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920. (1889) Émile Augier (dossier nécrologique du Gaulois) pp. 1-2

Le perron et le vestibule d’entrée sont situés derrière la maison, du côté opposé à la Seine. […] Sur le drap, à côté d’un crucifix, un bouquet de roses a été déposé. […] L’habit d’académicien, le bicorne et l’épée sont sur un fauteuil, à côté du lit, autour duquel se tiennent les parents du défunt.

921. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « IX. Mémoires de Saint-Simon » pp. 213-237

Si nous n’aimons pas tout ce qu’il aimait, si nous nous soucions assez peu, par exemple, de ses sentiments féodaux, de son duché, de sa pairie, des ducs à brevet ou sans brevet, de l’affaire du bonnet qui fut la grande affaire de toute sa vie, par ce côté, il faut le dire, sérieusement et idéalement grotesque, si même nous taillons des comédies dans tout cela, des comédies où la dignité de l’homme qui nous amuse à ses propres dépens reste à plat, nous haïssons au moins ce qu’il a haï, et il a pour lui tous les préjugés actuels (et ils sont nombreux) contre la personne ou le gouvernement de Louis XIV. […] » Assurément on ne chancela jamais davantage pour tomber plus à plat du côté où l’on ne voulait pas pencher. […] Androgyne auguste plus merveilleux que celui que rêva Platon et qu’une fois on vit sur le trône ou du moins bien près, à côté.

922. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Charles Baudelaire  »

horribles de fauve éclat et de senteur, on cria de tous les côtés à l’asphyxie et que le bouquet était empoisonné ! […] La littérature satanique, qui date d’assez loin déjà, mais qui avait un côté romanesque et faux, n’a produit que des contes pour faire frémir ou des bégaiements d’enfançon, en comparaison de ces réalités effrayantes et de ces poésies nettement articulées où l’érudition du mal en toute chose se mêle à la science du mot et du rhythme. […] Quoiqu’il soit sérieux d’apparence, à travers ses notions nombreuses, scientifiquement très affermies, — une littérature sui generis sur les deux substances dont il s’occupe, — à travers enfin les descriptions de l’ivresse, cet abîme qu’il descend marche par marche, s’arrêtant à chaque marche pour la décrire, sous tous ses côtés, le comique sort (est-ce malgré lui ?)

923. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre IV. L’unification des sociétés »

N’a-t-on pas souvent distingué, dans les aspirations démocratiques, à côté du désir de l’égalité, celui de la liberté ? […] Il peut très bien au contraire s’accorder avec ces associations multiples et entrecroisées qui, mêlant ses sujets pour les fins les plus différents, les empêchent de se constituer en grands corps nettement tranchés, et, les prenant chacun par un seul côté de leur personne, les laissent aussi, par un certain côté, également soumis à son gouvernement.

924. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre II : M. Royer-Collard »

Les faits sont des soldats ; le but est le général, qui les mène du côté qui lui plaît, ici contre l’affirmation, là contre le doute. […] Il découvrira dans cette idée toutes les manières d’être du triangle, ses trois côtés, ses trois angles, l’opposition du plus grand côté au plus grand angle, la propriété qu’ont les trois angles, de valoir ensemble deux angles droits, etc.

925. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVI. Des oraisons funèbres et des éloges dans les premiers temps de la littérature française, depuis François Ier jusqu’à la fin du règne de Henri IV. »

Il honora donc les lettres, et les lettres reconnaissantes ordonnèrent à l’Europe de célébrer ce prince, et de placer le vaincu à côté du vainqueur. […] Dans ces temps où la superstition se mêlait à la fureur, on voyait d’un côté des empoisonnements, des assassinats, et les crimes de la plus flétrissante volupté ; de l’autre, des processions, des confréries et des pénitents blancs et noirs ; comme si des cérémonies, sans le remords et la vertu, pouvaient expier les crimes ; comme si elles n’étaient pas un nouvel outrage pour la divinité, qu’on faisait semblant d’apaiser en la déshonorant. […] Les mémoires de Sully, en peignant les détails de sa vie domestique, nous ont rendu son souvenir encore plus cher, parce qu’ils montrent partout l’homme sensible à côté du grand homme.

