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308. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 février 1886. »

Ce n’est donc pas une étude sur Wagner : la biographie en est complètement écartée ; mais une étude sur « l’œuvre » de Wagner, puisque chacune des pièces est étudiée tour à tour et séparément. […] Schuré, ni une étude purement musicale comme les Leitfaden de M. de Wolzogen. […] Richard Wagner : Étude sur Bellini. […] Négligeant Rienzi, nous commençons par le Vaisseau Fantôme la série d’études que nous avons annoncée sur les drames de Wagner. Chacune des études suivantes sera demandée à l’un de nos littérateurs wagnériens ; nous remercions M. 

309. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »

Si donc nous la tenons d’emblée, l’étude de la réalité présente n’a plus d’intérêt pratique et, comme c’est cet intérêt qui est la raison d’être de cette étude, celle-ci se trouve désormais sans but. […] Telle est la grande révolution qui s’est accomplie en ce genre d’études. […] Quand on abordera, par exemple, l’étude du clan, ou de la famille maternelle, ou de la famille patriarcale, on commencera par les définir et d’après la même méthode. […] Spencer, abordant l’étude du mariage, emploie le mot de monogamie, sans le définir, avec son sens usuel et équivoque. […] C’est dire que ce côté n’est pas celui par où le savant peut aborder l’étude de la réalité sociale.

310. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. De Pontmartin. Causeries littéraires, causeries du samedi, les semaines littéraires, etc. »

Il est du Comtat ; il fit ou termina ses études à Paris, au collège Saint-Louis. […] Louis Blanc, et qui se sont remis à l’étude comme si de rien n’était ; on a pratiqué et mis en lumière (chose horrible !) […] Essayez donc vous-mêmes d’appliquer ce principe à l’étude des deux poètes les plus grands qu’ait produits la nature humaine, Homère et Shakspeare ! […] Sur la plupart des sujets qui s’éloignent de ce temps-ci, il n’a pas d’études antérieures, originales, personnelles, et il part des données que lui fournit le livre même qu’il a à juger : il ne les contrôle pas. […] De tout critique, surtout de celui qui affiche des doctrines plus ou moins classiques, on a droit de se demander : Quelles sont ses études premières ?

311. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série «  Paul Bourget  »

Paul Bourget ait une assez grande influence sur la jeunesse d’à présent, non pas peut-être sur celle dont les études classiques ont été poussées très avant et que la tradition latine et gauloise munit et défend, mais sur la partie la plus inquiète, la plus nerveuse et la plus ignorante de la jeunesse qui écrit. […] Le moraliste, dit-il, est très voisin du psychologue par l’objet de son étude, car l’un et l’autre est curieux d’atteindre les arrière-fonds de l’âme et veut connaître les mobiles des actions des hommes. […] Et c’est pourquoi ce disciple de Stendhal, c’est-à-dire du plus détaché des analystes, a exprimé un jour, dans la plus éloquente de ses études, une si ardente sympathie pour l’auteur de la Visite de Noces. […] En vérité, je ne crois pas qu’aucun écrivain, non pas même Stendhal, ait montré une pénétration supérieure dans l’étude des « passions de l’amour ». […] Qu’il applique à l’analyse d’autres passions que celles de l’amour, à l’étude d’autres situations que celles où nous pouvons nous trouver vis-à-vis de la femme, ses dons merveilleux de psychologue et à la fois de moraliste.

312. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Essai sur Amyot, par M. A. de Blignières. (1 vol. — 1851.) » pp. 450-470

Bien jeune, il vint à Paris continuer comme il put ses études de grammaire ; il servait en même temps de domestique à quelques écoliers. […] Ces quatre ou cinq années environ qu’Amyot passa en Italie, à Venise et à Rome, lui furent grandement profitables, tant pour l’étude des textes que pour le commerce des hommes et aussi pour la connaissance des affaires. […] Ce n’était à aucun degré un homme d’État qu’Amyot, c’était un homme d’étude, plein de diligence, de curiosité, de patience, et admirable par la façon étendue, agréable et ingénue avec laquelle il présentait les fruits de son labeur. […] Transporté brusquement des grâces païennes de Longus ou des beautés naturelles de Plutarque à l’étude de la théologie et à la Somme de saint Thomas, il s’y applique, il y réussit même ; il s’efforce de s’y plaire et de se persuader que cela ne l’ennuie pas. […] C’est dans l’étude de ce petit tableau qu’il est plus facile de se rendre compte du procédé d’Amyot quand il traduit.

