J’ai eu, sans la chercher, une impression de cette espèce, m’étant donné la tâche de parcourir d’affilée cinq ou six volumes de chroniques parisiennes, cependant que des feuillages frissonnaient sur ma tête et que la Terre vivait autour de moi son éternelle vie. […] Les titres de ses volumes marquent bien cette préoccupation : l’Écume de Paris, Paris capitale de l’art, la Gloire à Paris.
Crépet qui nous en donne le scénario assez développé dans le volume qu’il vient de publier : Œuvres posthumes et Correspondances inédites de Charles Baudelaire. […] Crépet a bien raison de dire dans sa Préface : « J’ai la conviction que ces documents ne peuvent que servir la mémoire de Baudelaire, en la dégageant, sous certains aspects, des ombres qui la couvraient. » On constatera, en feuilletant le volume, que Baudelaire fut un bon fils.
Une page éloquente de Bossuet sur la morale est plus utile et plus difficile à écrire qu’un volume d’abstractions philosophiques. […] Voyez la note M à la fin du volume.
Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales [1830] J’ai imprimé, l’année dernière, une édition à petit nombre de l’Orphée, qui forme le quatrième volume de la présente publication. […] Mais j’espère surtout que ma pensée jaillira des nouveaux développements contenus çà et là, soit dans les Prolégomènes de la Palingénésie sociale, soit dans cette Addition, soit dans la Formule générale, objet du cinquième volume.
III Ainsi un livre bâclé avec des livres, et phrasé comme de la musique, en des conversations sans interruption sans éclair, sans monosyllabe, où chacun des causeurs met dix minutes à dégorger son couplet de facture, voilà l’œuvre de de Blocqueville, laquelle a deux volumes de près de mille pages et qui n’est pas finie encore, bone Deus ! […] Je n’en sais rien, mais ce que je sais et ce que je puis garantir, c’est l’ennui, pour hommes et pour femmes, qui tombera sur tout le monde comme une avalanche, de ces deux accablants volumes ; c’est l’horreur qu’on va prendre dans ce crachoir des lectures de toute une vie de bas-bleu, retourné et renversé sur nos têtes, et dont on voudra se laver et s’essuyer au plus vite, n’importe où !
En moins de deux ans (de 1876 à 1877), elle a rudement attesté sa virilité littéraire par six volumes de romans, et l’éditeur Plon en annonce encore !! […] Mme Claire de Chandeneux que voici, cette romancière de petites aventures, de Chandeneux qui n’est qu’un Ponson du Terrail-femme à courte haleine, et en très petite monnaie, mais blanche ; qui écrit des romans d’un seul volume, mais qui recommence, ne serait certainement pas de force à nous donner les barbouillages sans bout du scudérique Ponson du Terrail.
Dans ses premiers volumes du Consulat et l’Empire, personne n’a mieux développé que Thiers les détails et l’action d’ensemble des institutions politiques, administratives et judiciaires du premier Consul ; mais il ne dit pas un mot de la pente forcée de ces institutions vers l’Empire. Si Thiers n’avait pas publié sous Louis-Philippe les premiers volumes de son histoire, on pourrait penser que l’homme de parti a étouffé en lui la voix du véritable homme d’État.
Ainsi, disons-le tout d’abord, malgré des qualités qui recommanderaient encore, sans nul doute, un esprit inférieur à Macaulay, nous n’avons pu reconnaître dans ces deux volumes le talent agrandi de l’écrivain qui, en 1827, 1828, 1832, 1835, écrivait sur Machiavel, Dryden, la Guerre de la succession, par lord Mahon, l’Histoire de la Révolution de 1688, par Mackintosh, ces articles abondants et lumineux qui resteront comme des modèles de critique élevée et vivante. […] Quoique, dans le premier volume de son ouvrage, Macaulay ébauche en traits rapides une histoire générale de l’Angleterre, depuis la Bretagne sous les Romains jusqu’à l’avènement de Jacques II, qui est pour lui le grand événement, l’événement décisif dans l’histoire d’Angleterre ; quoique sa préoccupation de whig soit telle qu’il ne veuille pas reconnaître comme monarchie anglaise la monarchie normande de Guillaume le Conquérant, et qu’il place l’origine de la vraie monarchie d’Angleterre à la fière extorsion de la Grande Charte, pour lui, cette histoire si confuse et si indistincte ne doit apparaître nettement, sans luttes, sans tiraillements, régulière et devenue enfin ce qu’elle doit être, qu’à la chute du dernier Stuart et à l’écroulement de cette monarchie de droit divin qui ne fut pas uniquement, comme il voudrait nous le faire croire, une chimère ou une réalité incessamment repoussée.
