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552. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 449

Il a su faire un meilleur usage de ses talens, en les consacrant à donner des vûes pour le soulagement des maux qui affligent l’humanité.

553. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 229

Cette Traduction, accompagnée de notes instructives, est sans doute la meilleure qu’on ait de ce Satirique Latin, & la seule qu’on doive lire à présent.

554. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 484

L’Histoire Universelle est ce qu’il a fait de mieux ; mais on pourroit en faire une meilleure, pour remplir les vûes qu’il s’étoit proposées.

555. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 514

Il passe pour un des meilleurs Prédicateurs de sa Secte.

556. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 305

Daniel, les meilleurs Ouvrages que nous ayons eus en ce genre.

557. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 400-401

On ne sait si l'on doit s'affliger de cette perte ; car, par une bizarrerie assez marquée, les meilleures Histoires de notre Nation ont toujours été composées par ceux qui n'en étoient pas expressément chargés.

558. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Trolliet, Émile (1856-1903) »

Gabriel Sarrazin Depuis les meilleurs recueils de M. 

559. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 460

Caux, [Gilles de] né à Ligneris, dans la Généralité d’Alençon, mort à Bayeux en 1733, âgé de 51 ans ; moins connu à présent par sa Tragédie de Marius, qu’on n’a pas jugé à propos de remettre au Théatre, que par une Piece d’environ cent vers, qui a pour titre, l’Horloge de Sable, ou Figure du Monde ; Piece qui peut figurer à côté des meilleurs Vers moraux qui aient été faits dans ce siecle, d’autant plus que la morale n’en est pas amphigourique, & qu’au contraire elle est tirée avec beaucoup de justesse du sujet, & énoncée sans prétention.

560. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 356

Son Dictionnaire fut néanmoins donné au Public quelques années après sa mort, & eut même plusieurs éditions ; on pouvoit le regarder comme le meilleur en ce genre, avant que le Dictionnaire de Trévoux eut paru.

561. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 396

La plupart de ses Poésies, qui sont en grande quantité, furent imprimées chez Plantin, dont la célebre Presse n’avoit sans doute pas alors de meilleure occupation.

562. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 486

Nos meilleurs Grammairiens ont parlé avec éloge de ses Ouvrages, qui concernent tous notre Langue, si on en excepte des Mémoires pour servir à l’Histoire de la Province d’Artois.

563. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Benjamin Constant et madame de Charrière »

— Si vous vous rappelez son auteur, c’est ma meilleure amie et la plus aimable femme que je connaisse117. […] « Adieu, vous qui êtes meilleure que vous ne croyez (j’embrasserais Mme de Montrond sur les deux joues pour cette expression). […] Puisse votre santé être on ne peut pas meilleure ! […] Nous le retrouvons occupé plus sincèrement à réfuter Burke dans la lettre suivante, qui est bien assez jolie pour être citée en entier ; elle est de sa meilleure et de sa plus voltairienne manière. […] S’il n’y passait que deux heures par jour, il serait pour lui la meilleure étude.

564. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DES MÉMOIRES DE MIRABEAU ET DE L’ÉTUDE DE M. VICTOR HUGO a ce sujet. » pp. 273-306

C’est que presque toujours les personnages qu’on s’est habitué à considérer d’après des types fantastiques et de convention, ou d’après les statues historiques qu’on leur a dressées, s’y montrent à nous sous un autre jour plus intérieur et souvent satisfaisant, meilleurs d’ordinaire que leur renommée, bons, ou tâchant par moments de l’être, avec leurs doutes, leurs variations, leurs infirmités, étant des nôtres à beaucoup d’égards, et, comme tels, des moules à imperfections et à sentiments contraires et sincères. […] Quant à sa vie publique, beaucoup de révélations successives avaient été faites, et avec un résultat assez inverse du précédent, c’est-à-dire que si, en y regardant bien, on l’avait trouvé meilleur au fond que ses divorces, ses rapts et ses adultères, on le trouvait au rebours, dans la vie politique, plus léger et plus vain, moins scrupuleux en opinion, plus à la merci d’une belle inspiration du moment ou d’un mauvais discours qu’un de ses faiseurs lui avait apporté le matin, et finalement, pour tout dire, plus vénal que son génie, son influence et le développement majestueux de son âge mûr ne le donnaient à penser. […] Ainsi Gœthe, que je jugeais trop sévèrement tout à l’heure d’après des documents incomplets, s’est dessiné plus ample, plus accueillant et tout à fait meilleur comme génie, à la lumière des nombreux témoignages biographiques familiers qui ont entouré et éclairé à nos yeux sa vieillesse. […] Béranger, le poëte, me disait un jour qu’une fois que les hommes, les grands hommes vivants, étaient faits types et statues (et il m’en citait quelques-uns), il fallait bien se garder de les briser, de les rabaisser pour le plaisir de les trouver plus ressemblants dans le détail ; car, même en ne ressemblant pas exactement à la personne réelle, ces statues consacrées et meilleures deviennent une noble image de plus offerte à l’admiration des hommes.

565. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Diderot »

C’était lui qui les comprenait le mieux tous ensemble et chacun isolément, qui les appréciait de meilleure grâce, et les portait le plus complaisamment dans son cœur ; qui, avec le moins de personnalité et de quant-à-soi, se transportait le plus volontiers de l’un à l’autre. […] La tête haute et un peu chauve, le front vaste, les tempes découvertes, l’œil en feu ou humide d’une grosse larme, le cou nu et, comme il l’a dit, débraillé, le dos bon et rond, les bras tendus vers l’avenir ; mélange de grandeur et de trivialité, d’emphase et de naturel, d’emportement fougueux et d’humaine sympathie ; tel qu’il était, et non tel que l’avaient gâté Falconet et Vanloo, je me le figure dans le mouvement théorique du siècle, précédant dignement ces hommes d’action qui ont avec lui un air de famille, ces chefs d’un ascendant sans morgue, d’un héroïsme souillé d’impur, glorieux malgré leurs vices, gigantesques dans la mêlée, au fond meilleurs que leur vie : Mirabeau, Danton, Kléber. […] Ses meilleurs morceaux, les plus délicieux d’entre ses petits papiers, sont certainement ceux où il les met en scène, où il raconte les abandons, les perfidies, les ruses dont elles sont complices ou victimes, leur puissance d’amour, de vengeance, de sacrifice ; où il peint quelque coin du monde, quelque intérieur auquel elles ont été mêlées. […] Ceci est trop sévère pour Grimm ; je suis revenu, depuis, à de meilleures idées sur son compte, en l’étudiant de près.

566. (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)

* *  * Le meilleur argument des partisans de l’enseignement « moderne » était celui-ci : « Certes, nous allons mettre au jour une France de barbares, nous allons nous dépouiller de tout ce qui, depuis des siècles, constituait notre prestige, notre charme et notre beauté dans le monde, nous n’aurons plus la grâce, ni la politesse de l’esprit, — mais quoi ! […] Ils leur consacrent le meilleur de leurs efforts. […] Et le meilleur moyen de prouver qu’il n’y a aucune influence politique dans le mouvement que vous tentez et qui, pour être incomplet (vous savez qu’à mes yeux l’enseignement du grec est aussi indispensable que celui du latin), n’en est pas moins intéressant, c’est de le poursuivre en dehors des parlements et des ministres qui, par leur mentalité même, ne peuvent ni le comprendre, ni l’accueillir. […] Je ne pense ici qu’aux meilleurs.

567. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »

De même, la meilleure chance est à l’écrivain qui, au lieu de quelque image altérée et mensongère de l’esprit français, travaillera devant une image véritable, dont il aura recueilli les traits dans toute la suite de son histoire. […] Le meilleur moyen de connaître ce qu’est l’esprit français, c’est de connaître tout ce qu’il n’est pas. […] Nous l’aimons, parce qu’elle nous paraît la meilleure patrie pour l’homme en général ; nous voudrions y donner le droit de cité à tout le genre humain. […] On ne distingue pas par la langue les méchants écrivains des bons, et, parmi ceux qui sont jugés les meilleurs, on n’en choisit pas dont la langue doive faire autorité.

568. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »

Aussi les écrivains secondaires tiennent-ils un meilleur rang au xvie  siècle qu’aux deux siècles qui suivent, parce que la condition de ces derniers est moins bonne. […] Les meilleurs écrivains de ce temps sont pleins de ces pointes ; outre l’exemple de l’Italie, c’était un des effets de cet amour déréglé de la pensée pour la pensée. […] Cette disposition a inspiré deux écrivains, qui, nés dans la seconde moitié du xvie  siècle, ont produit leurs meilleurs ouvrages dans les premières années du xviie  : Charron et François de Sales. […] Il sentit que le temps était venu où l’image de la France, arrachée aux partis intérieurs et victorieuse de l’étranger, devait se réfléchir dans les lettres ; et il fournit aux quatre meilleurs esprits du temps, Charron, Malherbe, Régnier, saint François de Sales, un premier idéal.

569. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quinzième. »

C’est le châtiment de la vanité qui fait écrire de telles lettres ; pour vouloir y briller, on laisse dans l’ombre ce qu’on a de meilleur. […] On se connaît en style épistolaire dans notre pays : aussi Mme de Sévigné y a-t-elle trouvé ses meilleurs juges, et, parmi les femmes, les plus favorables et les plus compétents. […] Sensibilité vive, mais passagère et sans vapeurs ; raison nourrie sans être profonde, n’enfonçant guère dans les choses, mais parfois, et de la première vue, en découvrant le fond ; gaieté, sans rien d’éventé ; une douce mélancolie qui se forme et se dissipe au moment où elle s’exprime ; pas de vieillesse, sans la prétention de ne pas vieillir ; beaucoup de mobilité, avec le lest d’un grand sens qui écarte de la conduite l’imagination et les caprices ; du goût pour les gens en disgrâce, mais sans rancune contre les puissants ; une pointe d’opposition, comme chez tous les frondeurs pardonnés qui n’osaient ni se plaindre ni regretter, et qui se ménageaient pour un retour de fortune ; le cœur de la meilleure mère qui fut jamais, quoi qu’on en ait dit, capable d’amitiés persévérantes, et qui craignit l’amour plutôt qu’elle ne l’ignora ; tels sont les principaux traits de ce caractère, où le solide se fait sentir sous l’aimable, et où l’aimable n’est jamais banal. […] Voilà un auteur qui eût été bien surpris si on lui avait dit qu’un siècle après sa mort, on le priserait, non comme le meilleur défenseur qu’ait eu le parti des ducs et pairs, mais comme un grand écrivain.

570. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »

Siehr sont des artistes fort convenables à la manière allemande ; Reichmann est plus distingué et sa voix est meilleure qu’aux années précédentes. […] Dans de récents articles, M. de Wyzewa a résumé la théorie wagnérienne de l’Art : « l’Art doit créer la Vie … il faut, au-dessus de ce monde des apparences habituelles profanées, bâtir le monde saint d’une meilleure vie : meilleur par ce que nous le créons … » Il montre ensuite que « l’artiste ne peut prendre les éléments de cette vie supérieure nulle part, sinon dans notre vie inférieure, dans ce que nous appelons la Réalité. » Or, dans Parsifal, Wagner, tout en se servant de signes empruntés à cette Réalité, a voulu créer une Vie aussi éloignée que possible des « apparences habituelles profanées ». […] Primitivement, nous ne devions voir Parsifal qu’errer par le monde ; aujourd’hui, ce long épisode de sa vie, qui remplit les vieux poèmes, est réduit à une simple mention, dans ce seul vers : « Je suivis les sentiers de l’erreur et des souffrances … » Dans le Ring et dans Tristan (que le maître considérait comme un acte du Ring) Wagner avait créé l’image de la vie-réelle, du « monde qui n’est que misère » : dans Parsifal, — où il a expressément, tenu à établir un strict parallélisme avec le Ring — il a « bâti le monde saint d’une meilleure vie »au.

571. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 68

Il joignit à ce premier bienfait une somme de vingt mille francs, dont le revenu doit être employé, chaque année, à l’acquisition des meilleurs Livres.

572. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 199

Après avoir débuté par une Histoire de l’Empire de Constantinople sous les Empereurs François, qui n’a eu & ne méritoit aucun succès, il s’est rendu plus utile aux Lettres, par un meilleur usage de son érudition.

573. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — Q. — article » p. 568

Les personnes qui ont lu son Essai physique sur l’économie animale, conçoivent encore une meilleure idée de ses talens.

574. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’impératrice Catherine II. Écrits par elle-même, (suite et fin.) »

D’ailleurs, aussi supérieure que charmante, digne, à la voir de près, de toutes les admirations et de tous les hommages : écoutez les meilleurs témoins ; relisez Ségur, relisez, ou, si vous ne le connaissez pas, cherchez et lisez le portrait qu’a tracé d’elle le prince de Ligne ; c’est le plus agréable et le plus caractéristique de tous ceux que j’ai vus. […] c’est la postérité, et non pas nous… » Quand la flotte russe qui est entrée dans la Méditerranée par le détroit de Gibraltar va tenter la Grèce et fait des siennes dans l’Archipel et dans les mers d’Asie, Voltaire voudrait plus encore ; il voudrait voir l’Impératrice se promener en bateau sur le Scamandre, et il avait bien compté, « lui dit-il, qu’elle rebâtirait l’antique Troie » ; à cela elle répond qu’elle préfère, sauf meilleur avis, la belle Néva au Scamandre : « Je renonce aussi à la réédification de Troie ; j’ai à rebâtir ici tout un faubourg qu’un incendie a ruiné ce printemps. » Dans les lettres de Voltaire à l’Impératrice, il fait un peu trop le poëte, le fou d’admiration, la tête montée — il y a trop de lazzis et de turlupinades ; il abuse du Moustapha.

575. (1874) Premiers lundis. Tome II « Alexis de Tocqueville. De la démocratie en Amérique. »

Il n’est pas un des chapitres de ce livre qui n’atteste un des meilleurs et des plus fermes esprits, un des plus propres à l’observation politique, dans cette carrière où l’on compte si peu de pas éclatants et solides depuis l’incomparable monument de Montesquieu. […] Tout indique même en lui qu’il nourrit de meilleures espérances, et qu’il ne croit point le moment passé pour nous de diriger et de faire encore notre avenir.

576. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IV. Des femmes qui cultivent les lettres » pp. 463-479

Néanmoins, depuis la révolution, les hommes ont pensé qu’il était politiquement et moralement utile de réduire les femmes à la plus absurde médiocrité ; ils ne leur ont adressé qu’un misérable langage sans délicatesse comme sans esprit ; elles n’ont plus eu de motifs pour développer leur raison : les mœurs n’en sont pas devenues meilleures. […] Éclairer, instruire, perfectionner les femmes comme les hommes, les nations comme les individus, c’est encore le meilleur secret pour tous les buts raisonnables, pour toutes les relations sociales et politiques auxquelles on veut assurer un fondement durable.

577. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVI. Miracles. »

Telle est la faiblesse de l’esprit humain que les meilleures causes ne sont gagnées d’ordinaire que par de mauvaises raisons. […] Du moment qu’on regardait la maladie comme la punition d’un péché 742, ou comme le fait d’un démon 743, nullement comme le résultat de causes physiques, le meilleur médecin était le saint homme, qui avait du pouvoir dans l’ordre surnaturel.

578. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250

Cette maison réunit bientôt la meilleure compagnie. […] Madame de Sévigné nous apprend69 que Sauveur et Robervalle, membres de l’Académie les sciences, lui enseignèrent les mathématiques, la physique et l’astronomie, Bayle lui rend ce témoignage, qu’elle était connue partout pour un des esprits les plus extraordinaires et pour un des meilleurs.

579. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre II. Le Bovarysme comme fait de conscience son moyen : la notion »

Avant d’user de cette méthode et de la mettre à profit en l’appliquant à divers ordres de phénomènes, on peut rechercher à quelles conditions mentales est liée la faculté bovaryque ; à mieux connaître le mécanisme de cette lorgnette, il sera possible d’en faire par la suite un meilleur usage. […] La seconde part de sa richesse lui est livrée avec plus ou moins d’abondance par l’éducation qui suscite en lui, par le moyen du mot, des images-notions et le met en possession des résultats acquis par l’effort des meilleurs représentants de l’espèce au cours des âges.

580. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre II. Mme Le Normand »

Communément, Mme de Staël passe pour une des meilleures et des plus généreuses femmes qui aient jamais existé. […] Schiller a dit une bêtise d’Allemand (et ce sont les meilleures), quand il a écrit cette phrase d’apothéose : « Tout ce que le flambeau de la Raison ne peut éclairer n’existe pas pour elle. » Que Schiller aille se promener avec son flambeau !

581. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Prévost-Paradol » pp. 155-167

s’ils étaient de meilleure humeur et si on ne trouvait pas, traînant le long de ces Variétés singulières, le sentiment du regret le plus inattendu, qui les fait ressembler à une jérémiade éternelle ! […] Mais ce que je ne puis trouver bon, — parce que cela ne les rend pas meilleurs, — c’est que les articles de Prévost-Paradol portent partout l’empreinte et la mauvaise humeur d’une ambition que je conçois très bien et d’un génie, hélas !

582. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Taine » pp. 231-243

De ces deux Études, la meilleure pour moi est celle qui porte le nom de Carlyle, et non seulement pour la raison que j’ai déjà signalée, c’est-à-dire les doubles facultés qui semblent s’exclure d’ordinaire et qui se réunissent dans Carlyle, cet esprit puissant et bizarre, et aussi parce que les préférences philosophiques qui me gâtent M.  […] Taine, que le critique ajoute à son âme naturelle et nationale cinq à six âmes artificielles ou acquises, et que sa sympathie flexible… (rappelez-vous le fameux vers d’Auguste Barbier, qui ne le disait pas de la Critique) : Ouvrant à tout venant et sa jambe et son cœur, l’introduise en des sentiments éteints ou étrangers… « Le meilleur fruit de la Critique — dit encore l’auteur du Carlyle — est de nous déprendre de nous-mêmes, de nous contraindre à faire la part du milieu où nous sommes plongés, de nous enseigner à démêler les objets eux-mêmes à travers les apparences passagères dont notre caractère et notre siècle ne manquent jamais de les revêtir… » Telles sont les propres paroles de M. 

583. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La révocation de l’Édit de Nantes »

Ne dit-il pas quelque part dans son livre, en parlant de la grande polémique soulevée entre Bossuet et Jurieu, que « Jurieu aurait trouvé un meilleur argument pour sa doctrine s’il avait fait un pas de plus… et s’il eût proclamé l’indépendance absolue de la conscience individuelle… » Un tel passage et beaucoup d’autres, inutiles à citer après celui-là, ne prouvent-ils pas que Weiss a franchi pour son compte « cette ligne imperceptible entre le protestantisme et la philosophie » que Jurieu a trop respectée ? […] Rien de plus fatigant que cela… L’auteur rappelle trop ce personnage dont on dit si gaîment, dans une de nos meilleures comédies : Il ne nous a pas fait grâce d’une laitue !

584. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVI. M. E. Forgues. Correspondance de Nelson, chez Charpentier » pp. 341-353

Son visage fut le meilleur de sa destinée. […] Ce passionné du devoir, qui, dans son dernier ordre du jour et le plus beau, ne devait rien trouver de mieux à dire aux marins anglais que ces mots tout-puissants : « L’Angleterre espère que chacun de vous fera son devoir », oublia le sien envers un être auquel il brisa froidement le cœur, envers son pays dont il choquait les mœurs et dont l’opinion était le meilleur de sa gloire, et envers cette gloire elle-même dont il était couvert et qu’il aurait dû respecter !

585. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Nelson »

Son visage fut le meilleur de sa destinée. […] Ce passionné du devoir, qui, dans son dernier ordre du jour et le plus beau, ne devait rien trouver de mieux à dire aux marins anglais que ces mots tout puissants : « L’Angleterre espère que chacun de vous fera son devoir », oublia le sien envers un être auquel il brisa froidement le cœur, envers son pays dont il choquait les mœurs et dont l’opinion était le meilleur de sa gloire, et envers cette gloire elle-même dont il était couvert et qu’il aurait dû respecter !

586. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Charles De Rémusat »

Il est, comme on dit, bien meilleure compagnie. […] Ces pauvres idées, déjà si éreintées par l’usage qu’on en a fait, ce n’est pas Rémusat, cet édulcoré aigri, qui leur communiquera de la vie, et on regrette d’avoir à les traverser encore une fois avant d’arriver au meilleur de son livre, c’est-à-dire à cette partie résistante de l’Histoire qui n’a rien à faire avec le pamphlet aux navets !

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