Il est impossible de lire avec intérêt des éloges démentis à chaque instant par l’histoire : cependant ceux de Claudien offrent en eux-mêmes de beaux détails.
Il est devenu presque impossible aujourd’hui, en voyant jouer L’École des femmes, de ne pas songer à cette question philosophique et même à quelques autres. […] Il lui est impossible de ne pas regretter un peu et tout bas ces orages qu’elle n’a pas osé affronter de compagnie avec Alceste. […] Car on a toujours l’air de croire cette scène de séduction inouïe, invraisemblable, impossible. […] Mais il est impossible à tout lettré de ne pas se sentir pour M. […] C’est ce qui fait que certains rôles deviennent impossibles et sont, par cela même, très faciles à jouer.
Il prenait les grands par une familiarité impossible à repousser. […] Impossible de comprendre l’origine et la force des pensées honnêtes qui se trouvent en lui à un certain moment. […] Par là il est unique et aussi impossible à retrancher de notre théâtre, que Racine ou que Molière, qui sont plus grands que lui. […] Essayez d’imaginer ce qu’ont été avant la pièce, ce que seront après, les personnages de Marivaux : cela est impossible. […] Cette maladie, que Rousseau rendit générale, mais qui gâte déjà toute l’œuvre de La Chaussée, rend impossible toute étude de l’homme.
Il n’est personne qui ne sente, pour l’avoir éprouvé, qu’il n’y a pas de naturel hors de la vérité, et qu’il est impossible, à qui ne regarde les choses qu’en lui et selon son intérêt, de n’être pas très souvent hors de la vérité. […] Selon lui, le précepte de tout souffrir, enseigné par Jésus-Christ et par les apôtres, ne les obligeait qu’aussi longtemps qu’il leur était impossible de rien entreprendre pour leur défense. […] Dans la querelle entre Bossuet et Fénelon, la transaction était impossible. […] Laissez sur la terre quelques chrétiens qui ne rendent pas impossibles les décisions inviolables sur les questions de la foi. » Quelques controverses sans éclat terminent la vie théologique de Bossuet. […] Il n’y a eu ni chute par trop d’ambition, ni mauvaise foi, ni erreur de jugement, ni une volonté libre à qui la passion aurait fait prendre le faux pour le vrai ; il y a eu l’impossible.
Déduire la conscience serait une entreprise bien hardie, mais elle n’est vraiment pas nécessaire ici, parce qu’en posant le monde matériel on s’est donné un ensemble d’images, et qu’il est d’ailleurs impossible de se donner autre chose. […] Que la matière puisse être perçue sans le concours d’un système nerveux, sans organes des sens, cela n’est pas théoriquement inconcevable ; mais c’est pratiquement impossible, parce qu’une perception de ce genre ne servirait à rien. […] Mais cette étrange supposition serait impossible, s’il n’y avait précisément entre les images et les idées, celles-ci inétendues et celles-là étendues, une série d’états intermédiaires, plus ou moins confusément localisés, qui sont les états affectifs. […] Il est d’ailleurs impossible que cette recherche n’aboutisse pas à nous renseigner sur le mécanisme psychologique de la mémoire, comme aussi des diverses opérations de l’esprit qui s’y rattachent. […] Ici encore une vérification expérimentale était impossible, puisque les résultats pratiques seront absolument les mêmes, soit que la réalité de l’objet ait été intuitivement perçue, soit qu’elle ait été rationnellement construite.
Quand il s’aperçut que l’ultramontanisme aussi se mettait au service du pouvoir, que le pape agissait en souverain temporel et liait sa cause à celle des rois, quand il vit par toute l’Europe le clergé se faire le gardien des principes légitimistes plutôt que des principes évangéliques, Lamennais rompit d’abord avec la légitimité ; il devint libéral ; il lui sembla que le règne de Dieu par l’autorité était actuellement impossible ; il tâcha d’y revenir par la liberté680, il chercha dans le développement complet de la liberté des garanties contre le despotisme et l’anarchie, et les conditions de l’ordre et de la vie sociale. […] Un vaste orgueil de chef de secte, qui lui rendit l’accord impossible avec les autres groupes socialistes, une indifférence choquante en son temps pour les théories politiques, au point que, se détachant de la forme républicaine, il se montra tout prêt à réaliser sa doctrine par l’empire, contrepesèrent l’influence que le talent littéraire aurait pu donner à Proudhon : il occupa le public, inquiéta le pouvoir, et ne fit pas école. […] Il avait une redoutable faculté d’analyse, qu’il exerçait sur lui comme sur les autres : il est impossible de s’observer soi-même plus exactement, de se juger d’une vue plus nette qu’il n’a fait dans son Journal intime et dans ce roman d’Adolphe qui est un des chefs-d’œuvre du roman psychologique.
