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2889. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

La Chaise firent le reste.

2890. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « L’abbé Galiani. » pp. 421-442

Mais il en est arrivé comme l’avait prédit son ami Caraccioli, lequel disait que l’abbé resterait deux mois dans ce pays, qu’il n’y aurait à parler que pour lui, qu’il ne permettrait pas à un Anglais de placer une syllabe, et qu’à son retour il donnerait le caractère de la nation et pour tout le reste de sa vie, comme s’il n’avait connu et étudié que cela.

2891. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Hégésippe Moreau. (Le Myosotis, nouvelle édition, 1 vol., Masgana.) — Pierre Dupont. (Chants et poésies, 1 vol., Garnier frères.) » pp. 51-75

« Je m’étais arrêté, dit-il quelque part, dans une imprimerie toute petite, mais proprette, coquette, hospitalière ; vous la connaissez, ma sœur. » Mon cœur, dit-il encore : Mon cœur, ivre à seize ans de volupté céleste, S’emplit d’un chaste amour dont le parfum lui reste.

2892. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — II. (Suite.) » pp. 23-46

Tout le reste était sur un pied analogue d’incurie et d’imprévoyance.

2893. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — II. (Suite.) » pp. 220-241

L’œuvre dramatique de Beaumarchais se compose uniquement de deux pièces, Le Barbier et Le Mariage de Figaro ; le reste est si fort au-dessous de lui qu’il n’en faudrait même point parler pour son honneur.

2894. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Rollin. » pp. 261-282

Dans tout ceci, en resongeant au bon Rollin dont le nom revient encore par un reste d’habitude, je crois qu’il est impossible d’en faire autre chose qu’un honorable, un pieux et lointain regret.

2895. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »

C’est cette continuité même du vouloir qui fait croire à son absence ; le tapage des sensations concomitantes et plus ou moins discordantes étouffe le reste, et le phénomène tout entier paraît un simple déploiement de sensations passives.

2896. (1899) Esthétique de la langue française « Le cliché  »

Proscrit de la littérature, le cliché a son emploi légitime dans tout le reste ; c’est dire que son domaine est à peu près universel.

2897. (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »

Mais l’union sociale à laquelle tendent la métaphysique, la morale, la science de l’éducation, n’est pas encore complète : elle n’est qu’une communauté d’idées ou de volontés ; il reste à établir la communauté même des sensations et des sentiments ; il faut, pour assurer la synergie sociale, produire la sympathie sociale : c’est le rôle du grand art, de l’art considéré au point de vue sociologique.

2898. (1888) La critique scientifique « La critique et l’histoire »

Grâce à celle tentative méthodique et progressive de résurrection, le passé aurait repris d’un coup tout ce qui lui reste de vie dans ses monuments de tout ordre.

2899. (1694) Des ouvrages de l’esprit

Si l’on ôte de beaucoup d’ouvrages de Morale l’Avertissement au Lecteur, l’épître dédicatoire, la préface, la table, les approbations, il reste à peine assez de pages pour mériter le nom de livre.

2900. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Première partie. Écoles et manifestes » pp. 13-41

« Après 1870, Flaubert attribuait notre décadence au même vice, déjà ; il appelait cette confusion “fausseté” et il en voyait la cause dans un reste de romantisme, à savoir : « “La prédominance de l’inspiration sur la règle.”

2901. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Notes et éclaircissements. [Œuvres complètes, tome XII] »

« Les mathématiques sont fort belles ; mais, hors une vingtaine de théorèmes utiles pour la mécanique et l’astronomie, le reste n’est qu’une curiosité fatigante. » (Tom. 

