Sans que l’historien se soit posé ces questions sous une forme dogmatique, on trouve répandus dans son récit tous les éléments pour les résoudre, et le jeu assez compliqué des intrigues contre-révolutionnaires y est débrouillé nettement. […] Il s’offrait ici une question grave.
La même question se reproduit à l’occasion des Moissonneurs de Robert : ici ce n’est pas la vision fantastique et un peu fabuleuse qui empiète sur la nature, c’est l’idéal qui épure et ennoblit celle-ci : « Quelques têtes, dit M. […] Nous n’avons point retrouvé, dans la Revue des Deux-Mondes, l’article sur les Reisebilder dont il est question dans cette lettre, mais il se peut bien (à moins que nous n’ayons mal cherché) que M.
Par des extraits de voyages, par des traductions et des analyses d’ouvrages étrangers, par des études de toute espèce sur le passé, le Globe cherchait à mettre sous la main de ses lecteurs les principaux éléments des questions ; à leur représenter les travaux antérieurs et l’état de la science contemporaine sur chaque point de controverse ; à leur apporter et à leur distribuer en ordre les matériaux les plus complets pour les solutions les plus larges et les plus conciliantes. […] La question sociale et humaine était posée désormais dans une latitude majestueuse et avec une invincible clarté.
qui descendront dans l’arène et les confiner dans le champ clos de la littérature, entrouvrir cependant de grands abîmes dans de petits problèmes, éveiller la curiosité du lecteur sur les questions de critique générale, et lui inspirer, avec le goût de leur examen, le désir de les résoudre par lui-même, pour lui-même : tel est l’objet de ce livre.. […] Ce sont moins des écoles que trois différents esprits de la critique, et, pour ainsi dire, trois moments par lesquels doit passer successivement la pensée de tout homme qui, dans ce siècle où chaque chose est mise en question, examine la question de la critique littéraire : 1º le moment dogmatique (l’esprit humain affirme d’abord) ; 2º le moment critique (c’est vraiment la crise de l’intelligence ; nous ne croyons plus : resterons-nous sceptiques ?)
Ils crurent avoir gain de cause, & qu’il ne seroit plus question, désormais, d’aucune innovation à ce sujet. […] Pour décider la question agitée, il n’y avoit qu’à consulter nos grands dictionnaires François : leur orthographe devoit faire loi ; mais ils n’en ont point suivi d’uniforme.
Quelques lignes après l’endroit dont il est question, notre auteur écrit : quare omnis… etc. […] Il répond à cette question que ces deux tons sont propres à l’expression des passions emportées des hommes d’un grand courage, ou des heros qui font ordinairement les premiers rolles dans les tragedies, au lieu que les acteurs qui composent le choeur sont supposez être des hommes d’une condition ordinaire, et dont les passions ne doivent point avoir sur la scene le même caractere que celles des heros.
Cela ne prouve rien, et nous sortons de la question, puisque nous sortons de la littérature. […] Il sait mieux que personne qu’à peu près tous les bons auteurs, non seulement ont recommandé le travail, mais en ont fait personnellement leur grand moyen de perfection ; il connaît la question des manuscrits, des corrections et des refontes.
Les questions relatives au gouvernement des associations humaines s’offrent sous des aspects tout à fait différents. […] Ici se présente encore une question que je ne puis traiter ; celle des directions nouvelles à donner à la société pour l’emploi d’une population surabondante, dans les hypothèses que nous venons d’établir.
La preuve d’un tel fait n’est qu’une question de statistique. […] … Voilà la question que nous n’agitons pas aujourd’hui… Le Réveil est fondé pour y répondre, et il y répondra.
Philippiques ; Lettres sur la Liste civile ; Bilan du 15 mars 1831 ; Lettres sur la condamnation de la « Tribune » ; Pétition pour le droit électoral ; Rendez-moi mes lapins ; Questions scandaleuses d’un Jacobin au sujet d’une dotation (1840) ; Avis aux contribuables (1842) ; Ordre du jour sur la corruption électorale et parlementaire ; Défense de l’évêque d’Angers, de l’évêque de Périgueux, du cardinal de Bonald ; Feu ! […] Parmi ces brochures parurent, séparés les uns des autres, les portraits des Orateurs qu’il avait coudoyés presque tous de plain-pied dans cette Chambre dont il avait fait longtemps partie ; et ce furent là peut-être ceux qu’il aimait le plus de ses pamphlets, parce qu’il y était question d’art oratoire, sa passion malheureuse, et qu’il pouvait y attaquer des rivaux heureux.
