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1071. (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mon mot sur l’architecture » pp. 70-76

C’est-à-dire, vous imaginerez, vous peindrez, célèbre Rubens, tout ce qu’il vous plaira ; mais à condition que je ne verrai point dans l’appartement d’une accouchée le zodiaque, le sagittaire, etc.

1072. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Greuze » pp. 234-241

D’abord le genre me plaît.

1073. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Satire contre le luxe, à la manière de Perse » pp. 122-126

Vos arrière-neveux deviendront ce qu’il plaira au destin, qui dispose de tout.

1074. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 40, si le pouvoir de la peinture sur les hommes est plus grand que le pouvoir de la poësie » pp. 393-405

Elle a trouvé trois manieres de leur prêter une force nouvelle pour nous plaire et pour nous toucher.

1075. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 14, comment il se peut faire que les causes physiques aïent part à la destinée des siecles illustres. Du pouvoir de l’air sur le corps humain » pp. 237-251

Ne pourroit-on pas soutenir ensuite, que comme les graines qu’on seme, et les arbres qui sont dans leur force, ne donnent pas toutes les années un fruit également parfait dans les païs où ils se plaisent davantage, de même les enfans élevez sous les climats les plus heureux, ne deviennent pas dans tous les temps des hommes également parfaits ?

1076. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 7, nouvelles preuves que la declamation théatrale des anciens étoit composée, et qu’elle s’écrivoit en notes. Preuve tirée de ce que l’acteur qui la recitoit, étoit accompagné par des instrumens » pp. 112-126

Qu’on se figure que ce monde à qui les jeunes gens ont tant d’envie de plaire, faisoit du moins autant d’accueil au jeune homme éloquent qu’au jeune homme bon officier.

1077. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 14, de la danse ou de la saltation théatrale. Comment l’acteur qui faisoit les gestes pouvoit s’accorder avec l’acteur qui récitoit, de la danse des choeurs » pp. 234-247

Enfin nous avons vû des choeurs qui ne parloient pas, et qui ne faisoient qu’imiter le jeu muet des choeurs de la tragédie antique réussir sur le théatre de l’opera, et même y plaire beaucoup, tant qu’ils y ont été executez avec quelque attention.

1078. (1912) L’art de lire « Chapitre X. Relire »

Peu de romans lus avec ivresse à vingt ans plaisent à quarante.

1079. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Jules Vallès » pp. 259-268

Il a ce style ferme, sain, robuste, qui plaît en France et porte l’idée ; mais, que diable !

1080. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Μ. Jules Levallois » pp. 191-201

… Je laisserai donc là le naturaliste, s’il vous plaît, le naturaliste d’attraction, d’observation, de science devinée, puis cultivée, qui deviendra peut-être profonde si Μ. 

1081. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Docteur Véron »

Il veut faire vivre ensemble toutes les finesses : il croit plaire au gouvernement par tout ce qu’il dit de son chef ; bourgeois de Paris aux bourgeois de son département, par un regain d’opposition toujours chère à la bourgeoisie ; et à ses collègues par toutes sortes d’amabilités.

1082. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre premier. De la louange et de l’amour de la gloire. »

En société, c’est le plus souvent un commerce de mensonges, établi par la convention et le besoin de se plaire : alors elle nuit aux hommes, parce qu’elle les dispense d’avoir des vertus qu’ils auraient peut-être, ou du moins qu’ils devraient avoir.

1083. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VII. D’Isocrate et de ses éloges. »

Les arts et les plaisirs d’Athènes, un peuple facile, un caractère brillant, les grâces jointes à la valeur, la volupté mêlée quelquefois à l’héroïsme, de grands hommes populaires, des lois qui dirigeaient plus la nature qu’elles ne la forçaient, enfin des vertus douces et des vices même tempérés par l’agrément, devaient plaire bien davantage à un genre d’esprit qui ordonnait tout, et préférait la grâce à la force.

1084. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXV. De Paul Jove, et de ses éloges. »

Il aima passionnément les lettres, écrivit l’histoire de son siècle en latin, fut admiré pour le style, peu renommé pour la vérité, plut aux uns, déplut aux autres, et fut accusé tour à tour de flatterie et de satire ; sort presque inévitable de tous ceux qui ont l’ambition et le courage d’écrire de leur vivant ce qui ne peut être écrit avec sûreté que cent ans après.

