Nos poètes de 1827 n’avaient pas fait, comme Goethe, leurs études dans des universités allemandes d’où l’on sortait en emportant L’Odyssée dans ses promenades ; comme Byron ou les lakistes, ils n’avaient pas été formés dans des écoles où l’on finit par lire les chœurs des tragiques grecs en se jouant. […] De retour à Paris, il s’enferma dans un collège auprès de Jean Dorat pour maître, et pendant sept ans (1542-1549), avec quelques condisciples de sa trempe et qu’il excitait de sa propre ardeur, il refit de fond en comble son éducation, il lut tous les poètes anciens, surtout les Grecs, chose très neuve alors en France. […] Or, au moment où s’essaya Ronsard, la tradition du Moyen Âge chez nous était toute dispersée et rompue, sans qu’il eût à s’en mêler ; ces grands poèmes et chansons de geste, qui reparaissent aujourd’hui un à un dans leur vrai texte grâce à un labeur méritoire, étaient tous en manuscrit, enfouis dans les bibliothèques et complètement oubliés ; on n’aurait trouvé personne pour les déchiffrer et les lire. […] Il faut lire toute la pièce, qui, avec celle des muses délogées, est une des meilleures du Ronsard mûri ou plutôt vieilli, et l’on conçoit, à la lecture de tels vers, qu’on ait rapproché de son nom celui de Corneille. […] Remi Belleau, dans son commentaire, a fait remarquer que ce sonnet est imité d’une petite pièce latine de Marulle ; il ne dit pas qu’il pourrait aussi bien paraître imité de cette jolie épigramme de L’Anthologie, et qui est du poète Rufin : Je t’envoie, Rhodoclée, cette couronne qu’avec de belles fleurs j’ai moi-même tressée de mes mains : il y a un lis, un bouton de rose, une anémone humide, un tiède narcisse, et la violette à l’éclat sombre.
J’ai dans l’idée, en parlant ainsi, un passage où le témoignage d’Horace est invoqué : elle avait lu saint Augustin plus qu’Horace, etces quelques lignes, en effet, ne lui appartiennent pas30. […] Mais Mme Swetchine est d’avis que la philosophie perd son latin à faire ces beaux traités, et en même temps elle n’a jamais consenti à lire couramment dans ces autres traités si engageants et si doux que lui offrait, à ses heures, la nature. […] Arrêté sur la hauteur d’où le pays se montre plus étendu et plus riche, il suit le cours des eaux qu’il a su maîtriser, il reconnaît ses ombrages, ses abris de prédilection, les champs fécondés par ses sueurs, des glands semés par lui devenus chênes ; le même soleil éclaire encore de ses rayons obliques et toujours amis la longue route qu’il a suivie, et les sentiers mystérieux par lesquels la bonne Providence l’a doucement conduit à elle… » Ce qui suit, et qu’il faut lire, sur les infirmités et l’usage moral qu’on en peut faire est fort beau, Dans ces termes adoucis, je cesse de contredire, et je m’efforcerais plutôt de m’associer aux affectueuses espérances de l’auteur. […] Le pauvre bonhomme ne savait plus que faire et la cherchait toujours machinalement. » — M. de Falloux, ayant lu cette anecdote, a cru de son devoir d’en contester l’authenticité ; il a fait une espèce d’enquête auprès du valet de chambre du général Swetchine : je n’ai pas entrepris moi-même de contre-enquête ; mais le fait m’a été raconté à deux reprises, et a eu pour témoin une femme du monde. […] Toute la différence des points de vue est là. » L’article sur Rancé, recueilli dans le volume intitulé Derniers Portraits, avait paru d’abord dans le Journal des Débats le 29 septembre 1846 : c’est là que Mme Swetchine l’aura lu, et elle en aura transcrit la pensée qui se rapportait à son dessein.