Il a, dans son énorme volume, dans cette Encyclopédie des immoralités du chef de la philosophie du xviiie siècle, allégué un nombre de faits très intéressants pour tout le monde, pour les amis et pour les ennemis, et puisqu’on parle de la morale des philosophes comparée à la morale chrétienne, nous savons maintenant à quoi nous en tenir ! […] Son génie, qui fut tout action, pose ici admirablement dans son action même, et les soixante volumes qu’on a de lui, et qui ne sont pas ses plus grands chefs-d’œuvre, ne valent pas, pour bien s’attester sa valeur réelle et suprême, cette chronique pied à pied, — cette espèce de livre de loch de sa vie où l’historien et le flibustier apportent l’un son masque, l’autre sa plume et sa plaisanterie taillée en stylet.
Et ce sont ces choses, nous dit-il, qu’il a essayé de corriger dans la réimpression de ce volume intitulé : La Duchesse de Châteauroux et ses sœurs. […] Entre elles toutes, la plus belle, la plus terrible, la plus diabolique, — car il y a du diable en elle et du pire diable : de celui de l’enfer de glace, — c’est cette duchesse de Châteauroux dont le nom timbre le volume, c’est cette ambitieuse conseillée par Richelieu et qui aurait conseillé Richelieu ; car elle était, dans la coquetterie sans limites, dans l’allumement froid et combiné des tentations, dans l’art enragé de toutes les roueries, bien autrement forte que lui.
I Cette Correspondance n’a que deux volumes et l’on voudrait qu’elle en eût cent. […] La colère qui y monte comme une flamme, qui y saisit tout, qui y éclaire tout, — mais qui y décompose tout aussi quelquefois, — la colère, qui n’a pas encore cessé dans la plus grande partie de ces deux volumes d’être une sainte colère, est le caractère dominant de cette fulgurante Correspondance, qui fait penser au mot profond des Écritures, quand elles parlent de « la colère de l’Agneau ».
Il trousse son petit volume, — le petit volume cher à l’éditeur parce qu’il se vend bien et s’enlève, considération puissante sur le noble éditeur !
Nicolas Gogol25 I En voyant ce titre singulier et piquant sur la couverture de ces deux volumes : Les Âmes mortes, les braves gens naïfs qui se prennent au titre des livres, et qui ne sont pas, d’ailleurs, très au courant de la littérature de Russie, ne se douteront guères, à distance, de ce qu’exprime un titre pareil. […] Ils croiront que ce Nicolas Gogol, au nom si harmonieusement sauvage, est quelque Edgar Poe… ukrainien ou zaporogue, et ce sera une erreur dont ils s’apercevront bien vite, pour peu qu’ils ouvrent ces deux volumes, dont la prétention, au contraire, est d’être cruellement réels.
Chargés de vérité et pour ainsi parler, pavoisés de couleurs d’un grand talent, dont le caractère est l’éclat, ces trois volumes, comme le vaisseau que montait l’aïeul de Cortès pour aller à la conquête d’un monde, s’en vont à la conquête des âmes, qui sont aussi des mondes et peut-être plus difficiles à conquérir… Quelle que soit leur destinée, c’est un service rendu à l’Église que d’avoir pensé à les traduire et à les publier dans cette langue française qui n’est pas seulement, comme on l’a dit, la langue de la diplomatie et de la philosophie, mais qui est plus qu’une autre la langue de la propagation et de la foi. […] IV Tel nous trouvons en ces trois volumes le talent du marquis de Valdegamas.
Qu’est, en importance, pour qui sait penser, l’Histoire de la civilisation de Guizot, par exemple, en comparaison des trente volumes sur l’Église par Rohrbacher ! […] Et, par parenthèse (c’est ici le lieu de le dire), nous attendons toujours, sur ce sujet, le second volume du père Olivier (des Dominicains).
… Assurément, quand on parcourt l’inventaire d’hommes et de choses que nous venons de traverser d’un regard, et qui forme la philosophie française au xixe siècle, il faut bien avouer qu’un philosophe un peu carré de base n’a pas besoin de l’être beaucoup du sommet pour se faire à bon marché une très belle gloire, à plus forte raison quand il a les facultés de grande volée que l’abbé Gratry a montrées en ces deux volumes qui ne sont, nous le répétons, que les prodromes d’un système intégral arrêté et creusé depuis de longues années dans la pensée de son auteur. […] Il devait sortir des mortes données de l’abstraction pour entrer dans la vie, et il y est entré dans ce traité de la Connaissance de Dieu, où se cachent sous les plus éclatantes questions d’une théodicée, les arêtes d’une méthode profonde ; il y est entré en observateur qui ne scinde pas l’homme et son esprit pour mieux le connaître, qui ne le mutile pas pour l’étudier : « Je ne puis m’empêcher d’affirmer — dit-il à la page 122 de son second volume : — que l’idée d’être bien déployée, si l’on sait mettre de côté l’habitude que nous avons de tout restreindre, de tout abstraire, de placer, même dans l’être, la négation, qui n’est faite que pour le néant, et de n’oser jamais pleinement soutenir l’universelle affirmation, l’idée d’être est identique à celle de force, d’intelligence, de volonté, de liberté, d’amour.
