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1420. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »

N’est-ce pas une espèce d’endurcissement professionnel que celui de Tartuffe, s’exprimant, il est vrai, par la bouche d’Orgon : Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme, Que je m’en soucierais autant que de cela ! […] Or, c’est cet enfant-là qui s’est noyé… etc. » En y regardant de près, on verra que l’absurdité de ce dialogue n’est pas une absurdité quelconque. […] C’est ainsi qu’un père sévère va s’associer quelquefois, par oubli, à une espièglerie de son enfant, et s’arrête aussitôt pour la corriger. […] L’enfant qui joue près de là vient en ramasser une poignée, et s’étonne, l’instant d’après, de n’avoir plus dans le creux de la main que quelques gouttes d’eau, mais d’une eau bien plus salée, bien plus amère encore que celle de la vague qui l’apporta.

1421. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal de Dangeau. tomes III, IV et V » pp. 316-332

Rabelais nous a donné la liste complète de ceux de Gargantua enfant après ses repas et les grâces dites : Puis… se la voit les mains de vin frais, s’écuroit les dents avec un pied de porc, et devisoit joyeusement avec ses gens. […] Le roi, qui a retranché une moitié sur les étrennes de ses enfants (1694) et deux cents chevaux de son écurie, cherche à étendre ses économies sur tout ce qui est dépenses de luxe, et sur les courriers que les généraux multipliaient sans nécessité pour la moindre affaire, et sur les Gobelins dont on a congédié tous les ouvriers.

1422. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Les Chants modernes, par M. Maxime du Camp. Paris, Michel Lévy, in-8°, avec cette épigraphe. « Ni regret du passé, ni peur de l’avenir. » » pp. 3-19

Maxime du Camp, oubliant la chronologie, dit ensuite : « À l’époque où ces hommes sont venus, la France, épuisée, vaincue, conquise, hélas portait des vêtements de deuil et pleurait en silence ; les meilleurs de ses enfants étaient morts, la mère sanglotait comme la Niobé antique ; une grande désolation était répandue sur elle. […] Je ne voudrais point, par exemple, qu’en célébrant avec reconnaissance cette bonne servante qui l’a soigné enfant en rappelant les promenades où elle l’emmenait, il allât jusqu’à dire : Et le froid Luxembourg où le long des parterres J’arrachais, malgré toi, les fleurs à pleine main, Pendant que tu causais avec des militaires Vers qui tu te penchais en disant : « À demain ! 

1423. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Questions d’art et de morale, par M. Victor de Laprade » pp. 3-21

» Oui, aurais-je pu lui répondre, c’est un poète, bien qu’il vous ressemble si peu, ô charmant et terrible Enfant du siècle ! il est poète, quoiqu’il n’ait pas la sainte fureur, ni cet aiguillon de désir et d’ennui, qui a été notre fureur à nous, le besoin inassouvi de sentir ; bienqu’il n’ait pas eu la rage de courir tout d’abord à toutesles fleurs et de mordre à tous les fruits ; — il l’est, bien qu’il ne fouille pas avec acharnement dans son propre cœur pour y aiguiser la vie, et qu’il ne s’ouvre pas les flancs (comme on l’a dit du pélican), pour y nourrir de son sang ses petits, les enfants de ses rêves ; — il l’est, bien qu’il n’ait jamais été emporté à corps perdu sur le cheval de Mazeppa, et qu’il n’ait jamais crié, au moment où le coursier sans frein changeait de route : « J’irai peut-être trop loin dans ce sens-là comme dans l’autre, mais n’importe, j’irai toujours. » — Il l’est, poète, bien qu’il n’ait jamais su passer comme vous, en un instant, ô Chantre aimable de Rolla et de Namouna, de la passion délirante à l’ironie moqueuse et légère ; il est, dis-je, poète à sa manière, parce qu’il est élevé, recueilli, ami de la solitude et de la nature, parce qu’il écoute l’écho des bois, la voix des monts agitateurs de feuilles, et qu’il l’interprète avec dignité, avec largeur et harmonie, bien qu’à la façon des oracles.

1424. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires. par M. Louis Veuillot. » pp. 64-81

qui sous un ciel de fête, Quand l’orgue chantait moins que mon cœur triomphant, Du pied de vos autels emmenai cette enfant, Le bouquet d’oranger au sein et sur la tête ? […] Le temps n’a pas marché ; c’est hier, c’est tout à l’heure : J’étais là, près du lit de mon père expirant, J’allais d’un ami mort vers un ami mourant… ; Et vous, trésors de Dieu, trésors qu’au moins je pleure, Biens que j’eus un instant et dont j’ai su le prix, Doux enfant, chaste épouse, ô gerbe moissonnée !

