. — Aucune analyse, si détaillée soit-elle, ne peut donner aucune idée de ces cinq drames ; ils ne rappellent quoi que ce soit, et l’on est étonné qu’ils existent ; ils semblent palpiter et vivre, avec des organes nouveaux, agiter des bras inconnus, respirer avec des branchies, penser avec les sens, et sentir avec les objets ; — mais ils vivent pourtant ; ils vivent d’une vie rouge et violente, pour étonner, rebuter et exaspérer le grand nombre, pour enthousiasmer quelques-uns. » La Dame à la Faux de M.
Et dites-moi, je vous prie, quel est l’homme supérieur qui se résignerait aujourd’hui à rentrer dans ce huis-clos étouffant de la décentralisation, et qui s’habituerait à cette pensée : « Tout ce que j’ai dans la tête, toutes ces idées que je sens vivre, marcher, s’agiter dans mon cerveau, je vais les produire au dehors, les formuler dans une magnifique expression, pour qu’elles meurent entre Angoulême et Barbezieux ? […] Il faut que les idées et les mots vivent, que leur pouls batte fort — pour qu’on le sente battre seulement un peu. […] Y a-t-il un éditeur à Besançon, pour faire vivre le romancier de Notre-Dame, le poète des Feuilles d’automne ?
Il a beaucoup vécu en Italie, et son esprit a dû s’y italianiser, sans rien perdre de toutes ses qualités françaises… C’est un latin, — comme la France fut une nation latine. […] C’est là une hypothèse hardie, mais l’Église a bien accepté le gouvernement des Césars, et des Césars abominables, pour le pénétrer de son esprit, et nous vivons là-dessus, nous qui vivons encore.
Si l’amour qui les a dictées a vécu, il était vivant hier encore. […] Je me suis dit que l’amour n’était pas le couteau mutilateur d’Origène, et que la magie du plus beau sentiment qui puisse diviniser l’existence ne supprimait pas d’un seul coup, de sa baguette enchantée, la femme qui vivait intellectuellement avant l’amour. […] Dans l’ordre des passions qui ont vécu, que sont en comparaison les Lettres de la religieuse portugaise ou celles de mademoiselle de l’Espinasse, traditionnellement admirées ?
La plupart du temps, nous vivons extérieurement à nous-mêmes, nous n’apercevons de notre moi que son fantôme décoloré, ombre que la pure durée projette dans l’espace homogène. Notre existence se déroule donc dans l’espace plutôt que dans le temps : nous vivons pour le monde extérieur plutôt que pour nous ; nous parlons plutôt que nous ne pensons ; nous « sommes agis » plutôt que nous n’agissons nous-mêmes. […] La vérité est que si nous vivons et agissons le plus souvent extérieurement à notre propre personne, dans l’espace plutôt que dans la durée, et si, par là, nous donnons prise à la loi de causalité qui enchaîne les mêmes effets aux mêmes causes, nous pouvons cependant toujours nous replacer dans la pure durée, dont les moments sont intérieurs et hétérogènes les uns aux autres, et où une cause ne saurait reproduire son effet, puisqu’elle ne se reproduira jamais elle-même.
… Chez nous, c’est agir et vivre. […] Pauline meurt, Sylvia se condamne à vivre et tue son amour. […] à Paris on n’a qu’à se laisser vivre ! […] Il avait de quoi vivre. […] Vivre, ne sera-ce pas être séparé de toi, te perdre ?
Ses œuvres vivent hors de lui. […] Ainsi naissent, ainsi vivent, se survivent des formes qu’il faut périodiquement anéantir. […] Romantique ni réaliste il ne peut vivre — mais seulement classique. […] Le plus souvent l’une supplée à l’autre : l’artiste crée ce qu’il n’a pas vécu. […] Le français, langue morte, et sans avoir vécu, mort-née !