Il excelle à faire craindre que la solution d’une énigme intéressante ne soit impossible, puis à l’extraire d’un tour de main des antinomies même qu’il lui a plu d’accumuler. […] Cet élément, qui se compose chez lui d’un peu d’impossible uni à beaucoup d’improbable, est inséré dans l’œuvre avec un soin infini, au moment où le lecteur a le plus perdu de son sang-froid et se trouve prêt à ne plus discerner le réel de l’irréel. […] C’est là le phénomène premier de son organisation cérébrale, dont toute explication est impossible, sauf les raisons vagues pour l’individu de l’hérédité de la race, de l’éducation, du milieu.
« Donc il est physiquement et moralement impossible qu’il ait inventé l’art d’écrire ou de parler. » Je me suis expliqué sur l’invention de l’écriture, et je suis loin d’enfermer la langue écrite et la langue parlée dans les conditions du même problème. […] Mais cela ne se fera point, parce que cela ne s’est jamais fait, parce que cela est impossible. […] Que l’on me permette donc cette dernière question : S’il est impossible de bien expliquer ce qui est, à moins de le montrer en quelque sorte, comment pourrait-on parvenir à le créer ?
Mais ce que je sais, et ce qu’il est impossible de nier, c’est l’effet produit par ce livre sur l’opinion. […] Taine a paru, ce livre insolent de cela seul qu’il est impossible d’y répondre, la Bête a réagi et elle va continuer de réagir contre le Taine qu’elle a vanté et exalté naguère comme l’espoir du siècle, — que dis-je, l’espoir ? […] Impossible de ne pas la voir !
D’abord, il écrit pour des enfants : c’est là son but hautement avoué ; et ensuite, il a des qualités charmantes de simplicité et de nature humaine dans un surnaturel de convention impossible. […] C’est la petite boîte ronde, impossible à ouvrir qu’elle lui donnera s’il l’embrasse, et sa manière de l’embrasser, elle ! […] … Y en a-t-il de cette perfection impossible dans la bêtise humaine et dans l’ennui que produit ce roman sans gaîté, sans talent, sans observation neuve, sur des types usés, sucés, épuisés, — ce livre, enfin, illisible et insupportable, que l’auteur n’a pas fini et, qui sait ?
Les deux axiomes précédents sont deux fortes preuves en faveur de notre mythologie historique et en même temps deux coups mortels pertes au préjugé qui attribue aux anciens une sagesse impossible à égaler (innarrivabile). […] Autrement il devient impossible de comprendre comment l’autorité civile dériva de l’autorité domestique ; comment le patrimoine public se forma de la réunion des patrimoines particuliers ; comment à sa formation, la société trouva des éléments tout préparés dans un corps peu nombreux qui pût commander dans une multitude de plébéiens qui pût obéir. Nous démontrerons qu’en supposant les familles composées seulement de fils, et non de serviteurs, cette formation des sociétés a été impossible.
Le moraliste, sans négliger l’occasion du contrôle lorsqu’elle se présente, peut plus aisément s’en tenir aux discours mêmes du personnage si ces discours sont de grande étendue et très abondants : car il a moins à s’inquiéter du détail et de l’exposé des faits que de celui qui parle, et il est impossible qu’en parlant si longuement de soi ou de ce qui est autour de soi, on ne se découvre. […] Le page qui le montait avait revêtu la cuirasse de son maître et portait la cornette blanche de l’ennemi ; l’autre page portait les brassards et le casque tout fracassé de Rosny au bout d’un bris de lance ; car, effondré de coups comme il était, il eût été impossible de le mettre en tête.