Pour type des Mystères à leur moment de grande célébrité et de solennité, il est naturel de prendre le plus important de tous, celui qui a donné son nom aux Confrères mêmes, fondateurs de notre ancien Théâtre régulier ; le Mystère de la Passion, et on n’a rien de mieux à faire que de le lire, dans sa version la plus étendue, tel qu’il a été imprimé avec les arrangements et additions du nommé Jean Michel, — que dis-je ? […] Paris parle en homme qui a peu lu Théocrite. […] Louis Paris, frère du précédent, parlant sévèrement de Boileau, dans ses utiles études sur les Mystères, écrira tout couramment : « On ne nous accusera pas d’irrévérence quand nous dirons que le législateur du Parnasse, l’ami de Racine et de Quinault, n’avait pas lu le théâtre qu’il condamnait….. […] Mais cela ferait supposer que vous-même vous n’avez jamais lu Boileau ! […] « Quiconque, me disait un de nos maîtres, a lu Sophocle dans le texte est à jamais préservé de ces éclipses ou de ces aberrations du goût. » Tel est, en toute sincérité, le contraste que me paraît offrir cette forme très-inférieure (même lorsque le vieil auteur et l’ouvrier y serait habile) avec la noble forme antique.
Il avait même fini par pousser si loin l’horreur de la prose, qu’il n’écrivait plus ses rares petits billets, toujours fort courts, à ses amis, qu’au crayon et dans un caractère à peine visible, de peur sans doute quelles lignes qu’il risquait ainsi ne vinssent à être lues un jour et à le compromettre. […] Balzac, le premier, ayant lu Mademoiselle de Maupin, lui dépêcha un jour Jules Sandeau, à la rue du Doyenné où il était encore, pour l’engager à travailler à la Chronique de Paris, et Gautier y contribua en effet par quelques nouvelles et des articles de critique. […] Je suppose donc qu’on ait à lire quelque chose de Théophile Gautier devant Bernardin de Saint-Pierre, ce grand juge du pittoresque, et un juge difficile, aisément mécontent ; voici la page que je choisirais : « La route s’élevait en faisant de nombreux zigzags. […] Qu’on lise sa jolie pièce aux Trois Grâces de Grenade, Martirio, Dolorès et Gracia. […] Théophile Gautier, depuis que ceci est écrit, s’est lui-même expliqué sur la fonction de feuilletoniste, et ce qu’il en a dit, au moment où je le lisais, m’a dicté, à moi-même, cette remarque : « On admire chez Fontenelle la description des fonctions d’un lieutenant de police dans l’Éloge de d’Argenson, — chez Cuvier, la description des fonctions et des qualités d’un intendant général d’armée dans son Éloge académique de Daru.
Selon lui, l’intention première de la pièce qu’on vient de lire était toute différente ; pour la bien saisir, il suffit de supprimer la dernière stance où il est parlé du grison, et qui lui semble « visiblement plaquée. » En lisant la pièce ainsi épurée et réduite, il devient, selon lui, évident que ces vers ne peuvent avoir été adressés que par une femme à une autre femme. […] Schiller, bien réellement, quoique cela puisse surprendre, d’après une vague ressemblance de génie qu’on leur suppose, Schiller, ne pouvait s’accommoder en rien des pièces de Corneille : « J’ai lu, écrivait-il à Goethe (31 mai 1799), j’ai lu Rodogune, Pompée et Polyeucte de Corneille, et j’ai été stupéfait des imperfections réellement énormes de ces ouvrages que j’entends louer depuis vingt ans. […] Michelet, dans toute la sincérité de sa conviction, à propos d’un passage de ce dernier en l’honneur de notre langue et de notre poésie : « J’ai lu avec un grand plaisir l’Introduction de vos Origines du Droit. […] Aussi, messieurs, s’il vivait, je le ferais prince. » Quand Napoléon parlait ainsi de cette tragédie qui transporte et qui élève, il n’avait pas seulement entendu ou lu du Corneille, il avait vu Corneille par Talma.
Et à qui a lu le dernier livre de Rachilde, Dans le Puits, il apparaît bien qu’elle non plus n’a pas trop à se louer d’un excès de tendresse de la part des auteurs de ses jours. […] Elle est douée de facultés lui permettant d’agir en dehors de la sphère sensuelle, se communiquer à distance, dans les phénomènes télépathiques, de voir à travers les corps opaques de traverser l’espace et le temps, de lire le livre du Passé, comme le livre non écrit de l’Avenir. » À ceux qui s’étonneraient de la hardiesse de cette affirmation, M. […] Il se gourmande, comme d’une dérogation à ses plus stricts devoirs, d’avoir cédé à la tentation de lire ses vers en public et cela, devant une assemblée de camarades, mais c’est l’atmosphère de la brasserie où il les avait lus, qui offensait sa pudeur. […] Au cours de l’entretien, commencé sur un ton affable, Samain n’a-t-il pas l’ingénuité d’avouer à Banville qu’il n’a jamais lu un vers de Victor Hugo.
