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1316. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502

Avec tant d’esprit et des parties de talent si réelles, mais sans invention originale et sans génie, il était de ceux qui auraient eu dès l’abord besoin de l’étude, d’une bonne direction, d’une éducation vraiment classique. […] N’oublions pas que Latouche avait vingt ans en 1805 : on ne saurait s’étonner que son adolescence et sa première jeunesse, passées sous le Directoire et le Consulat, aient souffert des études si négligées de cette époque. […] Il fut envoyé à Rome, je ne sais en quelle qualité, et il voyagea durant trois années à cheval par toute l’Italie : ce furent là ses véritables études, et auxquelles il dut les couleurs si vraies et si senties avec lesquelles il a su peindre depuis, en toute occasion, ces belles contrées.

1317. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique »

Dans une étude publiée dans Le Mercure de France 9, on a envisagé, à la suite de M.  […] On va donc faire sa part dès à présent à ce bénéfice, qui résulte parfois de ce phénomène de suggestion, au risque de détruire quelque peu l’ordonnance de cette étude, selon laquelle on ne devrait traiter ici strictement que de la pathologie du Bovarysme. […] Il va de soi qu’une telle constatation n’est point faite en cette étude dans un but de polémique.

1318. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre IV. Conclusions » pp. 183-231

Dans une étude extrêmement concentrée, le philosophe Millioud étudiait naguère « les déplacements de la liberté » et constatait ce phénomène curieux de l’État qui enlève la liberté aux individus pour la donner aux syndicats. […] Dans une pareille étude, malheur à celui qui, dénué d’esprit philosophique et de goût esthétique, se laissera tromper par la ressemblance extérieure des formes, qui confondra la valeur relative avec la valeur absolue, la tradition avec la création, ou qui, dédaigneux des faits de la réalité, voudra mettre l’histoire au service de ses sympathies personnelles ! […] Dans le seul domaine de la science nous voyons la marée montante des médiocrités, la surproduction fiévreuse où la « recherche de la vérité » masque plus ou moins l’envie de parvenir ; en tous pays les professeurs ont constaté chez leurs étudiants la préoccupation grandissante de l’examen aux dépens des études désintéressées.

1319. (1891) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Première série

Les moralistes du siècle qui va finir ont ceci de très particulier qu’ils se sont occupés tout autant de politique que de morale, et même un peu plus de celle-là que de celle-ci, et c’est pourquoi l’on pardonnera peut-être aux essais que voici d’être parfois des études politiques encore plus que des études morales. […] De Maistre ne se soucie point de cette étude. […] Il raille l’idéologie quelque part : « Idéologie, étude stérile, travail de la pensée sur elle-même, qui ne saurait produire. […] Je dirai peu de chose du livre de l’Allemagne considéré comme étude du caractère et des mœurs du peuple allemand. […] Ce qui paraît, même au premier regard, manquer à cet ouvrage, c’est une étude sur les causes de la révolution.

1320. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XII » pp. 47-52

pas un des clercs de mon étude n’en ferait autant. » On prète à Hugo d’avoir dit : « Mais Lucrèce, c’est une version de Tite-Live ! 

1321. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre III. De la comédie grecque » pp. 113-119

Ces masques, ces porte-voix, toutes ces bizarres coutumes du théâtre des anciens disposaient l’esprit, comme les caricatures dans le dessin, à l’invention grotesque, et non à l’étude de la nature.

1322. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre premier. Que personne à l’avance ne redoute assez le malheur. »

Et comme cet ouvrage n’est consacré qu’à l’étude des caractères passionnés, tout ce qui n’entre pas dans ce sujet en doit être écarté.

1323. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VI. Exordes. — Péroraisons. — Transitions. »

Et c’est à l’unité, à la cohésion trop exacte que se trahissent l’étude et la méditation dans certains recueils de lettres : on sent que chaque lettre est écrite, que c’est style d’auteur, et non langage de causeur.

1324. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre II. Du sens et de la valeur des mots »

Le sentiment du style est précisément le discernement délicat de l’élasticité des mots : il faut posséder, par un don naturel ou une patiente étude, le secret de cette sorte de manipulation chimique, qui, par la combinaison des mots, change la couleur, le parfum, le son, la nature même de chacun d’eux et peut obtenir un tout, homogène et simple en apparence, où les éléments associés n’ont souvent gardé aucune de leurs propriétés individuelles.

1325. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Laprade, Victor de (1812-1883) »

[Choix d’études sur la littérature contemporaine (1857).]

1326. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 512-518

L’étude des Anciens & des bons Modeles, dont il paroît nourri sera toujours la source de cette aversion que tout esprit vraiment éclairé a pour le faux ou le médiocre, & un préservatif contre les innovations des minces Littérateurs.

