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1866. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

La conduite de gens ordinairement si prudents pourrait rappeler, il est vrai, un mot célèbre du plus grand de ces hommes de génie qu’ils prétendent si burlesquement honorer par leurs homélies périodiques, mais génie si libre en ses écarts, si peu respectueux envers le ridicule, que pendant un siècle l’Académie refusa d’admettre non sa personne, mais son portrait. […] Si, au lieu de gémir niaisement sur les difficultés insurmontables que le siècle oppose à la poésie, et d’envier à Molière la protection de Louis XIV, vous aviez fait en 1811 de grandes comédies aussi libres dans leur tendance politique que le vaudeville de Vingt-cinq ans d’entracte, avec quel empressement, en 1815, tous les théâtres ne vous eussent-ils pas offert un tour de faveur ?

1867. (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190

Le goût de la vérité, l’amour de la sagesse, voilà la vraie science de l’homme ; c’est d’elle que dépend notre bonheur, la paix du cœur la suit, & l’ame du sage qu’elle gouverne, libre & calme au milieu de la prison qu’elle habite, jouit déjà de l’immortalité qui l’attend. […] Le cours des études fini, on entroit dans le monde, non avec ces graces qui doivent tout à l’art, cette confiance hautaine, dont la présomption est la mère, ce ton libre & décidé qu’on applaudit, & qu’il seroit plus sage de réprimer ou de contenir ; mais avec ces graces ingénues, cette candeur aimable, cet embarras modeste, qui annoncent l’innocence des mœurs, cette juste méfiance de soi-même, compagne des vrais talens que l’expérience achève de perfectionner, & qui conduisent aux places destinées à la naissance, briguées par la fortune, accordées à la faveur, & que le mérite attend.

1868. (1920) Action, n° 2, mars 1920

Je ne suis pas certaine, lorsqu’il descend, après avoir jonglé avec le Déterminisme et le Libre Arbitre, dans « l’Abysme » central de l’idée pure, qu’il accorde encore un sens quelconque au mot individualité. […] Le 15 mars 1919, il fonde L’Art libre à Bruxelles, où il écrit sur l’art (sous le pseudonyme de Jacques Olivier) et la politique.

1869. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

Et les autres attitudes de notre corps, on les a sacrifiées comme si elles eussent été insociables ; et même, dans la solitude où chacun peut être libre chez soi, on les a navrées par le plus absolu dénuement. […] aller au plus court, comme font les Américains : « Je vous aime, ma chère amie, mais vous en aimez un autre ; devenez libre, je vais faire prononcer le divorce contre moi. […] Je ne saurais analyser les vingt-cinq Lettres de femmes qui composent le volume, mais parmi elles je ne puis me dispenser de signaler les Vingt-huit jours, la comédie très délicate d’une jeune femme qui maudit d’abord le service militaire qui lui prend son mari ; elle supplie celui-ci de revenir dès qu’il sera libre et surtout de ne pas aller passer huit jours chez sa mère quand il aura quitté l’uniforme. […] Aucun des deux peuples ne peut supporter de voir l’autre libre et prospère. […] Le libre penseur français garde la neutralité entre deux religions, et l’Anglais, ami de la liberté politique, est regardé en France comme un neutre, parce qu’il n’a ni la virulence de l’intransigeant, ni les rancunes du réactionnaire. » On voit rien qu’à ce fragment quel est l’esprit général du livre.

1870. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409

Je me suis trouvé l’âme d’un homme libre dans la contrée qu’on appelle des esclaves, et l’âme d’un esclave dans la contrée qu’on appelle des hommes libres. […] Il dénombre, Lettre XLVII, la multitude des esclaves. « C’est un consulaire subjugué par sa vieille femme ; un riche, par sa servante ; un jeune noble, par des filles de théâtre : cette dernière servitude, la plus volontaire de toutes, est la plus honteuse.  » « Tu te crois libre, et tu baises furtivement la main d’une jeune esclave !  […] Pour être heureux, il faut être libre : le bonheur n’est pas fait pour celui qui a d’autres maîtres que son devoir. […] Et nous nous appelons policés, et nous ignorons que plus une science qui ne s’apprend point dans les livrés est importante, plus les moyens de s’y perfectionner doivent être libres et multipliés !

