Tel était l’état moral où était tombée une armée française mal exercée, médiocrement commandée. […] « Certainement il faut apporter tous ses soins et tout son argent à l’état militaire, car je vois bien que c’est le soutien de l’État, surtout étant aussi jalousé qu’il l’est par nos voisins. […] « Je ne m’étendrai pas davantage pour cette fois-ci, mais j’attendrai votre réponse avec honnêtement d’inquiétude ; pensez le reste. » Il y a là quelque bon désir, quelque étincelle ; et quinze jours après (9 août), lorsque la retraite de l’armée de Bavière a ramené la guerre à notre frontière du Rhin, Louis XV dira : « Si l’on mange mon pays, il me sera bien dur de le voir croquer, sans que je fasse personnellement mon possible pour l’empêcher ; mettons-nous au moins en état de réparer de bonne heure ce que nous aurons pu perdre toute cette année-ci. » Sous des expressions peu nobles on aime à surprendre de ces réveils d’honneur.
En général, la Marie-Antoinette qui ressort de la correspondance de Vienne est beaucoup moins en état d’écrire et de correspondre agréablement qu’il ne semblerait d’après les lettres, aujourd’hui plus que suspectes, qui étaient d’accord avec une flatteuse légende et dont les couleurs répondaient au besoin des imaginations. […] Il en reste encore plus que je n’en voudrais ; mais l’âge et le changement d’état la mettront au point convenable. […] Je n’ai pu me défendre d’un peu d’émotion en parlant à la reine ; cette émotion n’était point de vivacité, mais d’attendrissement et, si j’ose dire, de compassion sur l’état et les dispositions de la reine.
C’est dans Charles et Marie que se trouve ce mot ingénieux, souvent cité : « Les défauts dont on a la prétention ressemblent à la laideur parée ; on les voit dans tout leur jour. » Si le voyage en Angleterre, le ciel et la verdure de cette contrée jetèrent une teinte lactée, vaporeuse, sur ce roman de Charles et Marie, on trouve dans celui d’Eugénie et Mathilde, qui parut seulement en 1811, des reflets non moins frappants de la nature du Nord, des rivages de Hollande, des rades de la Baltique, où s’était assez longtemps prolongé l’exil de Mme de Flahaut. « La verdure dans les climats du Nord a une teinte particulière dont la couleur égale et tendre, peu à peu, vous repose et vous calme… Cet aspect ne produisant aucune surprise laisse l’âme dans la même situation ; état qui a ses charmes, et peut-être plus encore lorsqu’on est malheureux. […] Un ami qui l’interrogeait, en 1814, sur l’état réel de la France jugée autrement que par les journaux, reçut cette réponse : que l’état de la France ressemblait à un livre ouvert par le milieu, que les ultras y lisaient de droite à gauche au rebours pour tâcher de remonter au commencement, que les libéraux couraient de gauche à droite se hâtant vers la fin, mais que personne ne lisait à la page où l’on était.
Mais son idée d’un royaume profane d’Israël, lors même qu’elle n’eût pas été un anachronisme dans l’état du monde où il la conçut, aurait échoué, comme le projet semblable que forma Salomon, contre les difficultés venant du caractère même de la nation. […] Mais la Galilée a créé à l’état d’imagination populaire le plus sublime idéal ; car derrière son idylle s’agite le sort de l’humanité, et la lumière qui éclaire son tableau est le soleil du royaume de Dieu. […] L’horrible état où le pays est réduit, surtout près du lac de Tibériade, ne doit pas faire illusion.