Or, Bernier, homme de sens, qui a beaucoup vu, et qui, en vertu même d’un sage scepticisme, est devenu plus ouvert à des doctrines supérieures, croit devoir avertir son ami et camarade, qui, en passant par le cabaret, est resté plus qu’il ne croit dans l’école ; le voyant prêt à vouloir s’enfoncer dans une philosophie abstruse et prétendre à expliquer physiquement la nature des choses et celle même de l’âme, il lui rappelle que c’est là une présomption et une vanité d’esprit fort ; mais si cette explication directe est impossible, et si connaître en cette manière son propre principe n’est pas accordé à l’homme dans cet état mortel, néanmoins, ajoute-t-il en terminant, nous devons prendre une plus haute idée de nous-mêmes et ne faire pas notre âme de si basse étoffe que ces grands philosophes, trop corporels en ce point ; nous devons croire pour certain que nous sommes infiniment plus nobles et plus parfaits qu’ils ne veulent, et soutenir hardiment que, si bien nous ne pouvons pas savoir au vrai ce que nous sommes, du moins savons-nous très bien et très assurément ce que nous ne sommes pas ; que nous ne sommes pas ainsi entièrement de la boue et de la fange, comme ils prétendent. — Adieu. […] Le vent faisait tant de bruit dans les cordages qu’il était impossible de s’entendre.
Il y a des actes notariés : il est impossible que Molière et ses proches n’en aient pas contracté de tels ; mais où les saisir ? […] Si l’on proposait la gageure à l’avance, elle semblerait presque impossible à tenir.
Encore une fois, lui dirai-je, qui vous obligeait de vous hâter ainsi, de brusquer et de bâcler une Vie de La Rochefoucauld, laquelle, si elle n’est pas impossible, reste au moins une œuvre fort difficile et des plus délicates, à la bien exécuter ? […] Il n’est pas impossible pourtant qu’il s’y soit glissé une légère pointe de taquinerie et de gageure.
Louis XIV cependant voulait qu’on fît quelque chose : lui qui avait recommandé la prudence et d’éviter une affaire générale tant que la négociation se poursuivait avec l’Angleterre, il exigeait maintenant qu’on tentât plus qu’on ne le faisait, et qu’on jetât le dé plus hardiment : « Mon intention, mandait-il à Villars le 21 juillet, n’est pas de vous engager à faire ce qui est impossible ; mais, pour tout ce qu’il est possible d’entreprendre pour secourir Landrecies et empêcher que les ennemis ne se rendent maîtres de cette place, vous devez le faire ; votre lettre n’explique point en quoi consiste le désavantage qui peut se trouver en attaquant les ennemis entre la Sambre et le ruisseau de Prisches39. […] « Le roi, après avoir entendu la lecture de votre lettre et après avoir fait la réflexion que je viens de vous marquer, m’a dit qu’il attendait votre courrier : ce ne sera pas sans quelque espèce d’inquiétude. » Il était impossible d’intimer plus nettement l’ordre de combattre, et de le faire sur l’heure.
L’estime est la plus forte de toutes les sympathies. » La religion n’est pas absente dans Émile ; sans parler de l’abbé de La Tour qui la représente dignement par la plus pure morale, le nom de Dieu y revient souvent et y est invoqué par la bouche d’Émile : « Il est impossible à l’homme qui médite souvent sur lui-même de ne pas remonter à la cause qui l’a fait naître ; toutes les grandes pensées aboutissent à Dieu… « Dieu existe ! […] L’autre jetait le gant aussi, mais il le jetait aux préjugés, à la routine, quelquefois en apparence au sens commun, et, pour mieux frapper, il poussait l’idée neuve, l’idée juste jusqu’au paradoxe, jusqu’au scandale et à l’impossible, sauf à reculer légèrement après : il faisait trois pas en avant pour en gagner deux.
Mais je demande l’impossible : on voit bien que c’est un rêve. […] Il me serait toujours impossible de lire cet endroit sans pleurer sur les malheurs du vieux monarque infortuné. » Et alors il prit le livre, et il essaya en effet de lire à haute voix le passage : « Allez-vous-en, misérables, opprobre de ma vie… » Mais il fut interrompu par ses larmes.
