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734. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Stendhal, son journal, 1801-1814, publié par MM. Casimir Stryienski et François de Nion. »

Il dit, en regrettant de n’avoir pas eu de maîtresse à dix-huit ans : « Elle eût trouvé en moi une âme romaine pour les choses étrangères à l’amour. » Or, il passe toute sa vie dans d’assez médiocres emplois.

735. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Richepin, Jean (1849-1926) »

. — Contes de la décadence romaine (1898). — La Martyre, 5 actes (1898). — Les Truands (1899). — La Gitane (1899).

736. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 272-292

M. de Sacy ne fut contredit par personne, lorsqu’il dit que le Télémaque étoit un Poeme epique, qui mettoit notre Nation en état de n’avoir rien à envier de ce côté-là aux Grecs & aux Romains.

737. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — Les traductions. » pp. 125-144

On desire de connoître, d’après lui, Tacite, cet historien qui a si bien peint l’ame fausse, impérieuse, dissimulée & cruelle de Tibère, exécrable imposteur, modèle de Cromwel pour les grandes qualités & les grands vices ; cet historien, qui a si bien nuancé le caractère des Romains, qui veut prouver que tout, dans le sénat & chez Tibère, se faisoit par une combinaison de crimes ; cet historien dans qui l’on remarque un esprit d’ordre & de suite, des réflexions & des vues profondes & lumineuses, un talent merveilleux pour faire des tableaux.

738. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Renou » pp. 301-307

Le scrupule des anciens là-dessus est inconcevable ; et ce panégyrique si vanté de l’abbé Séguy, ce morceau qui lui a ouvert la porte de notre académie, aurait fait fuir tout un auditoire de romains ou d’athéniens.

739. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVII. Le Retour du Christ. Appel aux femmes ! »

En religion, le bas-bleu, qui est en général libre penseur, ne donne pas beaucoup ; mais à la fin du roman, les Lélias se convertissent, même celle de Mme Sand, dans les dernières éditions, et la femme du Retour du Christ, de ce livre au titre insolemment exagéré, car le Christ n’est pas absent de ce monde ; il y est insulté et flagellé, mais il y reste — heureusement pour le monde — comme il restait au poteau, insulté et flagellé par les Juifs et par les Romains !

740. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Chamfort »

Il fut la perfection du genre, et il est resté le type le plus éclatant et le plus complet de tous ces révoltés au ventre, comme l’aurait dit l’ancienne législation avec son énergie romaine, qui ne peuvent par donner à l’ordre moral et social d’avoir été violé par eux du fait même de leur naissance.

741. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Paix et la Trêve de Dieu »

Ernest Semichon aime l’Église romaine, et cela seul donnerait à son livre une lumière et une valeur très supérieure à celle de l’érudition malveillante ou indifférente.

742. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Byron »

Flanquer le Lara de Lord Byron en opéra-comique est tout à la fois une de ces spéculations et de ces caricatures qui dépassent en ridicule cette Histoire romaine en rondeaux de Benserade, dont le fort bon sens de Despréaux se moquait !

743. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XX. M. de Montalembert »

Sans le geste de la phrase, qui d’ailleurs ne varie pas et qui remue toutes ces idées assez communes, débitées partout sur la chute de l’empire romain, sur les Barbares, sur les premières grandeurs morales du christianisme, vous n’avez plus là, sous le nom de M. de Montalembert, que le style et les aperçus du Correspondant, c’est-à-dire de la Revue des Deux-Mondes, en soutane.

744. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « A. P. Floquet »

Voilà ce qui sauva de l’oubli un homme pour qui l’Église romaine se montra plus que généreuse, mais pour qui la Fortune, à force de bontés, finissait par se retrouver cruelle.

745. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Jules de Gères »

On m’a dit — et si ce n’est pas son histoire il faut le regretter — que, descendant de Montesquieu, lequel faisait des vers aussi, mais qui, après L’Esprit des lois et La Décadence des Romains, avait le droit de n’en pas faire de si bons que Gères, il avait été obligé, ce noble homme, qui l’est deux fois, par le talent et par la naissance, d’entrer, par suite des ignobles fortunes que les révolutions nous ont faites, dans une étude de notaire dont il aurait été le modeste clerc pendant quelque temps.

746. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome II

De quel accent il parle des « vertus quiritaires » qui ont assuré la grandeur de la civilisation romaine ! […] Un dictateur est nommé d’abord, à la manière romaine, le syndic Buonaguida Lucari. […] Les Romains ont pu faire avancer leurs armées jusqu’à l’Elbe, probablement jusqu’à la Vistule : ils n’ont pu soumettre les habitants à la discipline de l’Empire. […] C’est toujours la phrase mélancolique du sage historien romain : Prœterita magis defleri quam corrigi possunt. […] Ainsi s’était construit l’Empire romain.

747. (1882) Essais de critique et d’histoire (4e éd.)

Il faut bien que les Grecs et les Romains servent à quelque chose ; ils me serviront de paravent, et ce sera bien fait. […] César trouva que les trois quarts du peuple romain mendiaient. […] La générosité est une spéculation politique : cent mille étrangers ou barbares devinrent Romains en soixante-dix ans. […] La conquête, qui a consumé le peuple romain, a consumé les peuples conquis. […] Leurs meilleurs citoyens, devenus esclaves, marchands ou citoyens romains, ne connaissaient plus leur patrie.

748. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754

Beauté Romaine. […] Urbanité romaine. […] On les divise aussi par chapitres, en mettant le numero en chiffre romain. […] Nous avons tous adopté l’alphabet des Romains. […] Le romain, où l’a se fait ainsi a.

749. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome IV pp. 5-

Les illusions de l’antique indépendance et les vertus premières de la république, objet du culte secret des Romains opprimés, eurent en son poème, à leurs yeux, toute la beauté idéale qui remplaçait le merveilleux mythologique. […] Notons encore qu’en ce voyage du grand vicaire de notre Seigneur, il comptait au nombre des choses perdues dans ce bas monde, telles que les soupirs, les vœux stériles, les plaintes vaines, les mensonges, les riens et la fumée, non seulement les couronnes et les tiares mal acquises, mais aussi la fameuse donation de Constantin, qui enrichit le pontife romain de la possession des biens temporels, et tous autres actes pareils, qu’il nomme apocryphes et menteurs. […] Tout l’esprit de Catulle aurait-il pu l’excuser devant les Romains les plus corrompus, s’il eût souillé le nom de Clélie ? […] Qu’ils réfléchissent au parti qu’a su tirer le talent de Virgile des minutieuses circonstances qui occasionnèrent l’établissement des petites peuplades d’où la puissance romaine devait sortir. […] On sait que ces irruptions des peuplades du Nord furent toujours attirées par les agressions des souverains du Bas-Empire : les pontifes romains et les premiers pasteurs évangéliques tempéraient alors, par leur philosophie charitable et sincère, les atrocités des vainqueurs et l’esclavage des nations.

750. (1910) Propos littéraires. Cinquième série

Dans cette condamnation à l’inaction et à un rôle piteux, pour garder les apparences et singer une dernière fois les altitudes à la romaine des anciennes assemblées révolutionnaires, elle affectait d’élaborer, devant l’ennemi, la Constitution. […] (On ne dit plus l’Église romaine ; on dit, maintenant, la Curie romaine — comme on disait dans la Home antique.) […] Beaucoup plus que de nos jours, on le sent, l’âme du monde était dans cette Curie romaine que les papes, mais particulièrement Innocent III, avaient mise si haut. […] L’Empire romain a-t-il été conquis par les Barbares ? […] Les Barbares se sont insinués chez lui, quelquefois avec lutte, sans doute, mais, le plus souvent, très pacifiquement ; ils sont devenus soldats, en titre, du peuple romain ; leurs chefs sont devenus des consuls, des préteurs et des patrices du peuple romain et, peu à peu, l’empire romain s’est désagrégé sans s’en apercevoir, et conservant toute sa façade quand la maison n’était plus à lui.

751. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) «  Chapitre treizième.  »

Ces tableaux des grandes sociétés antiques, cet éloge de la sagesse des Egyptiens, de la valeur des Perses, de l’esprit des Grecs, de la politique des Romains, sont d’un historien qui n’a pas peur de trouver grandes les œuvres de la créature de Dieu, et d’un philosophe qui ne hait pas le spectacle de la vie. […] Il poussera encore plus loin ses conquêtes ; il abattra aux pieds du Sauveur la majesté des faisceaux romains en la personne d’un proconsul, et il fera trembler dans leurs tribunaux les juges devant lesquels on le cite. […] Condé n’eût pas mieux caractérisé la valeur impétueuse des Perses, ni la savante tactique des Grecs, ni la roideur de la phalange macédonienne, ni le choc de la légion romaine ; il n’eût pas mieux peint ses propres modèles, les Alexandre, les Ahnibal, les Scipion, les César. […] Richelieu n’eût pas mieux pénétré la profonde conduite du sénat romain. […] Ni Cujas ni Pothier n’auraient mieux expliqué le sens des lois romaines.

