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1277. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88

Corneille répondit à ce reproche en 1639, par Les Horaces et Cinna ; en 1640, par Polyeucte ; en 1641, par La Mort de Pompée ; en 1642, par Le Menteur ; en 1645, par Rodogune.

1278. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 493-499

Nous répondrons que la corruption du goût, le renversement des idées, l’amour de la nouveauté, ne seront jamais capables de justifier ce qui répugne à toutes les regles.

1279. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Carle Vanloo  » pp. 117-119

Il a fallu que le milieu de l’arc répondît au milieu de la poitrine de la figure.

1280. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 11, des ouvrages convenables aux gens de génie et de ceux qui contrefont la maniere des autres » pp. 122-127

C’est assez que d’avoir à répondre de ses propres fautes à la postérité.

1281. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 28, du temps où les poëmes et les tableaux sont apprétiez à leur juste valeur » pp. 389-394

Si l’on me demande quel temps il faut au public pour bien connoître un ouvrage et pour former son jugement sur le mérite de l’artisan, je répondrai que la durée de ce temps d’incertitude dépend de deux choses.

1282. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XII. L’homme touffu »

— « Éloigne-toi bien vite, répondit Aïssata, mon frère ne saurait tarder.

1283. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Mercier » pp. 1-6

C’était un siècle didactique et corrompu auquel répondaient parfaitement, ce semble, le Tableau de Paris, c’est-à-dire la topographie et la statistique de toutes choses, et ce moraliste sans croyances livré, comme un autre moraliste (Duclos) auquel il ressemble, à ces instincts d’honnêteté grossière qui ne sont rien quand la religion ne les a pas fortifiés.

1284. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « L’abbé Cadoret »

C’est exclusivement à ce socialisme de bonne foi que l’abbé Cadoret a voulu répondre dans son livre du Droit de César 15, et sa réponse, il l’a marquée de ce caractère de supériorité modeste et tranquille qu’aura toujours l’œuvre d’un prêtre quand il s’agira d’histoire, de doctrine et de tradition.

1285. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — V »

On se rappelle qu’il répondit : « Nous ne pouvons pas tous servir la patrie de la même façon.

1286. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre VII » pp. 278-283

. — Toutes ces imperfections de la poésie homérique que l’on a tant critiquées répondent à autant de caractères des peuples grecs eux-mêmes. — 5.

1287. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre V. La Renaissance chrétienne. » pp. 282-410

Ce n’est pas assez d’entendre ce roi, il faut encore lui répondre, et la religion n’est complète que lorsque la prière du peuple vient s’ajouter à la révélation de Dieu. […] Alors William jeta tout droit son psautier dans la main de son frère, qui dit : William, pense à la sainte Passion du Christ, et n’aie pas peur de la mort. —  Et William répondit : Je n’ai pas peur. —  Puis il leva ses mains vers le ciel, et dit : Seigneur ! […] » Ils sondent anxieusement les mouvements involontaires de leur cœur qui seul peut répondre et la révélation intérieure qui seule les rend certains de leur pardon ou de leur perte. […] —  L’interprète répondit : Cette chambre est le cœur de l’homme qui jamais n’a été sanctifié par la douce grâce de l’Évangile. […] Il y en avait aussi qui avaient des ailes, et se répondaient l’un à l’autre sans interruption, disant : Saint, Saint, Saint est le Seigneur. —  Et ensuite ils fermèrent les portes.

1288. (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143

A l’idéaliste nous répondrons que son système est mal justifié. […] Pour répondre à cette question, revenons à la distinction des lois de conservation et des lois de changement. […] Interrogés à ce sujet, les physiciens, ou refuseraient de répondre, ou inclineraient pour la seconde manière de voir. […] on répond : Elles n’ont pas été faites, puisque dans leur fond elles ne changent pas et sont éternelles. […] J’explique vos principes a priori par l’expérience même, répond Stuart Mill.