Le livre en question s’appelle : Dante ou la philosophie catholique au xiiie siècle, et ici c’est le sous-titre qui est le vrai titre ; car c’est de la philosophie catholique qu’il est question bien plus que du Dante, quoiqu’on la voie à travers lui.
Il se ressouvint qu’il était théologien, et il commença son système par la question théologique des attributs de Dieu. […] Il a tourné, en homme qui comprend ces questions et ces langages, dans ce rond d’idées qui ne s’est pas élargi d’Aristote à saint Thomas d’Aquin et de saint Thomas d’Aquin à Kant lui-même.
La pièce en question est intitulée : On meurt de loin. […] Voilà la question.
Telle était la question posée. […] Ce sont là des questions qui restent entières ; notre conclusion n’outrepasse pas les limites posées par notre introduction.
Cuvillier-Fleury et se justifiant d’avoir discuté sur la scène une question de morale, M. […] Dumas, il y a deux questions à se poser. […] Ce n’est point ici le lieu de répondre à cette première question. […] La seconde question est de psychologie pure et se formule ainsi : quelles raisons d’âme et d’esprit ont conduit M. […] Edmond de Goncourt travaillait avec son frère, cet ordre de questions l’avait déjà tenté.
La dernière méthode résout des questions qu’on ne pourrait pas aborder par le point de vue anatomique. […] La solution, quelle qu’elle soit, est nécessairement précise comme la question elle-même. […] C’est une question qui serait intéressante à examiner. […] Mais, quelque intérêt que présente cette question, nous devons aujourd’hui nous contenter de la signaler. […] Ce n’était donc pas dans les glandes salivaires mêmes qu’il fallait chercher le principe actif en question.
Puis un siècle s’écoulera, et la société polie s’engouera de science, de politique et de questions sociales. […] Il y eut là une question à résoudre : ou plutôt elle se résolut d’elle-même. […] Baudrillart, réservait la question d’Alberoni. […] Au fond, il n’y a pas de « question » de Gil Blas, ou du moins la « question de Gil Blas, c’est la « question » du Cid, c’est celle de L’Avare, celle d’Iphigénie, celle des Fables de La Fontaine : c’est celle de toute la littérature classique. C’est la « question » même encore, si l’on veut, qu’on peut soulever à propos de Virgile ou de Shakespeare : c’est enfin la « question » de l’invention en littérature.
» La question était embarrassante. […] Voici le chapitre où il est question de ces deux personnages : Deux beaux types de la plus parfaite organisation humaine. […] En deux occasions différentes, cependant, il a prononcé des discours qui pourront jeter quelque lumière sur cette question. […] telle était la question qu’il se posait à lui-même et qu’il eut l’art de faire agiter à chacun. […] Je ne pouvais plus me passer de lui ; je profitais moi-même en lui donnant des leçons, et les questions qu’il m’adressait seront des leçons pour ma vie.
Cette question du milieu est connexe à celle du nombre. […] J’en profiterai pour agiter quelques questions générales à mesure qu’elles se présenteront. […] Nous touchons là à l’éternelle question sur la nature et sur le but de l’art, question que je crois fort inutile de relever dans ce petit ouvrage où elle ne pourrait occuper qu’une place incidente. […] C’est une grave question que nous examinerons dans les derniers chapitres de cet ouvrage. […] Pour éclaircir cette question, prenons un exemple.
La table en question se trouvant donc inutile et devant être refaite pour être reportée plus loin à la fin du tome XV, j’ai ici une lacune à combler, et je le ferai au moyen de quelques morceaux non recueillis encore, d’articles déjà publiés ou inédits, et de pensées tirées de mon portefeuille.
Vous m’avez communiqué le goût des questions de critique générale, et, ce qui est plus, beaucoup d’idées : je vous devais ce livre.
Tous les dilemmes y sont posés, toutes les questions y sont nettement abordées, en une forme précise et scientifique.
Il paroît que M. de Voltaire en a tiré parti dans ses Questions sur l’Encyclopédie, où il raisonne sur toutes les matieres à sa façon, c’est-à-dire, plus pour satisfaire sa démangeaison d’écrire, que pour dire des choses vraies, bonnes & neuves.
Les uns et les autres étaient attirés par des motifs divers : ceux-ci par l’intérêt qu’ils portaient au gouvernement, ceux-là par le plaisir de le voir contredire, beaucoup par zèle pour la question soulevée, tous enfin par la curiosité, et, il faut le dire, par un goût tout nouveau pour la discussion éloquente des affaires publiques qui venait de se développer dans notre pays. […] Ce sont là de trop grosses questions pour nous, et sur lesquelles, dans tous les cas, il nous paraît plus facile de raisonner après coup que de se prononcer de si loin avec certitude.
