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802. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 159-160

En effet, ses Satires offrent plus d'aigreur que de gaieté, plus d'acharnement que de badinage, & tombent plus sur les personnes que sur les vices.

803. (1890) L’avenir de la science « VI »

De là le discrédit où est tombée toute branche d’études qui ne sert pas directement à l’instruction classique et pédagogique, dont on accepte de confiance la nécessité, sans trop en savoir la raison. […] Mais vouloir bannir le style exact et technique, qui seul peut exprimer certaines nuances délicates ou profondes de la pensée, c’est tomber dans un purisme aussi peu raisonnable.

804. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Jean-Baptiste Rousseau, et Joseph Saurin. » pp. 28-46

Sa conversation n’intéressoit guères, à moins qu’elle ne tombât sur les belles-lettres ou sur la médisance, ou qu’il ne lût quelques vers épigrammatiques de sa façon. […] Le Brabant fut sa tombe, & Paris son berceau.

805. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 32, que malgré les critiques la réputation des poëtes que nous admirons ira toujours en s’augmentant » pp. 432-452

Tout changement raisonnable qui peut arriver dans une langue dès que sa syntaxe est devenuë reguliere, ne sçauroit plus tomber que sur des mots. […] Or, les remarques qui se font présentement contre nos poetes modernes, et qui roulent sur des erreurs, où l’on prétend qu’ils soient tombez en parlant de physique ou d’astronomie, montrent souvent que les censeurs ont envie de reprendre, mais non que ces poetes aïent fait des fautes.

806. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VIII »

On ne trouve rien à répondre, et la plume vous tombe des mains. » Ce dédain voudrait avoir grand air ; il n’est que puéril. […] Qu’un critique ne sache rien de tout cela, c’est ce qui me confond, et j’avoue, en effet, « qu’on croit rêver en lisant de pareilles choses » et que « la plume vous tombe des mains ».‌

807. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Louis XVI et sa cour »

Il a mis la main de l’Histoire à l’homme sanctifié par le sang, et il ne l’a pas profané en nous le montrant tel qu’il fut, car la lumière qui tombe sur un objet ne le profane pas ! […] On a rarement peint (car ceci est de la peinture historique) des choses plus vulgaires avec un plus noble pinceau, et l’on n’a point résolu mieux, depuis Murillo, le difficile problème de faire tomber sur de la vermine un jour d’or !

808. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Mathilde de Toscane »

Le vrai sujet de ce livre est Grégoire, et, même quand la mort l’a couché dans sa tombe, c’est toujours lui qui remplit l’histoire de la grande Italienne, c’est toujours lui dont l’esprit ne revient pas, car il n’a pas bougé, et qui est resté sur Mathilde. […] Je voudrais, si j’avais plus d’espace, mettre en saillie par des citations ce caractère de son livre, qui doit avoir une action sur tout le monde et peut-être sur lui-même, car on ne s’approche pas si près de la Vérité sans tomber un jour dans ses bras !

809. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Oscar de Vallée » pp. 275-289

Oscar de Vallée lui-même, qui ne veut pas qu’on les oublie et qui a plus mesuré son admiration à la moralité révoltée, intrépide et fière de Chénier, qu’à la supériorité intellectuelle de l’écrivain, n’a pu s’empêcher de revenir au poète et de finir son livre par des vers plus beaux que toutes les proses du monde, et qui enterrent le prosateur dans la tombe du poète, à mille pieds dans les rayons de cette tombe, faite avec des rayons !

810. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Armand Carrel » pp. 15-29

Elle pouvait rester sur sa tombe. […] Obstinations, taquineries, aigreurs, objurgations de la presse contre le pouvoir et du pouvoir contre la presse, arrestations, duels, convois politiques, émeutes, conspirations et révolutions plus ou moins avortées, toute cette petite pluie de petites choses qu’après les tonnerres de l’Empire il nous a fallu entendre tomber, voilà les événements que Carrel jauge, interprète, éclaire, et sur lesquels il cherche, en tâtonnant, à ajuster la loi de l’avenir.

811. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Eugène Pelletan » pp. 203-217

Il a passé à travers, comme on passe à travers un plafond qu’on crève, pour, aller tomber· dans les sous-sols du pamphlet. […] C’est une espèce de Tibulle d’une République innocente, mêlée de Jocrisse et de Platon, à qui il siérait de pleurer sur sa flûte, non pas la mort de sa maîtresse, mais son impossibilité d’exister ; et, au lieu de cela, il veut faire de sa flûte une massue et tomber sur nous !

812. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Matter. Swedenborg » pp. 265-280

Dans un temps où l’inétanchable besoin de merveilleux fait accepter à la pauvre imagination publique, qui semble tombée en enfance, les abjectes et les bêtes inventions des Esprits frappeurs et des tables tournantes, Swedenborg, l’illuminé Swedenborg est-il donc un sujet trop élevé pour elle ? […] Matter, qui, du reste, multiplie dans son livre les preuves à l’appui d’une affirmation qui doit changer l’opinion commune et superficielle, Swedenborg n’est pas, au fond, ce qu’on croit : — un visionnaire tombé du ciel comme un aérolithe, le polem sine matre creatam des grandes natures phénoménales et solitaires.

813. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « A. P. Floquet »

De niveau avec ses contemporains, l’ancien évêque d’Alais n’avait rien du prophète qu’il aurait fallu pour faire lever de leur tombe les grands ossements de Bossuet et leur donner une seconde fois la vie dans une biographie tout ensemble ardente et lumineuse. […] Là, enfin il s’enveloppa dans sa fonction de simple chanoine, vivant entre sa maison studieuse et sa cathédrale, embrassant tous les soirs sa sœur et la quittant pour s’en aller à matines ; et cette vie régulière et cachée, racontée pour la première fois par Floquet, cette vie devenue de l’inconnu par l’éloignement et par le temps, cette pénombre au fond de la gloire, cette brune draperie tirée contre le jour, qui tombe toujours plus fort par la fenêtre de cette cellule, tout cela nous prend au cœur et nous fait entrevoir un Bossuet inattendu et touchant.

814. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »

La haine perçante de la philosophie ne s’y était pas trompée quand elle avait lâché contre la vérité religieuse Rabelais et Voltaire, et fait de Lucifer tombé un diable grotesque, trop comique pour que l’on y crût. […] Le xviiie  siècle riait aux éclats ; il éclaffait, comme eût dit Rabelais, digne d’en être, vaste convive qui les eût tous noyés dans la mousse tombée de son verre s’il avait soupé chez d’Holbach !

815. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme Desbordes-Valmore. Poésies inédites. »

Déjà les femmes simplement et solidement littéraires ne pleuvent pas dans l’histoire ; mais les femmes poètes… dites-moi, pour que je les ramasse, où il est tombé de ces étoiles filantes, qui ont brillé et se sont évanouies, de ces astres faux qui semblaient se détacher du ciel pour venir à nous et qu’on n’a jamais pu retrouver ? […] L’abeille en arrive, artiste infatigable, Et son miel choisi tombe aussi de l’azur !

816. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Laurent Pichat »

Quand un poète tombe là-dedans, c’est la culbute de Phaéton, non pas dans l’Éridan, mais dans la dernière et la plus malpropre des poêles à, frire… et presque toujours il y est frit. […] Isaïe, Une tombe, Les Sesterces et les Roses, Tentation.

817. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Malot et M. Erckmann-Chatrian » pp. 253-266

de manière à faire croire qu’il n’y a peut-être qu’un amour dans la vie, et que l’être tombé dans ce feu ne se cicatrise jamais et garde des blessures inextinguibles ! […] Le sujet accepté ou subi, car le talent, cette vibration, c’est parfois la vibration d’un horrible coup qui nous fut porté, le sujet accepté ou subi, l’auteur a-t-il au moins varié le sujet tombé dans sa tête, qui n’a pensé que sous le coup qui l’a frappée ?

818. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Ernest Feydeau »

Les scalpels eux-mêmes n’ont plus rien à voir dans un corps humain quand il tombe en déliquescence. […] C’est une véritable exhibition américaine de toutes les lâchetés, de toutes les sordidités, de toutes les ignobilités dans lesquelles un homme, par amour de l’argent et des jouissances qu’il procure, peut tomber.

819. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »

N’est-ce pas une nouveauté admirable, à cette époque de notre littérature et de notre langue que cette courte et frappante description du Nil : « Ce flum (fleuve), dit Joinville, est divers de toutes autres rivières ; car quant viennent les autres rivieres aval, et plus y chieent (tombent) de petites rivieres et de petitz ruissiaus, et en ce flum (fleuve) n’en chiet nulles ; aincois avient ainsi que il vient tout en un chanel jusques en Egypte, et lors gete (jette) de lises branches qui s’espandent parmi Egypte, Et quant ce vient après la saint Remy, les sept rivieres s’espandent par le païs, et cuevrent les terres pleinnes ; et quant elles se retroient, les gaungneurs (laboureurs) vont chascun labourer en sa terre à une charue sanz rouelles (roues) ; de quoy ils treuvent dedens la terre les fourmens, les orges, les comminz, le ris ; et vivent si bien que nulz n’i sauroit quémander ; ne se scet l’en dont celle treuve (trouvaille) vient mez que de la volenté Dieu… L’yaue (l’eau) du flum est de telle nature, que, quant nous la pendion en poz de terre blans que l’en fait ou pais, aus cordes de nos paveillons, l’yaue devenoit ou (au) chaut du jour aussi froide comme de fonteinne. […] Jà ne retournera depuis Non plus qu’il cheist (tombât) en un puis Lorsqu’il se partira de moi9. […] Froissart, au lieu de lettres qui auraient pu tomber en des mains étrangères, y glissait des chansonnettes. […] Nous aimons les écrits francs et caractérisés, et les plus modestes qui sont de leur rang et ont un air à soi, bien mieux que les plus ambitieux, qui font de grands pas et qui tombent. […] Ceux qui étaient autour du marquis le soutinrent ; mais il perdit beaucoup de sang, et ne tarda pas à tomber en pâmoison.

820. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »

. — Après avoir achevé cette œuvre, Wagner tomba sous l’influence de la philosophie pessimiste de Schopenhauer, et cette influence se combine curieusement avec la phase la plus païenne de sa vie et de sa pensée. […] La lumière tombe d’une coupole bysantine sur un autel vide. […] Mais lorsque Parsifal apprend de la bouche de Kundry que sa mère est morte de chagrin après la fuite de son fils, il tombe à genoux, submergé de remords et de douleur. […] Kundry pousse un grand cri et tombe sur le sol changé en désert aride. […] Il mêle la connaissance musicale à la pensée ésotérique sans tomber dans les travers fantasques de Péladan.

821. (1857) Réalisme, numéros 3-6 pp. 33-88

… Il est des auteurs qui exagèrent l’observation ; Balzac tombe souvent dans ce défaut. […] Je tombai à tes genoux. […] Ordinaire tombe subitement dans une décrépitude morale et corporelle, quand il a perdu tout espoir d’arriver à l’évêché. […] Quelquefois aussi l’auteur abuse de la description, tombe dans les minuties inutiles et fatigue le lecteur. […] Je hais en effet autant que j’aime et j’invective volontiers, et je ne suis pas fâché que cela tombe bien assez souvent, comme vous le reconnaissez.

822. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mestrallet, Jean-Marie »

Mestrallet a trop poussé au noir la note de sa désillusion ; il tombe, par instant, dans un pessimisme exagéré.

823. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre II. Les Normands. » pp. 72-164

Les Scaldes tombaient dans le galimatias ; elle se perd dans le bavardage et la platitude. […] Si réduits et rabaissés que soient les Saxons, ils ne sont pas tous tombés dans la populace. […] De pareils hommes, même tombés à l’état de socagers, même déchus jusqu’à la condition de vilains, ont le cou plus roide que les misérables colons du continent, foulés et façonnés par les quatre siècles de fiscalité romaine. […] L’honnête Robin ne voulut pas se servir contre lui de son arc, alla couper un bâton, long de sept pieds, et ils convinrent amicalement de combattre sur le pont jusqu’à ce que l’un d’eux tombât à l’eau. Ils frappent et cognent tellement « que leurs os résonnent  » ; à la fin, c’est Robin qui tombe, et il n’en a que plus d’estime pour Petit-Jean.

824. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Champsaur, Félicien (1859-1934) »

Frédéric Loliée Poète féministe, il ne tombe pas dans les langueurs et les fadeurs de l’idolâtrie.

825. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Murger, Henry (1822-1861) »

, mais les quelques gouttes qui ne sont pas tombées de cette coupe du pauvre ne lui ont jamais échauffé le front, pour lui communiquer la chaleur profonde, la vraie vie et la fécondité.

826. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 183-184

Gentilhomme de verre, Si vous tombez à terre, Adieu vos qualités.

827. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Carle Van Loo » pp. 92-93

Il fallait lever au ciel des bras désespérés, avoir la tête renversée en arrière ; les cheveux hérissés ; une bouche ouverte qui poussât de longs cris ; des yeux égarés ; et puis une petite Medée, courte, roide, engoncée, surchargée d’étoffes ; une Medée de coulisse ; pas une goutte de sang qui tombe de la pointe de son poignard ou qui coule sur ses bras ; point de désordre ; point de terreur.

828. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 36, des erreurs où tombent ceux qui jugent d’un poëme sur une traduction et sur les remarques des critiques » pp. 534-536

Section 36, des erreurs où tombent ceux qui jugent d’un poëme sur une traduction et sur les remarques des critiques Que penserions-nous d’un anglois, supposé qu’il en fut un assez leger pour cela, que penserions-nous, dis-je, d’un anglois qui sans entendre un mot de françois, feroit le procès au Cid sur la traduction de Rutter, et qui le termineroit en prononçant qu’il faut attribuer l’affection des françois pour l’original aux préventions de l’enfance ?

829. (1892) La vie littéraire. Quatrième série pp. -362

La reine tomba sous la table. […] Je tombai dans une extase profonde. […] Et elle tomba morte au pied du lit. […] En dépit de ces maximes, il tombe dans le panneau que des coquins lui tendent. […] Que sa tombe soit blanche et riante, qu’on y sculpte une lyre et qu’on y plante un jeune laurier !

830. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Girardin, Delphine de (1804-1855) »

Édouard Fournier Ce qui restera de Mme de Girardin, avec les deux petites pièces… (La joie fait peur et Le Chapeau d’un horloger), ce sont quelques-uns de ses poèmes, dont celui qu’elle préférait, Madeleine, n’est malheureusement pas achevé, et quelques poésies, comme celle consacrée à la mort de la jeune Rémy, tombée parmi les victimes de l’attentat Fieschi.

831. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 456-458

en quel malheureux regne sommes-nous tombés, de voir une telle dépravité sur la terre que nous voyons, jusques à porter en l’Eglise les miroirs du macule pendans sur le ventre !

832. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 361-363

En vous disant adieu, malgré moi je soupire, On voit tomber mes pleurs en ce fâcheux moment ; Je sens deux passions, quoiqu’inégalement, Régner sur mon esprit avec beaucoup d’empire.

833. (1900) La vie et les livres. Cinquième série pp. 1-352

La conversation est tombée sur les tables tournantes. […] Celui qui vous ignore continue à marcher d’un pas rapide ou tombe épuisé sur la route. […] Ceux qui sont tombés là-bas, mitraillés ou sabrés ! […] Les masques tombent. […] Un jour cru, brutal, une lumière de jugement dernier, tombait des hautes verrières du plafond.

834. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -

Newton est le philosophe du jour ; mais ce Descartes qu’il a fait tomber est encore admirable dans sa chute. […] L’aristotélisme n’étant plus soutenu par la force & l’autorité, est tombé dans le dernier mépris. […] Il imagina de faire passer en revue les plus beaux génies de l’Angleterre, pour faire voir dans quels égaremens ils étoient tombés. […] La lettre de du Cange tomba entre les mains des carmes, & manqua de lui susciter de cruelles affaires. […] Plus d’une famille, tombée dans l’indigence, retrouva ce qu’elle avoit donné.

835. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315

En un temps d’orage, le renard se cache sous la herse, et toutes les gouttes de pluie ne tombent pas sur lui. […] Dès qu’il l’a vue tomber, il s’est levé en criant : « Un docteur ! […] Mais il s’arrêta quand il vit Étienne tomber sur le divan dans une sorte d’anéantissement. […] Dans son immobilité, dans sa contemplation, tout à coup le vertige s’empara de lui, et il tomba à la mer. […] Le pauvre Pierre tomba sur une chaise et murmura en pleurant : « Il est mort !

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