En tout cas, ce qui constitue l’immense intérêt de Josèphe pour le sujet qui nous occupe, ce sont les vives lumières qu’il jette sur le temps. […] Le nom de Lucas (contraction de Lucanus) étant fort rare, on n’a pas à craindre ici une de ces homonymies qui jettent tant de perplexités dans les questions de critique relatives au Nouveau Testament. […] C’est ainsi que Napoléon devint un libéral dans les souvenirs de ses compagnons d’exil, quand ceux-ci, après leur retour, se trouvèrent jetés au milieu de la société politique du temps.
Fontanes, qu’il avait perdu de vue depuis 12 ans, jeté en Angleterre par le coup d’état de Fructidor (4 septembre 1797), fit miroiter devant ses yeux le brillant avenir réservé aux défenseurs du catholicisme, alors renaissant : il s’empressa de planter là la philosophie et de renier Jean Jacques, que cependant il admirait ; et avant que l’encre de l’Essai se fût desséchée, et avec la même plume qui annotait ses passages sceptiques, il écrivit le Génie du Christianisme ; et pour donner des gages au parti qui l’enrôlait, il imprima dans le Mercure (1er nivôse an IX) : « Ma folie à moi est de voir Jésus-Christ partout. » Malheureusement il avait eu l’imprudence d’envoyer son Essai à ses amis de Paris ; ils s’en souvinrent et élevèrent des doutes sur la sincérité de sa conversion. […] Cette nécessité de tout rapporter au hasard, à la Fatalité, jetait les esprits dans la superstition et dans le catholicisme : il existe encore d’autres causes tout aussi réalistes qui expliquent la renaissance du catholicisme et le caractère religieux du romantisme. […] Les sentiments patriotiques si intenses pendant la grande période révolutionnaire, s’éteignaient ; l’idée de patrie, dont les conventionnels s’étaient servi, comme d’un levier, pour soulever la nation et la jeter aux frontières, était tenue en suspicion.
Leur distribution me jeta d’abord dans une grande perplexité, car leurs œufs ne semblent guère propres à être transportés par des oiseaux, et, comme les adultes, ils sont immédiatement tués par l’eau de mer. […] Mais deux faits que j’ai observés jettent quelque lumière sur cette question, et, sans nul doute, il en reste nombre d’autres à découvrir. […] Wallace jetteront bientôt de grandes lumières sur l’histoire naturelle de cette région.
Le mot le plus simple prononcé en sa présence lui semble une allusion à quelque chose de caché ; dans les mouvements les plus ordinaires et les plus naturels, il voit des avertissements secrets ; toutes les choses ont pour lui de profonds lointains ; elles jettent de larges ombres sur les domaines voisins ; elles envoient de vastes racines dans les couches abyssales. […] A un endroit, Ruskin dit : « Le mal est que le peintre prend sur lui de changer les œuvres de Dieu suivant son bon plaisir, de jeter sa propre ombre sur tout ce qu’il voit. […] Et alors il fait jeter par le Christ vivant une ombre qui prend la forme de la croix, c’est-à-dire prédit le sort du Sauveur, comme si quelque puissance mystérieuse inconcevable avait dirigé son corps vers les rayons du soleil, de façon qu’une miraculeuse annonce de sa destinée dût s’inscrire sur le sol. […] Le vent siffle, les mouettes jettent leur cri, Les vagues passent et écornent. […] Elle jette lentement et patiemment un pont solide sur l’inconnu, et ne peut lancer une arche nouvelle sur l’abîme avant d’avoir assis un nouveau pilier dans la profondeur et l’avoir amené jusqu’à la hauteur voulue.