Ces sortes de génies, qui ont le don de s’oublier eux-mêmes et de se transformer en une infinité de personnages qu’ils font vivre, parler et agir en mille manières pathétiques ou divertissantes, sont souvent capables de passions fort ardentes pour leur propre compte, quoiqu’ils ne les expriment jamais directement. […] La sympathie universelle, un redoublement de déférence et de vénération, les hommages de son souverain et de la nation britannique dans ce dernier voyage exécuté aux frais de l’État, tout acheva de le dédommager, et il est mort comme il avait vécu, heureux, bienveillant, paisible, et, même dans ses extrêmes souffrances, ne rejetant pas la vie.
Massillon, Fléchier, hasardaient quelques principes indépendants à l’abri de saintes erreurs ; Pascal vivait dans le monde intellectuel des sciences et de la métaphysique religieuse ; La Rochefoucauld, La Bruyère, peignaient les hommes dans le cercle des sociétés particulières, avec une prodigieuse sagacité : mais comme il n’y avait point encore de nation, les grands traits des caractères politiques, qui ne sont formés que par les institutions libres, ne pouvaient y être dessinés. […] Il faut, pour bien écrire, des habitudes autant que des réflexions ; et si les idées naissent dans la solitude, les formes propres à ces idées, les images dont on se sert pour les rendre sensibles, appartiennent presque toujours aux souvenirs de l’éducation, et de la société avec laquelle on a vécu.
Non, je ne sais rien de plus magnifique, de plus héroïque, de plus digne d’être vécu que ces quatre mois de Lamartine au pouvoir. […] Mais, comme si le destin avait voulu lui faire expier cette heure extraordinaire tout de suite après, l’abandon, l’oubli, la ruine amenée par l’ancien faste et par les charités royales, le travail forcé, une vieillesse attelée, pour vivre, à des tâches de librairie et finissant par tendre la main au peuple… Cette vie si grande le paraît encore plus, s’étant achevée dans tant de douleur.
Si vous n’êtes, d’aventure, que le fils de tout petits bourgeois de province, elle vous attendrira : Le logis des Malapert était étroit comme la vie qu’on y menait, pauvre comme la bourse de l’ancien agent voyer… Dans cette demeure froide et nue, on vivait parcimonieusement et solitairement. […] Il excelle à nous faire voir des « coins », qui restent dans le souvenir et où l’on voudrait vivre.
Autrefois, un écrivain était le plus souvent un honnête homme qui faisait des livres, et qui, le reste du temps, vivait comme les autres hommes ; et cela d’autant mieux qu’il avait besoin, pour réussir, de se mêler à la société polie de son temps, et de se distinguer d’elle le moins possible. […] C’est peu d’être agréable et charmant dans un livre, Il faut savoir encore et converser et vivre.
Et c’est pour nous un allégement de constater que ces extases, ces tortures, ces cris, ces sanglots de George et d’Alfred, et ce mirifique essai d’amour à trois, tout cela, aussitôt « vécu », et avant même d’être fini, s’est sagement transformé en « copie », et en copie de premier ordre, puisque ce fut celle de Jacques et des Lettres d’un voyageur, des Nuits et de On ne badine pas avec l’amour, en attendant la Confession d’un Enfant du siècle. […] Et nous y gagnons, nous, de les mieux connaître, quels qu’ils aient été, de les avoir vus et sentis vivre naïvement : spectacle inestimable.
Les bâtards de Henri IV, qui n’ont cessé de troubler la France, tant qu’ils ont vécu, ne faisaient que suivre la vocation naturelle des bâtards avoués qui, ne pouvant marcher les égaux des princes légitimes, ne veulent cependant point se soumettre à la condition de simples sujets. […] Mademoiselle vécut dans ses terres, n’ayant pas la permission de rentrer à la cour.
« Puissé-je, dit-il dans une de ses lettres, vivre & mourir dans l’indépendance ; vivre & mourir en paix ; soutenir l’aisance & la dignité d’un poëte ; voir les amis & lire les livres qu’il me plaira ; être au dessus du besoin d’avoir un protecteur, quoique je veuille bien appeller quelquefois un ministre mon ami !