1289. (1889) Derniers essais de critique et d’histoire

On peut lui répondre que les États de l’Europe ne sont pas des maisons bourgeoises, mais des palais comme ceux de l’ancienne Florence, munis de garnisons et percés de meurtrières. […] Quelqu’un lui répond que telle liste est la bonne ; sur cette réponse, il vote, et, plus souvent, il ne vote pas, il se méfie. […] Aux sollicitations de ses amis, il répondait que l’Exposition est une cohue où, pour être vu, il faut tirer l’œil, et qu’il vaut mieux suivre son goût que celui du public. […] Le duc répondit qu’il avait construit la galerie tout exprès pour M.  […] H…, député des plus médiocres et même des plus bornés ; comme on s’en étonnait, il répondit que M. 

1290. (1909) Nos femmes de lettres pp. -238

Il y a ainsi des voix littéraires qui s’appellent et se répondent l’une à l’autre, comme un écho dans la forêt. […] Si toutefois la réalité de la vie ne répondait pas pour elle au tableau que j’en fais, j’en demanderais pardon à notre auteur, et j’ajouterais : Telle n’en fut pas moins la réalité de son rêve. […] Soutiendra-t-on qu’un tel art soit artificiel, artificiel étant synonyme d’insincère, c’est-à-dire conçu à froid, et ne répondant pas aux mouvements spontanés de l’être. […] Non moins vainement pourraient-ils objecter à ces talents certains les précédents du génie, car elles auraient toujours la faculté de leur répondre : « Où sont donc vos Balzac ? […] Il répond aux besoins intimes de l’homme qui la veut perpétuer.

1291. (1898) La poésie lyrique en France au XIXe siècle

» Et il répond : « Au plafond. » Et c’est juste, il a siégé au plafond : c’est-à-dire qu’il a plané au-dessus de toutes les médiocres compétitions. […] répond de la façon suivante ; il répond que : « Être poète, c’est écouter dans son cœur l’écho de son génie. » Et c’est lui encore qui, dans des vers adressés à un ami, écrit ceci : Tu te frappais le front un lisant Lamartine. […] Et Caïn répondit : — Non, il est toujours là. […] Et ces étoiles lui répondent : « Oui, nous sommes tristes, mais nous sommes tristes, parce que nous sommes seules. […] Vous y avez répondu avec une bienveillance dont je suis infiniment reconnaissant.

1292. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DES MÉMOIRES DE MIRABEAU ET DE L’ÉTUDE DE M. VICTOR HUGO a ce sujet. » pp. 273-306

Certes, de tels dialogues, pour peu qu’ils répondent à l’idée qu’on s’en figure, seraient la justification la plus insinuante et la plus naturelle de l’éclat désastreux et de la ruine qui survinrent : nous voudrions que M. […] Sieyès devient un songe-creux que Mirabeau pénètre en un clin d’œil, Sieyès qui, avant sa corruption, méritait d’être proclamé l’un des hommes les plus éclairés, les plus hardis et les plus sainement métaphysiques de l’époque, Sieyès qui du moins, devant la postérité, conservera l’honneur d’avoir le premier répondu à la question : « Qu’est-ce que le tiers état ? » comme Mirabeau a répondu à M. de Brézé.

1293. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »

La maturité de ces écrivains répond ou au commencement ou aux plus belles années du règne auquel on les rapporte, mais elle se produisait en vertu d’une force et d’une nourriture antérieures. […] Tienne qui voudra contre de si grandes extrémités, je me jette et me réfugie dans la médiocrité. » Les simples bourgeois viennent là bien à propos pour endosser le reproche, mais je ne répondrais pas que la pensée ne fût écrite un soir en rentrant d’un de ces soupers de demi-dieux, où M. le Duc poussait de Champagne Santeul142. […] Il était religieux, et d’un spiritualisme fermement raisonné, comme en fait foi son chapitre des Esprits forts ; qui, venu le dernier, répond tout ensemble à une beauté secrète de composition, à une précaution ménagée d’avance contre des attaques qui n’ont pas manqué, et à une conviction profonde.

1294. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (4e partie) » pp. 81-143

Elle n’eût pas compris, et eût répondu : Comment peut-il y avoir de ma faute dans une chose où je ne puis rien et où je ne sais rien ? […] « Elle répondit d’une voix si basse que ce n’était plus qu’un souffle qu’on entendait à peine : « — Tais-toi ! […] — Jean-Jacques Rousseau a fait mieux », répond Thénardier.