1425. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Chateaubriand, jugé par un ami intime en 1803, (suite et fin) » pp. 16-34

On reconnaît, on retrouve à coup sûr l’homme supérieur, au moins en partie, dans ses parents, dans sa mère surtout, cette parente la plus directe et la plus certaine ; dans ses sœurs aussi, dans ses frères, dans ses enfants mêmes. […] Mme de Sévigné, je l’ai dit plus d’une fois, semble s’être dédoublée dans ses deux enfants ; le chevalier léger, étourdi, ayant la grâce, et Mme de Grignan, intelligente, mais un peu froide, ayant pris pour elle la raison.

1426. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »

La Crise, qui me représente d’autres scènes pareilles, ayant même tendance, justifie ce qu’un bon juge du genre me disait en parlant de l’auteur : « Il met ses personnages dans des situations critiques d’où ils ne peuvent raisonnablement se tirer qu’avec une infraction et un faux pas : et il les en tire moyennant un petit moyen vertueux, bourgeois, un enfant qui accourt vers sa mère le jour de sa fête avec un gros bouquet à la main, ou tout autre expédient. […] La petite comtesse, qui apparaît comme le boute-en-train des chasses, n’est elle-même qu’une des nombreuses hôtesses du lieu, mais des plus impérieuses, des plus enfants gâtées et des plus étourdies : c’est une amazone à la mode du jour.

1427. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte. »

C’est là qu’il naquit ; il y fut baptisé le 9 octobre 1547 ; il était le dernier de quatre enfants, ayant deux sœurs et un frère. […] Cervantes n’en eut point d’enfants ; mais il éleva et garda près de lui une fille naturelle qu’il avait eue, en Portugal, d’une dame de Lisbonne.

1428. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Lettres d’Eugénie de Guérin, publiées par M. Trébutien. »

Mlle Eugénie de Guérin, cette fleur discrète de l’enclos du Cayla, a eu, je le sais, deux moments dans sa triste et longue jeunesse, le premier plus renfermé, plus doux, plus faible, plus enfant (si l’on put jamais lui appliquer un tel mot), avant d’avoir lu Lamennais, avant d’avoir lu Pascal, avant d’avoir souffert ; puis le second moment où elle est tout à fait mûre, avertie, fortifiée, frappée et brisée ; mais même dans ce second et plus ferme moment elle conserve quelque chose de parfaitement doux, de résigné et d’un peu effacé ; elle se dérobe à dessein : elle vient la dernière dans la procession des vierges. […] tandis que tout le monde pleure, deux enfants couvrent de fleurs ce tombeau céleste, et, après un peu de temps, comme celui que nous passerons dans la tombe, le drap se replie peu à peu et laisse voir la radieuse sainte qui se lève au chant du Te Deum et, conduite par la mère supérieure, va donner un baiser à chacune des sœurs.

1429. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. (Suite et fin.) »

Mlle Leduc y joue son rôle, et il est dit du comte de Clermont : « Il a eu d’elle beaucoup d’enfants ; il lui donna dans un accès de jalousie un coup de canif dans le front, et il la fit marquise. » Ses coups de canif, à elle,  on ne les compte pas. — Le beaucoup d’enfants se réduit à deux que la dame lui a donnés ou prêtés.

1430. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre IV. De l’amour. »

La nature et la société ont déshérité la moitié de l’espèce humaine ; force, courage, génie, indépendance, tout appartient aux hommes, et s’ils environnent d’hommages les années de notre jeunesse, c’est pour se donner l’amusement de renverser un trône ; c’est comme on permet aux enfants de commander, certains qu’ils ne peuvent forcer d’obéir. […] Il reste des devoirs, il reste des enfants, il reste aux mères ce sentiment sublime dont la jouissance est dans ce qu’il donne, et l’espoir dans ses bienfaits.

1431. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22

Il faudrait noter chez des enfants et avec les plus menues circonstances la formation du langage, le passage du cri aux sons articulés, le passage des sons articulés dépourvus de sens aux sons articulés pourvus de sens, les erreurs et les singularités de leurs premiers mots et de leurs premières phrases. […] De même, les lacunes que présente aujourd’hui la linguistique, surtout dans les questions d’origine, ne seront probablement comblées que lorsque les observateurs, ayant constaté par la psychologie la nature du langage, auront noté les plus menus détails de son acquisition par les petits enfants.