Quand une langue s’arrête de vivre, quand son pouvoir d’assimilation diminue et qu’elle se laisse envahir par les broussailles étrangères du pédantisme et du cosmopolitisme, c’est que la force d’expansion de la race a baissé dans la même proportion. […] Nous eussions aimé voir de ces petites âmes, qui vivent de notre âme au contact des choses, évoluer dans le langage, etc. » Le singulier livre que j’aurais écrit, si j’eusse suivi le conseil de ces messieurs !
Cicéron, réduit à vivre sous un maître, ne s’occupa plus que de littérature et de philosophie. […] Dès l’âge de dix-neuf ans, Auguste l’avait nommé questeur ; et il s’occupa de l’intendance des vivres avec beaucoup d’habileté. […] Il y vivait paisible, ne se mêlant d’aucune affaire publique. […] tu n’as plus qu’une misérable heure à vivre ; et, après, tu dois être damné éternellement ! […] À ce don du génie il faut ajouter une singulière affinité avec les mœurs, les idées, les passions, les dégoûts du siècle où il a vécu.
Cette vie, Anna de Noailles l’a vécue en sa plénitude, en ses joies et en ses peines, avec le goût de vivre qui était en elle si ardent et si passionné. […] Il avait vécu dans l’intimité des Goncourt et de Flaubert, et, plus tard, en relations avec tout ce qui comptait en littérature. […] Dans la solitude où elle s’était retirée et où elle avait vécu durant de longues années, elle avait admis M. […] Maurice Maindron n’était pas fait pour vivre de son temps. […] En ce coin tranquille du vieux Paris, à l’abri des sévères et studieuses murailles, elles vivent leur brève vie d’été.
Sa maison des Petits-Piliers était vendue ; il vivait, retiré chez son gendre. […] Il vécut avec une meute à ses trousses. […] Molière est mort, plusieurs le pleurent, et, s’il vivait, ils lui porteraient envie. […] Elles vivent non de la vie du rêve, mais de la vie de l’humanité. […] Vécut jusqu’en 1700.
Et c’est moi, presque vieux, malade, infirme, et vaguement découragé de vivre, qui écris aujourd’hui ces lignes tristes, bien tristes je vous l’assure. […] de vivre est tout le sujet de ce recueil de « lyrics ». […] Cranmer Byng, sonne haut et clair dans le plein air de la joie… et du souci de vivre. […] Et puis, j’ai beaucoup vécu en Belgique, bien et peut-être trop vécu, jadis. […] Car je l’ai vécu au mieux de mes moyens.
Derrière le bâtiment est une cour large d’environ vingt pieds, où vivent en bonne intelligence des cochons, des poules, des lapins, et au fond de laquelle s’élève un hangar à serrer le bois. […] Il s’était mal conduit envers elle, ne lui avait laissé que les yeux pour pleurer, cette maison pour vivre, et le droit de ne compatir à aucune infortune, parce que, disait-elle, elle avait souffert tout ce qu’il est possible de souffrir. […] Son père, sa mère, ses deux frères, ses deux sœurs, et une tante dont la fortune consistait en pensions, vivaient sur la petite terre de Rastignac. […] Combien d’efforts n’ai-je pas tentés pour infirmer l’arrêt qui me condamnait à ne vivre qu’en moi ! […] Jusqu’à présent leur attachement aux Bourbons pouvait justifier leur solitude ; mais je doute que le retour du roi change leur manière de vivre.
Elle obtenait de la compassion d’un boucher et d’un marchand de vins, quelques morceaux de vieilles viandes et vivait ainsi. […] Abandonnée par un amant, elle a juré de vivre honnête et de se dévouer à ses enfants. […] Tout fait supposer qu’ils vivront heureux et seront des ouvriers modèles. […] … Ce sont des menteries, ça ne tue pas, ça fait vivre !… Je veux vivre, je veux vivre !
