Les écrivains de nos jours en qui l’on voyoit encore des étincelles de ce beau feu qui animoit ceux du siècle passé, ont en vain crié contre cette déraison, & voulu sauver le goût égaré en France.
Les Lettres Peruviennes sont pleines d’esprit, de feu & d’intérêt ; mais Madame Grafigni, à qui nous les devons, ayant vêcu avec des Philosophes qui aimoient la métaphysique & la déclamation ; il regne dans certains endroits de son livre un entortillage, une obscurité & de fausses subtilités qui déplaisent ; & la chaleur qu’elle montre est trop souvent factice.
Le feu de l’âge en donne plusieurs à la fois, et c’est beaucoup, si la raison encore naissante peut être la maîtresse durant quelques momens.
L’esprit de conversation désorientait de ses feux et de ses éclats ce génie nonchalant et triste, qui broyait longtemps ses couleurs en silence.
Ils étiolent cet homme si solide, fait de cette pâte qui ne casse ni au fer, ni à l’eau, ni au feu et qui n’a pas cassé au milieu de tous les écroulements qu’il a vus et qui l’ont frappé de leurs débris.
Elles s’y étaient éteintes… ou elles y avaient couvert leur feu, à cette toute-puissante cloche de l’Empire qui a si bien sonné le couvre-feu des partis.
déshonoré en l’écrivant… Un immense mensonge s’est étendu sur elle, comme la nuée, pleine de feu, qui devait pleuvoir sur Sodome… L’auteur des Ruines de la Monarchie française — de cette histoire d’où il ressort pour conclusion la thèse historique de la vérité absolue de la Monarchie — ne sera pas même discuté par les petits traîneurs de fétus qui fourmillent dans le journalisme contemporain.
Nulle part on ne sent, sur ces fragments hâtés, le toucher de cette main de feu qui y est passée et qui aurait dû y laisser au moins une tiédeur, — au moins quelque odeur affaiblie de cette feuille de laurier qu’elle roulait incessamment dans ses doigts !
Sur la question à feu, en ce moment, de l’égalité entre les deux sexes, — ce ridicule préjugé physiologique et psychologique des femmes-hommes et des hommes-femmes de ce temps, — l’auteur de l’Être social (page 162) reconnaît que le jour n’est pas venu où le droit des femmes à la virilité triomphera.
Vacquerie, « tout échevelé dans les étoiles, mais il pourra prendre, sans se mettre à feu et à sang, un engagement de chapeau chinois dans la musique bouffe du Tintamarre… et s’y distinguer.
La loi des douze tables condamne à être brûlé vif celui qui met le feu à la moisson de son voisin ; elle ordonne que le faux témoin soit précipité de la Roche Tarpéienne ; enfin que le débiteur insolvable soit mis en quartiers. — Les peines s’adoucissent sous la démocratie.
Ce feu de poésie, que n’avait pas éteint la sévère discipline de Lacédémone, rayonnait de tous les rivages de la Grèce.
S’ils y couchent, ils n’en sont pas moins négligés. « Je fus confié, dit le comte de Tilly, à des valets et à une espèce de précepteur qui leur ressemblait à beaucoup d’égards. » Pendant ce temps son père courait. « Je lui ai connu, ajoute le jeune homme, des maîtresses jusqu’à un âge avancé ; il les adorait toujours et les quittait sans cesse. » Le duc de Biron juge embarrassant de trouver un bon gouverneur à son fils : « c’est pourquoi, écrit celui-ci, il en confia l’emploi à un laquais de feu ma mère, qui savait lire et passablement écrire, et qu’on décora du titre de valet de chambre pour lui donner plus de considération. […] Quand on les a connus, on ne les quitte plus, ou, si on est obligé de les quitter, on les regrette toujours. « Rien n’est comparable260, dit Voltaire, à la douce vie qu’on y mène au sein des arts et d’une volupté tranquille et délicate ; des étrangers, des rois ont préféré ce repos si agréablement occupé et si enchanteur à leur patrie et à leur trône… Le cœur s’y amollit et s’y dissout, comme les aromates se fondent doucement à un feu modéré et s’exhalent en parfums délicieux. » Gustave III, battu par les Russes, dit qu’il ira passer ses vieux jours à Paris dans un hôtel sur les boulevards ; et ce n’est pas là une simple politesse ; il se fait envoyer des plans et des devis261. […] Lauwrence, Qu’en dit l’abbé Watteau, le premier en date et en talent, transpose ces mœurs, et les peint d’autant mieux qu’il les rend plus poétiques. — Relire entre autres : Marianne, par Marivaux ; la Vérité dans le vin, par Collé ; le Coin du feu, la Nuit et le Moment, par Crébillon fils, et, dans la Correspondance inédite de Mme du Deffand, deux lettres charmantes, l’une de l’abbé Barthélemy, l’autre du chevalier de Boufflers (I, 258, 341).