1432. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre V. La Fontaine »

C’est que La Fontaine a un égoïsme d’une qualité particulière, cet égoïsme des enfants, qui n’est que l’instinct naturel, que l’éducation n’a pas entamé ni complété, et dans lequel la civilisation n’a point mêlé ses complications corruptrices. […] C’est le cas de La Fontaine ; il a le cœur primesautier, et le sentiment peut tout sur ce grand enfant ingénu.

1433. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Gaston Paris et la poésie française au moyen âge »

Mais surmontons cette première impression, prêtons une oreille attentive et sympathique, et nous reconnaîtrons que cet enfant robuste et sain, plein de vigueur, de bonté et de courage, que cet enfant qui est déjà le grand peuple français parle aussi la grande langue française.

1434. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre VIII. Les écrivains qu’on ne comprend pas » pp. 90-110

Sans doute ils les caressent un peu comme on tapote des enfants qui se sucent le pouce : c’est l’attitude forcée des aînés. […] L’enfant s’en étonna.

1435. (1890) L’avenir de la science « XII »

Il a fallu un génie pour conquérir ce qui devient ensuite le domaine d’un enfant. […] Ils ne sont pas morts, ces obscurs enfants du hameau ; car la Bretagne vit encore, et ils ont contribué à faire la Bretagne ; ils n’ont pas eu de rôle dans le grand drame, mais ils ont fait partie de ce vaste chœur sans lequel le drame serait froid et dépourvu d’acteurs sympathiques.

1436. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Saint Anselme, par M. de Rémusat. » pp. 362-377

Il avait l’imagination tendre et vive ; enfant, sa pensée se tournait naturellement aux choses célestes, et, dans ce pays de montagnes, il s’était accoutumé à les considérer comme les colonnes qui portaient le palais du Roi des mondes ; il ne s’agissait que de gravir pour y atteindre : Comme cette pensée roulait sans cesse dans son esprit, nous dit M. de Rémusat, qui se fait ici le traducteur excellent et l’humble interprète du premier biographe, il arriva qu’une nuit, il crut la réaliser. […] Puis le grand maître de l’hôtel, en ayant reçu l’ordre, apporta un pain d’une blancheur parfaite, que l’enfant prit et mangea.

1437. (1759) Observations sur l’art de traduire en général, et sur cet essai de traduction en particulier

On se borne, dans le cours des études, à mettre entre les mains des enfants un petit nombre d’auteurs, et même à ne leur en montrer pour l’ordinaire qu’une assez petite partie qu’on leur fait expliquer et apprendre : on charge indifféremment leur mémoire de ce que cette partie contient de bon, de médiocre et même de mauvais ; et grâces au peu de goût de la plupart des maîtres, les vraies beautés sont pour l’ordinaire celles qu’on leur fait remarquer le moins. Ne serait-il pas infiniment plus avantageux de choisir dans les différents ouvrages de chaque auteur ce qu’ils contiennent de plus excellent, et de ne présenter aux enfants, dans la lecture des anciens, que ce qui mérite davantage d’être retenu ?

1438. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre premier. Considérations préliminaires » pp. 17-40

Louis XVIII s’est donc mis réellement à la tête de son siècle ; seulement il a dû, et il a voulu, sauver le principe éternel des sociétés humaines, en concédant une Charte au lieu de la recevoir, en faisant remonter la date de son règne à la mort de l’enfant douloureux qui devait être roi. […] Nos armées, sur les frontières, étendaient un rideau de gloire sur tant de calamités, sur des forfaits qu’elles ne protégèrent jamais de leurs armes victorieuses : elles ressemblèrent aux deux enfants de Noé jetant un voile sur l’ivresse de leur père.

1439. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Seconde partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère de la littérature et des arts » pp. 326-349

Trop peu d’années nous séparaient de notre grand siècle : pendant que des hommes qui vivaient au milieu de nous avaient vu briller les dernières étincelles de ce siècle fameux, les enfants, dans les écoles, étaient toujours nourris des chefs-d’œuvre qu’il avait produits. […] Alors il faudra l’abandonner aussi ; car il est inutile de donner à l’homme le lait de l’enfant.