313. (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »

Taine ressortent autant de ses études sur Johnson et Addison que de son Voyage aux Pyrénées ou de ses Notes sur Paris. […] L’étude du contenu se réduira à l’analyse de la teneur habituelle des images, et, plus nettement, des sujets, des visions, de la région intellectuelle dans laquelle le poète se sera complu. — Il est inutile de poursuivre ces considérations. […] A partir de 1897, Henry sera directeur du Laboratoire de physiologie des sensations de l’Ecole Pratique des Hautes Études. Ce scientifique s’est aussi intéressé au xviiie  siècle littéraire et philosophique (Sade, d’Alembert, Julie de l’Espinasse, etc.), auquel il a consacré quelques études, comme à l’œuvre de Pierre de Fermat. […] Son Esthétique anglaise, « étude sur M. 

314. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre III. “ Fantômes de vivants ” et “ recherche psychique ” »

Comment donc avez-vous pu me faire succéder aux hommes éminents qui tour à tour s’assirent à cette place et qui étaient tous adonnés aux mêmes études que vous ? […] Certes, ce sont surtout des demi-savants qui condamnent, « au nom de la Science », des recherches telles que les vôtres : des physiciens, des chimistes, des physiologistes, des médecins font partie de votre Société, et nombreux sont devenus les hommes de science qui, sans figurer parmi vous, s’intéressent à vos études. […] Or, une étude plus approfondie des diverses aphasies montrerait précisément l’impossibilité d’assimiler les souvenirs à des clichés ou à des phonogrammes déposés dans le cerveau : à mon sens, le cerveau ne conserve pas les représentations ou images du passé ; il emmagasine simplement des habitudes motrices. […] Ce qui me paraît se dégager de l’étude attentive des faits, c’est que les lésions cérébrales caractéristiques des diverses aphasies n’atteignent pas les souvenirs eux-mêmes, et que par conséquent il n’y a pas, emmagasinés en tels ou tels points de l’écorce cérébrale, des souvenirs que la maladie détruirait. […] L’habitude d’apporter à l’étude de la réalité concrète les mêmes exigences de précision et de rigueur qui sont caractéristiques de la pensée mathématique est donc une disposition que nous devons aux sciences de la matière, et que nous n’aurions pas eue sans elles.

315. (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »

Elles doivent fournir un instrument pour l’étude de la nature. […] Et ceux qui ont inventé les imaginaires ne se doutaient guère du parti qu’on en tirerait pour l’étude du monde réel ; le nom qu’ils leur ont donné le prouve suffisamment. […] Au contraire, nous avons consacré à l’étude du continu presque tout notre temps et toutes nos forces. […] De cette façon, dans l’étude des fonctions de variables complexes, l’analyste, à côté de l’image géométrique, qui est son instrument habituel, trouve plusieurs images physiques dont il peut faire usage avec le même succès.

316. (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « II »

Or l’étude des langues et de l’histoire ne conduit pas aux mêmes divisions que la physiologie. […] L’étude de la race est capitale pour le savant qui s’occupe de l’histoire de l’humanité. […] En ethnographie, comme dans toutes les études, les systèmes changent ; c’est la condition du progrès. […] Laissons à ces intéressantes études l’entière liberté de leurs discussions ; ne les mêlons pas à ce qui en altérerait la sérénité.

317. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre troisième. De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. »

De nos jours, nous l’avons vu, la critique de l’œuvre est devenue par degrés l’histoire et l’étude de l’écrivain. […] L’étude du milieu, nous l’avons montré, doit permettre précisément de mieux comprendre ce qu’il y a d’individuel et d’irréductible dans le génie. […] Mais l’étude des monstruosités, si elle est une partie importante de la biologie, ne saurait la constituer ; si les divagations du génie nous font parfois voir ses traits essentiels dans une sorte de grossissement, à la manière des miroirs convexes, on les découvrira mieux encore dans ses sublimités, dans les moments où il est grand sans être difforme, c’est-à-dire où il est vraiment grand. […] L’étude des littératures étrangères devrait être un moyen de s’ouvrir l’esprit, non de se le fermer, d’agrandir le domaine de notre admiration et de notre sociabilité, au lieu de le restreindre.

318. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXVI » pp. 100-108

études catholiques et universitaires. — portrait de villemain. — parallèle avec guizot et cousin. — m. de genoude. […] D'un autre côté, dans les écoles religieuses non universitaires, qu’alimentent les familles catholiques, les études littéraires et classiques sont généralement très-faibles et très-mitigées. […] Trois hommes éminents ont exercé la plus grande influence sur la direction des esprits et des études en France depuis vingt-cinq ans, et on peut dire qu’ils ont été véritablement les régents de cet âge : Guizot, Cousin et Villemain.

319. (1874) Premiers lundis. Tome I « [Préface] »

Sainte-Beuve, signalons nous-même deux articles qui auraient leur place marquée ici et que nous n’avons pu y insérer parce qu’ils n’étaient plus notre propriété ; quelqu’un, dont le concours bienveillant et actif a considérablement favorisé et facilité nos recherches, nous recommandait longtemps à l’avance de ne pas les oublier : il s’agit d’une dernière étude sur Madame Tastu composée en 1869 pour la Galerie des Femmes célèbres ; et de Jugements et Témoignages sur Le Songe et sur Gil Blas dictés en 1863 pour une édition de Gil Blas. […] Sainte-Beuve en a tracés, à deux époques éloignées, dans son étude de 1833 sur Jouffroy (Portraits littéraires, tome I, à partir des pages 297 et 314) ; et dans son article de 1868, sur J. […] Sainte-Beuve en a posé le premier jalon dans l’étude à laquelle nous venons de renvoyer le lecteur (pages 200 et 201).

320. (1890) L’avenir de la science « VII »

En étudiant les origines de chaque science, on trouverait que les premiers pas ont été presque toujours faits sans une conscience bien distincte, et que les études philologiques entre autres doivent une extrême reconnaissance à des esprits très médiocres, qui, les premiers, en ont posé les conditions matérielles. […] Les lexicographes ne sont pas en général de très grands philosophes, et pourtant le plus beau livre de généralités n’a pas eu sur la haute science une aussi grande influence que le dictionnaire très médiocrement philosophique par lequel Wilson a rendu possibles en Europe les études sanscrites. […] Les premières études que l’on consacre à apprendre le bagage matériel d’une langue seraient sans cela insupportables, et, grâce à ce goût, elles deviennent des plus attrayantes qui se puissent imaginer.

321. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 10, du temps où les hommes de génie parviennent au mérite dont ils sont capables » pp. 110-121

Le poëte tragique doit atteindre le dégré de perfection où il est capable de monter, de meilleure heure que le poëte comique, le génie et une connoissance generale du coeur humain, telle que la donnent les premieres études, suffisent pour faire une tragédie excellente. Il faut, pour faire une comédie du même genre du génie, de l’étude, et de plus avoir vécu long-temps avec le monde. […] Les grands maîtres font donc des études plus longues que les artisans ordinaires.

322. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XI »

Pélissier ; ce n’était l’avis ni de Chateaubriand, ni de Mme de Staël, ni de Chénier, qui non seulement croyaient qu’on peut demander des leçons aux grands écrivains, mais conseillaient même d’étudier leurs manuscrits. « Je conseillerais, dit Chateaubriand, l’étude des manuscrits originaux des auteurs du grand siècle. […] Il a raconté l’Eventail, l’Ombrelle, les séduisants artifices de la beauté féminine, badineries agréables, dont j’apprécie tout le charme, mais peut-être insuffisantes préparations aux études sévères du style.‌ […] A l’en croire, tout grimaud d’école, pourvu qu’il y mît le temps et l’étude, deviendrait un Chateaubriand.

323. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — III »

Étant donnés un caractère fait pour l’étude et la méditation, et aucune fortune, quelle carrière choisir ? […] « Une vie retirée, libre, indépendante des volontés ou des caprices d’un autre, une vie d’études et de travail », voilà le but et le désir de cet enfant merveilleusement intelligent et totalement dépourvu. […] Aucun des ouvrages de l’auteur de la Vie de Jésus ne me semble aussi parfaitement étranger au sentiment catholique, voire au sentiment religieux, que cette correspondance où éclate d’ailleurs une admirable passion de l’étude.‌

324. (1846) Études de littérature ancienne et étrangère

Sa douleur, qui lui faisait un besoin de la retraite, le livrait tout entier à l’étude et aux lettres. […] Plutarque sortait d’une famille honorable, où le goût de l’étude et des lettres était héréditaire. […] La littérature, au lieu d’être une action, devenait une étude ; elle passait du forum dans le cabinet. […] À cette époque brillait déjà un génie rare et facile, né pour l’éloquence, la philosophie et les études variées. […] L’étude des modèles anglais et de la littérature latine se mêlait à ces jeux poétiques.

325. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Trarieux, Gabriel (1870-1940) »

Émile Faguet Joseph d’Arimathée n’est pas précisément un drame, c’est une étude psychologique très attentive et très fine sur l’état d’esprit des premiers adeptes d’une religion et sur la manière dont un sentiment religieux se forme et se développe peu à peu dans les âmes… J’ai déjà dit qu’il n’est point du tout dramatique, et qu’il ne pourra jamais, au théâtre, soutenir et retenir l’intérêt d’un public un peu nombreux ; mais, comme étude psychologique, Joseph d’Arimathée est excellent… Il s’y trouve de grandes, de profondes beautés.

326. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 397-399

Rollin, dans son Traité des Etudes, est bien autrement intéressant. […] Il est aisé d’y remarquer encore un talent singulier pour l’analyse, des réflexions saines & judicieuses, ainsi que dans ses Observations sur le Traité des Etudes, où M.

327. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 409-411

Rapin, Huet, Santeuil, ont même aussi bien écrit en François qu'en Latin, preuve que l'étude d'une Langue ne nuit point à la perfection de l'autre. […] & les dégoûter de l'étude des Anciens, n'est-ce pas vouloir anéantir la saine & belle Littérature ?

328. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »

III Après ses études classiques, prématurément achevées avec une facilité qui dévorait les difficultés de l’étude, son père, riche et facile, sans préoccupation de fortune pour son fils, le rappela dans sa maison pour lui laisser le choix réfléchi d’une carrière à suivre. […] Cette liaison d’étude, autant que de sentiment, faisait l’orgueil et le charme de sa vie. […] Il y étudia la physique, la chimie, la géométrie transcendante, et il entremêla ces études des inspirations les plus variées de l’imagination. […] La mort presque soudaine de la marquise du Châtelet, qui mourut en couches à quarante-deux ans, changea en deuil ce bonheur, et dispersa ce cénacle de plaisirs et d’études. […] Pendant cette hésitation et ces études, madame Denys, sa nièce, était allée à Paris arranger les affaires de son oncle et déménager son établissement de la rue Traversière.

329. (1923) Les dates et les œuvres. Symbolisme et poésie scientifique

La nécessité de hautes études, universitaires, Ecole des Chartes, nous sépara sans nous désunir. […] D’autre part, d’une remarquable Etude du poète et critique John. […] Il m’annonce une Etude sur moi et qu’il va avoir à parler de mes livres en cette Revue, « non sans la dévotion qui sied ». […] La lutte entre les deux mouvements poétiques — La « Revue indépendante » : ses études sur la « Poésie-scientifique ». […] De cette Etude nous saurons mieux encore en quoi a été un achèvement en prestigieuse Beauté, le Symbolisme.

330. (1888) Études sur le XIXe siècle

Quoi qu’il fasse, l’idée pénible, une fois entrée en lui-même, y demeure, s’y installe, y travaille, « le lime et le dévore, s’alimente par l’étude et par l’étude augmente ». Parfois il se figure que des « distractions » le sortiraient de cet état ; mais son « unique distraction », à Recanati, c’est l’étude, et l’étude le tue. […] Ainsi fut, entre autres, une étude de F. […] Séjournant aux environs de Hastings, il faisait des études de marine. […] Après la publication de cette étude dans la Gazette des Beaux-Arts, mon ami M. 

331. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Lahor, Jean = Cazalis, Henri (1840-1909) »

. — Étude sur Henri Regnault, sa vie et son œuvre (1872). — L’Illusion (1875) […] Reuss, publié sous le nom de Jean Lahor (1885). — L’Illusion, poésies complètes sous le nom de Jean Lahor (1888). — Les Grands Poèmes religieux et philosophiques (1888). — Les Quatrains d’Al-Ghazali (1896). — La Gloire du Néant (1896). — Poésies (1897). — William Morris, étude (1897).

332. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — X — Xanrof, Léon (1867-1953) »

Ces quatre-z-étudiants oublièrent leurs études avec une demoiselle de Bullier. […] Les quatre-z-étudiants obéirent : Ils se r’mir’ent à l’étude Avec acharnement.

333. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. BALLANCHE. » pp. 1-51

Enfin, monsieur, je ne saurais trop vous exhorter à continuer vos études et vos travaux. […] Ballanche ; mais assez d’autres l’ont fait plus ou moins, M. de Givré, l’un des premiers, au Journal des Débats, M. d’Ekstein dans le Catholique, M. de Chateaubriand dans la préface de son beau livre des Études, M. […] Cependant comme j’allais très-peu au bureau du journal, excepté dans les grands jours, et que je vivais d’une vie toute de pensée, de rêverie et d’étude, je ne fus d’abord informé de rien. […] Je me déliai, et cherchai plus que jamais mon refuge dans l’étude et dans la poésie intérieure, charme et consolation de ma jeunesse. […] Ampère a donné sur Ballanche, au lendemain de sa mort, une Étude étendue (1848).

334. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Ampère »

M. l’abbé Daburon (depuis inspecteur général des études) vit entrer alors dans la bibliothèque du collège M.  […] Périsse, libraires, cousins de sa fiancée, son temps se partageait entre ses études et ses courses à Saint-Germain, où il s’échappait fréquemment. Cependant, par le fait de ses nouvelles occupations, le cours naturel des idées mathématiques reprenait le dessus dans son esprit ; il y joignait les études physiques. […] Pour le nouvel époux, les deux premières années se passèrent dans le même bonheur, dans les mêmes études. […] De même qu’en 93, après la mort de son père, il n’était parvenu à sortir de la stupeur où il était tombé que par une étude toute fraîche, la botanique et la poésie latine, dont le double attrait l’avait ranimé, de même, après la mort de sa femme, il ne put échapper à l’abattement extrême et s’en relever que par une nouvelle étude survenante, qui fît, en quelque sorte, révulsion sur son intelligence.

335. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CIXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (1re partie) » pp. 5-79

 Nous fûmes installés dans le collège de Frascati au mois de juillet 1771 pour y terminer nos études. […] « Je contractai au collège de Frascati une maladie très sérieuse qui interrompit mes études pendant quelques mois, et non sans me causer un véritable préjudice. […] « C’était un homme que le Pape aimait et qui, par ses rapports favorables sur les talents et les études de plusieurs de mes compagnons, avait commencé leur fortune. […] « Il m’interrompit : “Nous avons été content, très content de vous à Saint-Michel ; mais nous vous répétons que nous voulons vous attacher à d’autres études. […] Cette charge ne portait avec elle aucune responsabilité, ainsi que je l’ai dit ; elle était très enviée et ne sortait pas du cercle d’études que je m’étais tracé.

336. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVI. La littérature et l’éducation publique. Les académies, les cénacles. » pp. 407-442

En ce temps-là, on peut constater une certaine décadence des études classiques. […] Rollin écrit en langue vulgaire son Traité des études et on le félicite de savoir parler le français comme si c’était sa langue naturelle. […] la délicieuse étude que celle de ces anciennes histoires, s’écrie André Chénier158 ! […] Les effets ne sont pas les mêmes, selon que, dans l’étude des langues mortes, dominent les auteurs profanes ou les auteurs sacrés, selon que le latin tire à lui presque toute l’attention ou que le grec obtient une recrudescence de faveur. […] Études sur la littérature française, 2e série.

337. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « La Divine Comédie de Dante. traduite par M. Mesnard, premier vice-président du Sénat et président à la Cour de cassation. » pp. 198-214

Il vit surtout, dans l’étude qu’il en faisait, un thème d’innovation et d’audace pour sa propre manière de dire et pour l’expression française qu’il s’efforçait d’aiguiser et de renouveler. […] Ginguené le premier se distingue bien méritoirement dans les études critiques sérieuses et suivies, qui vont s’ouvrir pour ne plus cesser. […] Aujourd’hui en France, l’étude critique de La Divine Comédie, inépuisable dans le détail, est fixée quant à l’ensemble et a comme donné son dernier mot. […] Ce que Vico avait dit ingénieusement de Dante considéré par lui comme une sorte d’historien idéal, une étude critique et une élaboration attentive de chaque ordre de faits l’ont vérifié rigoureusement et confirmé. […] Mesnard s’engagent, par un motif désintéressé d’étude, dans un travail dont le charme même est déjà une preuve de mérite et un titre de noblesse pour l’esprit.

338. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Divers écrits de M. H. Taine — II » pp. 268-284

L’Académie française avait proposé pour sujet d’un prix, à décerner en 1855 « une étude critique et oratoire sur le génie de Tite-Live », ajoutant à cet énoncé un programme développé où se posaient les diverses questions relatives à l’auteur et aux circonstances de sa vie, aux sources et à l’autorité de son histoire, au caractère et à la beauté de son monument. […] Cette originalité s’accuse dans la courte préface qu’il a ajoutée à son ouvrage en le publiant, et qui met en saillie l’idée principale qui l’a dirigé dans son étude. […] J’admets volontiers (et, dans les nombreuses études critiques et biographiques auxquelles je me suis livré, j’ai eu plus d’une fois l’occasion de le pressentir et de le reconnaître) que chaque génie, chaque talent distingué a une forme, un procédé général intérieur qu’il applique ensuite à tout. […] Arriver ainsi à la formule générale d’un esprit est le but idéal de l’étude du moraliste et du peintre de caractères. […] Si l’on ôte quelques passages où la simplicité est affectée et la sagacité raffinée, on croit entendre un des anciens jurisconsultes ; Montesquieu a leur calme solennel et leur brièveté grandiose ; et du même ton dont ils donnaient des lois aux peuples, il donne des lois aux événements… Suivant moi, pour que le livre sur Tite-Live fût entièrement vrai (car il l’est sur presque tous les points, et pleine justice est rendue d’ailleurs à l’historien), il eût suffi de laisser au sens du génie oratoire, du génie de l’éloquence déclaré dominant chez lui, la valeur d’un aperçu littéraire, sans lui attribuer la valeur d’une formule scientifique ; il eût suffi enfin de ne pas inscrire à la première ligne de cette étude, de n’y pas faire peser le nom et la méthode de Spinosa, de ne pas rapprocher des termes aussi étonnés d’être ensemble que Spinosa et Tite-Live.

339. (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349

Je commencerai ces études physiologiques par l’histoire du curare, le premier de ces poisons qu’il m’a été donné de soumettre à des investigations expérimentales. […] L’étude du cœur humain ne serait pas uniquement le partage de l’anatomiste et du physiologiste ; cette étude devrait aussi servir de base à toutes les conceptions du philosophe, à toutes les inspirations du poëte et de l’artiste. […] Les sciences des corps vivants et celles des corps bruts ont pour base les mêmes principes et pour moyens d’études les mêmes méthodes d’investigation. […] Leibniz a exprimé cette délimitation dans des paroles que nous rappelions au début de cette étude ; la science la consacre aujourd’hui. […] Voyez la Revue du 1er septembre 1861, « Études physiologiques sur le curare ».

340. (1913) Le mouvement littéraire belge d’expression française depuis 1880 pp. 6-333

Van Lerberghe, après de solides études classiques, prit ses titres universitaires, puis voyagea. […] Étude patronymique avec quelques reproductions brutales de devises inédites de Rops. […] Étude. […] Wilmotte (Maurice). — Études de dialectologie wallonne. […] Paris, Colin, 1902. — Études critiques sur la tradition littéraire en France.

341. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Appendice — Sur un exemplaire de Vauquelin de la Fresnaie »

Sur un exemplaire de Vauquelin de la Fresnaie On a lu plus haut, en tête de l’Étude sur Joachim Du Bellay (page 268), ce qu’a écrit M.  […] Sainte-Beuve était loin, sans doute, de se croire aussi bon prophète, quand, quelques pages plus loin, dans l’étude ci-dessus (page 272), à propos de l’édition moderne de l’Art poétique de ce même Vauquelin, par M. 

342. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Avant-propos »

⁂ Le projet primitif de cette étude était double : Il comportait, d’abord, un essai de critique médico-littéraire, spécialité nouvelle dont M. le Dr de Fleury est, à l’heure actuelle, le protagoniste averti1. […] Nous n’avons, de ce plan total et complexe, retenu, pour thèse inaugurale, que cette seconde partie, comme plus susceptible, par sa documentation restreinte, et ses limites arrêtées de cadrer avec les formules universitaires courantes, sans préjudice, d’ailleurs, de l’étude primitive que nous espérons sous peu rétablir en son intégralité.

343. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Préface »

Il me sembla donc que, sans rejeter inconsidérément les observations (qualifiées mal à propos de règles) grammaticales, il fallait du moins ajouter un nouveau principe à ceux qui guident l’étude des langues, le principe esthétique. […] Je désire ajouter que ces études, car sans être de la philologie elles s’appuient constamment sur la philologie romane et sur la linguistique générale, ont été aperçues de ceux dont l’approbation m’était nécessaire, alors que sans préparation apparente, je me hasardais à des questions auxquelles il est d’usage, entre littérateurs, de ne pas répondre.

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