Quel beau livre, Notre-Dame de Paris ! […] Notre-Dame de Paris est un roman de l’an passé. […] Que fera Paris sans elle ? […] La province est la cour de cassation des jugements de Paris. […] » Ainsi parle le Courrier de Paris.
Paris, — l’ingrat Paris, — se complaît depuis quelque temps dans une idée qui lui cause une satisfaction singulière. […] Pourvu qu’il s’agisse d’articles de Paris, il est toujours compétent. […] Cela n’est pas difficile à Paris. […] Il ne faudrait peut-être pour cela qu’un Indou de plus à Paris. […] , tandis qu’il y en a trois qui ont occupé tout Paris.
L’un est un provincial grossier et brutal, qui vient à Paris recueillir la succession d’un oncle. […] Cependant le chevalier Ménechme est à Paris, aux prises avec la mauvaise fortune ; une vieille douairière se sent toute portée à changer son sort en l’épousant, et le chevalier ne fait pas le difficile, lorsque son amour pour Isabelle, la propre nièce d’Araminte, lui ouvre les jeux sur l’âge de sa tante. […] Elle se rendit à Paris. […] Quelques critiques doutent que Shakspeare ait connu la nouvelle même de Giraldi Cinthio, et supposent qu’il n’a eu entre les mains qu’une imitation française, publiée à Paris en 1584 par Gabriel Chappuys. […] 2º Plaisante et agréable histoire d’Apollonius, prince de Tyr, en Afrique, et roi d’Antioche, traduit par Gilles Corozet, in-8º, Paris, 1530.
C’était là que le comte Primoli recevait ses amis de Paris, de Rome et d’ailleurs. […] Il ne faisait à Paris que de brefs séjours. […] A Paris, il conservait cette allure de nomade. […] Celle de Paris lui plaisait également et il faisait à Paris de fréquents séjours qui, vers la fin de sa vie, le fixèrent à Saint-Cloud qu’il ne quittait plus guère que pour sa résidence ardennaise du Caillou-qui-Bique. […] A Paris, Toulet retrouva les difficultés de vie qui l’en avaient momentanément éloigné.
Madame Tallien, madame de Beauharnais, madame Récamier, madame Gay, étaient de belles idoles grecques qui firent un moment, sous le Directoire, rêver Athènes au peuple de Paris. […] C’est la vertu de Paris de courir à la beauté, à la gloire, à l’agrément, plus qu’à la richesse et à la puissance. […] Quelque temps avant la révolution de 1848, elle s’éloigna de Paris au premier murmure de la tempête qui couvait dans les âmes. […] Ramenée de Saint-Germain à Paris pour y mourir, où elle avait chanté et aimé, elle parut reprendre haleine un moment sur cette pente du tombeau. […] Paris, le 12 avril 1856.
Robert HOUDIN, Confidences, Paris, 1861, t. […] TAINE, De l’intelligence, Paris, 1870, t. […] RIBOT, L’imagination créatrice, Paris, 1900, p. 130. […] PAULHAN, Psychologie de l’invention, Paris, 1901, chap. […] RIBOT, Psychologie de l’attention, Paris, 1889, p. 6.
Il se fit aimer d’elle, l’emmena plus tard à Paris et en fit publiquement sa maîtresse. […] Il venait assez souvent à Paris, y voyait Camille Desmoulins et quelques autres de cette jeunesse révolutionnaire. […] Il est malheureux que je ne puisse rester à Paris. […] Puis le lendemain, son bienveillant introducteur et guide lui offre une place pour Paris : M. […] Arrivé à Paris, déposé à la porte de sa mère, M.