Aujourd’hui qu’à distance il est permis de dégager, d’accuser les traits plus vivement et même crûment, j’essaierai de rendre l’impression que j’ai reçue en repassant les principaux écrits de cette femme-auteur, car il faudrait être bien osé pour prétendre les avoir tous lus. […] Élevée au château de Saint-Aubin, sous l’aile de sa mère, avec une gouvernante bonne musicienne, elle commença par lire Clélie et des pièces de théâtre. […] Cette enfant, qui a commencé par lire Clélie, et qui s’en souviendra toujours, joue la comédie dès ses premières années, et tout désormais dans son imagination, même l’enseignement, prendra volontiers cette forme de comédie et de théâtre. […] Au château de Genlis, où elle passe une saison, elle trouve le temps de jouer la comédie toujours, de faire de la musique, d’écrire un journal de tout ce qui se voit ou se dit au château, de lire Pascal, Corneille et Mme de Sévigné, de repasser avec un chirurgien de l’endroit son ostéologie (elle savait déjà l’ostéologie), d’apprendre de plus à saigner. […] Chénier, dans sa jolie satire Les Nouveaux Saints, a pu la railler sur cette disposition de maîtresse d’école, et la cribler de ses traits les plus perçants et les plus acérés : J’arrive d’Altona pour vous apprendre à lire ; et tout ce qui suit.
Villemain, nous le savons, a été touché, et il a dû l’être, de ces efforts si honorables et si sincères tentés pour le conserver : il a lu à plusieurs personnes la lettre qui lui a été adressée par le ministre, et nous croyons ne pas nous compromettre en disant qu’au milieu des expressions personnelles de souvenir et de reconnaissance, elle contient à peu près ces termes : J’ai cédé à votre demande, en proposant au Prince de vous admettre à la retraite. […] Et quand tout cela était non pas lu, mais dit, mais chanté, né à l’instant et le matin même, quand on voyait tout ce talent jaillir de source pendant des heures et courir sous le regard ; quand il en était de même des leçons plus grandioses et plus imposantes de M. […] Qui n’a lu ses écrits sur Pascal, sur la sœur de Pascal, Jacqueline, qui lui doit une réputation ; sur les femmes célèbres du xviie siècle, dont il s’est si vivement épris ? […] Qu’on lise les huit articles qu’il a publiés dans le Journal des savants (août 1851-avril 1852), et qui ne sont pas finis ; les deux articles qu’il a publiés dans la Revue des deux mondes (1er août 1851 et 15 mai 1852) : c’est une peinture toujours nouvelle, toujours recommençante, et ne craignant pas même de se recopier (il n’y a pas de redites en amour)16, de cette personne « aux grâces immortelles », et à qui il ne reconnaît plus de défauts. […] Ceux qui se piquent encore de littérature ont lu, dans une des dernières Revues des deux mondes, un brillant et éloquent morceau intitulé : « Une visite à l’École normale en 1812 », dans lequel M.
Son geste était rare, son corps immobile ; on eût dit qu’il lisait un livre intérieur, uniquement attentif à le comprendre et à se convaincre ; il réfléchissait tout haut. […] Il y lut avec la pénétration et l’obstination qui font les inventeurs et les fanatiques. […] Ce que je lisais, ce que j’entendais de philosophie, n’avait d’autre effet que de me donner matière à penser, à chercher. […] Ces sortes de livres font honneur à l’homme ; et si le Cours de droit naturel était écrit en style exact, on pourrait le lire à côté des Provinciales de Pascal. […] Lire, par exemple, la deuxième et la troisième leçon, et en regard, Beyle, Lettres, tome II, p. 81.
Ils sont faits pour être chantés, non pour être lus. […] Matthews mérite d’être lu. […] Et nous l’avons lu, et même avec grande attention. […] Mais ils n’ont qu’à le lire. […] Après avoir lu et relu l’Essai de M.
Comme divertissement littéraire, il a lu le critique. […] J’ai beau faire, et lire de très près et M. […] Il travailla, il lut. […] Car il n’y a pas un lecteur sur cent qui vous lira. […] J’entends bien que vous le lisiez.