1871. (1892) Portraits d’écrivains. Première série pp. -328

Libre à lui d’envier la gloire obscure de l’ingénieur qui dote son département d’un canal et dont on oublie jusqu’au nom. […] Or il y a dans la vie du décousu, de l’imprévu, de l’inexpliqué ; à mesure qu’on rapproche une pièce de théâtre des conditions d’une rigoureuse logique, on l’éloigne du tableau plus mouvant, plus varié et plus libre de la vie. […] On cite peu d’exemples d’une fantaisie plus travaillée, plus peinée, moins libre, et où il entre enfin moins de fantaisie. […] » Une langue qui est réservée aux initiés, qui dédaigne d’entrer en communication avec les profanes, qui ne laisse pas venir à soi l’air libre, prend insensiblement la tournure de devenir une langue étrangère. […] Mais son naturalisme diffère sur tant de points du « naturalisme », qu’on voit bien que l’écrivain est libre de toute superstition d’école.

1872. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite et fin.) »

C’est aux exécuteurs testamentaires, aux éditeurs désignés, s’ils sont libres, de bien flairer le moment et d’imiter leur auteur en saisissant l’à-propos.

1873. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « LOUISE LABÉ. » pp. 1-38

Quoi qu’il en soit, voici ce qui me paraîtrait le plus vraisemblable : Louise Labé, jeune et libre, aurait aimé et chanté ses ardeurs, comme il était permis alors, et sans trop déroger par là aux convenances du siècle.

1874. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Jouffroy »

Quelquefois, à travers leurs courses de la journée, il arrivait aux deux amis de passer à diverses reprises la frontière ; ils se sentaient plus libres alors, soulagés du poids que le régime de ce temps imposait aux nobles âmes, et ils entonnaient de concert la Marseillaise, comme un défi et une espérance.

1875. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre II. Principale cause de la misère : l’impôt. »

Quant aux journaliers de campagne et aux colons, le propriétaire, même privilégié, qui les emploie, est obligé de prendre à son compte une partie de leur cote ; sinon, n’ayant pas de quoi manger, ils ne travailleraient plus668 ; même dans l’intérêt du maître, il faut à l’homme sa ration de pain, comme au bœuf sa ration de foin. « En Bretagne669, c’est une vérité notoire que les neuf dixièmes des artisans, quoique mal nourris, mal vêtus, n’ont pas à la fin de l’année un écu libre de dettes » ; la capitation et le reste leur enlèvent cet unique et dernier écu.

1876. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240

Entre les racines de ces hautes montagnes circulent des vallées et des plateaux qui furent la Franche-Comté, pays militaire de nature parce qu’il est pays frontière, pays républicain de caractère parce qu’il est à lui tout seul un peuple indépendant, le canton libre d’une Suisse française ; les Huns le peuplèrent au temps où les migrations orientales, puis germaniques franchirent le Danube et le Rhin, cherchant de l’espace à l’occident pour leurs troupeaux, et de la liberté dans des sites forts.

1877. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384

C’est tantôt ici, tantôt là, à Paris, à Alby où est Mimi, aux montagnes, au ciel quelquefois, ou dans une église, enfin où je veux ; car je suis libre parmi mes entraves et je sens la vérité de ce que dit l’Imitation, qu’on peut passer comme sans soins à travers les soins de la vie.

1878. (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448

Mais il paraît que cet amour était né trop tard et que l’objet n’était pas libre de l’accepter.

1879. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320

L’enfant, en remuant ses petites mains du fond de son berceau, toucha par hasard l’outre dégonflée de la zampogna, où dormait un reste de vent de l’haleine de son père ; la musette rendit un petit son, comme la touche d’un clavier sur lequel un oiseau familier se perche par hasard en voltigeant libre dans la chambre d’une jeune fille.

1880. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64

CLXXVIII Quelques-uns étaient libres dans leur cachot et pouvaient faire cinq ou six pas d’un mur à l’autre ; les plus coupables étaient attachés à des anneaux rivés dans les murs du cachot, par de longues chaînes nouées à leurs jambes par des anneaux d’acier.

1881. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxive Entretien. Réminiscence littéraire. Œuvres de Clotilde de Surville »

Soubvent aussy le soir, lorsque la nuict my-sombre Me laisse errer au long des prez penchantz, De tels soirs me soubvient, où libres, grâce à l’ombre, L’ung prez de l’aultre assiz en mesmes champs, Doulcement s’esgarer layssoiz mes mains folastres Sur le contour de tes aymables traicts, Tandiz que de mon seyn tes levres idolastres En meyssonnoient les pudiques attraicts.