1085. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre IX. »

Mais il se conserve encore de lui le début d’un hymne à Diane, moins gracieux que les vers d’Euripide, mais d’un ton chaste et noble : « Je suis à tes genoux, puissante chasseresse, blonde fille de Jupiter, Artémis, reine des hôtes sauvages des forêts, soit que maintenant, près des flots tourbillonnants du Léthé, tu regardes avec joie la ville habitée par des hommes aux cœurs courageux ; car tu n’es pas la bergère d’un peuple féroce, soit que… » Le goût peut se plaire à recueillir ces moulures tombées des fresques antiques du véritable Anacréon, et à les comparer aux ornements et aux grâces du recueil moderne.

1086. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

On y voit un homme content de la liberté conquise, oublieux de tout ce qui n’est pas l’art qu’il exerce, entièrement dégagé de toute espèce d’ambition, qui étudie à loisir, et qui écrit, en pleine liberté d’allure, les choses qui lui plaisent le plus. […] Il se plaît au beau langage, à la période savante, à la recherche, à l’ornement, et il n’est jamais plus heureux et plus fier que s’il rencontre un grand orateur, à la place même où il ne cherchait qu’un journaliste. […] Le spectre du Nord habite une nature mieux faite pour les fantômes ; il doit se plaire dans la brume épaisse et mélancolique des montagnes. […] Chacun d’eux, Hamlet et don Juan, dans ce lieu respecté, se montre enfin à nous tel qu’il est. — Quand Hamlet pénètre dans le cimetière, il a perdu toute sa gaieté, et telle est la tristesse dont son âme est pleine, que la terre, cette belle création, lui semble un promontoire stérile : « l’homme ne lui plaît plus, ni la femme ». […] Bulwer, mais il a fait représenter cette ignoble pièce, il la subira jusqu’au bout ; nous allons donc, s’il vous plaît, entrer dans ce couvent des Carmélites22 à la suite du roi et de M. de Lauzun.

1087. (1925) Les écrivains. Première série (1884-1894)

Quant à l’auteur, il a été jugé d’un mot : on a dit que c’était un « fumiste », parce que l’on ne sent en lui d’autres préoccupations que celle de se satisfaire, « de se plaire », ainsi que le recommandait fièrement M.  […] Elle se distingue des autres, ses voisines, par la blancheur ornée de ses rideaux, par la fantaisie de ses fenêtres, croisillonnées de plomb, et par de menus embellissements, où se plaisent le goût et la vigilance des ménagères averties. […] Le pire qui puisse résulter de cette aventure électorale, c’est, je me plais à l’imaginer, un de ces livres exquis qui font notre joie. […] Maurice Barrès se plut à l’imaginer en cette bibliothèque de Perros-Guirec, qui n’existe peut-être pas, et dans ce salon parisien où il nous le montre dialoguant avec M.  […] S’il me plaît d’assister aux éloquentes leçons de ce professeur, je veux pouvoir le faire avec sécurité, sans être exposé à recevoir sur la tête des petits bancs, des tables et des rats morts, ces nouveaux éléments de la discussion moderne.

1088. (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341

Le commerce des femmes plaisait fort à Becque, je le veux bien. […] le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards. […] Virgile s’y plaisait. […] Avril me plaît à la porte d’Orléans ; il est plein d’entrain. […] Le grand soleil ne me plaît que là où il est bien chez lui, et quant au vent, s’il n’est pas la rafale, je le hais.

1089. (1883) Le roman naturaliste

» Plût aux dieux que M.  […] certes oui, disons-le, puisqu’il plaît à M.  […] Mettez d’ailleurs maintenant à votre chapeau l’étiquette qu’il vous plaira. […] Cela ne veut pas dire, comme il plaît à M.  […] Je me plais au moins à le croire, quoique d’ailleurs je ne le voie pas toujours très clairement.

1090. (1890) Dramaturges et romanciers

Ce drame émeut souvent, et plaît toujours. Il plaît toujours, et c’est la véritable raison du légitime succès qu’il a obtenu. […] Je veux suivre son exemple, et en tête des pages que je vais lui consacrer il me plaît de placer le grand nom de Léonard de Vinci. […] Nous comprenons alors pourquoi le comte Kostia se plaît à imposer la douleur autour de lui. […] comme son impertinence se plaît à berner la sottise !

1091. (1903) Propos de théâtre. Première série

Et il était un livre, en même temps, c’est-à-dire une conversation, élevée sans doute, mais une conversation où l’on se plaît à plaire, à intéresser le lecteur, à l’amuser même, à piquer son attention et même sa malice, à le faire sourire, et quelquefois à le faire admirer, sans y faire effort, et sans avoir l’air d’y prendre garde. […] Ensuite, parce que, s’il vous plaît, c’est tout à fait conforme au caractère général, au caractère historique de la Tragédie française. […] Il lui plaisait. […] Pourquoi s’il vous plaît, « approcher cette table » ? […] Ils sont indéfinis, ils sont, je ne dis pas démesurés, ce n’est pas ce qui en plairait à Racine, mais ils sont à la mesure que le poète veut leur donner.