N’as-tu pas lu quelques romans, et n’as-tu jamais partagé le sentiment de quelque héroïne ? […] Te souvient-il du Huron que nous lisions ensemble ? […] après trente ans, qui n’a lu dans bien des intérieurs d’hommes, sans parler du sien, et qui n’a compris ? […] On la peut lire tout entière dans la Chrestomathie de M. […] » Quand je lus pour la première fois cette parole, je me dis : Ce devrait être là la devise du critique étendu et intelligent.
Lisez : Lundi, 22 mars 1824. […] Pour voir comment écrit Victor Hugo, lisez seulement ce poème sur Napoléon : les Deux Îles. […] Je lus. […] Lisons-le encore, avant d’arriver aux dernières scènes de sa vie. […] « L’article du Globe, du 2 janvier 1827, que Goethe venait de lire, est de M.
C’est en ce sens qu’il le faut lire et comprendre aujourd’hui. […] Pendant l’hiver de 1824-1825, ces drames, lus dans le salon de Mme de Broglie, de Mme de Catelan, eurent beaucoup de succès et furent des espèces de lions de la saison. […] A cause de sa publication, on allait se croire obligé dans le monde de lui parler philosophie à tout propos, et, par égard pour les gens, il se mit à lire son Abélard. […] Le Rapport lu à l’Académie des sciences morales sur la philosophie allemande, et qui forme tout un volume, sort de notre compétence. […] Voici le titre exact : De la Liberté de la Presse, et des Projets de loi présentés à la Chambre des Députés dans lu séance du lundi 22 mars 1819.
— Je lis ce que Monseigneur m’a dit de lire ! […] Il m’a dit : « Tu vas à Paris, c’est un pays de perdition… lis Tertullien. » Et je lis Tertullien. […] Un livre n’est pas fait pour être lu à haute voix, et lui se gueule les siens à lui-même. […] Lisez la lettre de la Palatine. […] Il n’a pas lu Théocrite, voilà !
Hérédia me conte que, dans ces derniers temps, sur le désir que Taine lui avait témoigné de lire ses Trophées, il lui avait envoyé, avant la publication, un exemplaire tiré à la brosse. […] Je lis dans La Tunisie française, ceci : Un juge — et le récit est fait par le contrôleur civil de la région — dit à un Arabe assigné par un juif, en payement de 500 à 600 piastres. […] Enfin après le septième tableau, je demande à lire le huitième et dernier tableau. Je ne lis pas bien, mais nerveusement, et Sarah me semble prise par la dernière scène. […] Puis, Sarah vient s’asseoir à côté de moi, me dit que la pièce est pleine de passion, que le dernier tableau lui paraît superbe, et me demande de lui laisser, pour lire le quatrième et le cinquième tableau, qui n’ont pas été lus.
Il mit dans une enveloppe quelques pensées sur les femmes, les envoya et eut le bonheur de les lire imprimées la semaine suivante. […] Je lis dans le récit d’un touriste qui raconte une excursion à Venise en automobile : « Admirable pont métallique… Il a bien un kilomètre de long. […] Hier j’y trouvai un petit traité que j’ai eu la patience de lire jusqu’au bout. […] On peut les lire encore avec un certain plaisir. […] On a réussi dans la première hypothèse, mais moins je lis de bulletins de ce genre, plus je suis disposé à la sympathie pour leur idée totale.
Je ne l’ai point lue. […] Car il est impossible qu’on n’ait pas grand plaisir à écrire ce qu’on en a tant à lire. […] Ou m’a dit que vous aviez lu l’article Jésuite et qu’il ne vous avait pas déplu. […] Ajoutez qu’elle a été lue par nos petits-maîtres et nos petites-maîtresses, et que ce n’est pas sans un mérite rare qu’on fait lire des jérémiades à un peuple frivole et gai. […] Je vous ai lu avec toute l’attention dont je suis capable.
On en chauffe les bains d’Alexandrie, et au bout de deux générations on ne sait plus les lire. […] On ne voulait plus ni lire, ni écrire, ni parler la langue des proscripteurs de leur propre génie. […] Lisez-les. […] Rousseau et jusqu’à madame Sand on n’avait rien lu d’une telle diction oratoire et polémique. […] Homme qui n’était bon pour moi qu’à lire !