752. (1923) L’art du théâtre pp. 5-212

Avant l’offensive des Puritains et des sectes nombreuses qui se partagèrent plus tard la chrétienté d’Angleterre, celle-ci ne changea pas d’esprit ; elle conserva tous les rites du catholicisme romain. […] L’impassible stoïcien remplace le chrétien faillible que sous des noms grecs et romains le xviie  siècle évoquait. […] Je ne vous présenterai pas de statistique, mais il est sûr qu’en aucun temps, un peuple, même le peuple romain décadent, ne disposa d’un si grand nombre de tréteaux, de porte-voix et de mascarades. […] Nous assistons à une réhabilitation du comique : Benjamin, Romains et Marcel Achard. […] Je suis chrétien, romain ; cette conception est la mienne.

753. (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198

. — Ceux-ci, au nom du romantisme, ont blasphémé les Grecs et les Romains : or on peut faire des Romains et des Grecs romantiques, quand on l’est soi-même. — La vérité dans l’art et la couleur locale en ont égaré beaucoup d’autres. […] Géricault, qui revenait d’Italie, et avait, dit-on, devant les grandes fresques romaines et florentines, abdiqué plusieurs de ses qualités presque originales, complimenta si fort le nouveau peintre, encore timide, que celui-ci en était presque confus. […] Amoureux passionné de l’antique et de son modèle, respectueux serviteur de la nature, il fait des portraits qui rivalisent avec les meilleures sculptures romaines. […] Ce petit buste, ramassé, sérieux et froncé, a le magnifique caractère des bonnes œuvres romaines, qui est l’idéalisation trouvée dans la nature elle-même.

754. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIIe entretien. Vie du Tasse (3e partie) » pp. 129-224

Elle l’accueillit comme sa propre gloire et voulut le venger des critiques jalouses des Toscans et des Romains, exprimés avec mépris dans un jugement de l’Académie florentine de la Crusca, contre la Jérusalem. […] Rome, le 15 mars 1595. » XXII Peu de jours avant celui qui était fixé pour son triomphe poétique, le Tasse reçut du pape une pension viagère de deux cents écus romains, et le duc d’Avellino, contre qui il plaidait à Naples, lui fit offrir, outre deux mille ducats de rente, une somme considérable en argent comptant, pour le désintéresser dans le procès. […] Le cardinal Cinthio lui ferma les yeux de ses propres mains ; il ne voulut pas que ce grand homme quittât la terre autrement que dans le triomphe qui lui était dû ; il posa lui-même la couronne de laurier sur le front du mort, il revêtit le cadavre de la magnifique toge romaine qui lui était destinée, et il fit accomplir le couronnement posthume au Capitole, avec tout l’appareil préparé, depuis si longtemps, pour cette cérémonie.

755. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Figurines »

C’est l’Andromaque d’Hector agenouillée sur une tombe vide, gardant un amour unique et la fidélité du coeur dans l’involontaire infidélité d’un corps d’esclave ; l’amoureuse amitié de Nisus et d’Euryale ; Pallas, ou la grâce de la jeunesse fauchée ; la blonde amazone Camille, la jeune aïeule des « travestis » héroïques, de Clorinde à Jeanne d’Arc… Et c’est, partout, l’ombre de la grande Louve, la majesté du peuple romain, régulateur et pacificateur du monde, le sentiment de sa mission, de sa « vocation » terrestre, crue et révérée comme un dogme religieux : Excudent alii… Tout cela ramassé, condensé en expressions choisies, d’une brièveté profondément significative, et qui se prolongent et qui retentissent dans le coeur et dans l’imagination. […] Il fallait insérer dans le récit épique Rome entière, l’histoire de Rome depuis les origines jusqu’à la bataille d’Actium, la légende des vieilles races qui avaient peuplé d’abord le sol italien, une sorte de livre d’or de la noblesse, qui se disait sortie des compagnons d’Énée ; toute la religion romaine, les dieux indigènes, les dieux helléniques latinisés, les vieilles divinités locales, les mœurs et usages publics et privés du peuple romain, etc… Virgile y a réussi.

756. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxive Entretien. Réminiscence littéraire. Œuvres de Clotilde de Surville »

Des Romains desgradez l’Aigle tempestueulx, Le Griffon, la Licorne aux palaiz somptueulx, L’Ours blanc, et de Saint-Marc la superbe Lyonne, Soustiennent de Milan le Dragon tortueulx. […] Prince, en qui luict valeur, sagesse et tempérance, Du premier de ton nom, qu’en despritz du grégeois, À l’empeyre romain comme au reigne gaulois Rendist, en deulx hyvers, leur prime transparence, T’offrent les derniers sons qu’eschappent à ma voix, Fiere que de tel chant retentisse la France : « Gloire à Charles héroz soubz la pourpre des roys ! 

757. (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60

Enjoüé dans sa morale, il instruit d’ordinaire sans paroître y penser ; et hors quelques occasions où il s’emporte contre les vices des romains avec la véhémence d’un censeur, ses préceptes sont toujours accompagnés d’un agrément qui ne contribue pas peu à les faire goûter. […] Le sens caché d’Horace s’entendoit aisément par les romains, et ce détour même rendoit la loüange beaucoup plus délicate, et faisoit une véritable beauté ; mais aujourd’hui il n’y a plus dans les paroles d’Horace que l’apparence d’un contre-tems ; ainsi j’ai cru devoir mettre à la place de l’allusion, les choses qu’elle faisoit penser, afin de rendre ma traduction aussi claire que l’ode pouvoit l’être du tems d’Horace.

758. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vii »

Il s’était dévoué à l’étude du monde cette et des temps préhistoriques chez nous, disant que du paléolithique au gaulois et au romain la filiation ne saurait s’interrompre. […] Je laisse à cette page curieuse sa couleur romaine, son accent à la Saint-Just, toute la sainte exaltation de ces jeunes hommes dévoués à la Révolution pour l’ordre et qui voyaient dans le salut de la France la première condition pour l’accomplissement de leur « nationalisme intégral ».‌

759. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française, par M. D. Nisard. Tome iv. » pp. 207-218

Les erreurs de cet esprit si juste sont des jugements intéressés, où il a pris sa commodité pour règle… Et comparant cette correspondance de Voltaire avec les lettres de Cicéron, cet autre esprit universel et le grand épistolaire de l’Antiquité, il dira : L’amour de la gloire est l’âme de ces deux recueils, et ce que Voltaire fait dire au Cicéron de sa Rome sauvée : Romains, j’aime la gloire et ne veux pas m’en taire, est aussi vrai du poète que de son héros.

760. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Dübner »

Mais, au fond, il avait sur le cœur certain article sévère que Dübner avait publié à l’occasion de son livre des Journaux chez les Romains 136.

761. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « VICTORIN FABRE (Œuvres publiées par M. J. Sabbatier. Tome Ier, 1845. » pp. 154-168

Ainsi, dans un sens plus léger, Martial parle quelque part de la dame romaine qui, allant aux eaux de Baies, y arrive Pénélope, dit-il, et s’en retourne Hélène :… Penelope venit, abit Helene.

762. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462

Ce ne furent ni les institutions politiques des Romains, ni leur sénat, ni leurs armées ; ce fut la considération d’un seul homme, ce fut le respect qu’on avait encore pour Caton.

763. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre IV. L’écrivain (suite) »

Depuis les Romains, une organisation savante, qui, deux fois brisée, s’est reformée plus solide, enserre dans ses cadres brillants une masse à demi brute, et reporte toute la civilisation sur le mince groupe d’hommes qu’elle attire au centre de son mouvement.

764. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre I. Place de Jésus dans l’histoire du monde. »

Cette Thora n’a rien de commun avec les « Lois » grecques ou romaines, lesquelles, ne s’occupant guère que du droit abstrait, entrent peu dans les questions de bonheur et de moralité privés.

765. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre IX. Les disciples de Jésus. »

Mais ceux à qui on donnait ce nom en Judée n’étaient pas les fermiers généraux, hommes d’un rang élevé (toujours chevaliers romains) qu’on appelait à Rome publicani 466.

766. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface des « Burgraves » (1843) »

Pour Eschyle, c’était la Grèce ; pour Virgile, c’était le monde romain ; pour nous, c’est l’Europe.

767. (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre II. Le dix-neuvième siècle »

Le groupe grec a été la civilisation, étroite et circonscrite d’abord à la feuille de mûrier, à la Morée ; puis la civilisation, gagnant de proche en proche, s’est élargie, et a été le groupe romain ; elle est aujourd’hui le groupe français, c’est-à-dire toute l’Europe ; avec des commencements en Amérique, en Afrique et en Asie.

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