1092. (1926) La poésie de Stéphane Mallarmé. Étude littéraire

— ne laissait jamais une missive sans une réponse aimable et faite pour plaire. […] Et c’est le sens aussi que je donne à sa passion de la yole, sur l’eau, le seul déplacement du corps qui lui plût. […] Ce poème plaît comme un symbole fort clair de la poésie mallarméenne. […] Mais ne pensons point qu’aussi bien et au gré de la fantaisie, il suggère au lecteur, selon l’inspiration de l’heure, ce qui lui plaît. […] Voir rosser sur la scène ne plaît qu’aux enfanta et aux simples.

1093. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Quelques « billets du matin. » »

C’est là une jolie proportion ; et plût au ciel qu’elle fût la même dans la vie réelle ! […] Plusieurs fois j’ai passé à Croisset une après-midi tout entière : car, pour peu qu’on lui plût, il vous gardait, il ne vous laissait plus partir. […] Les gens qui viennent visiter l’Exposition des chiens me plaisent aussi beaucoup. […] Donc, ma cousine, Godolène, ou Gudelaine, ou Gudule (comme il vous plaira de l’appeler), était « belle de corps et d’esprit ». […] — J’espère que ce sonnet somptueux vous plaira, ma cousine.

1094. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Ce langage franc, loyal, sonnant l’or pur, le ranime et lui plaît. […] Molière avait adopté ce sage principe : Le plus grand précepte de tous les préceptes est de plaire. […] Je ne sais rien de plus tragique que cette confession publique d’un homme qui vient dire à une foule : « Voici quelles tortures supporte un homme de bien bafoué par une coquine, et moquez-vous-en ensuite, s’il vous plaît de le faire !  […] C’est ce côté courageusement altier qui nous plaît dans Dom Juan. […] Il se plaisait à le faire, à dîner, au dessert, entre amis, ou chez les grands seigneurs, ses hôtes.

1095. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. RODOLPHE TÖPFFER » pp. 211-255

C’est Hogarth qui l’initia à se plaire à l’observation des hommes, et aussi à se passionner plus tard pour Shakspeare, à qui il l’a souvent comparé, à s’éprendre enfin de Richardson, de Fielding, des grands moralistes romanciers de l’école anglaise. […] Il se plaît à la force, à la vivacité brillante qui distingue ses jeunes ans ; il jouit aux qualités qu’amène son âge mûr, aux défauts qu’il corrige ou tempère ; il estime surtout les qualités que ne lui ôte pas la vieillesse, et souvent (qui n’en a pas été le témoin ?) […]  » Molière, dans la scène II du Mariage forcé, fait dire à Sganarelle que Géronimo salue, chapeau bas : « Mettez donc dessus, s’il vous plaît ; » ce qui signifie : Couvrez-vous.

1096. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIIe entretien. Littérature latine. Horace (2e partie) » pp. 411-480

Plus tôt ce serait un mauvais signe que de s’y plaire ; une si molle indifférence ne sied pas à la jeunesse. […] Heureuse la femme qui lui plaît, malheur à celles qui le trahissent, bonheur immortel à ses amis ! […] « S’il lui plaît de s’étendre tantôt sous un vieux chêne, tantôt sur un moelleux gazon, les eaux profondes du fleuve roulent sous ses yeux entre leurs rives élevées, les oiseaux gazouillent dans les branches, les sources répandent, en murmurant, leurs eaux courantes et l’invitent par leur bruit monotone à de légers assoupissements ; mais quand la saison d’hiver ramène les pluies, les foudres et les neiges dans le ciel, il pousse, aux aboiements de sa meute de chiens, les féroces sangliers dans les toiles qu’il leur a tendues, ou bien, sur des baguettes invisibles, il tend le filet à larges mailles aux grives gourmandes qui viennent s’y abattre ; il prend au lacet le lièvre peureux ou la grue voyageuse, proie enviée de son foyer.

1097. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (3e partie) » pp. 5-79

rendez-moi mes quarante sous, s’il vous plaît ! ôtez votre pied, monsieur, s’il vous plaît ! […] XXIII Il est impossible ici de rien citer, il faut tout lire, ou plutôt s’abandonner à ces accès de verve historique, épique, tragique, qu’il plaît à l’auteur de se donner à propos de Waterloo, et le suivre bon gré mal gré à travers les péripéties de ces innombrables peintures de combat.