Faire des métaphores naturelles, empruntées au milieu où nous vivons habituellement (milieu qui va s’élargissant tous les jours pour l’homme des sociétés modernes), ce n’est pas sortir du simple. […] Pourquoi vivre à demi quand le néant vaut mieux279 ? […] Si La Fontaine vivait aujourd’hui et subissait l’esclavage, il ne pourrait plus faire rimer voyager avec juger, ni dire : Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ? […] qu’il soit permis d’en baiser la poussière Au moins crédule enfant de ce siècle sans foi, Et de pleurer, ô Christ, sur cette froide terre Qui vivait de ta mort et qui mourra sans toi ! […] Nous vivrons dans les grottes de cristal, taillées au bas des collines288.
L’existence de ces groupes n’aurait qu’une signification très bornée, si l’un se trouvait être exclusivement adapté à vivre sur la terre et un autre dans les eaux, celui-ci à se nourrir de chair, celui-là de végétaux, et ainsi de suite. […] Nous supposerons que les lettres depuis A jusqu’à L représentent des genres alliés, qui vécurent pendant l’époque silurienne, et qui descendent tous d’une espèce qui existait à une période antérieure inconnue. […] C’est ce que nous serions contraints de faire, si jamais nous réussissions à rassembler toutes les formes de toutes les classes qui ont vécu dans toute la durée des temps et dans toute l’étendue de l’espace. […] Tel aurait été le cas à l’égard des yeux des animaux qui vivent dans les cavernes obscures, et des ailes des oiseaux qui habitent les îles océaniques, et qui, n’étant que rarement forcés de prendre leur vol, ont finalement perdu la faculté de voler. Un organe utile sous de certaines conditions, peut devenir nuisible sous des conditions différentes, comme on l’a vu pour les ailes des Coléoptères qui vivent sur de petites îles exposées au vent ; et en pareil cas la sélection naturelle doit tendre lentement à résorber l’organe, jusqu’à ce qu’il cesse d’être nuisible en devenant rudimentaire.
Moi, je l’aime malgré tout, parce que je suis obligé d’en vivre en attendant que j’en meure. » Lui-même, il a son accès terrible ; « il va piquer une tête contre la porte de l’enfer, mais le diable le renvoie et ne veut pas encore de lui. » Avec cela, il n’est pas nommé chef de bataillon. […] La condition naturelle de l’armée d’Afrique, résultant des points de vue et des intérêts qui étaient propres à ses chefs, était donc de vivre dans une espèce d’opposition ministérielle permanente ; de se plaindre du peu d’égard qu’on avait à Paris pour les propositions des généraux en chef et gouverneurs, et de ne pas approuver la politique générale, avant tout conciliante et accommodante, qui présidait aux relations avec les autres puissances : « Quelle marche prend le ministère ! […] Habitué dans sa longue vie des champs à vivre avec des inférieurs, il ne se contraignait en rien ; il n’avait pas le tact, il ne prenait pas garde aux bienséances. […] il emporte jusque dans la mort la conscience d’avoir vécu. […] Il agissait et vivait à tous les instants, la mort dans le cœur, le calme sur le front.
Par sa coignée vivait en honneur et en réputation entre tous les riches bûcheteurs. […] « Il y avait deux pigeons qui vivaient heureux dans leurs nids, à couvert de toutes les injures du temps, et contents d’un peu d’eau et de grain. […] « Il y avait une tortue qui vivait contente dans un étang avec quelques canards. […] De son tempérament il eût encor vécu. […] A peine çà et là un trait vrai perdu dans le barbouillage. « Nous vivions contents sur nos propres terres. » La Fontaine gardera ce trait.)
