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743. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française — II. La Convention après le 1er prairal. — Le commencement du Directoire. »

Sans que l’historien se soit posé ces questions sous une forme dogmatique, on trouve répandus dans son récit tous les éléments pour les résoudre, et le jeu assez compliqué des intrigues contre-révolutionnaires y est débrouillé nettement. […] Il s’offrait ici une question grave.

744. (1874) Premiers lundis. Tome II « Henri Heine. De la France. »

La même question se reproduit à l’occasion des Moissonneurs de Robert : ici ce n’est pas la vision fantastique et un peu fabuleuse qui empiète sur la nature, c’est l’idéal qui épure et ennoblit celle-ci : « Quelques têtes, dit M.  […] Nous n’avons point retrouvé, dans la Revue des Deux-Mondes, l’article sur les Reisebilder dont il est question dans cette lettre, mais il se peut bien (à moins que nous n’ayons mal cherché) que M. 

745. (1875) Premiers lundis. Tome III « Profession de foi »

Par des extraits de voyages, par des traductions et des analyses d’ouvrages étrangers, par des études de toute espèce sur le passé, le Globe cherchait à mettre sous la main de ses lecteurs les principaux éléments des questions ; à leur représenter les travaux antérieurs et l’état de la science contemporaine sur chaque point de controverse ; à leur apporter et à leur distribuer en ordre les matériaux les plus complets pour les solutions les plus larges et les plus conciliantes. […] La question sociale et humaine était posée désormais dans une latitude majestueuse et avec une invincible clarté.

746. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17

qui descendront dans l’arène et les confiner dans le champ clos de la littérature, entrouvrir cependant de grands abîmes dans de petits problèmes, éveiller la curiosité du lecteur sur les questions de critique générale, et lui inspirer, avec le goût de leur examen, le désir de les résoudre par lui-même, pour lui-même : tel est l’objet de ce livre.. […] Ce sont moins des écoles que trois différents esprits de la critique, et, pour ainsi dire, trois moments par lesquels doit passer successivement la pensée de tout homme qui, dans ce siècle où chaque chose est mise en question, examine la question de la critique littéraire : 1º le moment dogmatique (l’esprit humain affirme d’abord) ; 2º le moment critique (c’est vraiment la crise de l’intelligence ; nous ne croyons plus : resterons-nous sceptiques ?) 

747. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — L’orthographe, et la prononciation. » pp. 110-124

Ils crurent avoir gain de cause, & qu’il ne seroit plus question, désormais, d’aucune innovation à ce sujet. […] Pour décider la question agitée, il n’y avoit qu’à consulter nos grands dictionnaires François : leur orthographe devoit faire loi ; mais ils n’en ont point suivi d’uniforme.

748. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 5, explication de plusieurs endroits du sixiéme chapitre de la poëtique d’Aristote. Du chant des vers latins ou du carmen » pp. 84-102

Quelques lignes après l’endroit dont il est question, notre auteur écrit : quare omnis… etc. […] Il répond à cette question que ces deux tons sont propres à l’expression des passions emportées des hommes d’un grand courage, ou des heros qui font ordinairement les premiers rolles dans les tragedies, au lieu que les acteurs qui composent le choeur sont supposez être des hommes d’une condition ordinaire, et dont les passions ne doivent point avoir sur la scene le même caractere que celles des heros.

749. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XIV »

Cela ne prouve rien, et nous sortons de la question, puisque nous sortons de la littérature. […] Il sait mieux que personne qu’à peu près tous les bons auteurs, non seulement ont recommandé le travail, mais en ont fait personnellement leur grand moyen de perfection ; il connaît la question des manuscrits, des corrections et des refontes.

750. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Troisième partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées politiques. » pp. 350-362

Les questions relatives au gouvernement des associations humaines s’offrent sous des aspects tout à fait différents. […] Ici se présente encore une question que je ne puis traiter ; celle des directions nouvelles à donner à la société pour l’emploi d’une population surabondante, dans les hypothèses que nous venons d’établir.

751. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Notre critique et la leur »

La preuve d’un tel fait n’est qu’une question de statistique. […] … Voilà la question que nous n’agitons pas aujourd’hui… Le Réveil est fondé pour y répondre, et il y répondra.

752. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « De Cormenin (Timon) » pp. 179-190

Philippiques ; Lettres sur la Liste civile ; Bilan du 15 mars 1831 ; Lettres sur la condamnation de la « Tribune » ; Pétition pour le droit électoral ; Rendez-moi mes lapins ; Questions scandaleuses d’un Jacobin au sujet d’une dotation (1840) ; Avis aux contribuables (1842) ; Ordre du jour sur la corruption électorale et parlementaire ; Défense de l’évêque d’Angers, de l’évêque de Périgueux, du cardinal de Bonald ; Feu ! […] Parmi ces brochures parurent, séparés les uns des autres, les portraits des Orateurs qu’il avait coudoyés presque tous de plain-pied dans cette Chambre dont il avait fait longtemps partie ; et ce furent là peut-être ceux qu’il aimait le plus de ses pamphlets, parce qu’il y était question d’art oratoire, sa passion malheureuse, et qu’il pouvait y attaquer des rivaux heureux.

753. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Dante »

Le livre en question s’appelle : Dante ou la philosophie catholique au xiiie  siècle, et ici c’est le sous-titre qui est le vrai titre ; car c’est de la philosophie catholique qu’il est question bien plus que du Dante, quoiqu’on la voie à travers lui.

754. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « I. Saint Thomas d’Aquin »

Il se ressouvint qu’il était théologien, et il commença son système par la question théologique des attributs de Dieu. […] Il a tourné, en homme qui comprend ces questions et ces langages, dans ce rond d’idées qui ne s’est pas élargi d’Aristote à saint Thomas d’Aquin et de saint Thomas d’Aquin à Kant lui-même.

755. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. de Gères. Le Roitelet, verselets. »

La pièce en question est intitulée : On meurt de loin. […] Voilà la question.

756. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »

Telle était la question posée. […] Ce sont là des questions qui restent entières ; notre conclusion n’outrepasse pas les limites posées par notre introduction.

757. (1920) Essais de psychologie contemporaine. Tome II

Cuvillier-Fleury et se justifiant d’avoir discuté sur la scène une question de morale, M.  […] Dumas, il y a deux questions à se poser. […] Ce n’est point ici le lieu de répondre à cette première question. […] La seconde question est de psychologie pure et se formule ainsi : quelles raisons d’âme et d’esprit ont conduit M.  […] Edmond de Goncourt travaillait avec son frère, cet ordre de questions l’avait déjà tenté.

758. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II

La dernière méthode résout des questions qu’on ne pourrait pas aborder par le point de vue anatomique. […] La solution, quelle qu’elle soit, est nécessairement précise comme la question elle-même. […] C’est une question qui serait intéressante à examiner. […] Mais, quelque intérêt que présente cette question, nous devons aujourd’hui nous contenter de la signaler. […] Ce n’était donc pas dans les glandes salivaires mêmes qu’il fallait chercher le principe actif en question.

759. (1895) Hommes et livres

Puis un siècle s’écoulera, et la société polie s’engouera de science, de politique et de questions sociales. […] Il y eut là une question à résoudre : ou plutôt elle se résolut d’elle-même. […] Baudrillart, réservait la question d’Alberoni. […] Au fond, il n’y a pas de « question » de Gil Blas, ou du moins la « question de Gil Blas, c’est la « question » du Cid, c’est celle de L’Avare, celle d’Iphigénie, celle des Fables de La Fontaine : c’est celle de toute la littérature classique. C’est la « question » même encore, si l’on veut, qu’on peut soulever à propos de Virgile ou de Shakespeare : c’est enfin la « question » de l’invention en littérature.