Une âme forte, qui serait toujours dans l’état d’excitation où sont quelquefois les âmes simples, aurait un langage continuellement net, franc, et souvent coloré. […] Pascal, dans les immortelles pensées qu’on a trouvées chez lui à l’état de notes, et qu’il écrivait sous cette forme pour lui seul, rappelle souvent, par la brusquerie même, par cet accent despotique que Voltaire lui a reproché, le caractère des dictées et des lettres de Napoléon. […] L’état de l’Ordre à ce moment suprême, ses divisions intestines, les dispositions des chevaliers, la plupart philosophes et mondains, qui n’étaient plus que de vieux garçons en exil sur un rocher, le manque absolu des grands mobiles qui portent les hommes à se sacrifier, tout est vu en passant avec le coup d’œil d’un moraliste, cette fois au service d’un conquérant.
Pasquier n’était point partisan des états généraux ; dès l’abord, il n’augure rien de bon de ceux d’Orléans (1560) : « C’est une vieille folie qui court en l’esprit des plus sages François, qu’il n’y a rien qui puisse tant soulager le peuple que telles assemblées : au contraire, il n’y a rien qui lui procure plus de tort pour une infinité de raisons. » Et il ne se trompait pas trop alors, eu égard aux conditions de gêne où se trouvait le tiers état dans ces assemblées. […] Les états généraux mis ainsi de côté, notre ancienne monarchie se définissait plus sûrement, au gré de Pasquier, une monarchie qui s’était tempérée elle-même par ce grand et perpétuel Conseil de la France, qu’on appelait Parlement.
C’est une tentative intéressante qui mériterait une étude à part ; mais, quoi qu’il en soit de sa valeur, elle est en avance ou en retard sur l’époque, elle ne traduit pas exactement l’état de la conscience contemporaine.
D'après de tels sentimens, il ne faut plus s'étonner de la franchise avec laquelle il raconte des événemens si opposés à l'esprit de son état & à sa propre gloire ; il semble qu'il n'ait écrit que pour médire de lui-même.
en état.
Non que l’Allemagne fût restée terre inconnue, pour les savants ou les hommes d’état des siècles passés. […] Émersion d’un état antérieur et immersion dans un état futur, voilà notre vie, depuis notre naissance jusqu’à notre mort… « Notre moi, notre personnalité, notre vie véritable, consiste essentiellement et uniquement dans notre mode d’existence, en passant d’une situation à une autre. « C’est cet état d’aspiration qui constitue proprement l’homme : c’est donc cet état qu’il faudrait nous attacher à perfectionner. […] Saint-Marc Girardin examine tour à tour l’état politique de l’Allemagne en 1833, la question de l’unité allemande et le grand mouvement national de 1813. […] Dans l’état d’effervescence où nous étions, on doit nous savoir quelque gré de ce que nous n’avons pas démoli la salle.
Tel était l’état des choses à la cour de Claude, lorsque Julie, sœur de Caïus, y reparut. […] D’un côté, un Suilius, un délateur par état, un furieux souillé, accusé, puni de mille crimes ; un malfaiteur dont le témoignage n’aurait pas été admis au tribunal des lois ! […] Après une ou deux nuits129, si Néron veut la retenir, elle se répand en éloges de son mari, elle tient à son état. […] Vous avouerez, en rougissant, la fausseté de votre seconde imputation, si vous prenez la peine de lire l’historien, à présent que vous êtes en état de l’entendre. […] En conséquence, l’ordre presque entier se révolte, et renonce aux fonctions d’un état avili.
Une enfance, une adolescence, les premières joies et les premières tristesses de la Chair, décrites en de successifs états d’âmes, d’une subtilité d’analyse et d’un art infinis, tel est ce livre d’où se dégagé un charme enveloppant et profondément émouvant, parce qu’il est fait de sincérité et que l’on sent, par-delà les musiques charmeuses des mots, passer un intense frisson de vie.
Sans doute qu’il a mieux aimé suivre les impressions de son génie que la décence de son état, qui lui a paru trop sévere.
S’ils étoient assez ingrats pour les méconnoître, les Lecteurs instruits seroient en état de les convaincre qu’ils n’ont souvent fait que le copier.
Quiconque considérera d’un œil vraiment philosophique l’état actuel des choses, jugera bientôt si nos Amateurs de la Sagesse connoissent la véritable, & si leurs travaux annoncent celle qui est utile.