1882. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXIVe entretien. Chateaubriand, (suite.) »

Non ; aucun homme d’État ne pouvait, de bonne foi, se faire une illusion pareille ; la guerre à mort entre l’ordre public, qui est l’intérêt et le droit de tous, et la presse libre, qui n’est que l’intérêt d’un petit nombre d’hommes de plume sans mandat et sans responsabilité, était évidemment l’état sauvage, au lieu de l’état régulier d’une nation en état légal.

1883. (1892) Boileau « Chapitre I. L’homme » pp. 5-43

Racine et Boileau étaient dans la première jeunesse, l’un brûlant de passion, l’autre content de vivre et d’être libre, ami du rire et des malins propos.

1884. (1839) Considérations sur Werther et en général sur la poésie de notre époque pp. 430-451

Il faut pour cela avoir le cœur libre, la tête pas trop ardente ; il faut n’avoir pas la tradition et l’héritage de la partie la plus vivante de l’Humanité.

1885. (1841) Matinées littéraires pp. 3-32

Sans doute il faut des lois et des lois sévères pour contenir les passions humaines, parce que le désordre des passions est un fléau pour la société ; mais l’Imagination, cette fille du ciel, veut être libre et indépendante.

1886. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 décembre 1886. »

Car, dans l’idée du moyen-âge, l’oiseau est le symbole de l’âme, qui ne connaît point les limites de l’espace et du temps ; c’est l’être le plus divin de la nature extérieure : il est libre, il vole, il chante.

1887. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre X »

Au premier acte, il parle, à son ami Hippolyte Richond, de sa liaison avec la baronne comme d’une charmante bonne fortune qui ne lui donne que des joies, fleur sans épines de l’amour facile. « Elle est libre, elle se prétend veuve, elle n’a plus vingt ans, elle se met à merveille, elle a de l’esprit, elle sait conserver les apparences : pas de danger dans le présent, pas de chagrins dans l’avenir, car elle est de celles qui prévoient toutes les éventualités d’une liaison, et qui mènent, en souriant, avec des phrases toutes faites, leur amour de convention jusqu’au relais où il changera de chevaux.

1888. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1883 » pp. 236-282

Et il avait ce talent, dit Spuller, de faire avaler cette politique à la fois papaline et libre penseuse de l’Empereur, et son discours faisait dire à des malandrins comme moi : « Non, il n’est pas changé, il est toujours avec nous », et faisait dire en même temps au parti impérialiste catholique : « Billault, il défend les grands principes moraux ! 

1889. (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60

Elle n’étoit d’abord différente du discours libre et ordinaire, que par un arrangement mesuré des paroles, qui flata l’oreille à mesure qu’il se perfectionna.

1890. (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239

I Le mur est gris, la tuile est rousse, L’hiver a rongé le ciment ; Des pierres disjointes la mousse Verdit l’humide fondement ; Les gouttières que rien n’essuie, Laissent en rigoles de suie, S’égoutter le ciel pluvieux, Traçant sur la vide demeure Ces noirs sillons par où l’on pleure Que les veuves ont sous les yeux ; La porte où file l’araignée Qui n’entend plus le doux accueil, Reste immobile et dédaignée Et ne tourne plus sur son seuil ; Les volets que le moineau souille, Détachés de leurs gonds de rouille, Battent nuit et jour le granit ; Les vitraux brisés par les grêles Livrent aux vieilles hirondelles Un libre passage à leur nid !

1891. (1913) La Fontaine « VI. Ses petits poèmes  son théâtre. »

Je ne veux pas vous en parler si ce n’est pour vous indiquer (c’est un petit sujet de lecture que je vous propose) que, à mon avis, il y a tout un monologue exquis, absolument exquis, délicieux : c’est la traduction, ou plutôt l’adaptation libre du fameux panégyrique du parasite.

1892. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VII. M. Ferrari » pp. 157-193

Fatale ou libre dans son action, l’Italie n’en restera pas moins la grande Impuissante politique qu’elle a été à tous les moments de son histoire, et elle est vouée éternellement, malgré l’effort des hommes, à ce châtiment ou à ce destin 7 !