Lorsqu’il mourut à Paris, le 23 mars 1842, il y eut silence autour de lui ; regretté de quelques-uns, il parut vite oublié de la plupart. […] Au sortir de l’École centrale où, sur la fin, il avait étudié avec ardeur les mathématiques, Beyle vint pour la première fois à Paris ; il avait dix-sept ans ; il y arriva le 10 novembre 1799, juste le lendemain du 18 Brumaire : date mémorable et bien faite pour donner le cachet à une jeune âme ! […] Le fond de son goût et de sa sensibilité est tel qu’on le peut attendre d’un épicurien délicat : Quelle folie, écrit-il à un ami de Paris en 1814, à la fin de ses Lettres sur Mozart, quelle folie de s’indigner, de blâmer, de se rendre haïssant, de s’occuper de ces grands intérêts de politique qui ne nous intéressent point ! […] Paris, 1801 ; in 8º de 68 pages. » Tout ce qui se trouve dans Beyle, à partir de la page 329 jusqu’à la page 354, est pris dans cette brochure. […] Tous les deux, ils ont cela de commun de dire aux Parisiens bien des duretés, ou même des impertinences, et de songer beaucoup à l’opinion de Paris.
C’est toujours un profit que d’aimer, et, s’il faut aimer une nation, je ne vois pas laquelle on préférerait aux Français. » Se retrouvant à Paris en 1815, il prend fait et cause pour l’essai constitutionnel des Cent-Jours, se fait, en pur volontaire, le second de Benjamin Constant, devient un champion officieux du gouvernement dans le Moniteur, et, sur ce point brûlant du libéralisme impérial, se sépare avec éclat de ses autres amis politiques. […] Mme d’Albany, qui est un caractère ferme, tranquille, et une nature désabusée, s’étonne que Mme de Staël, forcément éloignée de Paris, ne se résigne pas mieux et n’accepte pas, une bonne fois, une vie indépendante et fermée dans sa noble retraite. Sismondi, qui peut bien être au fond du même avis, répond en l’excusant (25 juin 1807) : « Sans doute, Madame, moi aussi j’aurais ardemment désiré que Mme de Staël eût assez de fermeté dans le caractère pour renoncer complètement à Paris et ne faire plus aucune démarche pour s’en approcher ; mais elle était attirée vers cette ville, qui est sa patrie, par des liens bien plus forts que ceux de la société. […] Il ne lui reste que peu d’attachements intimes sur la terre, et, hors de Paris, elle se trouve exilée de ce qui remplace pour elle sa famille aussi bien que son pays. […] Mme d’Albany, toutefois, lui passait l’une de ces critiques plus que l’autre, et à propos de la fameuse brochure des Deux Phèdre qui souleva toute la presse littéraire de Paris en 1807, et dans laquelle la Phèdre de Racine est si complètement sacrifiée à celle d’Euripide, elle s’était exprimée avec assez de faveur.
Marceline-Félicité-Josèphe Desbordes, qui est morte à Paris le 23 juillet 1859, était née à Douai le 20 juin 1786, au nº 32 de la rue Notre-Dame (aujourd’hui rue de Valenciennes, 36). […] Elle fut remarquée à Rouen par des acteurs de l’Opéra-Comique de Paris, qui y étaient venus donner quelques représentations : ils en parlèrent à Grétry à leur retour, et l’aimable maître se chargea de l’éducation musicale de Mlle Desbordes. […] Après un séjour d’une année environ à Paris, son mari et elle s’engagèrent en mars 1821 pour le théâtre de Lyon ; ils y restèrent deux ans, et c’est alors qu’elle quitta définitivement la carrière. […] Voilà l’écho de Paris. […] On t’a peut-être fait croire que Paris avait été à feu et à sang.
Avant l’entrée en campagne, le général Marchand, commandant par intérim, écrit de Paris au ministre de la guerre (25 septembre 1808) pour lui rappeler que le maréchal a demandé, dès le mois de février dernier, le grade de général de brigade pour le colonel Jomini, son chef d’état-major. […] La bienveillance du maréchal est visiblement altérée ; son amour-propre est désormais en éveil : de méchants propos venus de Paris et présentant Jomini comme son meneur ont sourdement opéré. […] Le trait, s’il existe, était dans la dernière phrase. — Pour toute réponse à cet envoi de démission, Jomini reçut l’ordre du ministre Clarke de se rendre en poste à Paris et de se présenter à lui dans les vingt-quatre heures après son arrivée. […] Au moment de céder et de partir pour Paris, Jomini exhalait sa plainte ; il voyait bien qu’on ne lui permettrait pas de donner sa démission et d’aller porter ailleurs sa connaissance des choses de guerre et ses idées : « Hélas ! […] Mon irritation m’entraîne : je me répète… » Il arriva à Paris vers le 15 décembre (1810).