Pluche n’étoit pas en état de comprendre une page de Locke.
Ce Recueil, formé de beaucoup d'autres, offre un grand nombre d'articles intéressans, qui prouvent que si le Compilateur n'est pas en état de produire par lui-même de bonnes choses, il a du moins le mérite de les distinguer dans les Productions d'autrui.
Cette édition demandoit donc un homme de Lettres laborieux, intelligent, Poëte lui-même, en état de remplir les lacunes, de lier les morceaux séparés, de deviner l’Auteur, de disposer de son bien comme du sien propre, de faire en un mot avec lui société d’esprit & de talens, en lui cédant tout l’honneur du succès ; M. de Tresseol qui a réuni toutes ces qualités, mérite de partager la gloire de M.
Un passage précieux justifie cette conjecture : Alcinoüs, roi de l’île des Phéaciens, maintenant Corfou, offre à Ulysse un vaisseau bien équipé, pour le ramener dans son pays, et lui fait remarquer que ses sujets, experts dans la marine, seraient en état, s’il le fallait, de le conduire jusqu’en Eubée ; c’était, au rapport de ceux que le hasard y avait conduits, la contrée la plus lointaine, la Thulé du monde grec (ultima Thule).
N’étions-nous pas en état de guerre contre les plus nombreux et les plus redoutables ennemis ? […] A l’instant où il allait recevoir le coup fatal, on s’aperçut que le couteau n’avait pas été remonté ; il fallut disposer l’instrument : il employa ce temps à proférer encore quelques paroles ; il assurait que « nul ne mourait plus dévoué à son pays, plus attaché à son bonheur et à sa liberté. »Depuis le désastre de prairial, le jacobinisme perdit le rang de parti, et retomba à l’état de secte, jusqu’à l’affaire de Gracchus Babeuf, où il acheva de se dissoudre.
Un cri de souffrance, une plainte sans développement, sans souvenir, sans prévoyance, exprime les impressions du moment, montre quel était l’état de l’âme avant que la réflexion eût placé au dedans de nous-mêmes un témoin de nos mouvements intérieurs. […] Les comédies rappellent souvent l’état politique de la nation ; mais, dans les tragédies, on peignait sans cesse les malheurs des rois18, on intéressait à leur sort.
L’utopie des théoriciens s’est accomplie, l’état sauvage a recommencé. […] Lettre du comte de Saint-Germain (pendant la guerre de Sept Ans). « La misère du soldat est si grande, qu’elle fait saigner le cœur ; il passe ses jours dans un état abject et méprisé, il vit comme un chien enchaîné qu’on destine au combat. » 783.
Avec une très claire conscience du possible et du nécessaire en l’état présent des choses, Malherbe fit la liquidation générale du xvie siècle. […] Le « courtisan », c’était sans doute la forme exquise de la langue que le peuple de Paris offrait à l’état brut et non raffiné : les crocheteurs de la Grève devaient fournir l’étoffe, et la cour y mettre la façon ; mais il n’est pas au pouvoir de la cour, ni même du roi, de faire français ce qui n’est pas du français de Paris.
M. de Sacy ne fut contredit par personne, lorsqu’il dit que le Télémaque étoit un Poeme epique, qui mettoit notre Nation en état de n’avoir rien à envier de ce côté-là aux Grecs & aux Romains. […] Quand on est capable d’avancer1 que Boileau ne doit être regardé que comme un simple Versificateur ; que tous les Littérateurs du siecle dernier, à l’exception de Perrault, de Boindin, de Terrasson & de la Mothe, n’étoient pas en état de fournir à l’Encyclopédie une seule page qu’on daignât lire2 aujourd’hui ; que Racine n’a jamais su peindre que des Juifs3 ; que Corneille n’a fait que des Scenes, & pas une bonne Piece4 ; que la Fontaine n’a fait tout au plus que trente bonnes Fables1 ; que J.