2902. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452

C’est que rien ne lutte avec tant d’opiniâtreté contre l’intérêt public que l’intérêt particulier ; c’est que rien ne résiste plus fortement à la raison que les abus invétérés ; c’est que la porte des compagnies ou communautés est fermée à la lumière générale qui fait longtemps d’inutiles efforts contre une barrière élevée pendant des siècles ; c’est que l’esprit des corps reste le même tandis que tout change autour d’eux ; c’est que de mauvais écoliers se changeant en mauvais maîtres, qui ne préparent dans leurs écoliers que des maîtres qui leur ressemblent, il s’établit une perpétuité d’ignorance traditionnelle et consacrée par de vieilles institutions ; tandis que les connaissances brillent de toutes parts, les ombres épaisses de l’ignorance continuent de couvrir ces asiles de la dispute bruyante et de l’inutilité.

2903. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 35, de la mécanique de la poësie qui ne regarde les mots que comme de simples sons. Avantages des poetes qui ont composé en latin sur ceux qui composent en françois » pp. 296-339

Moins elle est resserrée, plus il lui reste de liberté pour inventer.

2904. (1860) Ceci n’est pas un livre « Hors barrières » pp. 241-298

. — Ne serait-ce pas à cette inscription que Toulouse doit d’être connue, à Villefranche et dans le reste de l’Europe, sous le nom flatteur de Toulouse la savante ?

2905. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Nisard » pp. 81-110

pour accuser d’avarice le Byron qui a donné à pur don ses lettres et ses Mémoires à Thomas Moore, et les restes de sa fortune, les dernières gouttes du sang de sa fortune comme les dernières gouttes du sang de ses veines, à la cause des Grecs.

2906. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Sainte-Beuve. Les Poésies de Joseph Delorme, Les Consolations, les Pensées d’août. »

Il n’en reste plus, à deux ou trois endroits, que cette coquetterie modeste qui se met derrière les autres (page 241) : Et, comme un nain chétif, en mon orgueil risible, Je me plaisais à dire : « Où donc est l’invisible ? 

2907. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIIe entretien. Cicéron (2e partie) » pp. 161-256

Après cette confusion d’idées, de dogmes, de conjectures, « il ne reste, dit Cicéron, que deux combattants debout : le plaisir, ou l’égoïsme, et la vertu. […] XXI Voilà ce qui nous reste de ce livre des Académiques.

2908. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1875 » pp. 172-248

Je lui adresse la parole, il sort comme des aboiements, et rien que des espèces d’aboiements du vieil homme mourant, et qui n’a gardé un reste de vie, que pour la jouissance furieuse de sa manie. […] Je me déferais de mon hôtel, je prendrais un petit logement dans un quartier lointain et tranquille… j’achèterais de grandes bottes fourrées… et, ayant ainsi bien chaud aux pieds, je passerais le reste de ma vie à noircir du papier. »

2909. (1904) Essai sur le symbolisme pp. -

Lorsque l’auteur des Menus propos a obtenu vingt-cinq copies du modèle, il reste très étonné de ce phénomène étrange : toutes les esquisses, loin de reproduire une seule image, diffèrent entre elles considérablement13. […] Gustave Kahn avait déjà émis la même idée, presque banale à force d’évidence : « N’est-il pas étonnant qu’au milieu de l’évolution perpétuelle des formes, des idées, des frontières, des négoces, des forces motrices, des hégémonies, d’un perpétuel renouvellement du langage…, seul le vers reste en général immobile et immuable ? 

2910. (1912) Réflexions sur quelques poètes pp. 6-302

Le reste du temps elle se contentait d’une élégance pleine d’abandon. […] Un Racine a le ton et tout le reste. […] La licence des poètes dithyrambiques, la licence même du menu peuple, à la fête des Bacchanales, et aux autres jours de débauche, était moindre que celle de ce poète licencieux ; et si on ne dit absolument que le jugement lui manque, c’est lui faire grâce de se contenter de dire que, dans la plupart de ses poèmes, le jugement n’est pas la partie dominante, et qui gouverne le reste. » Ça n’est point si mal tourné, mais je présume que Guez de Balzac aimait la poésie, ainsi que lui-même le dit de quelqu’un, comme un jeu innocent et permis, plus honnête que le Hoc et que le Trictrac . […] Et dans sa nostalgie, le regret de la grande patrie ne nuit pas au souvenir de la douceur angevine, tant ces deux amours s’y mêlent naturellement : France, mère des arts, des armes et des lois, Tu m’as nourry longtemps du lait de ta mamelle : Ores, comme un aigneau qui sa nourrisse appelle, Je remplis de ton nom les antres et les bois… Puis vient ce sonnet, lu et relu, pieuse offrande à la petite patrie : Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d’usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son aage ! […] Ce fut une aventure des plus romanesques, avec mari jaloux, cloître, enlèvement et le reste.