Il se plaisait à vérifier avec lui ce qu’il faut seulement y chercher, le premier aspect, « l’apparence pittoresque, sinon la réalité essentielle des choses », le premier essai largement jeté de la ligne ou de la couleur. […] Cette mer bleue qui caresse les plages de Grèce ; ces riantes villas de Naples et d’Albano, éclairées par un ciel si pur ; ces grandes ruines d’Athènes ; ces lignes élégantes et ces éclatantes couleurs des paysages d’Italie et d’Orient auront gardé quelque chose de mon cœur quand, plus avancé dans la vie et séparé de ma jeunesse, je jetterai en arrière un regard découragé… Mais, oh ! […] Mon impression maintenant est plus nette, et j’espère, cet hiver, jeter quelque lumière sur une question qui est, à mes yeux, l’une des plus importantes et l’une des plus délicates que présente l’histoire des lettres. » Il me semble que la lumière qu’il désirait est toute faite ; l’observation est bien simple et ne paraît pas comporter tant de mystères. […] Le plan de mes leçons est plus simple, mes analyses sont plus rapides et plus vivantes, j’ai eu le courage de jeter toutes mes notes, afin de monter en chaire avec une entière liberté d’esprit et de regarder les gens en face, et il se trouve naturellement que je dis mieux ce que je veux dire et suis mieux compris.
Si mon père pouvait comprendre sa situation, il refuserait le pain dont je le nourris ; mieux vaudrait pour moi n’avoir ajouté qu’un cri de haine, un gémissement à cette plainte éternelle que n’écoutent ni la terre ni les cieux. » Et le petit journaliste ajoutait : « Ces pensées me jettent dans une espèce de délire ». […] Son ironie ne lui était souvent qu’un masque ou une attitude. «… Au sortir d’une conversation où j’aurai, par l’excès de mes dédains, étonné des âmes éteintes, j’irai dévorer en pleurant quelque puéril récit d’amour… Un son de voix, un regard, me jettent dans des chimères de tendresse et de mélancolie d’où je ne puis plus sortir. […] L’intrépidité de sa foi et même la hardiesse des jugements qu’elle lui inspire sur les affaires de ce monde recouvre et suppose, à l’origine, l’horreur de l’incertitude et de la solitude, l’impossibilité de durer dans la non-affirmation, l’impérieux besoin de support et de magistère, en somme le frisson de je ne sais quelle peur irréductible, la peur du noir, celle qui jette les mourants aux bras des prêtres. […] Mais, s’il se jette dans la foi par le même mouvement de recours craintif que les femmes et que les plus simples de ses frères, une fois assuré de ce refuge, il se retrouve homme de pensée.
Torches, vous jetterez de rouges étincelles, Qui tourbillonneront comme un esprit troublé. […] Attendre tous les soirs une robe qui passe, Baiser un gant jeté. […] On jette de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. […] Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m’a jeté, c’est ce dont on ne peut juger qu’après m’avoir lu.
Je prie le lecteur de vouloir bien jeter de nouveau un coup d’œil sur la figure qui donne une idée approchée des effets résultant de l’action combinée de ces divers principes : il verra qu’ils ont pour conséquence inévitable que les descendants modifiés, qui procèdent d’un même progéniteur, se séparent en groupes subordonnés à d’autres groupes. […] Classification des variétés. — Un regard jeté sur la classification des variétés qu’on croit ou qu’on sait descendues d’une espèce quelconque confirmera encore cette manière de voir. […] Les Cirripèdes en offrent un frappant exemple : l’illustre Cuvier lui-même ne s’est pas aperçu qu’une Balane était en réalité un crustacé, bien qu’un seul coup d’œil jeté sur la larve ne puisse laisser aucun doute à ce sujet. […] Mais je ne sais réellement si aucun de ces exemples peut jeter quelque lumière sur l’origine des organes rudimentaires à l’état de nature, sinon qu’ils prouvent que ces rudiments peuvent se produire : car je doute que des espèces à l’état de nature subissent jamais de brusques changements.
Du moins aura-t-il, sans précisément le vouloir, jeté un pont entre le statique et le dynamique, et justifié l’emploi du même mot dans des cas aussi différents. […] Pour répondre à la question, il suffit de jeter un coup d’œil sur l’évolution de la philosophie grecque. […] Mais, pour l’objet qui nous occupe, un coup d’œil jeté sur l’ensemble des doctrines suffira. […] C’est une poussée irrésistible qui la jette dans les plus vastes entreprises.