Je n’ai pas été peu surpris, il y a un ou deux mois, de lire un matin (7 juin 1866), dans le journal intitulé l’Événement et qui n’est censé s’occuper que de sujets à l’ordre du jour, la critique d’un discours que j’avais prononcé autrefois sur la tombe d’un de mes amis, le docteur Armand Paulin, discours qui n’avait pas moins de neuf années de date (ce que le critique se gardait bien de dire), discours oublié de moi-même et que je n’avais jamais songé à recueillir dans aucun de mes volumes de Mélanges, publiés depuis. […] Mais j’ai tort de revenir à l’avance sur ce qu’on va lire et qui a été dit par moi-même en termes assez généraux, pourtant exacts et suffisants. Je reproduis donc ce qu’on lisait dans le Moniteur du 10 septembre 1857, et qui a fait l’objet d’une dénonciation, assurément tardive, dans l’Événement du 7 juin 4 866.
Paul Albert, le premier qui nous permette de lire ce qui se professait hier encore dans une salle de la Sorbonne, est le plus propre aussi à donner l’idée de cet enseignement judicieux et vivant, proportionné à son but et de tout point irréprochable. […] Il m’est arrivé quelquefois de causer littérature avec des personnes du sexe, réputées d’ailleurs fort instruites, et dont quelques-unes même étaient ou avaient été des institutrices distinguées ; elles savaient des mots, des définitions qu’elles répétaient de confiance ; elles avaient lu des extraits, elles en étaient presque toutes plus ou moins aux morceaux choisis de Noël et Laplace. […] Il m’a rappelé quelquefois par sa destination les livres de littérature élégants et utiles de l’estimable Géruzez, qu’on pourrait également faire lire aux jeunes filles ; mais ceux-ci ont je ne sais quoi de lent et de timide dans le procédé et dans les jugements ; il y manque le courant et ce qui anime ; ils dorment un peu : ce sont des résumés faits et façonnés à loisir.
Lisez dans l’Étude onzième une page sur les migrations des animaux598 : vous verrez où Chateaubriand a pris la méthode et l’idée de son livre. […] Lisez le chapitre des couleurs 603 : il y décrit des positions et des rapports de tons dans un lever ou un coucher de soleil, des colorations de nuages, blanc sur blanc, ombres sur ombres, avec une exactitude qu’envierait un peintre. […] Les beaux esprits avaient bâillé quand l’auteur l’avait lu chez Mme Necker : ils ne comprenaient pas qu’ils étaient dépassés.
Mais cette défense n’empêcha pas qu’il n’y en passât tous les mois un grand nombre d’exemplaires qui étoient lus avec une avidité inconcevable. […] Il est bon de lire des Journaux ; mais il faut aussi lire autre chose, du moins si l’on veut acquérir des connoissances étendues & solides.
Depuis ce jour-là, j’ai lu M. […] Pierre Dupont était affectueuse et pacifique ; et c’est un oubli presque hardi, cela, quand tout le monde peut lire le Chant du soldat, le Chant des étudiants, le Chant des transportés, la Républicaine et tant d’autres appels aux armes qui ressemblent à l’appel aux armes de tous les temps et de tous les partis ! Nous qui les avons lus aujourd’hui nous disons, au contraire, que sans cette inspiration révolutionnaire qui revient sans cesse en M.
De l’office au boudoir, je veux me faire lire ; J’entends que mon libraire élève mes écrits À treize éditions, dussé-je en payer dix. […] Voltaire vainement nous répète vingt fois Que, sur ses douze chants, on peut en lire trois ; Que le reste est absurde et plein d’extravagances, Grossier, bizarre, obscur, chargé d’invraisemblances ; C’est par là qu’il nous plaît \ l’ombre sert aux tableaux ; Verrait-on ses beautés, s’il n’avait des défauts ? […] Qui n’a point lu Schiller ne connaît point l’horreur.
Comme il avait lu dans mon âme pour se tenir devant moi dans une attitude semblable ! […] Liriez-vous jamais à haute voix, devant des femmes, une page comme celle que je vous cite ? […] Ses yeux finirent par distinguer les aiguilles : il lut une heure et quart. […] Il n’avait lu que très peu de journaux qui parlaient de lui, et ne savait que par Calmann Lévy que « ça marchait bien ». […] Sully Prudhomme, restera pour moi comme une des étapes les plus significatives de sa vie de poète ; que je ne sais pas s’il sera lu avec l’ardeur qu’on met à dévorer un roman, mais qu’il sera lu par tous les esprits justement inquiets de « l’au-delà », et surtout beaucoup relu.