1327. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VII. Suite du précédent. — Paul et Virginie. »

Bernardin de Saint-Pierre, qui, dans ses Études de la Nature, cherche à justifier les voies de Dieu et à prouver la beauté de la religion, a dû nourrir son génie de la lecture des livres saints.

1328. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Lettre a monseigneur le duc de**. » pp. -

Ce n’est pas que vous dédaigniez la lecture des chefs-d’œuvres d’Athènes & de Rome, la meilleure école du goût & du génie ; mais né avec un tempérament aussi délicat que votre esprit, & ne voulant pas vous faire de l’étude un travail pénible, vous avez pensé, avec raison, qu’on éprouvoit toujours quelque fatigue en lisant des Livres écrits dans une langue morte, dont les tours variés, les expressions singulieres, les inversions fréquentes mettent l’esprit à la torture.

1329. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 1, de la necessité d’être occupé pour fuir l’ennui, et de l’attrait que les mouvemens des passions ont pour les hommes » pp. 6-11

Il faut encore s’être appliqué dès la jeunesse à des études et à des occupations dont les travaux demandent beaucoup de meditation.

1330. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 50, de la sculpture, du talent qu’elle demande, et de l’art des bas-reliefs » pp. 492-498

Telles sont les danseuses du Louvre copiées d’après le bas-relief antique qui est à Rome, et que tant de sculpteurs habiles ont prises pour étude.

1331. (1912) L’art de lire « Chapitre XI. Épilogue »

La cinquantaine venue, il vendit son étude et se retira, mais non pas au bord d’un cours d’eau et pour y cultiver les fleurs ; il se retira à la Bibliothèque nationale.

1332. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XII »

En somme, sauf sur quelques points, l’étude que nous a consacrée M. 

1333. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre I. De la sagesse philosophique que l’on a attribuée à Homère » pp. 252-257

La constance d’âme que donne et assure l’étude de la sagesse philosophique pouvait-elle lui permettre de supposer tant de légèreté, tant de mobilité dans les dieux et les héros ; de montrer les uns, sur le moindre motif, passant du plus grand trouble à un calme subit ; les autres, dans l’accès de la plus violente colère, se rappelant un souvenir touchant, et fondant en larmes84 ; d’autres au contraire, navrés de douleur, oubliant tout-à-coup leurs maux, et s’abandonnant à la joie, à la première distraction agréable, comme le sage Ulysse au banquet d’Alcinoüs ; d’autres enfin, d’abord calmes et tranquilles, s’irritant d’une parole dite sans intention de leur déplaire, et s’emportant au point de menacer de la mort celui qui l’a prononcée.

1334. (1891) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Quatrième série

Voilà déjà deux volumes qu’il nous donne d’Études sur l’Espagne 8, et dont nous attendions le second pour parler du premier. […] Si ces observations pouvaient engager ceux de nos lecteurs qui peut-être ne les connaissent pas, à lire les Études sur l’Espagne de M.  […] Bertrand, dans une curieuse étude sur les Provinciales. […] Si l’imagination est maîtresse d’erreur, la raison est institutrice d’orgueil. — « J’avais passé longtemps dans l’étude des sciences abstraites, et le peu de communication qu’on en peut avoir m’en avait dégoûté. […] Le livre eut un autre mérite : ce fut de donner aux études historiques une direction nouvelle.

1335. (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162

Mais combien nous préférons à ses vers… licencieux, ses études de libre, saine et forte esthétique, ses conversations savantes où s’affirment son originalité, sa judicieuse clairvoyance et son pur amour de l’Art. […] ——— Dans le prochain article, je répondrai brièvement à quelques-uns de ceux qui m’ont fait l’honneur de m’écrire au sujet de cette étude. […] En cette étude nous avions donc omis… l’Université de France ! […] Charles Morice, dont l’ouvrage de sûre critique, la Littérature de tout à l’heure (après une étude fort attachante, « Question d’Esthétique »), fit grand bruit dans le monde littéraire, voilà bien cinq ou six ans. […] Les « Confessions littéraires » comprennent, en effet, une longue série d’autres chapitres — études critiques, citations ou interviews — consacrés à Max Nordau, Jules Lemaître, Armand Silvestre, Laurent Tailhade, Verlaine, Richepin, Dierx, A. 

1336. (1925) Les écrivains. Première série (1884-1894)

Quand donc demandera-t-il au journalisme une sincérité, c’est-à-dire ce qu’il ne trouve nulle part et ce qui manque à tout, à l’art, au théâtre, à l’étude sociale ? […] Cette étude, sombre et vengeresse, de la fin d’une race royale, qui s’écroule dans le sang, dans la boue, dans la sanie, était le début de M.  […] Jetés, presque enfants, à la Bourse, n’ayant appris qu’à gagner de l’argent, ils ne se sont jamais arrêtés aux belles études généreuses, ni aux sublimes rêves de l’art. […] Jules Ferry, tous les philosophes, tous les académiciens, toutes les mères, de remplacer la physique, la géométrie, la chimie, l’histoire, la littérature, la gymnastique et la langue allemande par l’étude approfondie, l’étude unique de La Reine Margot. […] De plus, il invite l’homme à des actes anormaux, les uns tragiques, les autres comiques, tous ou presque tous d’une démence significative, dont l’étude est intéressante, mais trop encombrée.