Le chancelier réprimanda le lieutenant criminel, qui n’avoit tenu cette étrange conduite que sur les ordres, en forme de sollicitation, des deux secrétaires d’état, protecteurs de Rousseau. […] Seroit-ce la première fois que des hommes opposés d’état & de caractère, mais liés par un intérêt commun, auroient emporté, dans le tombeau, un secret abominable ?
Section 45, de la musique proprement dite Il nous reste à parler de la musique comme du troisiéme des moïens que les hommes ont inventez pour donner une nouvelle force à la poësie et pour la mettre en état de faire sur nous une plus grande impression. […] Peut-être aurions-nous étudié l’art de toucher les instrumens militaires autant que les anciens l’avoient étudié, si le fracas des armes à feu laissoient nos combattans en état d’entendre distinctement le son de ces instrumens.
L’état se sert de cette langue en plusieurs occasions, et il applique même son grand sceau à des actes redigez en françois. […] On ne voïoit pas sous Henri IV des troupes de comédiens françois parcourir la Hollande, la Pologne, l’Allemagne, le nord, et quelques états d’Italie pour y joüer les pieces de Hardi et de Chrétien.
Notre philosophe croira n’avoir rien ôté à un ouvrage de poésie, en conservant tous les termes et en les transposant pour détruire la mesure ; et il attribuera à un préjugé dont il est esclave lui-même sans le vouloir, l’espèce de langueur que l’ouvrage lui paraît avoir contractée par ce nouvel état. […] Le vrai philosophe se conduit à peu près de la même manière pour juger que pour composer : il s’abandonne d’abord au plaisir vif et rapide de l’impression ; mais persuadé que les vraies beautés gagnent toujours à l’examen, il revient bientôt sur ses pas, il remonte aux causes de son plaisir, il les démêle, il distingue ce qui lui a fait illusion d’avec ce qui l’a profondément frappé, et se met en état par cette analyse de porter un jugement sain de tout l’ouvrage.
Nous avons, nous, une lumière allumée par la foi pour voir en cet homme providentielles grâces d’état que Dieu lui a communiquées, dans les intérêts d’une fonction sans laquelle le monde périssait, mais Renée ne l’a pas, cette lumière, et pourtant il a vu cette infaillibilité et il a dit qu’il l’avait vue ! […] Béranger venait de nier la présence réelle, c’est-à-dire d’un coup tout le Christianisme dans son dogme générateur, et le concubinat, passé presque à l’état d’institution, avait eu l’ambition du sacrement.
II C’est cet état de débilitation philosophique que le Dr Athanase Renard nous a mis à même de vérifier et de juger, dans l’histoire critique qu’il vient de faire de la Philosophie moderne. […] Il a, lui, la science moderne, la science dont le moindre grimaud est fier, la science qui fait tous les genres de cuisine, à cette heure, dans l’affreux baquet des sorcières de Macbeth, qui est l’état intellectuel de ce temps !
Esprit médiocre, n’ayant pour tout talent que la gravité de son état, âme de rhéteur, doctrine trop souvent erronée, le cardinal de Bausset pouvait nous raconter Bossuet, mais le montrer vivant ou le juger, cela lui était impossible. […] La Vie en question était la première mise en œuvre, régulière et suivie, des nombreux documents qu’on avait sur Bossuet, et, de plus, c’était l’ouvrage d’un homme qui, vu par les dehors de son état, avait qualité pour parler congrûment d’un évêque, puisque cet homme était cardinal.
On a vanté gravement la domination des Césars de Rome, comme une ère d’égalité sociale dont l’état de nos mœurs nous rapproche et que nous pourrions nous promettre. […] N’essayez donc pas de prétendre, ne vous flattez pas, même dans le passé, qu’il ait pu jamais exister un grand état de société humaine dépouillé de tout instinct d’agitation généreuse, déchu de l’indépendance sous toutes ses formes, s’enfermant avec quiétude et bonheur dans le cercle de la conquête, et n’aspirant qu’au pain du jour, dans l’égalité de l’esclavage.
