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1632. (1889) Impressions de théâtre. Troisième série

que dit la sagesse des nations : Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin ? […] Le Théâtre de Paris (ancien Théâtre des Nations) vient d’être donné par le Conseil municipal à une Association de comédiens, à condition que des places y seront réservées aux membres du Conseil municipal et, à certains jours, aux enfants des écoles de Paris.

1633. (1892) Impressions de théâtre. Sixième série

Lorsque les journalistes « comprennent leur mission du côté honorable » (sic), c’est-à-dire lorsqu’ils admirent Edmond Kean, il voit en eux « la gloire de la presse », et « les anges du jugement de la nation », ce qui est beaucoup dire. […] Cette gaieté était éminemment gauloise ; elle présentait un caractère national et, par suite, inspirait une façon de considération et de respect, à une époque où on ne parlait que de reconstituer les forces de la nation. […] Il a expliqué qu’il y a toujours deux nations en France, qu’il faut qu’il y en ait deux, et qu’il faut qu’elles se battent, et qu’elles ne se réconcilieront jamais, jamais.

1634. (1890) La vie littéraire. Deuxième série pp. -366

Elle me dit : ……………………………… Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, À côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J’ignore en les portant les noms des nations. […] Pâris, un événement d’une grande importance, un fait capital, qui détruisit toute harmonie dans la production littéraire de cette époque : il sépara la nation en deux et fut doublement funeste, en soustrayant à la culture de la littérature nationale les esprits les plus distingués et les plus instruits, en les emprisonnant dans une langue morte, étrangère au génie moderne, où une littérature immense et consacrée leur imposait ses idées et ses formes, et où il leur était à peu près impossible de développer quelque originalité. » Dédaignés des gens instruits, les écrits en langue vulgaire ne s’adressaient guère qu’aux ignorants. […] Gaston Pâris conclut par ces belles paroles : « En somme, le grand intérêt de cette littérature, ce qui en rend surtout l’étude attrayante et fructueuse, c’est qu’elle nous révèle mieux que tous les documents historiques l’état des mœurs, des idées, des sentiments de nos aïeux pendant une période qui ne fut ni sans éclat ni sans profit pour notre pays, et dans laquelle, pour la première fois et non pour la dernière, la France eut à l’égard des nations avoisinantes un rôle partout accepté d’initiation et de direction intellectuelle, littéraire et sociale. » (Page 32.)

1635. (1892) Essais sur la littérature contemporaine

Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, À côté des fourmis les populations, Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J’ignore, en les portant, les noms des nations. […] Nous avons trop donné, depuis trente ans ou davantage, aux grandes causes, aux « grandes pressions environnantes » : la race, le milieu, le moment, — dont l’action est certaine, mais obscure, — et qui expliquent bien le génie des nations ou le caractère des siècles, qui n’expliquent pas, ou qui expliquent moins le caractère et le génie des individus. […] Taine, longtemps avant lui, mais pour toute une grande nation, dans son Histoire de littérature anglaise.

1636. (1933) De mon temps…

Cernuschi faisait allusion en une harangue chaleureuse où il attestait l’amitié indissoluble des nations sœurs.

1637. (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358

Araignée à l’immense toile, Où se prennent les nations !

1638. (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371

Ainsi que l’intensité vitale se trouve inégalement conservée dans les individus et se différencie encore dans les groupes d’individus, suivant le climat, la race, l’éducation, le genre de vie physique et psychique, ainsi l’intensité du sens artistique varie à l’infini, non seulement d’individu à individu, mais de nation à nation.

1639. (1925) Comment on devient écrivain

Est-il fonction du nombre, les romans-cinéma ont bien plus de lecteurs qu’Anatole France ; s’il est fonction de la partie cultivée de la nation, il y a encore une élite dans cette élite ; les avocats, professeurs, médecins, bref « les humanistes » ne sont-ils pas mieux qualifiés pour juger que les négociants, les financiers, les gens de cercle, les sportsmen ? […] Sacy traduit : « Jacob tressaillez de joie, faites retentir des cris d’allégresse à la tête des nations. » Bossuet ose écrire : Réjouissez-vous, ô Jacob, hennissez contre les gentils », comme il a dit ailleurs : « Les hennissements de la passion. »‌ Bossuet dit le P. de la Broise, semble prêt à faire violence à toute construction française.

1640. (1714) Discours sur Homère pp. 1-137

Heureusement la renommée le fournissoit à Homere : c’étoit apparemment l’entretien de la nation ; et il n’avoit garde de manquer un événement sur lequel il pouvoit se répondre d’avance de la bonne disposition de ses auditeurs.