760. (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447

» La question était embarrassante. […] Voici le chapitre où il est question de ces deux personnages : Deux beaux types de la plus parfaite organisation humaine. […] En deux occasions différentes, cependant, il a prononcé des discours qui pourront jeter quelque lumière sur cette question. […] telle était la question qu’il se posait à lui-même et qu’il eut l’art de faire agiter à chacun. […] Je ne pouvais plus me passer de lui ; je profitais moi-même en lui donnant des leçons, et les questions qu’il m’adressait seront des leçons pour ma vie.

761. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

Cette question du milieu est connexe à celle du nombre. […] J’en profiterai pour agiter quelques questions générales à mesure qu’elles se présenteront. […] Nous touchons là à l’éternelle question sur la nature et sur le but de l’art, question que je crois fort inutile de relever dans ce petit ouvrage où elle ne pourrait occuper qu’une place incidente. […] C’est une grave question que nous examinerons dans les derniers chapitres de cet ouvrage. […] Pour éclaircir cette question, prenons un exemple.

762. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « [Note de l’auteur] » p. 388

La table en question se trouvant donc inutile et devant être refaite pour être reportée plus loin à la fin du tome XV, j’ai ici une lacune à combler, et je le ferai au moyen de quelques morceaux non recueillis encore, d’articles déjà publiés ou inédits, et de pensées tirées de mon portefeuille.

763. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « À M. Vacherot » p. 1

Vous m’avez communiqué le goût des questions de critique générale, et, ce qui est plus, beaucoup d’idées : je vous devais ce livre.

764. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Chavanne, Alexis (1822-1911 ; médecin) »

Tous les dilemmes y sont posés, toutes les questions y sont nettement abordées, en une forme précise et scientifique.

765. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 395

Il paroît que M. de Voltaire en a tiré parti dans ses Questions sur l’Encyclopédie, où il raisonne sur toutes les matieres à sa façon, c’est-à-dire, plus pour satisfaire sa démangeaison d’écrire, que pour dire des choses vraies, bonnes & neuves.

766. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. Tome xviii » pp. 84-92

Les uns et les autres étaient attirés par des motifs divers : ceux-ci par l’intérêt qu’ils portaient au gouvernement, ceux-là par le plaisir de le voir contredire, beaucoup par zèle pour la question soulevée, tous enfin par la curiosité, et, il faut le dire, par un goût tout nouveau pour la discussion éloquente des affaires publiques qui venait de se développer dans notre pays. […] Ce sont là de trop grosses questions pour nous, et sur lesquelles, dans tous les cas, il nous paraît plus facile de raisonner après coup que de se prononcer de si loin avec certitude.

767. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « en tête de quelque bulletin littéraire .  » pp. 525-535

En restreignant la question à la poésie même, le rapport avec certaines époques antérieures est frappant. […] Là, en effet, est la question prochaine.

768. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Réponse à M. Dubout. » pp. 305-316

La question est, exactement, de savoir si une personne est dans les conditions requises pour la confession sacramentelle dans l’instant où elle se vante d’avoir préparé un assassinat et où elle déclare, avec la plus furieuse insistance, qu’elle va l’accomplir. […] Voilà ce que nous sentons clairement dans nos meilleures minutes… J’ai laissé la question juridique à M. 

769. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre III. L’analyse externe d’une œuvre littéraire » pp. 48-55

Quelle est la nature des questions auxquelles il touche, etc. ? […] Le mot de style est si vaste, si imprécis qu’on peut se poser encore à ce propos une foule d’autres questions.

770. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Préface. de. la premiere édition. » pp. 1-22

Si les Ecrivains dont nous relevons les défauts, nous faisoient cette question, nous pourrions leur répondre : La crainte d’en faire qui ne valussent pas mieux que les vôtres, nous a empêchés d’en donner au Public : la connoissance que nous avons des qualités indispensables pour un bon Ouvrage, nous détermine à censurer les vôtres. S’il étoit question d’ajouter de nouvelles raisons, nous dirions encore : Est-il nécessaire d’avoir composé d’excellens tableaux, pour acquérir le droit de juger des fautes ou des habiletés du Peintre, qui soumet les siens à la critique ?

771. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Ruy Blas » (1839) »

Et premièrement, pour ne prendre qu’un des côtés de la question, au point de vue de la philosophie de l’histoire, quel est le sens de ce drame ? […] Deux cents ans plus tard, la question est retournée.

772. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Françoise. » pp. 159-174

Plusieurs personnes de mérite ont agité cette question, & l’agitent encore. […] La dernière dispute sur le stile regarde cette question, s’il ne seroit pas convenable, nécessaire même, de fixer une langue vivante comme les langues mortes.

773. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Lenient » pp. 287-299

Questions fières ! […] La pisciculture est plus avancée pour les hommes que pour les huîtres, qui sont une question encore, et même que pour les poissons, qui ont réussi.

774. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « W.-H. Prescott » pp. 135-148

Prescott est même exceptionnellement en retard sur les questions résolues. […] » (sous le grand Charles-Quint, qui paraît bien moins cruel que Philippe II, ce lieu commun de cruauté, parce que l’opinion est femme, et, dans cette question, était une femme flamande, et que le Flamand couvrait Charles-Quint, comme l’Espagnol perdait Philippe II), — cette main sans passion n’a pas une seule fois dans cette histoire, si tentante pour les plumes ardentes, tracé un de ces portraits terribles qui flambent éternellement sur une mémoire et empêchent éternellement de voir clair à travers ce feu.

775. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « L’abbé Galiani »

C’était, d’ailleurs, un écrémage des lettres de l’abbé Galiani, et voici tout le poli… Galiani est un de ces hommes qui doivent vivre plus par la correspondance que par les livres qu’il a écrits, malgré leur perfection, sur des questions dont le temps a emporté l’intérêt, passionné alors qu’il les écrivait. […] La pensée qu’il pouvait ne jamais revenir à Paris fut la paille de son joyeux acier… Comme l’esprit épistolaire d’un homme est toujours l’esprit de sa conversation qu’il a transporté dans ses lettres, Galiani a transporté son esprit de conversation dans les siennes, et comme la qualité supérieure de cet esprit était la verve, le mouvement, le piétinement fécond sur une idée qui en fait sortir tous les aperçus, il a cette verve qui s’allume à la moindre question ou à la moindre suggestion et qui développe l’idée, mais en la creusant toujours.

776. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VI. Jules Simon »

Jules Simon, dont il est plus particulièrement question ici, d’ancien anecdotier philosophique, s’est fait moraliste pour son propre compte et presque théologien ! […] « Philosophiquement, dit-il, nous ne savons le comment de rien : mais voilà pourquoi, ajoute-t-il, il y a une religion naturelle. » Moi, je dirais plutôt : Voilà pourquoi il doit y avoir une religion positive, une religion qui, sur toutes les questions important à l’homme et à sa destinée, prend un parti net et lui impose une solution.

777. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Barthélemy Saint-Hilaire »

Barthélemy Saint-Hilaire, qui a épuisé toutes les questions intéressantes se rattachant à une telle personnalité, ne croit pas une minute que Mahomet soit un saltimbanque à grandes facultés ; mais il ne donne pas la raison profonde de sa bonne foi. […] Barthélemy Saint-Hilaire, sur cette question, s’en tient, selon moi, à d’incertains à-peu-près de philosophe et à des inductions sans portée : « Mahomet — dit-il — pouvait bien croire que le Coran était descendu du ciel, puisqu’il croyait également que le Pentateuque et l’Évangile en étaient également descendus. » Certes !

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