Il en sortit comme une flamme, parce qu’il avait délayé ses couleurs sur sa palette avec des larmes et avec du feu. […] Votre âme se transfigure en rayons et se répand, comme cette pluie de feu, dans toute l’étendue ; vous n’êtes plus ici ou là ; vous êtes partout, vous contractez l’ubiquité de cette lumière : elle est si transparente que vous croyez lire jusqu’au fond du firmament, comme on voit dans une eau claire, à l’ombre d’un cap, jusqu’aux grains de sable de la plage. […] Le feu de l’insurrection s’amortit avant de s’être propagé jusqu’à Rome : l’Italie se lève, mais ne se tient pas assez longtemps debout.
Et puis cependant elle était si gaie et si jeune d’esprit que cet attendrissement, sans cesse dévié par son sourire, n’allait pas jusqu’à la passion et s’arrêtait au charme ; le charme est ce crépuscule et ce pressentiment de l’amour, où l’amour devrait s’arrêter éternellement, pour n’arriver jamais jusqu’au feu, jusqu’à l’amertume et jusqu’aux larmes. […] Je me piquerai peut-être un peu les doigts en émondant ce rosier à quarante-cinq feuilles qui enivre depuis trois siècles notre Italie ; mais, à mon âge et avec mon caractère, on a la main callée et la peau dure ; on peut jouer avec les feux follets de l’Arioste sans craindre de se brûler les doigts ou les yeux. […] Une série d’aventures moitié plaisantes, moitié sérieuses, toutes féeriques, poursuivent la belle Angélique obsédée par une foule de chevaliers de chant en chant ; Renaud, Bradamante, Roger, Pinabel, et vingt autres guerriers ou guerrières apparaissent, disparaissent, combattent, adorent, s’évanouissent pour reparaître encore comme des fantômes de l’imagination dans une nuit semée de feux follets, mais tous dans des aventures pittoresques décrites en vers, tantôt épiques, tantôt comiques, qui embarrassent quelquefois la mémoire du lecteur, sans lasser sa curiosité et son admiration.
Ses discours, préparés dans le silence de ses veilles, notés, écrits à loisir, effacés, écrits de nouveau, corrigés encore, comparés studieusement par lui aux modèles de l’éloquence grecque, appris fragments par fragments, tantôt aux bains, tantôt dans ses jardins, tantôt dans ses promenades autour de Rome, récités devant ses amis, soumis à la critique de ses émules ou de ses maîtres, prononcés en public sur le ton donné par des diapasons apostés dans la foule, enrichis de ces inspirations soudaines qui ajoutent la merveille de l’imprévu et le feu de l’improvisation à la sûreté et à la solidité de la parole réfléchie, étaient des événements dans Rome. […] Cicéron, indigné, mais non intimidé, se lève et adresse à l’ennemi public la terrible et éloquente apostrophe qui a laissé sur le nom de Catilina la même trace que le feu du ciel laisse sur un monument foudroyé. […] Il avait de plus, dans plusieurs harangues immortelles, soufflé dans Rome le feu de la colère publique contre Antoine.