1295. (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40

. — Et la bonne nourrice répond : vous étiez si jeune alors ! […] Non, répondrai-je, dans Eschyle, ce ne sont pas trois parties, ce sont trois pièces qui se succèdent, mais qui demeurent distinctes, chacune ayant son exposition, sa fable, son dénouement. […] Venons pourtant au principal reproche que nous adressent les partisans de la tragédie romantique, c’est que la nôtre ne représente pas l’histoire avec assez de vérité ; mais sur ce point écoutons d’abord Johnson : « Shakespeare, dit-il, n’avait aucun égard à la distinction des temps et des lieux ; il attribue sans scrupule à un âge, à un personnage, les opinions, les mœurs, les institutions d’un autre pays et d’une autre époque, aux dépens non seulement de la vraisemblance, mais de la possibilité. » À ce jugement si formel et si précis, on répondra qu’au moins, dans Shakespeare, et encore plus dans Schiller, les faits matériels sont littéralement extraits des chroniques ; que Mézerai n’est pas plus exact, qu’il ne l’est même pas toujours autant.

1296. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre IV. Racine »

Cela répondait au besoin du jour. […] La vie de Racine, sans son œuvre, répond à la seconde question : elle aide même à répondre à la première.

1297. (1889) Les premières armes du symbolisme pp. 5-50

Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. […] Mais puisque, suivant Baudelaire, les parfums, les couleurs et les sons se répondent, c’est-à-dire puisqu’un parfum peut donner les mêmes rêves qu’un son et un son les mêmes rêves qu’une couleur, si une couleur est insuffisante pour suggérer une sensation, on use du parfum correspondant, et, si le parfum ne suffit pas non plus, on peut recourir au son. […] Et si je vous demande comment vous en donnerez l’idée, vous me répondrez que ce sera par de lointaines et secrètes analogies de ton, de forme, par voie d’allusion et avec un retour à je ne sais quelles idées primordiales, enfin grâce à quelques-uns des beaux secrets du symbolisme !

1298. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre deuxième »

N’en pouvant obtenir d’audience, est-il vrai qu’il aurait imaginé, pour attirer son attention, de se promener sous ses fenêtres dans un costume grotesque ; qu’alors le chancelier lui ayant dépêché un page pour savoir qui il était, Rabelais lui aurait répondu en latin ; qu’à un autre page il aurait parlé en grec ; à un autre, en espagnol ; à d’autres successivement, en allemand, en anglais, en italien, en hébreu ; et que la rencontre si plaisante de Pantagruel et de Panurge44 ne soit que le récit, sous d’autres noms, de cette anecdote de sa vie ? […] A toutes ces nouveautés dans tous les ordres d’idées, répondent des développements et des progrès corrélatifs dans la langue. […] Jean Bouchet lui répond en vers moins agréables et qui sentent plus le procureur que le poëte.

1299. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512

Quand on ignoreroit que le choix des représentations dépend des Comédiens, & non du Public, on seroit encore en droit de leur répondre, que les Pieces de Corneille & de Racine ne paroissent si rarement, que parce qu'elles ont occupé la Scene pendant près d'un Siecle, qu'il est peu de personnes qui ne les sache par cœur, & que l'amour de la nouveauté fait souvent courir après des beautés frivoles, sans affoiblir le tribut d'admiration qu'on doit aux beautés solides. On pourroit leur répondre encore, que M. de Voltaire étant devenu le Poëte à la mode, le goût du Siecle, corrompu par ce Poëte lui-même, ne doit pas servir de regle, quand il s'attache uniquement à lui ; qu'il paroît assez que ce goût ne s'occupe que de ce qui peut l'amuser ; qu'il s'inquiete peu s'il est d'accord avec les vrais principes ; & qu'enfin, indépendamment des dispositions de la multitude pour son Poëte favori, les ressorts de la Cabale qui le préconise, contribuent, plus que tout le reste, à le rendre Possesseur exclusif du Théatre. […] que celui du plus grand Bel-Esprit qui ait paru parmi nous, se roulant, sans égard pour lui-même, dans un cercle perpétuel d’expressions les plus basses & les plus odieuses, & ne répondant à ses adversaires qu’à l’aide des épithetes les plus atroces, telles que celles d’Energumene, de Radoteur, de Cuistre, de Polisson, de Gredin, d’Escroc, de Voleur, de Pédéraste, & de tant d’autres, que nous rougirions de répéter !