Roger de Beauvoir vient de l’affronter aujourd’hui, en jetant dans son mouvement impétueux un volume de poésies. Quel sera le sort de ce volume ?
Tous les autres éditeurs de Paris se convulsent, avec des mines d’épouvante comique, quand on leur propose un volume de vers. […] Déjà plusieurs volumes d’Agrippa d’Aubigné et de Molière ont paru, et voici un André Chénier comme on n’en avait pas trouvé dans les éditions antérieures, tant il est religieusement complet.
La première place sera toujours pour les œuvres étendues et fortement combinées, pour ces romans où l’esprit bourgeois voit des longueurs, comme il en voit dans Clarisse et dans les deux premiers volumes de tout roman de Walter Scott, mais où le connaisseur sait voir, lui, des secrets d’effet merveilleux. […] Regardez, en effet, le portrait placé à la tête de ce volume, et voyez si sur cette face résolue et tranquille de lion au repos il n’y a pas la tristesse immense de notre âge, cette tristesse qui pénètre tout, hélas !
La Critique s’est détournée de lui et de ses œuvres, cette même Critique qui s’arrête, s’assied, et examine longtemps un simple volume, s’il s’appelle, par exemple, Madame Bovary… Et comment ne se détournerait-elle pas ? […] Mme Dash a plus de cent volumes, et la force de cinquante chevaux de M.
M. de Boze, médailliste, antiquaire, et de plus, écrivain correct et facile, a composé trois volumes d’éloges prononcés dans l’Académie des Inscriptions, dont il était secrétaire : le mérite de ces éloges est d’être très simples et naturels ; peut-être aujourd’hui cette simplicité paraîtrait trop uniforme, et ce naturel ne serait point assez piquant. […] De là une foule de traits courts et précis, semblables à ces compositions chimiques qui, sous un très petit volume, renferment le fruit d’un grand nombre d’analyses.
Il vient de paraître un volume de poésies : Itinéraire poétique, par M.
L’auteur était un jeune homme de beaucoup de cœur et d’esprit, qui avait su inspirer à notre cher directeur Eugène Yung une vive sympathie, et qui mourut peu après, à vingt-sept ans, Mme Paul Chalon vient de réunir en volume les essais de son mari.
Le voilà donc prosateur et poète, avec trois volumes qui, dans leur ensemble, ajoutent quelque chose à la littérature contemporaine.
Jeune fille, jeune femme, jeune mère, telles sont les trois phases de la vie correspondant aux trois recueils qui composent le volume de Mme Colet, et chacune d’elles a donné sa fleur ou son fruit.
Le volume des Convictions est remarquable par un accent de sincérité et de fière indépendance, qui relève bien l’homme, un abrupt civilisé qui prétend n’appartenir à aucune classe, à aucune coterie, et qui n’a publié ses vers qu’à rares intervalles, au gré de sa libre fantaisie, dans sa vie errante et active à la fois.
. — L’Année des poètes, 8 volumes (1890-1897). — Des yeux au cœur (1890)
Le volume se termine par une pièce d’une plus haute envergure, Claudion, l’aventure d’un désespéré moderne qui a, à la fois, peur de la mort et horreur de la vie.
Il y a de la sincérité et une franche saveur de terroir dans ce volume.
Il y a aussi un volume presque de ces poésies éparses (Sonatines d’automne) dans différentes publications, parmi lesquelles ces inoubliables vers libres publiés par la Revue blanche.
Toutes les autres pièces de vers se trouvaient dans l’édicion précédente, depuis longtemps épuisée, dont la préface se terminait par les lignes suivantes : “Je publie ce volume de vers qui ne sera suivi d’aucun autre, comme on éleverait un cénotafe à sa jeunesse.
Alphonse Lemerre C’est par un volume de vers, Cinq octaves de sonnets, que Claudius Popelin appartient à cette Anthologie.
Dans ce poème, car le volume n’en contient qu’un, l’auteur a fait un adieu au monde social pour se retirer dans la nature, pour vivre loin des humains et laisser errer ses rêves des cimes des montagnes aux profondeurs des mers, des abîmes du ciel à ceux de la terre.
Cet Ouvrage parut en Public contre son gré, & ne formoit alors qu’un petit volume in-16, qui a été considérablement augmenté par des Réfugiés.
Si jamais la Religion s’éteignoit parmi nous, le Recueil de ces Lettres, parvenu au trente-deuxieme volume, suffiroit pour en faire déplorer la perte, & même y ramener les esprits raisonnables & les cœurs droits.