I Le bruit de ses heureuses dispositions parvint jusqu’à son oncle, Antoine de Fénelon qui, arrivé au premier grade de l’armée, appela son neveu auprès de lui à Paris. […] On lui fit poursuivre ses études philosophiques et théologiques dans les hautes écoles de Paris. […] Le jeune homme ne tarda pas à devenir prêtre, resta à Paris, et fut employé, pendant trois ans, à expliquer les mystères aux enfants du peuple, les jours de fête et les dimanches, dans la sacristie de l’église Saint-Sulpice. […] Fénelon, rappelé à Paris par l’archevêque, M. de Harlay, fut nommé, malgré sa jeunesse, supérieur des Nouvelles-Converties au catholicisme, dont les persécutions de Louis XIV avaient multiplié le nombre à Paris. […] Son oncle, l’évêque de Sarlat, fut obligé, pour soutenir son neveu à Paris, de lui résigner le petit prieuré de Carénac, dépendant de son évêché.
« Le théâtre est un objet de consommation comme un autre, cela entre dans l’article Paris. […] Jean Jullien : « Le but est d’intéresser le spectateur et surtout de l’émouvoir. » Barberou l’écrivait à Bouvard : « Le théâtre est un objet de consommation comme un autre, cela, entre dans l’article Paris. […] Il y a un an, à Paris, on jugea presque subversif un couplet de revue, qui parodiait (si peu !) […] Paris aime ses spectacles. […] Un temps viendra où à Paris, comme déjà aujourd’hui à Londres, on comptera quatre théâtres contre vingt-cinq spectacles.
Née à Paris le 7 novembre 1730 (c’est la date exacte, relevée sur les actes officiels), elle avait épousé en juillet 1751 M. […] Décidé, par les persécutions qu’il avait trouvées en Suisse, à passer en Angleterre et à se confier à l’hospitalité de David Hume, Rousseau revint un moment à Paris (décembre 1765). […] J’ai oublié pendant ce temps Mme de La Tour, et peu s’en faut qu’à son passage à Paris, Rousseau ne l’ait oubliée lui-même. […] Six ans après (avril 1772), comme Jean-Jacques était revenu à Paris, elle se présenta un matin chez lui, rue Plâtrière, sous prétexte de lui faire copier de la musique. […] Lorsque, six mois après le départ de Rousseau pour l’Angleterre, éclata la brouille avec Hume, et que tout Paris prit fait et cause pour ou contre, Mme de La Tour n’hésita point : elle était pour Jean-Jacques quand même ; c’est l’honneur et le droit des femmes d’agir à l’aveugle en pareil cas.
Ce digne père, homme très remarquable, ayant quitté le service à trente-quatre ans, épousa une fille de finances de Paris, très belle, de plus de sens que d’esprit. […] Arrivé à Paris, il se trouve rayé de son commandement dans l’Ouest et sans fonctions. […] Pendant qu’il se mettait péniblement en route de Bayonne pour Paris, le désastre de la campagne de Russie s’accomplissait ; on recevait le fatal 29e Bulletin de la Grande Armée, et le lendemain arrivait Napoléon. […] Les vicissitudes extrêmes de cette rapide campagne ont amené Marmont avec Mortier auprès de Paris, dont Napoléon est éloigné, et que les armées étrangères atteignent et pressent déjà. […] C’est ainsi que nous le voyons rentrer dans Paris couvert de la poussière et frémissant de l’émotion du combat.