1098. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre VI. Bossuet et Bourdaloue »

Ce n’est qu’à l’éloquence politique que l’éloquence judiciaire peut emprunter une certaine manière large, lumineuse et populaire de traiter les questions, de tirer le plaidoyer hors de la contestation aride et technique, et hors de l’érudition pâteuse et pédantesque, où invite la nécessité de plaire à des auditeurs peu nombreux et généralement lettrés. […] Bourgoing et dans le Panégyrique de saint Paul : il demande que l’orateur écarte le bel esprit, mette de côté tout désir de plaire, tire toute la force de son discours de l’étude de l’Ecriture, et de l’ardeur de sa foi. […] C’est un directeur : un directeur rigoureux, dur même, d’autant plus impitoyable que le pécheur est plus grand des grandeurs terrestres. « Il frappe comme un sourd », disait Mme de Sévigné ; et cette austérité plaisait dans un Jésuite.

1099. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80

C’est dire que je les accepterai en tant qu’elles me plaisent. […] Je vous aiderai volontiers à faire durer chez vous ce qui me plaît et ce qui me sert. […] Si vous étiez jeté par un naufrage chez une peuplade de sauvages, vous feriez-vous scrupule d’y rien manger avant d’avoir accepté tous les devoirs qu’il leur plairait de vous imposer ?

1100. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »

Mais ces temples me plaisaient ; je n’avais pas étudié ton art divin ; j’y trouvais Dieu. […] Mais, comme j’avais l’esprit juste, je vis en même temps que l’idéal et la réalité n’ont rien à faire ensemble ; que le monde, jusqu’à nouvel ordre, est voué sans appel à la platitude, à la médiocrité ; que la cause qui plaît aux âmes bien nées est sûre d’être vaincue ; que ce qui est vrai en littérature, en poésie, aux yeux des gens raffinés, est toujours faux dans le monde grossier des faits accomplis. […] Ce que j’appris cette année-là, c’est le prix de la méchanceté, c’est ce fait que l’aveu éhonté qu’on n’est ni sentimental, ni généreux, ni chevaleresque, plaît au monde, le fait sourire d’aise et réussit toujours.

1101. (1893) Impressions de théâtre. Septième série

Il faut plaire. […] Vous ne soupçonneriez même pas comment et par quoi elle a pu nous plaire, ou plutôt nous bousculer et nous rouler, comme de simples galets, dans un flot de gaieté déferlante. […] Je vous ai dit souvent qu’il y avait au moins deux façons de raconter la même pièce de théâtre, selon qu’on veut ou qu’on ne veut pas la comprendre et, au bout du compte, selon qu’elle plaît ou qu’elle ne plaît pas. […] Il a la faiblesse de vouloir plaire à ces poupées, sachant bien qu’il ne leur plaira qu’à la condition de ne rien leur dire, de ne point troubler la sérénité vide de leur âme d’oiseau. […] Bref, le voilà qui aime le néovaudeville par la même passivité d’esprit qui le faisait se plaire au vaudeville ancien.

1102. (1836) Portraits littéraires. Tome I pp. 1-388

Plût à Dieu que tous les artistes éminents eussent laissé sur eux-mêmes des notes pareilles à celles de Byron ! Plût à Dieu que Mozart, Raphaël et Milton nous eussent livré le secret de leurs inspirations ! […] Ses yeux de chatte, humides, veloutés et changeants, me plaisent particulièrement. […] c’est un malheur sans doute, mais un malheur avéré que les âmes les plus douces se plaisent au spectacle des luttes sanglantes. […] Ce qu’il dit, ce n’est pas pour plaire, car s’il voulait plaire, il le dirait autrement.

1103. (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362

Cette vie ne lui plaît pas tous les jours. […] Mais, s’il vous plaît, c’est une foi ! […] On défendait, s’il vous plaît, on défendait au juge de juger le criminel. […] Dès lors, l’homme, de même que pour se plaire à lui-même, il fait souffrir ses semblables, de même pour plaire aux Dieux, il se fait souffrir, surtout quand il se sent heureux, trop heureux, heureux de manière à inquiéter les Divinités et à leur déplaire. […] Appelez-les sublimes égoïstes, s’il vous plaît ainsi ; mais appelez-les égoïstes.

1104. (1923) Au service de la déesse

De nos jours, c’est la mode et l’on se plaît à confondre toutes choses. […] Il se plaisait à rire, dès que s’en présentait l’occasion : ce n’était pas tous les jours ; il ne souriait pas. […] Je voudrais que le romancier consentît que la règle, disait Molière et disait Racine, est de plaire. […] Voire, on se plaît à s’incliner devant cette fierté magnifiquement revêche. […] Comme tout le monde, j’appelle idées fausses les idées qui ne me plaisent pas.

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