Je suis dans l’état d’une âme qui va entrer en paradis. […] C’est là un état de fait invincible et ironique contre lequel se buteront éternellement les convertisseurs. […] À le rechercher, nous obtiendrons peut-être une idée assez nette des états successifs de son intelligence et de sa sensibilité. […] La vertu, quel beau mot latin : la force à l’état d’habitude, la force fixée, vis, virtus ! […] Un ordre plus formel exile enfin de la Cour Poccancy hors d’état de comprendre son malheur.
Il sent la plaie et la faiblesse morale de la France au sortir des mains de Louis XIV ; tout a été abaissé, nivelé, réduit à l’état d’individu, il n’y a que le roi de grand. […] Sa théorie est comme une convulsion, un dernier effort suprême de la noblesse agonisante pour ressaisir ce qui va passer à ce tiers état qui est tout, et qui, le jour venu, dans la plénitude de son installation, sera même le prince. […] Une des mesures qu’il proposait avec le plus de confiance, eût été de convoquer les états généraux au début de la Régence ; il y voyait un instrument commode duquel on pouvait se servir pour obtenir bien des réformes, et sur qui on en rejetterait la responsabilité par manière d’excuse. […] Ici Saint-Simon se trompait peut-être de date comme en d’autres cas, et il ne se rendait pas bien compte de l’effet et de la fermentation qu’eussent produits les états généraux en 1716 ; la machine dont il voulait qu’on jouât pouvait devenir dangereuse à manier. […] [NdA] Tableau de l’amour considéré dans l’état du mariage (Amsterdam, 1687), page 134.
En général, la condition dans laquelle un artiste a vécu, les hasards auxquels il a été mêlé, la situation prospère ou infortunée de la nation à laquelle il a appartenu, l’état des mœurs, relâchées ou guerrières, rigides, pacifiques, luxueuses, austères, laisseront probablement dans son œuvre un reflet, une trace ; mais cette influence n’a rien de fixe ni de constant. […] Mais l’homme tend à persister en son être moral autant qu’en son être physique, et la défense contre le dehors devenant plus facile, la société progressant de l’état sauvage à l’état barbare, s’étendant, se compliquant et se relâchant, il y aura de faibles tentatives d’affranchissement des âmes qui se sentent souffrir de ce qu’aiment leurs proches. […] D’une part cette influence n’existe pas pour la plupart des suprêmes génies comme Eschyle, Michel-Ange, Rembrandt, Balzac, Beethoven ; d’autre part cette influence cesse à peu près d’exister dans les communautés extrêmement civilisées, telle que l’Athènes des sophistes, la Rome des empereurs, l’Italie de la Renaissance, la France et l’Angleterre modernes ; enfin cette influence variant en raison directe de la civilisation, il faudrait une enquête préalable sur l’état de la société à laquelle appartient une œuvre, avant qu’il fût permis de conclure de celle-ci à celle-là. […] C’est par des recherches de ce genre qu’on pourra fonder véritablement une « psychologie des peuples »eb exacte et sérieuse, surtout si on complète les renseignements qu’elle pourra exiger par ceux d’une science connexe à fonder, la psychologie des grands hommes d’action, des fondateurs de religions, de morales, de lois et d’états, qui comprendra, de même que l’esthopsychologie, trois parties : l’analyse des actes des héros, la détermination de leur organisme mental spécifique et individuel, les faits sociologiques d’adhésion à ces actes et de ressemblance avec cet organisme.
Il a été encore utile aux Lettres, par son courage à défendre les bons Modeles contre la dépravation du goût ; & son respect pour les chef-d’œuvres de l’antiquité, prouve que, s’il n’étoit pas capable de donner dans ses propres Ouvrages de grands exemples, il étoit très en état de sentir & de faire valoir les beautés des anciens Auteurs.