Sans fortune et sans carrière, Grimm vint à Paris, y fut attaché quelque temps au jeune prince héréditaire de Saxe-Gotha, puis devint précepteur des fils du comte de Schomberg, puis secrétaire du jeune comte de Friesen, neveu du maréchal de Saxe. […] Pendant que Grimm s’élevait contre l’ennui et la fausse méthode de l’opéra français, les acteurs italiens vinrent à Paris en 1752 et donnèrent des représentations à l’Opéra même. […] « Paris, a-t-on dit très justement, est le lieu du monde où l’on a le moins de liberté sur les ouvrages des gens qui tiennent un certain coin. » Cela était vrai alors, et l’est encore aujourd’hui. […] Les cours d’Allemagne avaient alors les regards tournés vers la France ; les souverains visitaient Paris incognito, et, de retour ensuite dans leur pays, ils voulaient rester au courant de ce monde qui les avait charmés. […] Je ne veux ni ne peux rester à Paris ; j’y suis trop malheureux.
Cet homme paisible, aux goûts tout littéraires, né pour le cabinet et pour la bibliothèque, ou pour une promenade modérée dans l’entretien de quelques amis, était sorti d’un des plus vaillants hommes de son temps, du brave Claude de Marolles, capitaine des Cent-Suisses de la garde du roi, célèbre par le combat singulier à la lance et la joute mortelle qu’il engagea devant les tranchées de Paris, le jour même de la mort de Henri III et le premier jour du règne de Henri IV, contre Marivaut, un des plus braves gentilshommes de l’armée du roi. […] Le défi avait eu lieu la veille ; la joute se fit dans la plus noble lice, en vue des deux armées et même des dames de Paris. […] Peu après il va, également en famille, à Paris ; on n’est pas moins de huit jours à faire la route. […] Ses fréquents voyages, ses longs séjours à Paris et ses assiduités à l’hôtel de Nevers n’expliquent qu’en partie cette négligence. […] En fait de devises, il en proposa une, toutefois, fort galante et ingénieuse pour mettre au revers d’une médaille qu’on faisait frapper à Paris pour cette reine.
67 Lorsque le petit-fils de Fouquet, M. de Belle-Isle, âgé de seize ans, vint à Paris, jeune homme de bonne mine, ayant « de l’esprit, du tact, les sentiments et les façons d’un vrai gentilhomme », grandement apparenté d’ailleurs, allié aux Lévis et aux Charost, l’intérêt de la société se porta sur lui ; on ne pensa à rien moins d’abord qu’à le faire entrer dans les mousquetaires du roi : on y réussit. […] Je blesse sans doute votre modestie, mais c’est un amour-propre poussé à l’excès qui m’entraîne à faire l’éloge de mon discernement. » Rappelé brusquement du Nord par la maladie et la mort de sa mère, le comte de Gisors reparaissait dans le monde de Paris et de Versailles avec une éducation achevée. […] Les plaisirs n’étouffent point vos sentiments ; vous n’oubliez ni vos pertes, ni vos regrets, ni vos devoirs, et le tumulte de la Cour et de Paris ne prend rien sur vos réflexions. […] Mais enfin, dans une Relation de la mort de Voltaire, adressée à l’impératrice Catherine par son ambassadeur à Paris, le prince Bariatinsky (juin 1778), et qui a été publiée pour la première fois dans le Journal des Débats du 30 janvier 1809, on lit : « Dès que le bruit de sa maladie et le danger de son état se répandirent dans Paris, la haine sacerdotale qui ne pardonne point se déploya dans toute son activité. Les dévotes intriguèrent auprès de l’archevêque de Paris.
Oeuvres complètes, 1759-1790, 14 vol. in-4 ; Lettres inédites, Paris, 1823, 2 vol. in-8. […] Lucas-Montigoy, Mémoires biographiques, littéraires et politiques de Mirabeau, écrits par lui-même, par son père, par son oncle et par son fils adoptif, Paris, 1834, 8 vol. in-8. […] Paris, 1857. — À consulter : Prévost-Paradol, les Moralistes français, Vinet, ouvr. cité, t. […] Œuvres complètes, Paris, 1818,19 vol. en 20 tomes. […] Henry, Paris, in-8. — A consulter : L.