2911. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid, (suite.) »

Parce que mon père vous a baisé la main, je suis très-mécontent. » Tout se passe au reste avec cette crudité, de part et d’autre.

2912. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres de Virgile »

Il me reste à exprimer non un conseil, mais un vœu et un désir.

2913. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. NISARD. » pp. 328-357

Nisard, au reste, s’est enfoncé de plus en plus fort dans la même illusion de goût, lorsque, plus tard, il n’a écrit si au long et parlé si haut sur Carrel que pour faire aboutir immédiatement l’éloge à M. le duc d’Orléans.

2914. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »

Soit qu’il affectât de n’y vouloir pas prendre part, soit que le si grand intérêt… (Le reste manque dans la copie.

2915. (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »

Dans cette crise, il n’y a qu’une chose à faire pour ne point languir et croupir en décadence : passer vite et marcher ferme vers un ordre d’idées raisonnables, probables, enchaînées, qui donne des convictions, au défaut de croyances, et qui, tout en laissant aux restes de croyances environnantes toute liberté et sécurité, prépare chez tous les esprits neufs et robustes un point d’appui pour l’avenir.

2916. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIIe entretien. Poésie sacrée. David, berger et roi » pp. 225-279

Ils ne chanteront ou ils ne parleront du cœur que s’ils ont plus de cœur que le reste des hommes.

2917. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »

Je m’étonne donc peu qu’une grande partie de la France ait été d’abord calviniste, et que le reste ait eu la tentation de le devenir tant ce génie sérieux, logique, cet esprit de discipline, cette gravité sont conformes à l’esprit de notre pays !

2918. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »

Le professorat proprement dit m’est à peine supportable, et, en supposant qu’on n’y reste pas toujours, il faut au moins y passer longtemps, La philosophie seule me sourirait, encore faudrait-il me laisser faire, et ils ne me laisseraient pas.

2919. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271

Il reste, comme ses confrères, Crispin, Dubois ou Trivelin, le roi des fourbes et des déclassés.

2920. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — Y. — article » pp. 529-575

Pour peu qu’il reste encore de lumieres aux esprits mêmes qu’ils ont subjugués, par leurs insidieuses déclamations, il leur sera facile de sentir que les blasphêmes, la mauvaise foi, l’audace & la conduite des Philosophes sont autant d’aveux indirects en faveur des dogmes & de la morale de la Religion, qu’ils poursuivent avec tant d’acharnement.

2921. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de Pompadour. Mémoires de Mme Du Hausset, sa femme de chambre. (Collection Didot.) » pp. 486-511

La race des maîtresses de roi peut donc être dite sinon finie, du moins très interrompue, et Mme de Pompadour reste à nos yeux la dernière en vue dans notre histoire et la plus brillante42.

2922. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « André Chénier, homme politique. » pp. 144-169

… élevez donc la voix, montrez-vous… Ce moment est le seul qui nous reste : c’est le moment précis où nous allons décider de notre avenir… La perte d’un poste est peu de chose, mais l’honneur de la France a été plus compromis par de détestables actions qu’il ne l’avait été depuis des siècles.

2923. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre II. Des poëtes étrangers. » pp. 94-141

Mais il en reste toujours assez dans la traduction pour faire sentir que Milton, quoique chrétien, n’avoit pas sur cet article la même délicatesse que montre Virgile dans le cinquiéme Livre de son Enéide.

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