Elle est assise au foyer, appuyée contre une colonne, filant sur sa quenouille, à la clarté du feu, une laine teinte d’une pourpre merveilleuse à voir ; derrière elle sont ses servantes ; tout auprès se dresse le trône de mon père, où il boit le vin et siège comme un immortel. […] « Il dirige les vents au milieu des airs, comme sur les courants des ondes, et fait étinceler l’éclair de feu né dans l’espace. […] — Certainement, lui dis-je, en m’asseyant sur son fauteuil, en face de son petit feu de cendre, il me reste toujours du temps pour aimer ceux qui m’aiment, et des soucis pour oublier les miens en pensant aux soucis de mes amis !
Ayant lu dans cet historien la mort de Virginie et les discours enflammés d’Icilius, j’en fus si transporté qu’aussitôt l’idée me vint d’en faire une tragédie ; et je l’aurais écrite d’un trait, si ne m’avait troublé l’attente continuelle de cette maudite felouque dont l’arrivée serait venue m’interrompre dans le feu de la composition. […] Quelques mois après, quand je voulus revenir à cette malheureuse esquisse et la relire, elle me glaça tellement le cœur, et j’entrai contre moi dans une telle colère, qu’au lieu d’en poursuivre l’ennuyeuse lecture, je la jetai au feu. […] Mais quand j’ai imprimé ce livre, je n’ai pas voulu, avec le froid des années et le pédantisme de mon petit savoir, étouffer le feu de la jeunesse, et la généreuse, la légitime indignation que j’y vois briller à chaque page, et dont l’éclat n’ôte rien à une sorte de franche et véhémente logique qui me paraît y dominer le reste.
Que mon doigt eût pressé la détente, et c’était fait de sa vie ; mais, m’étant aperçu que ce qu’il dirigeait sur ma poitrine n’était qu’une espèce de mauvais fusil qui ne pourrait jamais faire feu, je me sentis au fond assez peu effrayé de ses menaces et ne crus pas nécessaire d’en venir aux extrémités. […] On avait allumé un petit feu, et sur les braises grillaient quelques larges tranches de venaison. […] Le souper fini, le feu fut complètement éteint, et l’on plaça une petite lumière de pommes de pin dans une calebasse qu’on avait creusée.
Werther resta et restera le charbon de feu des livres. […] La joie que j’éprouvais dans ces moments me rendait tout mon feu ; les idées et la suite de leur développement, les expressions telles qu’elles avaient été prononcées, tout redevenait clair comme un souvenir de la veille. […] Nous étions de la même opinion sur cette pièce, et j’avais du plaisir à voir avec quel esprit et quel feu le jeune Goethe savait analyser les rapports qu’il avait saisis.
L’utopiste ne trouve rien à conserver de la société établie : usages, traditions, principes, institutions, tout lui en semble hors de service ; à peine se résigne-t-il à n’y pas mettre le feu. […] Émile prend feu ; Sophie est touchée ; ils se conviennent ; ils s’aiment. […] Pour être passées dans les mœurs et dans les lois, les vérités qu’il a défendues ou revendiquées n’ont rien perdu de leur à-propos ni du feu d’éloquence dont il en a animé l’expression.
L’animal qui, devant le feu, se sera agité de manière à reculer en arrière, aura évité par cela même la brûlure ; s’il se retrouve devant le feu, une voie cérébrale sera déjà creusée par la première action entre la représentation du feu comme douloureux et le mouvement déterminé de fuite.