1300. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XII, les sept chefs devant Thèbes. »

Le Chœur plie la tête, promet de se taire ; il a des mots touchants pour répondre aux durs reproches de son roi : — « Ô Zeus, quelles femmes nous as-tu données !  […] Elles répondent doucement : « Aussi misérables que les hommes, si la ville est prise. » — Pour s’excuser, elles allèguent encore que la piété est un secours aux heures du péril, tout salut humain descendant des Dieux. — Et elles prient toujours, quoique à voix plus basse, les mains étendues, les lèvres collées aux images saintes. […] » — Comme s’il n’était plus qu’un glaive insensible et sourd, il répond aux dernières instances du Chœur : — « Je suis aiguisé, tes prières ne m’émousseront pas. » Et il court d’un pas de vertige à la porte fatale où la mort l’attend.

1301. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique »

Croyant obéir aux lois d’une raison universelle, à laquelle, dans le domaine de la pratique morale, aucune réalité ne répond, elle ne va faire que se soumettre à la volonté de puissance d’une autre collectivité. […] Mais tout ce qui est proposé sous le masque d’une idée cosmopolite à quoi rien ne répond dans la réalité est entrepris en fait au nom de l’utilité d’un groupe déterminé, de ce groupe des nouveau-venus qui, en tout état organisé, a des intérêts à débattre et à régler avec le groupe national. […] C’est d’autre part que cette croyance ainsi qu’on l’avait annoncé, se survit à elle-même, dans les textes religieux et législatifs où ses prescriptions conservent un caractère impératif et une autorité réelle, alors que depuis longtemps déjà, elles ont cessé de répondre à une utilité.

1302. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1858 » pp. 225-262

» répondit tranquillement mon jeune ami. […] Villemessant blaguant l’appétit de celui-ci, les fours de celui-là, criant à sa femme : « Bois du bordeaux, ça te fera vivre quinze jours de plus », appelant « Fouyou » sa fille, qu’il traite en vrai gamin, et nous disant : « On m’a demandé à Blois qui vous êtes, j’ai répondu que vous étiez les frères Lionnet, des chanteurs de chansonnettes, et que vous alliez chanter quelque chose aux fêtes. » Il y a parmi les convives un dur à cuire de 76 ans, qui en paraît 40, et qui est en pantalon blanc, en redingote de lasting, en chaussettes de soie dans fins escarpins. […] répond Penguilly.

1303. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1877 » pp. 308-348

Zola répond à peu près ceci : « Vous, vous avez une petite fortune qui vous a permis de vous affranchir de beaucoup de choses… moi, ma vie, j’ai été obligé de la gagner absolument avec ma plume, moi j’ai été obligé de passer par toutes sortes d’écritures, oui d’écritures méprisables… Eh ! […] Elle répond très franchement que cela n’est plus, mais que cela était autrefois, quand elle était toute jeune, toute bien portante, toute vivante, dans le bonheur d’une existence facile et aisée, et qu’alors il n’y avait dans la charité qu’elle faisait, aucun attendrissement, rien de son cœur. […] Je me défends, en lui répondant que, dans mon livre, je n’ai fait aucune personnalité, que j’ai peint un type général — et ce qui est la vérité — que je n’ai jamais vu ni connu l’abbé.

1304. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86

L’auteur seroit un des plus agréables historiens de la nation, s’il étoit moins diffus, plus circonspect dans ses termes ; s’il avoit moins employé d’expressions qu’il croyoit naturelles, & dont l’usage du monde lui auroit fait sentir l’indécence ; s’il eût moins recherché l’esprit & les agrémens ; si son coloris eût toujours répondu à la dignité de la matiere. […] Il en témoigna son chagrin & y répondit avec une vivacité qui ne nuisit point à son adversaire. […] L’élégance & la pureté de sa diction répondent à la noblesse des sujets.