Le maréchal de Noailles, commandant à la frontière du Nord, a obtenu du roi la liberté de lui écrire directement sur les affaires militaires : il lui demande la même permission pour la politique en général : « Il est presque impossible, écrit-il au roi, de former aucun plan particulier avec solidité, sans embrasser le tout. […] Je sais qu’on m’a mené vite à Paris ; mais, Dieu merci, je n’ai eu qu’un effort dans le col, lequel a dégénéré en rhumatisme, dont je me sens encore un peu, mais qui ne m’empêche de rien, et mon sang est resté tout entier dans mes veines, sans qu’il en soit sorti plus d’une goutte, occasionnée par une coupure que je me suis faite au petit doigt, en soupant, dimanche dernier, au grand couvert. » Je ne sais si c’est la Correspondance de Napoléon dont je suis plein, qui me gâte et me rend plus difficile, mais il me semble qu’il est impossible d’écrire une phrase telle que celle qu’on vient de lire, à la Louis XV, et de partir vaillamment en guerre le lendemain pour être un héros.
Fournier trouve aujourd’hui que c’était invraisemblable : peu s’en faut qu’il ne trouve la chose impossible ; il n’a pas assez de railleries pour les pauvres auteurs de notices qui ont mentionné ce village voisin de Dourdan : « Peu importait, dit-il, qu’en maint endroit de son livre l’auteur des Caractères se révélât Parisien de la tête aux pieds ; Parisien de naissance et d’habitude, Parisien de cœur et d’esprit ! […] Aussi je le remercierai, encore une fois, pour ses recherches ; mais tout en en profitant, et de plus en le trouvant par moments très-ingénieux, il m’est impossible de le suivre dans la multitude et la menue infinité de ses conjectures.
Pour ceux qui n’ont vu que les portraits, il est impossible de ne pas trouver entre ces deux femmes, dont les œuvres sont si différentes de caractère, une grande ressemblance de physionomie, ne serait-ce que dans le noir des yeux et dans la coiffure. […] L’auteur de ces touchants récits aime à exprimer l’impossible et à y briser les cœurs qu’il préfère, les êtres chéris qu’il a formés : le ciel seulement s’ouvre à la fin pour verser quelque rosée qui rafraîchit.
J’en vois de deux sortes : celles qu’on dit, et celles qu’on ne dit pas. » La première raison que l’on dit, c’est qu’il est impossible que Dieu semble faire violence à la nature humaine et contraindre ses plus légitimes instincts. […] Livrer nos plus redoutables secrets à la merci de ses indiscrétions, c’est impossible !
. — Le plus souvent, ils sont si bien emmêlés et enchevêtrés qu’il est impossible de déterminer la part exacte qui revient à l’un et à l’autre élément dans les croyances collectives. […] Durkheim déclare le mensonge de groupe impossible et inexistant, par la raison que les croyances collectives, étant un produit spontané d’un certain milieu social, sont par là même naturelles et véridiques.
Elle crut avoir les promesses divines d’un avenir sans bornes, et comme l’amère réalité qui, à partir du IXe siècle avant notre ère, donnait de plus en plus le royaume du monde à la force, refoulait brutalement ces aspirations, elle se rejeta sur les alliances d’idées les plus impossibles, essaya les volte-face les plus étranges. […] Le grand Hérode mourut vers l’année même où il naquit, laissant des souvenirs impérissables, des monuments qui devaient forcer la postérité la plus malveillante d’associer son nom à celui de Salomon, et néanmoins une œuvre inachevée, impossible à continuer.
Vos trafiquants d’opinion sont impossibles aujourd’hui, de par la loi sévère qui régit et restreint la presse, de par la signature, qui l’oblige à s’exposer au grand jour. […] Mais Giboyer vient troubler la béatitude du bourgeois qui fait la roue dans son triomphe : il lui annonce qu’un amour impossible force Maxime de s’exiler aux Etats-Unis.