Ce rendez-vous de l’imprévu, ce coudoiement de rencontres, cette foire de romans d’aventure, ce feu roulant de reparties, ce carnaval de la gaieté et de l’amour, cette folie, cette joie démente d’une jeunesse furieuse, qui sautait douze heures sous l’archet de Musard, la fouettant et la refouettant des fifres et des tonnerres de son orchestre : ce n’est plus tout cela qu’un trottoir. […] * * * — Un gouvernement serait éternel à la condition d’offrir, tous les jours, au peuple un feu d’artifice et à la bourgeoisie un procès scandaleux. […] » À la fin de la soirée, Saint-Victor, enterré au coin du feu dans un grand fauteuil, en une digestion de César replet, s’allume tout à coup, nous entendant causer de la Révolution et du vil prix des belles choses du xviiie siècle en ces années, et s’écrie, soulevé tout droit : — Hein !
Un vent de tempête venait de l’aquilon, et une grosse nuée, et un feu s’entortillant. […] Et je vis une ressemblance qui était comme une apparence de feu, et qui avança une forme de main. […] Jean fut un des grands errants de la langue de feu.
« Son souffle est semblable à des charbons brûlants ; le feu sort de sa gueule. […] L’intelligence seule est une faculté froide, qui, semblable au regard de notre œil matériel, voit le feu sans s’embraser. […] Cela serait beau, mais cela ne serait pas saint, car la volonté seule est sainte ; autrement le miroir qui réfléchit la lumière aurait autant de vertu que le feu qui la produit.
Comparez ce tableau avec celui du poète qui dit, sa tête sortait d’entre les nuées, ses yeux étoient ardents, sa bouche étoit entr’ouverte, ses chevaux souffloient le feu de leurs narines, et le fer de sa lance perçoit la nue. […] Mais le Joseph est un sot ; mais la femme est froide, sans passion, sans chaleur d’âme, sans feu dans ses regards, sans désir sur ses lèvres ; c’est un guet à pans qu’elle va commettre. […] J’en verrois un autre monté sur un escabel qui auroit mis le feu à la forge et qui martelleroit sur l’enclume ; d’autres qui limeroient à l’étau, et tous ces petits bélîtres ébouriffés, guenilleux, me plairoient infiniment plus que ces gros amours froids, plats, jouflus et nuds.
… Il se jetterait au feu pour moi ! […] C’était encore le calme délicieux des premières heures du jour ; très bas dans le ciel, le Baal resplendissait comme un grand feu d’argent. […] Tout le déjeuner, dressé sur un guéridon au coin du feu, consistait en charcuterie et en sucreries. […] Ma tête était en feu. […] Nous nous disons : Voilà la journée finie ; nous allumons notre lampe, nous attisons notre feu, nous nous apprêtons à passer une douce et paisible soirée au coin de notre âtre : pan !
Vous le lisez au coin de votre feu ; ce n’est plus cela. […] Tel récit qui vous semblait long s’anime et prend au feu de la rampe du relief et de la couleur. […] C’est un jeu plein de variété et de feu. […] Et si le feu avait pris ? […] Le feu ne prenait pas, et voilà tout.
Le feu commence à s’éteindre, le cercle de sa lumière se rétrécit. […] … J’enviais jusqu’au sort du pâtre que je voyais réchauffer ses mains à l’humble feu de broussailles qu’il avait allumé au coin d’un bois. […] Il continue : « Je jetai au feu avec horreur les exemplaires de l’Essai, comme l’instrument de mon crime. […] Répand-elle un feu brûlant, un froid mortel dans les veines ? […] Chateaubriand a reçu de la nature le feu sacré.