Les cils jetaient une ombre pleine de mystère entre les bords de ses paupières et l’œil. […] Il y est jeté par qui ? […] L’un ne conçoit pas que l’homme soit là pour autre chose que de vivre libre et content, et qu’il ne puisse dresser sa tige en haut qu’à la condition de jeter des raisins. […] N’avez-vous pas vu un marchand de beignets jeter des morceaux de pâte dans l’huile bouillante jusqu’à ce que la poêle soit remplie ? […] Tous ceux qui se jettent dans ces boutiques s’y perdent infailliblement, ils en sortent vides, desséchés, ils ont pris des habitudes et des manières ineffaçables, comme les femmes qui ont fait trottoir.
Il était de cette race de rêveurs opiniâtres et doux qu’on appelle, selon les genres et les degrés, La Fontaine ou Panard, qui n’ont point souci d’eux-mêmes, et qui jettent leurs fleurs ou leurs fruits sans les compter.
Balzac a dit que les trente mille livres de rente de l’abbé de Tiron (au xvie siècle) avaient fait faire bien des mauvais sonnets et envoyé bien des pauvres poëtes à l’hôpital ; on peut à plus forte raison appliquer la même parole aujourd’hui : des poussées de jeunes gens qui n’ont qu’une ambition ardente et nulle vocation spéciale se jettent dans les Lettres comme dans une carrière où l’or se ramasse pêle-mêle avec la gloire : ils confondent d’abord l’âpre soif du lucre et du plaisir avec l’étincelle sacrée et l’on sait ce que devient celle-ci.
Le docteur Joulin ne veut pas de cette parole jetée en avant tout d’abord : « sans lui adresser un dernier adieu. » Mais si l’on est plein de son objet, si tous les assistants n’ont qu’une seule et unique pensée, personne ne se trompe quand on dit lui de prime abord ; on en aie droit, on en a le besoin.
Esprit grave et convaincu, il entre mieux, par certains côtés, dans l’inspiration sérieuse des modernes, dans celle même de Lamartine et de Victor Hugo ; il a cité d’eux d’éclatants exemples, et ces rapprochements, qu’aucune complaisance n’énerve, et qui seront ceux de l’avenir, jettent par réflexion une vive lumière sur les grands poètes du passé.
Cet acte irréparable, cet acte qui seul donne à l’homme un pouvoir sur l’éternité, et lui fait exercer une faculté qui n’est sans bornes que dans l’empire du malheur ; cet acte, quand on a pu, dans la réflexion, le concevoir et l’ordonner, jette l’homme dans un monde nouveau, le sang est traversé ; de ce jour, il sent que le repentir est impossible, comme le mal est ineffaçable ; il ne se croit plus de la même espèce que tout ce qui traite du passé avec l’avenir.
Je relis sans cesse quelques pages d’un livre intitulé : La Chaumière indienne ; je ne sais rien de plus profond en moralité sensible que le tableau de la situation du Paria, de cet homme, d’une race maudite, abandonné de l’univers entier, errant la nuit dans les tombeaux, faisant horreur à ses semblables sans l’avoir mérité par aucune faute ; enfin, le rebut de ce monde, où l’a jeté le don de la vie.
Il part là-dessus avec une gravité de membre de l’Académie de médecine écrivant un rapport : « Une curieuse épidémie sévit depuis quelque temps sur les billets de cinq cents francs ; ils ne meurent pas tous, mais tous sont frappés d’un vague discrédit Le symptôme pathognomonique de la maladie est un épaississement accentué des tissus, avec complication de troubles dans le filigrane, etc… » Ou encore : « On vient de découvrir l’antisarcine ; comme son nom l’indique, ce médicament est destiné à combattre les effets du Francisque Sarcey qui sévit avec une si cruelle intensité sur la bourgeoisie moyenne. » Et alors il fait l’historique de la découverte ; il raconte que les études sur le virus sarcéyen ont démontré l’existence d’un microbe spécial qui a reçu le nom de Bacillus scenafairus (bacille de la scène à faire) ; que les premiers microbes ont été recueillis dans la bave d’un abonné du Temps, un malheureux qui « jetait du Scribe par les narines et délirait sur des airs du Caveau… et que son teint blafard (et Fulgence) désignait clairement comme un homme épris des choses du théâtre » ; que ces bacilles ont été recueillis, cultivés dans les « bouillons » du Temps et de la France, etc… Ce qui double encore l’effet de ces méthodiques extravagances, c’est le style, qui est d’un sérieux, d’une tenue et d’une impersonnalité effrayantes.