Passy, il me paraît impossible que cette pièce, qui est de 1662, c’est-à-dire postérieure aux premières Satires que Boileau avait déjà composées à cette date, lui appartienne réellement ; elle est d’un faire tout différent du sien, plate et de la plus mauvaise école. S’il l’avait faite à dix-huit ans ou à vingt, on n’aurait rien à dire ; mais à vingt-six ans, et après les Satires I et VI, qui datent de 1660, c’est impossible.
Le point d’indifférence, nous l’avons vu, n’est qu’un moment idéal de transition, une limite commune entre le plaisir et la douleur, limite où il est impossible de se tenir, comme il est impossible à un cône réel de réaliser son équilibre idéal sur la pointe ; en un mot, l’indifférence est une neutralisation approximative de qualités en elles-mêmes agréables ou pénibles ; elle est un état dérivé et une composition d’états non indifférents.
Aux sollicitations du Vaudeville, implorant près de Thiers la représentation de la pièce de Sardou, Thiers a fait répondre que la chose était impossible : le peuple américain étant, dans le moment, le seul peuple faisant gagner de l’argent à Paris : on ne devait pas le blesser. […] Aujourd’hui, j’ai reçu un diplôme de Bethléem, qui me nomme membre de la Société, je sais par le timbre qui porte New-York, que c’est en Amérique, et voilà tout… N’y a-t-il pas des Sociétés en Australie, ayant déjà publié sur l’histoire naturelle, des travaux de la plus grande importance… Un jour il sera impossible de connaître seulement les localités scientifiques… Et la mémoire pourra-t-elle suffire… Pensez-vous qu’à l’heure présente, pour ma partie, il y a, par an, huit cents mémoires dans les trois langues, anglaise, allemande, française !
Il est impossible d’imiter avec les pierres et les morceaux de verre dont les anciens se sont servi pour peindre en mosaïque toutes les beautez et tous les agrémens que le pinceau d’un habile homme met dans un tableau, où il est maître de voiler les couleurs et de faire sur chaque point physique tout ce qu’il imagine, tant par rapport aux traits que par rapport aux teintes. […] On trouve même dans les écrivains anciens des choses impossibles données pour vraïes, et des choses ordinaires traitées de prodiges.
Pour cela, des voies moins pures sont nécessaires, etc. », ce qui veut dire, en termes qu’on surveille, mais qu’il est impossible de ne pas comprendre, que le bien, pour être, a besoin du mal, et que la vertu ne peut rien de grand et de fort dans le monde sans l’aide des gredins et l’appoint de la coquinerie. […] Il n’a pas été foudroyé par ce miracle colossal de l’Église, qui se dresse, comme un obélisque solitaire, dans l’Histoire, et, mendiant moqueur de prodiges qu’il croit impossibles, il s’en va, demandant, en souriant impertinemment, un petit miracle bien net, un miracle par-devant notaires, c’est-à-dire par devant Institut, et tendant à toute page son chapeau à ce miracle qui n’est pas paraphé, — son chapeau, que nous pourrions très bien défoncer en y jetant notre miracle, à nous, constaté par devant un tabellion de dix-huit cents années, dans une Étude qui est l’univers.
Aussi est-il impossible de distinguer dans la Chronique imprimée de la Revue Suisse la part qui revient à chaque collaborateur anonyme, et nous n’aurions jamais entrepris cette publication sans les textes autographes de Sainte-Beuve, dont nous nous sommes uniquement servi.
Villemain, en me conduisant chez M. de Chateaubriand, avait sans nul doute l’intention de m’être agréable et même utile ; il ne semblait nullement impossible, à cette avant-dernière saison encore propice de la Restauration, que M. de Chateaubriand redevînt ministre et président d’un Cabinet où M.
Nous ne parlerons pas des deux premières nouvelles, la Femme supérieure, déjà publiée dans un journal, et la Maison Nueingen, à laquelle, sans doute à cause d’un certain argot dont usent les personnages, il nous a été impossible de rien saisir.
Non, les lois scientifiques ne sont pas des créations artificielles ; nous n’avons aucune raison de les regarder comme contingentes, bien qu’il nous soit impossible de démontrer qu’elles ne le sont pas.