1641. (1842) Discours sur l’esprit positif

Ces dispositions opposées, mais également, empiriques, conduisent trop souvent aujourd’hui, chez les uns, à une vaine déperdition d’effort intellectuels, désormais consumés, en, majeure partie, en. recherches de plus en plus puériles ; chez les autres, à une instabilité continue des diverses nations essentielles, faute d’une marche vraiment positive.

1642. (1892) La vie littéraire. Quatrième série pp. -362

« Sa beauté, dit Amyot, qui traduit Plutarque avec une grâce fine, sa beauté seule n’était point si incomparable qu’il n’y en eust pu bien avoir d’aussi belles comme elle, ni telle qu’elle ravit incontinent ceux qui la regardaient ; mais sa conversation, à la hanter, étoit si aimable qu’il étoit impossible d’en éviter la prise, et avec sa beauté, la bonne grâce qu’elle avoit à deviser, la douceur et la gentillesse de son naturel, qui assaisonnoit tout ce qu’elle disoit ou faisoit, étoit un aiguillon qui poignoit au vif ; et il y avoit outre cela grand plaisir au son de sa voix seulement et à sa prononciation, parce que sa langue étoit comme un instrument de musique à plusieurs jeux et registres, qu’elle tournoit aisément un tel langage comme il lui plaisoit, tellement qu’elle parloit à peu de nations barbares par truchement, mais leur rendoit par elle-même réponse, au moins à la plus grande partie, comme aux Égyptiens, Arabes, Troglodytes, Hébreux, Syriens, Médois et Parthes, et à beaucoup d’autres dont elle avoit appris les langues. » Elle avait l’esprit raffiné, à la façon des Alexandrins. […] Boissier, « l’avantage de ce dieu unique et universel qui veille sur toutes les nations sans distinction et sans préférence ».

1643. (1903) Propos de théâtre. Première série

Cette étude préparatoire, intéressante, du reste, en elle-même, comme toute une histoire psychologique de la race et de la nation attique, est indispensable pour comprendre non seulement le dernier mot, mais le premier, d’Aristophane ou de Cratinus, tant les conditions où écrivaient ces personnages sont différentes de celles où travaillaient un Plaute, un Térence, un Molière ou un Shakspeare, tant, aussi, la « Comédie ancienne » attique est intimement et indissolublement mêlée à toute la vie morale, politique, religieuse, littéraire et domestique des Athéniens. […] Le drame religieux est de toutes les époques, de toutes celles du moins où le drame a été une préoccupation populaire, intimement mêlée à la vie morale de la nation. […] La littérature a une foule d’excellents effets et d’excellentes influences ; mais, comme toute chose, elle a son danger aussi, quand elle prend une grande importance dans la vie d’une nation.

1644. (1891) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Quatrième série

Mais plutôt c’est qu’il se complaît en ces sortes de pastiches, et, jusque dans l’Esprit des lois, entre un livre sur les Lois dans le rapport qu’elles ont avec le principe qui forme l’esprit général d’une nation, et un livre sur les Lois dans le rapport qu’elles ont avec le commerce, nous le voyons introduire cette étrange Invocation aux muses : « Vierges du mont Piérie, entendez le nom que je vous donne ! […] J’ai posé les principes, et j’ai vu les cas particuliers s’y plier comme d’eux-mêmes, les histoires de toutes les nations n’en être que les suites, et chaque loi particulière liée à une autre loi ou dépendre d’une autre plus générale. » On oublie seulement que, s’il l’a dit, c’est dans une Préface, dont il s’agit précisément de savoir si son livre a tenu les promesses. […] « Pour Montesquieu, l’homme est de tous les pays et de toutes les nations ; … il s’occupe moins… des lois qu’on a faites que de celles qu’on a dû faire, … des lois d’un peuple particulier que des lois de tous les peuples. » Et il est évident, quand il fait la théorie de la séparation des pouvoirs ou l’apologie de la constitution anglaise, comme quand il plaide contre l’esclavage, que Montesquieu ne croit point l’esclavage nécessaire, ni le régime parlementaire ou les lois protectrices de la liberté civile tellement liés au sol, au climat, à l’histoire de l’Angleterre qu’on ne les puisse transplanter sur le continent.

1645. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre IV. Shakspeare. » pp. 164-280

Jamais, je crois, chez aucune nation d’Europe et en aucun siècle de l’histoire, on n’a vu de passion si grande.

1646. (1909) Nos femmes de lettres pp. -238

L’instinct du futur chef de famille qui va fonder un foyer s’oriente vers les qualités qui lui paraissent le plus sûr gage de sa durée, assez semblable à celui du citoyen qui participe à la vie de la nation, dont il se sent un membre actif et responsable.