Comment, en cédant à l’officier brun, elle obéit à une volonté plus forte que la sienne ; comment cette première aventure et son cruel abandon éveillent en elle, par la douleur, la faculté d’aimer ; comment sa faute même la jette dans les bras de Louiset comme dans son refuge naturel ; comment le courage lui manque pour le détromper, justement parce qu’elle l’aime ; comment le ressouvenir même de sa souillure exaspère cet amour ; sa honte, ses terreurs, ses souffrances, son désespoir en sentant approcher l’instant inévitable où éclatera sa trahison… M.
Bailey n’ont jeté aucune lumière nouvelle sur la question et ont laissé la théorie de Berkeley telle qu’elle était.
Enfin, pour faire admirer ses grâces, on se jeta dans la minauderie.
Mais il reste cette particularité que le roi avait décidément jeté des regards amoureux sur madame Scarron avant qu’elle et les enfants vinssent à Versailles et s’y établissent.
Bientôt le firmament étincela de vivants saphirs : l’étoile du soir, à la tête de l’armée des astres, se montra longtemps la plus brillante ; mais enfin la reine des nuits, se levant avec majesté à travers les nuages, répandit sa tendre lumière, et jeta son manteau d’argent sur le dos des ombres14.
» Vainement aussi l’hospitalité des villages, la lumière amie des foyers, les alarmes des sages vieillards, les adieux inquiets des paysans se concertent pour refouler son élan ; à ces invitations du repos et de la sécurité, il jette sa réponse hautaine : « Excelsior !
Passons, passons ; mais n’oublions pas que l’artiste qui traite ces sortes de sujets s’en tient à l’imitation de nature ou se jette dans l’emblème, et que ce dernier parti lui impose la nécessité de trouver une expression de génie, une physionomie unique, originale et d’état, l’image énergique et forte d’une qualité individuelle.
Le bas-bleu qu’elle fut et qui est oublié, le bas-bleu qui a écrit Gertrude, Jérôme, Sextus, dont elle se souvient seule aujourd’hui, a voulu jeter encore un livre sur la place pour faire un dernier bruit, et ce livre a été sa vie.
Malheureusement, Vaultier n’a vu mademoiselle Corday qu’à sa fenêtre, et ce n’est pas assez pour nous renseigner beaucoup sur cette âme profonde, énigme de plus jetée par la silencieuse fierté d’un grand caractère aux vaines disputes des historiens !
Pour celles de Pascal, la Haine se chargeait de leur gloire, et elle leur en coulait une dans un tel bronze qu’aujourd’hui même nous ne conseillerions point à la Critique, si elle ne voulait pas se voir jeter dans sa propre fournaise, de toucher à ce livre accepté comme un chef-d’œuvre, quoiqu’il soit vrai pourtant de dire que le comique en a vieilli et qu’on n’y trouve jamais que la même ironie, ramenée et répétée… le croira-t-on ?
Mais, comme les plus gracieux convolvulus peuvent jeter leurs clochettes d’argent et d’azur sur les toits de chaume ou d’argile, comme les chèvrefeuilles peuvent tordre leurs couleuvres de fleurs autour d’un tronc mort et rabougri, M. de Lavigne, avec beaucoup de goût et d’adresse, a caché les indigences de son auteur sous les élégances d’une traduction faite avec un soin plus que pieux… On le concevrait le lendemain de la tentative d’Avellaneda, quand, dans l’air qu’avaient traversé les types de Cervantes, brûlaient encore les flammes de son inspiration.
Cette affreuse gaîté, qui est le sang qu’on jette contre le ciel, était retombée sur son cœur.