1305. (1898) Les personnages de roman pp. 39-76

Il vous répondra par des mots embarrassés, d’une banalité voulue, et il se taira. […] Brunetière, ont cet inconvénient qu’il n’y a rien de si difficile que de résister à la tentation de s’en servir. » Je réponds que cela dépend, et que s’il est un usage dangereux des notes, il en est un autre fort légitime et utile. […] Elle répond qu’elle serait disqualifiée, qu’au lieu d’être une créatrice d’œuvres personnelles, je ne puis dire tirées, mais portées à un seul exemplaire, elle conduirait une fabrique où le modèle, copié et recopié cent fois, deviendrait banal.

1306. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre IV. Conclusions » pp. 183-231

D’autres littératures pourraient encore servir de démonstration ou de contre-épreuve ; si la loi que j’ai formulée répond à une réalité sociale et psychologique, à une nécessité logique, elle doit se retrouver partout, mais souvent contrariée par d’autres forces. […] Je ne suis arrivé que peu à peu à cette explication dernière ; elle m’a souvent rassuré aux heures de doute ; si l’on me reprochait de mêler la philosophie à la littérature, je répondrais que c’est précisément mon ambition suprême ; de plus en plus, la vérité me semble être là : rattacher un phénomène en apparence isolé (dans notre cas : la vie littéraire) aux lois de la vie totale. […] — Laissons de côté, pour le moment, les attardés et les précurseurs ; chez les autres, qui sont la majorité, il y a les combinaisons les plus diverses du tempérament individuel — tel qu’il est déterminé par l’âge — avec l’esprit général de l’époque, tel qu’il est déterminé par l’évolution du principe directeur ; chaque cas est un cas particulier et l’on a pu dire, avec quelque raison, que chaque génération a sa crise, précisément parce qu’elle doit s’accommoder d’un état général, acquis par les devanciers, qui ne répond pas exactement à la psychologie des plus jeunes.

1307. (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -

On répondra que l’Auteur l’a voulu ainsi ; que ces sortes de contrastes ne sont point sans exemple, & qu’un auteur de Romans est à l’abri du reproche lorsqu’il ne hasarde que ce qui est possible. […] On peut, sans doute, répondre aux raisonnements de l’un comme aux observations de l’autre. […] Je répondrai que ces mêmes Romans sont aujourd’hui si peu lus, qu’ils renferment le préservatif du mal qu’ils pourroient faire.

1308. (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »

Mais, à cette question, l’observation répond d’une manière péremptoire. […] Il faut, pour se représenter cette irréductibilité et cette irréversibilité, rompre avec des habitudes scientifiques qui répondent aux exigences fondamentales de la pensée, faire violence à l’esprit, remonter la pente naturelle de l’intelligence. […] Nous ne leur reprocherons pas, comme on le fait d’ordinaire, de répondre à la question par la question même. […] Les deux principes disent la même chose dans leurs deux langues, parce qu’ils répondent au même besoin. […] Il va falloir qu’elle tire parti de ces conditions, qu’elle en neutralise les inconvénients et qu’elle en utilise les avantages, enfin qu’elle réponde aux actions extérieures par la construction d’une machine qui n’a aucune ressemblance avec elles.

1309. (1903) La vie et les livres. Sixième série pp. 1-297

. — Oui, répondait le petit lieutenant. […] — J’écris au Premier Consul, lui répondis-je, pour lui exprimer le vœu du conseil et celui du condamné. […] Cependant, plus tard, quand il fut à l’île d’Elbe, elle ne répondit pas à ses lettres. […] « Je m’y attendais », répondit simplement le baron de Dedem de Gelder. […] Au général Kemp, qui demandait des renforts, il répondit : « Mourez avec ce qui vous reste ! 

1310. (1892) Sur Goethe : études critiques de littérature allemande

Mais il y a une espèce de sujets qui répond plus particulièrement aux nécessités de chaque siècle. […] On lui répond que c’est la tête d’un criminel d’Etat, qui a pillé la ville en 1616. […] Sans discuter ici la valeur intrinsèque et la portée du livre, il n’y a qu’un mot à répondre. […] Il n’est point aisé de répondre et de reproduire en quelques traits cette figure de haute fantaisie que M.  […] — Oui, monsieur Ehrenthal, répondit humblement Veitel.

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