1647. (1898) La poésie lyrique en France au XIXe siècle

« Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, À côté des fourmis, les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J’ignore, en les portant, les noms des nations.

1648. (1922) Gustave Flaubert

Les nations, comme des flots, mugissaient autour d’elle, et la moindre tempête ébranlait cette formidable machine. » Flaubert a surtout saisi avec justesse ce qui dans la psychologie politique de Carthage appartient au général plutôt qu’au local. […] Il en devrait être ainsi dans le gouvernement d’une nation.

1649. (1910) Rousseau contre Molière

Mais encore est-il que Corneille a une manière de comprendre l’honneur qui est éminemment française et qui correspond exactement à l’état d’âme des gentilshommes du temps de Louis XIII ; que Racine a un idéal de l’amour féminin avec ses Andromaque, ses Monime, ses Iphigénie et même ses Phèdre, qui, non seulement est puisé au cœur même de la France, ce qui est peu discutable et peu discuté, mais qui est pour la faire aimer et préférer à tous les peuples ; que Boileau a ce patriotisme royaliste qui, en déguisant, un peu gauchement même, et je l’en aime, le conseil sous la louange, plaide auprès du roi les intérêts véritables de la nation ; que La Fontaine enfin, malgré sa nonchalance et son naïf égoïsme, a ses moments dë patriotisme même belliqueux, en écritures du moins, par où encore est-il que l’on voit à quel pays de l’Europe il appartient. […]   Rien ne marque mieux que ceci la profonde conviction de Rousseau, non seulement sur l’infériorité radicale de la femme, mais sur ceci qu’elle appartient à une autre espèce que l’homme ; car enfin voilà un protestant, très pénétré de protestantisme, resté fidèle au moins au principe protestant : nous sommes juges de notre croyance et elle n’existe que si nous en sommes juges ; et c’est lui qui de cette loi générale excepte formellement la femme, comme incapable de se constituer à elle-même une foi. « Hors d’état d’être juges elles-mêmes… »   Pour ce qui est de ce qu’on appelle communément l’instruction, Sophie ne saura rien de ce que l’on apprend aux garçons même de la classe la plus ignorante de la nation.

1650. (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312

Note de l’éditeur Depuis longtemps, nous avions formé le projet de réunir en volumes la collection des Revues bibliographiques de M. Philippe Gille. Une difficulté nous arrêta tout d’abord quand nous voulûmes fixer la date à laquelle nous désirions faire commencer cette publication. La Bataille littéraire moderne ne commençant guère qu’à l’avènement des maîtres du Naturalisme, nous avons fixé à ce moment le point de départ de la reproduction de ces articles dont le succès a consacré la valeur. Dans ce premier volume, M. 

1651. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Lamartine »

Respecte ton père… Allie-toi à une seule femme et qui ne soit pas de ta famille, afin que la tendresse humaine s’étende… Ne vous séparez pas en tribus, en nations… Possédez, aimez et cultivez la terre ; elle est inépuisable à transformer par l’homme ses éléments en pensée… Chaque fois qu’un homme naîtra, vous lui donnerez une part de terre… Ne bâtissez point de villes, habitez les campagnes… N’amassez pas d’avance… Vivez en paix avec les animaux, n’imposez point de mors à leur bouche ; ceux qui sont cruels s’adouciront… N’élevez pas au-dessus de vous de juge ni de roi, ils se feraient tyrans… N’ayez ni loi ni tribunal pour punir. » Oui, c’est un rêve ; mais c’est le grand rêve humain ; je dirai presque le seul.

1652. (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143

Les meilleurs hommes d’une nation, disait Renan, sont ceux qu’elle crucifie.

1653. (1874) Portraits contemporains : littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques

Là sans doute sont les principales raisons de la grande popularité qui s’attacha au nom de Béranger pour ne plus le quitter, mais ce ne sont pas les seules : son esprit est réellement français  gaulois même  sans mélange d’élément étranger, c’est-à-dire un esprit tempéré, enjoué, malin, d’une sagesse facile, d’une bonhomie socratique, entre Montaigne et Rabelais, qui rit plus volontiers qu’il ne pleure, et cependant sait à propos mouiller le sourire d’une larme ; ce n’est pas précisément l’esprit poétique tel que Goethe, Schiller, Byron, Lamartine, Victor Hugo, Alfred de Musset l’ont révélé ; mais le lyrisme n’est pas dans le génie de la nation.

1654. (1898) Essai sur Goethe

Goethe lui répondit — ce sont les dernières lettres que les deux amis échangèrent — par un éloge, étonnant sous sa plume, de Louis XIV et de Voltaire : Louis XIV est un « roi français dans le sens-le plus élevé » ; Voltaire est « l’écrivain le mieux adapté à la nation française », et possède une longue série de qualités dont il serait fastidieux de reproduire l’énumération.