Monsieur lui-même, tout indolent qu’il était, se piquait d’être bien à Paris. […] Mais Monsieur était si satisfait de pouvoir, tous les soirs qu’il passait à Paris, demander à dix ou douze personnes en particulier : « Eh bien ! […] Celui-ci « s’acquitta si bien de sa commission, dit Cosnac, qu’il fit faire par les États des défenses de l’imprimer, retira dix-huit cents exemplaires déjà tirés, et me les apporta à Paris ; et je les remis, par ordre de Monsieur, entre les mains de Mérille (le premier valet de chambre). […] Ce fut, à vrai dire, ce seul honneur auquel je fus le plus sensible. » Il était dans ces termes d’amitié et de correspondance étroite avec la noble princesse ; il venait de recevoir d’elle toutes sortes de nouveaux témoignages d’intérêt et d’affection sur sa fâcheuse mésaventure de Paris, au commencement de 1670. […] On était allé chercher en toute hâte à Paris M. de Condom, Bossuet.
Dans une Introduction, l’auteur raconte somment, en un château assez voisin de Paris, chez le duc de…, qui, par ambition, s’est fait partisan très avancé des idées nouvelles, une société nombreuse, composée de militaires, de députés, d’artistes, de journalistes, se met à discuter un soir le grand sujet à la mode, à savoir si la source du progrès est dans la vie publique et sociale, ou s’il la faut chercher au foyer domestique. […] « A Paris, — oui, à Paris, s’écrie-t-il, c’est le vœu de tous les pauvres insensés qui se croient appelés à remuer le monde ! […] Simiane n’est autre chose qu’un Rousseau anticipé, un Rousseau qui n’a pas voulu l’être ; né dans les Alpes aussi, venu à Paris jeune et orphelin, avec mille livres de rente, il a tenté la route des lettres ; il a porté à Montesquieu un manuscrit, que le grand homme a jugé très favorablement ; il a fréquenté le café Procope et causé avec les beaux esprits. […] Beaucoup d’à peu près, çà et là des répétitions négligentes (délicieuse deux fois dans la même phrase, page 228), parfois de ces inadvertances triviales qu’il faut laisser à nos romanciers sans délicatesse (ainsi cette phrase, page 155, comme le plus grand imbécile qui eût jamais battu le pavé de Paris) ; — tout cela ne saurait être entièrement racheté, dans un roman sans action, par des pages élevées et éloquentes, fussent-elles nombreuses.
Est-ce que nous avons laissé (comme à Saint-Germain-l’Auxerrois ou à l’archevêché de Paris, en 1830) violer ou saccager le temple, vociférer contre le prêtre, attenter à la libre et inviolable opinion des âmes, la foi ? Est-ce que, sous le feu même de l’événement du 24 février, à côté du chef du sacerdoce de Paris, Mgr Affre, de vaillante mémoire, nous n’avons pas rouvert les églises sous l’égide des citoyens armés, et mis le Dieu et l’autel libres hors la loi des révolutions et des sacrilèges ? […] Est-ce que nous avons montré une arme chargée dans nos mains ailleurs que sur le champ de bataille de Paris, pour défendre la société civile attaquée non pas par la liberté, mais par le meurtre ? […] Est-ce que, la révolution finie, à l’avènement de l’Assemblée constituante à Paris, il a manqué un cheveu à une tête, une borne à un héritage, un grain de sable au champ du plus riche ou du plus pauvre des citoyens, une patrie à un innocent ? […] Je crois te voir encore, À l’heure où sur Paris montait la rouge aurore, Quand ma lampe jetait sa dernière lueur, Et qu’un bain de ma veille étanchait la sueur ; Tu t’asseyais tranquille au bord de ma baignoire, Le front pâle et pourtant illuminé d’histoire ; Tu me parlais de Rome un Tacite à la main, Des victoires d’hier, des dangers de demain, Des citoyens tremblants, de l’aube prête à naître, Des excès, des dégoûts et de la soif d’un maître, Du défilé terrible à passer sans clarté, Pont sur le feu qui mène au ciel de Liberté !