Mais peu importe la raison : personne ne contestera, je crois, que dans l’ensemble de faits capables de jeter quelque lumière sur la relation psychophysiologique, ceux qui concernent la mémoire, soit à l’état normal, soit à l’état pathologique, occupent une place privilégiée.
Alors il le cherche à travers ce monde solitaire ou il a été jeté ; il le demande aux cieux, à la terre, à tout ce qui l’environne ; il prête l’oreille pour l’entendre.
Je cherchai vainement le sens de ses paroles, Et crus que mes voisins allaient être indignés Des bulles de savon qu’il leur jetait au nez.
Et nonobstant cette vérité qu’ils ont proclamée (ou plutôt à cause même de cette vérité), tous ceux qui, depuis cette époque, ont jeté sur la société un regard profond, se sont écriés : « La société est en poussière. » Les plus hardis des jacobins, parvenus au sommet de leur œuvre sanglante, effrayés de cette mer qu’ils avaient déchaînée, de ces flots que rien ne gouverne et n’arrête, prirent des vertiges, et cherchèrent, mais en vain, un gouvernement qui pût convenir à cette société nouvelle et affranchie. […] sophistes, ou bonnes gens, je vous remercie ; vous jetez là, sans le savoir, un grand jour sur cette question de la propriété qui vous point si fort. […] Ne voyez-vous pas qu’au seul signal de cette tyrannie, tout le désordre de votre société retombe de tout son poids sur le cœur de la sainte, et, comme la goutte d’eau jetée sur un métal précieux que le feu a rougi, produit une explosion qui détruit et renverse ? […] Dans ce dernier cas, la femme adultère est en droit l’égale de ses juges ; ils n’ont pas plus droit qu’elle : « Que celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre. » La femme pécheresse, comme la courtisane dans S. […] Et comme ils continuaient de l’interroger, s’étant redressé, il leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. — Et s’étant encore baissé, il écrivait sur la terre.
Ils ont aidé à introduire dans le public le goût du document rare et, en développant la clientèle des collectionneurs, ils ont certainement sauvé de la destruction bien des pièces uniques que les héritiers auraient jetées au feu. […] Le ministre une fois arrêté, la police a ouvert ses coffres-forts, et a saisi des notes personnelles qu’il avait jetées librement sur le papier à des moments perdus. […] Ces paroles de l’écrivain, ramassées on ne sait comment, tronquées, interprétées, consignées, non sans passion, par les uns et les autres peuvent pendant un certain temps jeter le trouble sur la véritable figure de l’artiste qui vient de mourir. […] Tout le reste, pour y mettre de l’ordre, ils ont envie de le jeter au feu, sans même deviner ou comprendre qu’il peut se trouver là, dans ce qu’ils vont brûler, une œuvre magistrale. […] Quel scandale qu’un descendant dévot de Renan, ou un petit-neveu anticlérical de Veuillot, puisse sans contrôle jeter leurs manuscrits au feu.
… » Que disait le Taine de l’Ecole normale et qui n’avait encore entrepris aucune étude d’histoire : « Je ne veux pas me jeter dès à présent dans la vie politique. […] C’est au contraire, et davantage d’année en année, le sort commun de tous les jeunes hommes jetés au sortir du collège dans cette anarchie et cette incohérence où nous nous agitons. […] Elle finit par ne plus voir dans son compagnon qu’un enfant malade, et quand le hasard la met en présence d’un autre homme, d’âme simple mais saine, la réaction la jette à cette extraordinaire aventure, à ce caprice pour le médecin Pagello, qui tient de la comédie et du drame. […] Affaire, la Duchesse de Langeais, Splendeurs et Misères des courtisanes, — je cite au hasard : « Jetez-vous tout d’abord dans l’action. […] Byron masquait le malaise où le jetait l’approche de l’homme par de la hauteur insultante, Beyle par de l’ironie sarcastique ; d’Aurevilly, lui, abritait son irritabilité toujours en éveil, derrière le plus audacieux, quelquefois le plus outrageant étalage de paradoxes.