Lisez nos romans de chevalerie, qui vivent encore dans l’esprit populaire ; dépouillez-les des ornements médiocres dont ils furent enjolivés, et, une fois restitués dans leur simplicité première, transformez-les de nouveau, selon les inévitables lois du théâtre moderne. […] Il vivait à Vienne, n’a pas connu d’autre ville que Vienne ; n’est-ce point tout dire ? […] Il avait été baptisé et élevé dans le Catholicisme ; mais telle était la disposition de son âme, que l’Esprit entier de Protestantisme allemand vivait en lui. […] Et de cette Mélodie vivait, aussi, notre musique instrumentale, dont nous avons, plus haut, fait voir la destination exclusive pour une société brillante, mais nullement artistique. […] Marke est le Héros du Renoncement ; il est le vrai Sage, dans le sens du Buddhabi et du Christ, parce que, après avoir sondé la nullité de cette vie, il est, cependant, capable de continuer à vivre, supportant son sort avec calme, et faisant le bien.
si je lui avais offert pareille aubaine au temps où il vivait de pain noir chez un charbonnier… hein ! […] Non seulement il ne peut pas en vivre, mais le miracle est qu’il n’en soit pas mort. […] L’âme nationale, trop portée à s’engourdir, y gagne qu’elle se sent vivre davantage, qu’elle se sent agir davantage, dans la lutte et dans le péril. […] Ce fut aussi un homme très fier qui ne vécut que pour son art. […] Il nous venait de ces deux nobles esprits une émulation puissante et le désir ardent de bien vivre et de mieux faire.
Nous vivons, nous aimons, nous combattons, nous travaillons, nous faisons nos affaires (le bout de l’oreille américaine !) […] C’est à peine une circonstance atténuante pour Restif que la difficulté des temps où il a vécu, ce ne peut être son absolution. […] L’histoire est palpitante de vérité, les personnages vivent, on les connaît, on les aime ou on les méprise. […] Qu’aurait-il donc écrit encore s’il avait vécu ? Il ne devait pas vivre.
Où est-il, le pessimiste désespéré qui entassait, sous ce titre ironique La joie de vivre, une telle masse de souffrances que le livre eût mérité de s’appeler : Le mal de vivre ? […] le moment où nous vivons est propice aux chevauchées aventureuses dans le champ de l’inconnu ! […] L’un est celui que nous avons sur la terre où nous vivons. […] Cela vaudrait-il la peine de vivre, si l’on savait tout l’avenir ? […] Le poète a vécu.
Paul Bourget a vécu la plume à la main, en regardant autour de lui. […] Il a donné une voix aux foules anonymes et balbutiantes parmi lesquelles il a vécu. […] « Nous vivions, disait-il, en communauté avec les morts. […] Or, nul ne peut vivre sans poésie. […] Quand il eut passé l’enfance, il partit pour l’île de Tyr et y vécut toute sa jeunesse.
Le fils du plus riche banquier de Paris ne doit pas vivre comme son père vivait avant d’avoir amassé les premiers sous de sa fortune. […] Les héros de Feuillet vivent à cheval, et ils y meurent. […] Les hommes qui s’y agitent étaient inaptes à la vie, puisque vivre c’est vouloir. […] Le livre a été vécu, et vécu dans le cadre qui lui convenait le mieux, en sorte qu’il semble ensuite s’en détacher naturellement. […] Daudet ils vivent.
Tous les animaux qui vivent à l’état grégaire s’imitent les uns les autres, tous les animaux qui s’imitent les uns les autres vivent à l’état grégaire. […] Ils vivaient tout auprès ; ils vivaient dedans. […] Car nous vivons dans une société. […] Le dualisme a vécu, l’unité peut commencer. […] Ne me demandez point combien de temps ; mais ils vivront.
Oui bien, quand on ne peut vivre sans jouir d’elle. […] car j’aime mieux mourir que de vivre ainsi. […] Mairet, s’il eût vécu à une autre époque, eût pu atteindre à une sorte d’élévation. […] Cependant qu’il y fût, nous vécûmes ainsi. […] La Cour l’accueillit avec faveur, la reine, le cardinal Mazarin le comblèrent de bienfaits, en sorte qu’il vécut toujours dans l’abondance.