Calinon dans un mémoire récent (Étude sur les diverses grandeurs, Paris, Gauthier-Villars, 1897) : « Une des circonstances d’un phénomène quelconque est la vitesse de la rotation de la terre ; si cette vitesse de rotation varie, elle constitue, dans la reproduction de ce phénomène une circonstance qui ne reste plus identique à elle-même. […] Quand les marins ou les géographes déterminent une longitude, ils ont précisément à résoudre le problème qui nous occupe ; ils doivent, sans être à Paris, calculer l’heure de Paris. […] Ou bien ils emportent un chronomètre réglé à Paris. […] Il est clair d’abord que la réception du signal à Berlin, par exemple, est postérieure à l’expédition de ce même signal de Paris.
Prieur, qui était (comme beaucoup de bourgeois de Paris en ce temps-là) un homme fort lettré. […] Avez-vous remarqué, à Paris surtout, les cercles de curieux qui se forment autour des entreprises de démolitions ? […] Paris incendié fut un vaste brasier où de pauvres diables tirèrent, pour les autres, les marrons du feu. […] Il montra ce morceau de Paris « en proie à la grande invasion annuelle des fils de la bourgeoisie départementale ». […] La morale de cette histoire, c’est qu’on est bien fou de courir le monde ou de se laisser happer, entraîner, meurtrir par l’engrenage de Paris.
Voilà la grandeur des folies de Paris. […] Tout est comme ça à Paris. […] Oui, c’est bien le nouveau Paris. […] Penser que si la France entière était aussi éclairée que Paris, nous serions un peuple ingouvernable ! […] Hertz ruiné en 1848 se sauve de Paris et l’abandonne.
Sera-t-elle comprise au-delà de Paris ? […] Nul quartier de Paris n’est plus horrible, ni, disons-le, plus inconnu. […] Goriot, un des négociants les plus notables et les plus respectables de Paris, lui avait accordée. […] Pendant sa première année de séjour à Paris, le peu de travail que veulent les premiers grades à prendre dans la Faculté l’avait laissé libre de goûter les délices visibles du Paris matériel. […] J’étais arrivé depuis quelques mois à Tours, où mes parents m’avaient ramené chez eux quand la guerre avait menacé Paris.
Je sens en moi, sur mes jambes de coton, une petite allégresse de reprendre possession du pavé de Paris, allégresse mêlée du vague de la faiblesse. […] Il ne semble pas bien positivement qu’on soit l’individu qui était à Paris, il y a dix jours. […] Son désir de quitter Paris, d’abandonner la bataille de la vie qui s’y livre, d’habiter la province, et là, d’y faire tranquillement et sereinement des livres, qui le feraient vivre. […] On m’a dit que, maintenant à Paris, dans l’intimité amoureuse, les femmes n’ôtaient pas leurs bas ; de mon temps, nous les ôtions ! […] Puis elle me parle du mariage de sa fille, qu’elle me dit se marier à Paris, à l’encontre de l’assertion des journaux, annonçant la célébration du mariage en province, mais un mariage évitant toute publicité.
PUISIEUX, [Philippe-Florant de] Avocat au Parlement de Paris, né à Meaux en 1713, mort à Paris en 1772.
MARION, [Simon] Avocat-Général au Parlement de Paris, né à Nevers en 1540, mort à Paris en 1605.