En restreignant la question à la poésie même, le rapport avec certaines époques antérieures est frappant. […] Là, en effet, est la question prochaine.
La question est, exactement, de savoir si une personne est dans les conditions requises pour la confession sacramentelle dans l’instant où elle se vante d’avoir préparé un assassinat et où elle déclare, avec la plus furieuse insistance, qu’elle va l’accomplir. […] Voilà ce que nous sentons clairement dans nos meilleures minutes… J’ai laissé la question juridique à M.
Quelle est la nature des questions auxquelles il touche, etc. ? […] Le mot de style est si vaste, si imprécis qu’on peut se poser encore à ce propos une foule d’autres questions.
Si les Ecrivains dont nous relevons les défauts, nous faisoient cette question, nous pourrions leur répondre : La crainte d’en faire qui ne valussent pas mieux que les vôtres, nous a empêchés d’en donner au Public : la connoissance que nous avons des qualités indispensables pour un bon Ouvrage, nous détermine à censurer les vôtres. S’il étoit question d’ajouter de nouvelles raisons, nous dirions encore : Est-il nécessaire d’avoir composé d’excellens tableaux, pour acquérir le droit de juger des fautes ou des habiletés du Peintre, qui soumet les siens à la critique ?
Et premièrement, pour ne prendre qu’un des côtés de la question, au point de vue de la philosophie de l’histoire, quel est le sens de ce drame ? […] Deux cents ans plus tard, la question est retournée.
Plusieurs personnes de mérite ont agité cette question, & l’agitent encore. […] La dernière dispute sur le stile regarde cette question, s’il ne seroit pas convenable, nécessaire même, de fixer une langue vivante comme les langues mortes.
Questions fières ! […] La pisciculture est plus avancée pour les hommes que pour les huîtres, qui sont une question encore, et même que pour les poissons, qui ont réussi.
Prescott est même exceptionnellement en retard sur les questions résolues. […] » (sous le grand Charles-Quint, qui paraît bien moins cruel que Philippe II, ce lieu commun de cruauté, parce que l’opinion est femme, et, dans cette question, était une femme flamande, et que le Flamand couvrait Charles-Quint, comme l’Espagnol perdait Philippe II), — cette main sans passion n’a pas une seule fois dans cette histoire, si tentante pour les plumes ardentes, tracé un de ces portraits terribles qui flambent éternellement sur une mémoire et empêchent éternellement de voir clair à travers ce feu.
C’était, d’ailleurs, un écrémage des lettres de l’abbé Galiani, et voici tout le poli… Galiani est un de ces hommes qui doivent vivre plus par la correspondance que par les livres qu’il a écrits, malgré leur perfection, sur des questions dont le temps a emporté l’intérêt, passionné alors qu’il les écrivait. […] La pensée qu’il pouvait ne jamais revenir à Paris fut la paille de son joyeux acier… Comme l’esprit épistolaire d’un homme est toujours l’esprit de sa conversation qu’il a transporté dans ses lettres, Galiani a transporté son esprit de conversation dans les siennes, et comme la qualité supérieure de cet esprit était la verve, le mouvement, le piétinement fécond sur une idée qui en fait sortir tous les aperçus, il a cette verve qui s’allume à la moindre question ou à la moindre suggestion et qui développe l’idée, mais en la creusant toujours.
Jules Simon, dont il est plus particulièrement question ici, d’ancien anecdotier philosophique, s’est fait moraliste pour son propre compte et presque théologien ! […] « Philosophiquement, dit-il, nous ne savons le comment de rien : mais voilà pourquoi, ajoute-t-il, il y a une religion naturelle. » Moi, je dirais plutôt : Voilà pourquoi il doit y avoir une religion positive, une religion qui, sur toutes les questions important à l’homme et à sa destinée, prend un parti net et lui impose une solution.
Barthélemy Saint-Hilaire, qui a épuisé toutes les questions intéressantes se rattachant à une telle personnalité, ne croit pas une minute que Mahomet soit un saltimbanque à grandes facultés ; mais il ne donne pas la raison profonde de sa bonne foi. […] Barthélemy Saint-Hilaire, sur cette question, s’en tient, selon moi, à d’incertains à-peu-près de philosophe et à des inductions sans portée : « Mahomet — dit-il — pouvait bien croire que le Coran était descendu du ciel, puisqu’il croyait également que le Pentateuque et l’Évangile en étaient également descendus. » Certes !