1655. (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343

Le dénouement du roman renferme une leçon de philosophie à l’adresse de toutes les nations. […] Les nations ne sont pas encore mûres pour l’union.

1656. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Isidore le calme quelque peu en lui disant avec un doux sourire : Tout cela sent la nation, et toujours messieurs les Français ont un fonds de galanterie qui se répand partout.

1657. (1891) Lettres de Marie Bashkirtseff

Alors on fait un grand discours en trois points, bourré de conclusions qui prouvent toutes que notre société est pourrie et que l’immoralité de la nation française est telle que ce qui se peut très bien ailleurs ne se peut pas du tout en France.

1658. (1896) Impressions de théâtre. Neuvième série

Dumas nous dit, par la bouche de Daniel, des choses curieuses, peut-être inquiétantes ; et son grand mérite, c’est de les avoir dites il y a plus de vingt ans : « … Nous avons été forcés, nous autres Israélites, de nous glisser dans les interstices des nations, d’où nous avons pénétré dans les intérêts des gouvernements, des sociétés, des individus. […] En attendant, nous ne voulons plus être un groupe, nous voulons être un peuple, une nation.

1659. (1906) Propos de théâtre. Troisième série

Il produit, avec je ne sais quelle force génératrice qui est inéluctable, d’autres crimes de la part de ceux qui l’ont commis, d’autres crimes de la part de ceux qui veulent le venger, et des folies, et des suicides, et enfin la ruine même et l’écrasement de la nation où il a été fait. […] Il ne faut pas exagérer et je ne crois pas que la littérature ait une action immense sur la vie des nations ; mais encore elle en a une et, plus que toute autre forme de littérature, le théâtre donne comme un pli à nos manières d’être extérieures, lesquelles ne sont pas sans quelque effet sur notre fond même, le temps aidant.

1660. (1903) La pensée et le mouvant

Il en est du présent des individus comme de celui des nations : un événement appartient au passé, et il entre dans l’histoire, quand il n’intéresse plus directement la politique du jour et peut être négligé sans que les affaires s’en ressentent. Tant que son action se fait sentir, il adhère à la vie de la nation et lui demeure présent.

1661. (1905) Études et portraits. Portraits d’écrivains‌ et notes d’esthétique‌. Tome I.

Le monarque et l’élite incarnaient l’idée commune à la nation. […] Ils expliquent, dans le vaste désordre, l’organisation momentanée de la partie forte de la nation, qui se trouve précisément être le groupe des déclassés, son triomphe de quelques mois et sa chute.

1662. (1876) Romanciers contemporains

Se sentant capable de tout comprendre et de tout faire comprendre, et s’intéressant à tout, il a abordé bien des sujets, et tour à tour on l’a vu flageller les ridicules de la Grèce, décrire l’opération du drainage, poursuivre la régénération de l’Égypte, adresser d’utiles conseils aux agriculteurs sur la bonne tenue des terres et aux Italiens sur les destinées de leur nation, faire de la morale sociale en étudiant le progrès, de la critique d’art en appréciant les salons, et du théâtre en écrivant quelques vaudevilles. […] Flaubert a eu, dès son berceau, la bonne fortune d’un procès retentissant qui n’a pas nui à la vogue d’un livre voyant le jour d’ailleurs à une époque où la nation, dépossédée de toute prérogative, de toute initiative libérale, de tout horizon politique, se jetait avec avidité sur un roman dont rien ne détournait l’attention.

1663. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Quelques « billets du matin. » »

Et vive cette tour unique, Orgueil de notre nation !

1664. (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32

Je signale ici une espèce naïve et touchante de poètes, ceux dont les vers sont austèrement consacrés aux événements publics et qui se donnent la mission d’exciter, comme jadis Tyrtée, les nations à la guerre, au dévouement, à la charité, à la religion.

1665. (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349

« Le curare est préparé par quelques-unes des tribus les plus reculées qui habitent les forêts qui bornent le Haut-Orénoque, le Rio-Negro et l’Amazone, et qui, toutes ou presque toutes, sont anthropophages… La manière de préparer le curare varie dans chacune des tribus où il se fabrique, et celui qui est réputé le plus actif vient des nations voisines de l’empire du Brésil.

1666. (1929) Critique et conférences (Œuvres posthumes III)

« Je viens aujourd’hui, humble écrivain, vous entretenir un instant de poésie et d’art contemporains : sujet entre tous désintéressé et pacifique comme il sied à ce moment de notre siècle un peu las des grands événements et désireux de quelque idéal, en attendant les définitifs efforts vers un avenir meilleur pour les nations et pour les sociétés.

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