1337. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248

Cela dit sur le principe même de ce Concordat de 1801, nous ne taririons pas en éloges sur la belle étude diplomatique dans laquelle M.  […] XII De très belles et très profondes études de droit public allemand et helvétique remplissent cet intervalle du Consulat à vie à l’Empire dans l’histoire de M.  […] Les diplomates y trouveront des monuments de diplomatie savante, admirablement scrutés et éclairés d’un jour qui ne laisse rien dans l’ombre ; mais la masse des lecteurs superficiels, qui s’attache exclusivement aux événements et aux hommes, laisseront ces riches études aux érudits. […] Les études qu’a dû faire l’historien pour l’écrire, ou que les hommes spéciaux de la marine ont dû faire pour lui en fournir les éléments, sont immenses.

1338. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »

Cette destination nouvelle, cet emploi public et privé de la poésie et du chant, donnait un intérêt de plus à l’antique tradition du génie grec ; et lorsque Julien, dans sa haine de sophiste comme de fanatique contre les chrétiens, imagina de leur interdire l’enseignement des lettres et l’étude publique des monuments de l’antique poésie, cette jalouse prohibition ne fil que précipiter dans les canaux de la foi nouvelle les flots harmonieux de l’idiome hellénique. […] Il n’est Athénien que de réminiscence lointaine, par l’étude passionnée de Platon. […] Moins inquiet, dans une moindre église, éloigné de la controverse et des intrigues de cour, il gardera plus librement le goût de ses premières études, comme il a conservé les tendresses domestiques de sa première union, et son espérance naïvement exprimée, d’en voir naître de nombreux enfants. […] Ce sera sans doute une curieuse étude dans l’histoire des lettres que de voir cet art, cette harmonie de l’ancienne poésie grecque, transportés sur les abstractions de la croyance chrétienne, et se plaisant à les décrire : « Avec la source divine en elle-même et féconde par-dessus les unités ineffables212, je couronnerai des fleurs spirituelles de la lyre le Dieu, Fils glorieux du Dieu immortel, seul né du Père suprême, sorti du travail incompréhensible de la pensée paternelle, et jaillissant des profondeurs de son sein pour mettre au jour les trésors cachés du Père.

1339. (1739) Vie de Molière

Son goût pour l’étude se développa ; il pressa son grand-père d’obtenir qu’on le mît au collège, et il arracha enfin le consentement de son père, qui le mit dans une pension, et l’envoya externe aux jésuites, avec la répugnance d’un bourgeois qui croyait la fortune de son fils perdue, s’il étudiait. […] Gassendi ayant démêlé de bonne heure le génie de Poquelin, l’associa aux études de Chapelle et de Bernier. […] Sa passion pour la comédie, qui l’avait déterminé à faire ses études, se réveilla avec force. […] Il leur fallut un comédien Qui mît à les polir sa gloire et son étude ; Mais, Molière, à ta gloire il ne manquerait rien, Si, parmi les défauts que tu peignis si bien, Tu les avais repris de leur ingratitude.

1340. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Histoire littéraire de la France. Ouvrage commencé par les Bénédictins et continué par des membres de l’Institut. (Tome XII, 1853.) » pp. 273-290

C’était l’heure où commençait à paraître l’Encyclopédie, où la congrégation des philosophes allait régner sans partage, et où le monde était jeté bien loin des études silencieuses. […] , très laïques, et pourtant restés à demi bénédictins par l’étude, poursuivre scrupuleusement le plan de dom Rivet leur devancier, l’accepter dans toute son étendue et le remplir avec exactitude.

1341. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres de François Arago. Tome I, 1854. » pp. 1-18

Il raconte comment son attention fut de bonne heure détournée des études classiques, auxquelles il commençait à s’adonner, par la vue d’un très jeune officier sortant de l’École polytechnique et dont l’épaulette le frappa. […] Cela n’est sans doute pas moins vrai pour les savants livrés à ces études lentes et profondes, et qui n’ont que faire des passions d’alentour.

1342. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — III » pp. 476-491

C’est à propos du prix d’utilité déjà fondé par M. de Montyon, et que le peintre des Études de la nature disputa à M.  […] Je n’oserais dire que Mme du Châtelet ou Mme de Staal de Launay n’eussent pas gardé, en écrivant, quelque chose de la science et des études qui les occupaient chacune dans son genre et à sa manière.