926. (1936) Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours pp. -564

S’il vient de ce côté des faibles une voix littéraire, c’est une voix désespérée. […] La plupart de ces orateurs se retrouvent et grandissent à la Convention, où Robespierre de son côté ramène le ton plein, le labeur probe et serré de ses débuts à la Constituante. […] L’histoire de la littérature ne consiste pas seulement dans l’histoire des formes, mais dans l’histoire des idées formulées et agissantes : aussi faut-il voir d’un côté Mme de Staël dans cette famille de chair et d’esprit qui l’encadre, la dégage, la précède et la prolonge — et de l’autre côté dans le groupe de ses amis de Coppet. […] Nous faisons bon marché de ce côté du romantisme. […] Une inépuisable nature, debout à son côté, lui fournit motifs et tableaux.

927. (1903) Légendes du Moyen Âge pp. -291

De là nous embrassons un immense panorama : derrière nous l’étroite vallée que nous venons de gravir ; devant nous un vaste cirque verdoyant, entouré de tous côtés de montagnes boisées : Roncevaux ! […] Elle contient des chambres très propres, et la maison elle-même, si elle a une façade peu attrayante, a sur la droite un côté assez curieux : un mur sous pignon, bâti en grosses pierres carrées noires et blanches formant damier ; de chaque côté de la petite fenêtre qui occupe le milieu, deux pierres sculptées avec la croix crossée, insigne des chanoines, et la date 1612 : c’est évidemment une ancienne dépendance de l’hospice. […] De leur côté, les pèlerins qui, à la fin du xiie  siècle, passaient par là, ne cherchaient pas dans cette chapelle l’ossuaire des compagnons de Roland. […] Au sortir du pont le chemin est large et uni ; après un peu de marche on voit des deux côtés du chemin deux dragons qui semblent en vie et dont les yeux jettent des flammes ; mais ils sont faits « artificialement » et inoffensifs. […] » — La variante bas-allemande est d’une beauté antique : « Quand il arriva devant la montagne, — il regarda de tous côtés autour de lui : — « Adieu, soleil, — adieu, lune, — et aussi tous mes chers amis ! 

928. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gigleux, Émile »

On peut citer son nom à côté des leurs et sur le même rang.

929. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Marsolleau, Louis (1864-1935) »

À côté des images ardentes et de la folie d’amour, on rencontre des délicatesses qui vont presque jusqu’au madrigal ou à la mièvrerie la plus raffinée.

930. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 517-518

du Pin n’a pas eu le mérite de donner au Public des Ouvrages irréprochables du côté du goût & de la perfection, il a celui d’avoir beaucoup travaillé, & d’avoir donné plusieurs Bibliotheques utiles.

931. (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343

Lui, de son côté, ne l’avait jamais si absolument aimée. […] Duroy en prit un autre à côté d’elle ; et ils attendirent en silence. […] Même de ce côté, il la trouvait ignoble. […] À côté d’un chapitre d’une libre pensée très nette, je trouve cette page de hautain bon sens. […] Quand on le mettait le soir à côté d’elle, elle restait tranquille jusqu’au lendemain.

932. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154

À côté d’elle, un autre monde épique : le roman chevaleresque, le roman antique. […] Cette admiration va même si loin dans l’absolu, qu’elle néglige tout un côté de Molière, le drame du poète lui-même, et je n’entends pas par là les déboires du mari. […] Alphonse. — Laissons de côté Sardou qui n’est qu’un Hardy plus habile et plus heureux ; sa réclame a trompé le public et l’a peut-être trompé lui-même. […] Dans la poésie lyrique, il y a, à côté des Parnassiens attardés, le groupe assez flottant des symbolistes, sans compter les « écoles » les plus récentes. […] Mais je laisse de côté le théâtre purement comique, bien que la satire y soit très intéressante (Le Roi, Le Bois sacré), et que d’autre part Tristan Bernard y mette une note charmante de sentimentalité (Le Danseur inconnu).

933. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLIII » pp. 173-174

Elle a paru pleine de grâce, de vénusté, comme toujours ; dans ses airs de tête et dans sa coiffure, avec deux ou trois boucles modestes qui s’échappaient de chaque côté de dessous son diadème, on aurait dit d’un camée antique.

934. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXX » pp. 279-280

Le lieu n’est pas mieux choisi peut-être, puisque c’est dans le Constitutionnel que paraît la lettre de M. de Rémusat, à côté du Juif Errant.

935. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Arvers, Félix (1806-1850) »

j’aurai passé près d’elle inaperçu, Toujours à ses côtés et pourtant solitaire, Et j’aurai jusqu’au bout fait mon temps sur la terre.

936. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Le Barillier, Berthe-Corinne (1868-1927) »

À côté du sombre et énergique tableau rayonnera cette pure fresque évangélique.

937. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Doucet, Camille (1812-1895) »

Les comédies d’Augier et de Ponsard en sont pleines, pour ne parler que de ceux-là, et en laissant de côté les Étienne, les Andrieux, les Collin d’Harleville, et tout le répertoire de second ordre de la fin du xviiie  siècle.

938. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 263-264

C’est donc du côté du patriotisme & d’un certain enthousiasme militaire qu’on doit apprécier le mérite de M. de Belloy, si on veut en juger favorablement.

939. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — [Introduction] » pp. 132-142

Mais des génies originaux, de puissants observateurs se sont mis à interroger et à sonder la nature ; ils ont laissé de côté les vieux livres et les explications creuses, ont considéré les faits en eux-mêmes et ont constaté les lois. […] Le côté littéraire de la question de prééminence entre les anciens et les modernes n’est en effet qu’un cas particulier d’un problème plus élevé : Le genre humain va-t-il en se perfectionnant ?

940. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) «  Poésies inédites de Mme Desbordes-Valmore  » pp. 405-416

Le dernier recueil de Mme Desbordes-Valmore peut se placer à côté du premier ; il y a des choses aussi belles, aussi tristes, aussi passionnées, aussi jeunes : rare privilège, et qui ne saurait appartenir qu’à une âme intimement poétique et qui était la poésie elle-même ! […] Connais-tu maintenant, me l’ayant emporté, Mon cœur qui bat si triste et pleure à ton côté ?

941. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « quelque temps après avoir parlé de casanova, et en abordant le livre des « pèlerins polonais » de mickiewicz. » pp. 512-524

Je n’ai pas dit de ses Poésies tout ce qu’elles suggéreraient dans les détails ; il y en a de charmants, ou qui le seraient si quelque trait à côté n’y faisait tache, ou s’ils n’étaient en général compromis et comme enveloppés par le reflet, une fois reconnu, de l’ensemble. […] Gautier quelques heureuses innovations métriques, par exemple l’importation de la terza rima, de ce rhythme de la Divine Comédie qui n’avait pas reparu dans notre poésie depuis le xvie  siècle, et qui a droit d’y figurer par son caractère gravement approprié, surtout quand il s’agit de sujets toscans. — Tout à côté, on peut admirer à la loupe une fine miniature chinoise sur porcelaine de Japon.

942. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110

Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul Or, ces vapeurs dont je vous parle, venant à passer du côté gauche où est le foie, au côté droit où est le cœur, il se trouve que le poumon, que nous appelons en latin armyan, ayant communication avec le cerveau, que nous nommons en grec nasmus, par le moyen de la veine cave que nous appelons en hébreu cubile, rencontre en son chemin lesdites vapeurs qui remplissent les ventricules de l’omoplate ; et, parce que lesdites vapeurs ont une certaine malignité, qui est causée par l’âcreté des humeurs engendrées dans la concavité du diaphragme, il arrive que ces vapeurs… ossabandus, nequeis, nequer, potarinum, quipsa milus.

943. (1890) L’avenir de la science « VI »

Bien peu de personnes, il est vrai, conçoivent le côté sérieux de la littérature et de la poésie ; le littérateur n’est, aux yeux de la plupart, qu’un homme chargé de les amuser, et le savant, n’ayant pas ce privilège, est par là même déclaré inutile et ennuyeux. […] Nous sommes si timides contre le ridicule que tout ce qui peut y prêter nous devient suspect ; or les meilleures choses, en changeant de nom et de nuances, peuvent être prises par ce côté.

944. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 272-292

M. de Sacy ne fut contredit par personne, lorsqu’il dit que le Télémaque étoit un Poeme epique, qui mettoit notre Nation en état de n’avoir rien à envier de ce côté-là aux Grecs & aux Romains. […] Bélisaire, que les amis de l’Auteur ont mis à côté du Télémaque.

945. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre III : Le problème religieux »

Après avoir dit que la philosophie n’est pas faite pour les masses, on reconnaît cependant que la philosophie peut suffire à quelques-uns, et ce sont les philosophes de profession ; or je me retourne de ce côté et je dis qu’elle ne peut pas suffire même à ceux-là. […] Sur ce terrain élargi, les chrétiens pouvaient donner la main aux philosophes, et ceux-ci de leur côté n’ont pas de raison pour s’y refuser.

946. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIV. L’auteur de Robert Emmet »

Elle est pentagone, hexagone, octogone, polygone ; elle a dix et cent côtés. […] Lord Byron qui, comme quelques-uns de ses héros, est resté par bien des côtés un mystère, après ce livre, continuera d’en être un… Il semblait cependant qu’une femme, une nature de femme, ne devait pas être entièrement incapable de comprendre quelque chose à cette âme de lord Byron, à cette âme violente et douce, égoïste et magnanime, contradictoire comme toutes les femmes de la terre, et qui avait les deux sexes comme Tirésias.

947. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Louis XVI et sa cour »

Il en diffère encore par des côtés moins saillants, moins extérieurs, et même quand il paraît le plus lui ressembler, car quelquefois il lui ressemble ! […] Ouvrez où vous voudrez ce livre de Louis XVI et sa Cour, et voyez si partout l’écrivain, l’écrivain dont nous avons parlé au commencement de ce chapitre, ne fait pas descendre l’expression comme la lumière sur les côtés les plus ravalés de ce caractère tout à la fois inerte et brutal, sur cet homme épais, tout physique, qui oubliait son métier de roi dans des métiers mieux faits pour lui !

948. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire de la Révolution »

I Hippolyte Castille, qui avait débuté dans les lettres par l’imagination et par la fantaisie, a passé depuis longtemps à la littérature politique avec armes et bagages, et pour preuve de son changement de côté, il nous donne le premier volume de son Histoire de la Révolution 23. […] Ce n’est pas tout à fait l’amour de la force qui le fait révolutionnaire, c’est même un amour de la faiblesse, puisque c’est l’amour de l’égalité ; mais c’est l’amour de la force qui le range toujours, ce révolutionnaire absolu, mais non pas farouche, du côté où il y a une puissance bien démontrée telle, qu’on l’appelle Convention, Montagne, Commune, Proconsulat, Dictature, Empire !

949. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Sixte-Quint et Henri IV »

Selon Segretain, s’il y avait un hypocrite, il était plutôt de l’autre côté. […] un prêtre espagnol, en pleine chaire, demanda que Sixte fût déposé comme fauteur d’hérétiques, — et cela pour avoir voulu rester LE PAPE, et n’incliner d’aucun côté les droits de sa paternité sublime.

950. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Th. Carlyle » pp. 243-258

Il se place au cœur de toutes, pour les mieux voir et les mieux sentir, — et c’est de là que le moraliste qu’il est avant tout, ce Carlyle, aperçoit le côté ridicule, abusif, outrancier, caricaturesque de toute chose humaine, et qu’il part de cet éclat de rire qui rappelle cet immense éclaffeur de Rabelais, mais amertumé de la cruelle gaieté anglaise, plus féroce que la nôtre ; la gaieté de Swift et d’Hogarth ! […] Par ce côté-là aussi, il ressemble à Rabelais.

951. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame de Créqui »

Sainte-Beuve, le critique littéraire et le poète, a bien montré le côté intime et curieux de cette vie, mais la beauté morale qu’elle révèle plus que tout l’a-t-elle assez frappé ? […] Par ce côté, du moins, le travail en question est exquis.

952. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XX. M. de Montalembert »

Mais, le fond orthodoxe du livre mis de côté, il reste aux yeux de la Critique littéraire… tout le livre, et le livre ne satisfait ni le critique ni même le chrétien, qui sait ce que peut être la prédication d’un livre bien fait. […] Légendes, peintures, réfutations, miracles racontés de manière à couper l’insolent sifflet des rieurs, aperçus, domination petite ou grande de l’histoire de quelque côté que ce soit, rien n’appartient en propre et en premier à M. de Montalembert, si ce n’est ce qui appartient toujours à tout homme dans tout livre, — le style qu’il y met.

953. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « A. P. Floquet »

Famille, vocation, facultés, mouvement naturel à son âme, tout était d’accord et le poussait du même côté, — du côté de Dieu. […] La tête humaine n’est pas conformée de manière à ce que l’admiration y pénètre par plus d’un côté à la fois.

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