En un sens, Notre-Dame de Paris et les Burgraves sont les deux premiers chapitres de la Légende des siècles. […] Son voyage en Espagne l’y aida puissamment : jusque-là enfermé dans Paris, c’était la première fois qu’il voyait largement la nature. […] Sand est de 1833 ; le voyage en Italie, de déc. 1833 à avril 1831, où Musset rentre à Paris. […] , Paris, 1887, 2 vol. in-8 ; Lundis d’un chercheur. […] Béranger (1780-1857), né à Paris, publia ses recueils de Chansons en 1815, 1821 (trois mois de prison et 500 fr.
Bois, [Gérard du] Oratorien, né à Orléans, mort à Paris en 1696. Celui-ci a composé l’Histoire de l’Eglise de Paris, c’est-à-dire qu’il a fait un Ouvrage diffus, où, parmi les recherches curieuses, on en trouve beaucoup d’inutiles, comme dans tant d’autres Ouvrages de cette nature, dont les Auteurs se sont trop attachés aux petits faits, en oubliant que les Histoires particulieres ne peuvent intéresser que par le choix, la maniere & la briéveté.
Paris, le 17 juillet 1857. […] Son âge même était gravé dans toutes les mémoires, et la date, lorsque l’on s’interrogeait ces jours derniers, revenait voltiger en chanson : Dans ce Paris plein d’or et de misère, En l’an du Christ mil sept cent quatre-vingts, Chez un tailleur, mon pauvre et vieux grand-père, Moi nouveau-né, sachez ce qui m’advint… Sa vie fut simple ; par son bon sens, par sa probité, par la modération de ses mœurs et de ses goûts, il sut la rendre constante et digne. […] Le Retour de l’armée de Crimée et son entrée dans Paris, quel sujet d’héroïque chanson pour Béranger !
De retour à Paris, madame de Genlis s’occupe enfin de l’éducation des jeunes princesses qui lui sont confiées ; et plus tard le duc de Chartres lui remet aussi celle de ses fils. […] parlerai-je de sa conduite dans cette Révolution, de ses voyages de Paris à Londres et de Londres à Paris, de sa fuite avec mademoiselle d’Orléans lors de la défection de Dumouriez, de sa retraite errante en Suisse et en Allemagne ?
Paul Belon « Vous devez être de Paris, vous ! […] Émile Bergerat est né à Paris, rue de la Vieille-Monnaie, près le Pont-Neuf, en 1845, au mois d’avril, alors que les arbres du boulevard poussaient leurs premières feuilles et que les moineaux francs pépiaient au bord des toits, secouant dans un rayon de soleil leur plumage lustré d’une dernière averse… Lorsqu’il étrenna sa première culotte, ses parents, d’excellents bourgeois, décidèrent qu’il irait l’user sur les bancs d’un collège et le mirent en pension, à Vaugirard, chez les jésuites. […] Bergerat a donné le Poème de la guerre, recueil d’odes et de poésies patriotiques écrites pendant le siège de Paris et dont quelques-unes ont atteint et conservé la popularité.
Lenglet Dufresnoy ; par un Eloge funebre, écrit en Latin, de Marie-Thérese-Félicité d’Est, Duchesse de PENTHIEVRE ; par un autre Eloge écrit aussi en Latin, du Comte d’Ons-en-Bray, Président de l’Académie des Sciences de Paris ; par plusieurs autres Productions de ce genre, qui prouvent que Mlle d’Eon eût pu enrichir notre Littérature de plusieurs Ouvrages d’Eloquence, si des occupations plus importantes lui en eussent laissé le temps, comme elle en avoit le goût. […] Douée, dès l’âge le plus tendre, d’une prudence capable de seconder les vûes politiques de ses parens, qui la faisoient passer pour un garçon, elle touchoit à sa sixieme année, lorsqu’elle fut envoyée à Paris auprès d’une de ses Tantes. […] Elle fut envoyée à Londres en qualité de Secrétaire d’Ambassade, & se rendit si agréable à cette Cour, que, contre l’usage, le Roi de la Grande-Bretagne la choisit pour porter à Louis XV, & à M. le Duc de Bedford son Ambassadeur à Paris, la Ratification du Traité de paix conclu entre les deux Nations.