1893. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Victor Hugo »

Ils la veulent tous, sans être des Hugo et même en restant des pieds plats, les libres penseurs et les athées de ce temps, comme l’ont voulue, à toutes les époques de l’Histoire, tous les révoltés, tous les hérétiques, toute l’indomptable canaille de l’humanité.

1894. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vii »

Pour eux, aucune liberté, je veux dire aucune libre respiration, si rien d’allemand pèse sur le territoire et le génie de la France.‌

1895. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre III. De la logique poétique » pp. 125-167

Elle dut être adoptée par une convention libre ; car c’est une règle éternelle que le langage et l’écriture vulgaire sont un droit des peuples.

1896. (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome I pp. 1-402

L’amour de la clarté, tel que Voltaire l’a pratiqué dans sa prose, ne semble pas pouvoir se concilier facilement avec le libre essor de l’imagination. […] Pour que Régina soit libre, il faut que Saluce consente à s’éloigner et prenne l’engagement de quitter pour longtemps l’Italie. […] Régina est libre ; elle attend l’homme qu’elle aime, à qui elle a confié sa vie. […] Ne devrait-il pas comprendre, une fois résolu à se venger, que la mort seule est discrète, et que l’homme qu’il dépouille de son nom et de ses titres, libre ou esclave, sera toujours à craindre ? […] À l’abri des regards indiscrets, libre de s’admirer, de s’adorer à toute heure, il est arrivé, en peu d’années, à l’oubli complet de tout ce qui n’est pas lui-même.

1897. (1876) Romanciers contemporains

Sans doute, ses façons dégagées et libres sont fort piquantes et on sent en lui l’homme qui sait bien le néant des choses humaines. […] Il souhaite et annonce les œuvres passionnées, les cris libres de la vérité triomphante. […] Ils ont tué pour être libres, et le spectre du mari surgit dès qu’ils se trouvent seuls. […] Mais, dans le développement de l’action, dans la création des personnages, dans la peinture des passions qui les agitent, il secoue la lourde servitude du système pour pouvoir s’élever d’un vol libre vers les régions supérieures de l’art. […] Libre d’elle-même, elle pouvait avouer tout haut l’amant qu’elle avait ; mais elle préférait jouer doucement, devant le monde, qui n’était point sa dupe, la comédie de la vertu.

1898. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709

Mais on sent bien qu’aucun mot ne peut être le type essentiel d’aucune idée ; il n’en devient le signe que par une convention tacite, mais libre ; on auroit pu lui donner un sens tout contraire. […] Les autres n’ont qu’une vérité hypothétique & dépendante de conventions libres & muables, & ne sont d’usage que chez les peuples qui les ont adoptés librement, sans perdre le droit de les changer ou de les abandonner, quand il plaira à l’usage de les modifier ou de les proscrire. […] L’adjectif latin vacuus exprimoit une idée très-générale, qui étoit ensuite determinée par les différens complémens qu’on y ajoutoit, ou par la nature même des objets auxquels on l’appliquoit : notre langue a adopté des mots particuliers pour plusieurs de ces idées moins générales ; vacua vagina, fourreau vuide ; vacuus gladius, épée nue ; vacuus animus, esprit libre ; &c.

1899. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »

Disons provisoirement que c’est de l’instinct virtuel, entendant par là qu’à l’extrémité d’une autre ligne d’évolution, dans les sociétés d’insectes, nous voyons l’instinct provoquer mécaniquement une conduite comparable, pour son utilité, à celle que suggèrent à l’homme, intelligent et libre, des images quasi hallucinatoires. […] En étudiant alors, au terme d’un des grands efforts de la nature, ces groupements d’êtres essentiellement intelligents et partiellement libres que sont les sociétés humaines, nous ne devrons pas perdre de vue l’autre point terminus de l’évolution, les sociétés régies par le pur instinct, où l’individu sert aveuglément l’intérêt de la communauté. […] Aucune loi n’a présidé à leur naissance, non plus qu’à leur développement ; l’humanité a laissé ici libre jeu à son instinct de fabulation.

1900. (1904) Zangwill pp. 7-90

« Me voici donc à l’aise, libre de rechercher toutes les causes qui ont pu former mon personnage et sa poésie » ;… Toutes les causes qui ont pu former son personnage et sa poésie, quelle prodigieuse audace métaphysique sous les modestes espèces d’un programme littéraire ; mais pour aujourd’hui passons. … « libre de voyager et de conter mon voyage.

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