1343. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — I » pp. 39-56

Il avait coutume de dire que les deux plus grands plaisirs qu’il eût jamais eus, ç’avait été de remporter un prix en rhétorique et de gagner une bataille, ce qui ferait supposer qu’il avait fait de bonnes et même de brillantes études. […] À travers tout ce brillant de jeune homme et cette ardeur de s’avancer qui pouvait sembler un peu aveugle et téméraire, il y eut donc de la suite, de l’étude, de l’observation, ce qui se trouve toujours au fond de ces grands bonheurs, que, de loin, on se plaît à attribuer au seul hasard.

1344. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance de Buffon, publiée par M. Nadault de Buffon » pp. 320-337

(On vient de publier un recueil très amusant de lettres qui sont entre les deux manières, qui tiennent à la fois de l’étude et de la libre causerie, de la préméditation et de la verve, celles de Béranger.) […] j’ai quelque regret d’assister à ces menus détails, je ne blâme point qu’on s’y livre, et même il le faut bien, puisqu’on les exige aujourd’hui et qu’une étude n’est pas censée complète sans cela : mais je regrette qu’ils soient devenus possibles ; je regrette qu’on n’ait pas brûlé, une bonne fois, tous ces brouillons, aussitôt employés, que tous ces copeaux tombés à terre n’aient pas été jetés au feu.

1345. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourgogne, par M. Michelet »

Michelet poursuit sans relâche, à travers les récréations d’histoire naturelle qui le délassent plutôt qu’elles ne le détournent, la série des études qui ont pour objet de continuer et de compléter les premiers volumes de son Histoire de France, commencée en 1833, interrompue en 1844, et qui doivent bientôt la rejoindre à son Histoire de la Révolution, conçue et composée depuis lors dans le feu des agitations sociales et des tempêtes civiles. […] Dans les projets d’études et les plans de lectures qu’il trace pour le jeune prince, Fénelon n’oublie pas de dire : « S’il s’ennuyait il faudrait varier. » Il ne veut jamais qu’on insiste ni qu’on appuie sur l’ennui.

1346. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « M. de Pontmartin. Les Jeudis de Madame Charbonneau » pp. 35-55

Première et deuxième édition9   Je croyais en être quitte pour quelque temps avec M. de Pontmartin ; j’avais écrit sur lui et sur ses ouvrages, il y a peu de mois, un article développé, presque une étude ; elle était sérieuse, sévère dans sa sincérité, et l’éloge n’y venait qu’après le blâme. […] Combien de fois, après des journées et des semaines de retraite et d’étude, me trouvant là vers trois heures sur ces boulevards fourmillants, j’ai rencontré de ces hommes que M. de Pontmartin décrit si affreux, si terribles, qui sont de la littérature active, ou des théâtres ou des journaux grands et petits !

1347. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Sainte-Hélène, par M. Thiers »

Par de telles pages claires et irréfragables, une nouvelle science est constituée qu’il n’est plus permis à l’historien ni à l’homme d’étude de négliger et de méconnaître. […] Thiers, en les écrivant, n’a pas pensé à faire un morceau ; mais au terme de cette grande étude, de l’œuvre de sa vie, il est arrivé de tous les points, par la force même de la vérité et la convergence des faits, à cette conclusion énergique, à cette condensation supérieure de sa pensée.

1348. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Les Saints Évangiles, traduction par Le Maistre de Saci. Paris, Imprimerie Impériale, 1862 »

Une telle histoire, si elle est jamais possible pour les premiers siècles, est encore à l’état d’étude critique et de préparation. […] Albert Réville et appartient à la conclusion de ses Études critiques sur l’Évangile de saint Matthieu (Leyde, 1862, — Paris, Cherbuliez, rue de la Monnaie, 10).

1349. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Gisors (1732-1758) : Étude historique, par M. Camille Rousset. »

Le comte de Gisors (1732-1758) : Étude historique, par M.  […] Le comte de Gisors en fit l’objet constant de son étude et de son émulation.

1350. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LE COMTE MOLÉ (Réception à l’Académie.) » pp. 190-210

Un brave capitaine, homme instruit, lui conseilla de sortir de ce vague douloureux par des études précises, et s’offrit de lui enseigner les mathématiques. […] Molé, que tard, après l’étude de la société, des hommes, des mathématiques, après l’école des choses.

1351. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « APPENDICE. — CASIMIR DELAVIGNE, page 192. » pp. 470-486

Doué d’une imagination riche et facile, d’une âme tendre et pure, de bonne heure nourri d’études classiques, M. […] Mais, au milieu de ces études paisibles, de ces méditations solitaires, de ces reproductions naïves des anciens chefs-d’œuvre, survint l’invasion de 1815, qui brisa le cœur du jeune poëte comme celui de tous les amis de la France.

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