Elle a beaucoup lu, beaucoup retenu, beaucoup médité et, de plus, elle a vu mourir près d’elle sa sœur aînée, consumée lentement par des chagrins d’amour. […] Ce n’est certes pas là une médiocre vertu et si Clément Marot vit encore, si Régnier se fait lire, sans aucun doute ils ne le doivent l’un et l’autre, qu’à leur allure facile. […] Il se trouve pourtant des œuvres qui, telles que la Coupe et les lèvres, par exemple, seraient assez étendues pour prétendre à donner un dernier mot ; mais c’est ce qu’elles ne font pas, et l’on reste peu satisfait après les avoir lues. […] Ce que nous avons lu ne saurait être reproduit par nous, et il faut l’aller chercher dans le livre même de M. […] Janin vous a fait un article, vous l’avez lu, il vous a plu ou déplu, dans tous les cas il vous a produit une sensation quelconque, vous en avez pour votre argent et il serait de bien mauvaise grâce de venir encore réclamer autre chose.
Et les petits enfants ne doivent pas lire des livres. […] On ne peut pas tout lire. […] Où sont les yeux qui lisaient alors, chez M. […] Ils n’ont pas lu l’histoire de M. de Lamennais. […] et j’ai lu tous les livres.
Lisez plutôt encore ce passage caractéristique sur le protestantisme. […] Sully Prudhomme, j’avais songé d’abord à le lire, — naturellement ; — et, faisant aussitôt comme si je ne l’avais pas lu, j’en voulais prendre occasion pour exposer à mon tour mes idées sur le bonheur. […] Lisez plutôt, si vous le pouvez, les romans de M. […] Comme ils lisaient lentement ! […] Lisez là-dessus Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie.
qu’on lise, qu’on se laisse faire ! […] Fontanes lui lut un chant tout entier terminé. […] Il eut le temps, avant de mourir, de lire les premières Méditations : je doute qu’il se soit donné celui de les apprécier. […] Artaud (tome II, page 391) que l’ode sur l’Enlèvement du Pape ait été lue à l’Empereur ? […] La défaveur cessant, il resta un refroidissement au moins politique, et ce lut un arrêt définitif de fortune.
Dans le premier, vous nous reprochez de ne pas lire les modèles ; dans le second, vous nous dites : Lisez, non pas les histoires de Tacite, mais les histoires de M. […] Pour peu que vous ayez lu les livres de M. […] « J’ai lu tous les livres qui me sont tombés sous la main, écrit M. […] Guizot parlait en maître, il fut lu un passage du quinzième siècle. […] À les lire, il nous semblait que nous vengions nos pères morts ou désarmés !
Mais ce but est si caché qu’il est presque impossible de le découvrir ; & l’on n’a guéres lu Rabelais que pour les obscénités dont il est plein. […] La traduction françoise que nous en avons, ne peut guéres se lire.
Desprez et ne le lirai pas. […] Dites-lui que j’ai lu Voltaire. […] lisez Alexandre Dumas père. […] Il faut le lire et, quand on l’a lu, le relire encore. […] Brunetière, on prît la peine de le lire.
Il ne suffit pas pour connaître l’épopée d’avoir lu Virgile et Homère, comme ce n’est point assez, en fait de tragédie, d’avoir lu Sophocle et Euripide. […] C’est ce qui le rend aussi difficile à juger, ou même à définir, qu’il est à la fois attrayant et insupportable à lire. […] Lisez à ce propos le Rêve de d’Alembert ou le Supplément au Voyage de Bougainville. […] Vous avez tous lu, je le suppose, le Génie du christianisme, et si vous ne l’avez pas lu, je vous invite à vous empresser de le lire. […] Lisez, pour bien vous en assurer, les chapitres XIV et XV de la seconde partie : sur le Goût et sur l’Art dramatique.
Lisez Burckhardt. […] Ne vaut-il pas mieux lire les textes ? […] A lire M. […] André Gide avait pu le lire dans l’original. […] Ils ne font rien, ne lisent rien.