1440. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVI. »

Sous cette invocation, quelques vers à Bacchus, Diane, Apollon, Hercule, et aux enfants de Léda, ne sont qu’un jeu de son art imité des Grecs ; mais il semble presque un Romain d’avant l’empire lorsqu’il s’écrie : « Après les dieux186, dirai-je Romulus, ou le règne paisible de Numa, ou les faisceaux superbes de Tarquin, ou le noble trépas de Caton ? […] « Va chercher des parfums, enfant !

1441. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Baudelaire.] » pp. 528-529

En faisant cela avec subtilité, avec raffinement, avec un talent curieux et un abandon quasi précieux d’expression, en perlant le détail, en pétrarquisant sur l’horrible, vous avez l’air de vous être joué ; vous avez pourtant souffert, vous vous êtes rongé à promener et à caresser vos ennuis, vos cauchemars, vos tortures morales ; vous avez dû beaucoup souffrir, mon cher enfant.

1442. (1874) Premiers lundis. Tome I « Charles »

Tout semble une seconde fois achevé, lorsque Delmida, on ne sait pourquoi, se rappelle que Charles n’est que son fils adoptif, un pauvre enfant trouvé qu’il a autrefois recueilli par charité ; et, par une inexorable délicatesse, il croit devoir résister à un mariage qu’il n’a jusque-là combattu que vaguement.

1443. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Béranger, Pierre-Jean de (1780-1857) »

Armand Carrel Si Béranger n’était pas l’écrivain le plus populaire de l’époque, ce serait certainement l’un des plus ingénieux, des plus instruits, des plus attachants causeurs que l’on puisse rencontrer dans cette société qui l’a beaucoup recherché et qu’il a beaucoup fuie, lui préférant tantôt la retraite, tantôt l’amitié de quelques jeunes gens bons et généreux, enfants de ce peuple dont il est le peintre fidèle et le poète aimé.

1444. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bouchor, Maurice (1855-1929) »

Premier compartiment : L’Enfant prodigue.

1445. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rimbaud, Arthur (1854-1891) »

Georges Rodenbach Rimbaud, à qui Victor Hugo avait imposé les mains en proclamant : « Shakespeare enfant », possédait en réalité un prodigieux instinct de poète, qu’il dédaigna et perdit en des exodes et des trafics lointains.

1446. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192

Le 1er novembre, la reine donna à la France un héritier de la couronne : grand événement qui imposa au roi une obligation sérieuse ; c’était de nommer une gouvernante à ce précieux enfant, et de penser d’avance au gouverneur qui la remplacerait après la première enfance.

1447. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197

En 1664, nous le verrons tenir sur les fonts de baptême avec Madame, le premier enfant du poète.

1448. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre XII. Demain »

Il se suffit à lui-même et les enfants incurables au milieu desquels nous vivons ne peuvent rien pour nous ou contre nous : qu’ils nous les offrent ou nous les refusent, leurs joujoux nous font rire.

1449. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « De la peinture. A propos d’une lettre de M. J.-F. Raffaëlli » pp. 230-235

Crime et Châtiment est admirable parce que ce roman est appelé à peindre l’hallucination criminelle, mais le peintre qui entoure d’une pareille hallucination indifféremment un violoniste mondain, une jeune femme charmante, Carlyle, ou de délicieux enfants roses est absurde, parce que ces œuvres sont absurdes et morbides, parce que l’absurde et le malade ne peuvent pas rationnellement prétendre prendre jamais place dans notre admiration..

1450. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Théâtre français. » pp. 30-34

Le sujet d’une moralité intitulée le Mirouer et l’Exemple des Enfants ingrats, est singulier.

1451. (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Un petit corollaire de ce qui précède [Mon mot sur l’architecture] » pp. 77-79

Celui de présenter des objets d’un grand intérêt, des pères, des mères, des femmes, des enfants.

1452. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 11, des ouvrages convenables aux gens de génie et de ceux qui contrefont la maniere des autres » pp. 122-127

Comme on peut sans génie faire quatre ou cinq vers heureux, ou peindre assez bien une vierge avec l’enfant sur ses genoux sans être grand peintre, la difference du simple ouvrier et de l’artisan divin, ne se fait pas sentir dans des ouvrages si bornez, de la même maniere qu’elle se fait sentir dans des ouvrages plus composez, et qui sont susceptibles d’un plus grand nombre de beautez.

1453. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Mercier » pp. 1-6

— imitant en cela les mères sans fécondité, qui gâtent le petit nombre d’enfants qu’elles eurent dans leur chétive jeunesse ou qui adoptent ceux des autres mères.

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