour peu qu’on regarde de près dans l’antiquité, on est frappé de tout ce qu’elle contenait de divers, de ce qu’elle cumulait déjà depuis des siècles avec une sorte d’encombrement.