Les hommes sobres achètent une tranche de pastèque ou un gros concombre qu’ils mordent à belles dents comme une pomme. » Point d’ivrognes : ils sont grands buveurs, mais d’eau pure, « S’ils entrent dans un cabaret, c’est pour jaser » ; au café, « ils demandent une tasse de café d’un sou, un verre d’eau, du feu pour allumer leurs cigarettes, un journal et un jeu de dominos : voilà de quoi les occuper toute la journée ». […] » Ce que j’aime, ce n’est pas à combattre, c’est à boire avec des amis et des camarades, à voir pétiller dans le feu les branchages secs coupés en été, à faire rôtir des pois chiches sur les charbons, à faire griller les faines, à caresser la jeune Thratta pendant que ma femme est au bain. […] Dans un climat humide ou froid comme la Gaule, la Germanie, l’Angleterre, l’Amérique du Nord, l’homme mange davantage ; il lui faut des maisons plus solides et mieux closes, des habits plus chauds et plus épais, plus de feu et plus de lumière, plus d’abris, de vivres, d’instruments et d’industries. […] Vers 689, Butadès de Sicyone a l’idée de modeler et de cuire au feu des figures d’argile, ce qui le conduit à orner de masques le faîte des toits. […] Une colonne qui monte jusqu’au ciel, l’Etna neigeux, nourrice éternelle des frimas âpres, contient son effort………….. ; et de ses gouffres il vomit des sources éblouissantes de feu inabordable.
L’Europe ne fut pas seulement éblouie par les feux d’artifice de son génie. […] Ce feu qui, chez Isaac, se consume en agitation de paroles et de conduite, chez ses deux fils, dévore obscurément l’âme. […] « ce regard sec, ardent, moqueur et prolongé » que celui-ci tenait sur Rousseau, les soirs ; au coin du feu ! […] Vois, comme aux feux du couchant étincellent les toits encadrés de verdure. […] Chez nos poètes, un feu tragique ou le sel de l’ironie donnent toute leur énergie aux passions.
Jugez : toutes les misères à Lyon passant à travers la mienne ; vingt, trente mille ouvriers cherchant jour par jour un peu de pain, un peu de feu, un vêtement pour ne pas tout à fait mourir. […] « (24 décembre 1849)… Mon bon Richard, si votre amitié n’est pas sans inquiétude sur nous et notre silence, je suis tout à fait de même sur tout ce qui vous concerne ; et quoique je ne sache de quel côté donner de la tête, je prends sur la nuit pour vous écrire, — la nuit de Noël, mon cher Richard, qui changerait les destinées de ce triste monde et la vôtre, si le Sauveur écoutait son pauvre grillon, humblement à genoux dans la cheminée… où il y a bien peu de feu, sinon celui de mon âme, très-fervente, très en peine !
Suard, membre de l’ancienne Académie française, fut le premier secrétaire perpétuel de la nouvelle qui, à peine déguisée sous le titre de classe de la Langue et de la Littérature françaises, et ambitieuse du passé, faisait tout dès lors pour paraître la continuation pure et simple de la feue Académie. […] Pour employer un vilain mot (et je l’emploie à regret, mais il est à l’ordre du jour), il faut qu’il n’y ait rien de clérical dans l’Académie. — Un jour, dans une discussion, à propos de je ne sais quel livre où Luther était voué au feu infernal et qu’on voulait nous faire couronner, il m’est échappé de dire à l’un des orthodoxes religieux dont j’ai l’honneur d’être le confrère, et qui s’étonnait de ma protestation : « C’est bien assez, à l’Académie, d’être de la religion d’Horace. » J’ai touché à bien des points, m’efforçant de montrer l’Académie comme elle est et évitant tout parti pris de dénigrement ou de complaisance.
A propos de la mort de M. le Duc (1710), il nous dit avec ce feu qui mêle tout, et qui fait tout voir à la fois : « Il étoit d’un jaune livide, l’air presque toujours furieux, mais en tout temps si fier, si audacieux, qu’on avoit peine à s’accoutumer à lui. […] Molière est poëte, entraîné, irrégulier, mélange de naïveté et de feu, et plus grand, plus aimable peut-être par ses contradictions mêmes : La Bruyère est sage.
La nature, quoi qu’il en dise, ne l’avait pas créé éloquent ; il avait besoin de cuver longtemps, sa plume à la main, des discours rares et lus ; ses foudres se forgeaient péniblement dans son cabinet, au feu soufflé de ses rancunes. […] La monarchie s’affaiblissait de toute la popularité, à trois feux comme la foudre, que forgeait M. de Chateaubriand contre M. de Villèle.