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1419. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « [Préface] »

Depuis, elle s’est répandue dans le public où il semble qu’elle a rencontré moins d’adversaires que d’amis.

1420. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 355

Ami de Malherbe, & son compatriote, il s’exerça comme lui dans la Poésie, sans avoir les mêmes talens, & n’eut pas, par conséquent, les mêmes succès.

1421. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » p. 65

Ces imitations sont suivies de quelques Odes sur les événemens les plus célebres du regne de Louis XV, où, parmi des beautés sublimes, on rencontre des négligences & même des défauts que l'Auteur auroit évités, s'il eût consulté des amis éclairés & séveres.

1422. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Jeaurat » p. 198

Mon ami, je vous abandonne M. 

1423. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rouger, Henri (1865-1912) »

Sully Prudhomme, au grand regret de ses amis, ne fait plus de vers.

1424. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 347

Il travailla de concert avec M. l’Abbé d’Olivet, son ami, à traduire en notre langue les Entretiens de Cicéron sur la Nature des Dieux.

1425. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 132-133

Elle fut sur-tout intime amie de Mlle de Scudery, pour qui elle fit l’impromptu suivant, au sujet d’une Fauvette qui revenoit tous les printemps aux fenêtres de la chambre de cette Demoiselle.

1426. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 272-273

Telle est l’Epigramme suivante, dont on aime la tournure & la finesse : Ami, je vois beaucoup de bien Dans le parti qu’on me propose ; Mais toutefois ne pressons rien : Prendre femme est étrange chose.

1427. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Avant-propos »

Avant-propos Par Henri Bergson (1919) Depuis longtemps nos amis voulaient bien nous engager à réunir en volume des études parues dans divers recueils et dont la plupart étaient devenus introuvables.

1428. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 208-209

Si le Dictionnaire historique, littéraire & critique, qu’on lui attribue, étoit dégagé d’une partialité trop révoltante ; si les amis de l’Auteur, ou plutôt ceux de son parti, n’y étoient pas fêtés d’une maniere infiniment au dessus de leur juste valeur ; si de vrais Grands Hommes, pour n’avoir pas été Jansénistes, n’y étoient pas déprimés avec autant d’injustice que de mal-adresse : ce Dictionnaire auroit une sorte de perfection pour les recherches, les anecdotes & les discussions quelquefois utiles qu’il renferme.

1429. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Guerin » p. 221

Bon soir, mon ami, à la prochaine fois Robert.

1430. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre IV. Shakspeare. » pp. 164-280

» Il le faut pour être consul, et ses amis l’y contraignent. […] Il y va, et ses amis parlent pour lui. […] Ses amis s’agenouillent devant lui, il ne les relève pas. […] Quand ses amis arrivent, il leur fait des phrases d’enfant et d’idiot. […] l’ami !

1431. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Mémoires »

On est tenté de s’écrier comme l’auteur des Mémoires, dans une mélancolie cuisante : « Allons-nous-en avant d’avoir vu fuir nos amis et ces années que le poëte trouvait seules dignes de la vie : vita dignior ætas. […] Ballanche : « Tout se passe au fond de notre cœur, et c’est notre cœur seul qui donne à tout l’existence et la réalité. »  Pendant qu’il joue au bord de la mer à Saint-Malo, le chevalier de Chateaubriand a pour ami d’enfance un compagnon espiègle, hardi et provocateur, qui exerce un grand empire sur lui, et à qui il attribue, comme à une étoile jumelle, une influence mystérieuse et superstitieuse sur sa destinée. […] Si le poëte est capricieux de nature, s’il lui plaît parfois d’immortaliser des chimères, des êtres rencontrés à peine, des jeunes filles dont il ne sait le nom et auxquelles il sourit comme la fée, le poëte aussi est reconnaissant ; il prend dans la nuit l’ami qu’il préfère, et il lui dresse un trône. […] Le poëte redore les renommées amies qui pâlissent : il ressuscite et crée le héros qu’on ignore.

1432. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre IV. Racine »

Il lut donc Saint Thomas et les Pères : mais le monde le garda ; les beaux esprits du lieu, les dames avaient bien reçu ce jeune poète qui avait l’air de Paris et connaissait Chapelain ; ses amis parisiens l’entretenaient aussi de pensées profanes. […] Depuis Alexandre, une foule de critiques s’étaient mis après lui, amis de Corneille, ennemis de Boileau, rivaux et envieux : c’était à qui trouverait des fautes et ferait les beautés dans ses pièces ; les préfaces amères dont il accompagna toutes ses tragédies depuis Alexandre faisaient voir qu’on ne perdait pas sa peine à le tourmenter. […] Des vers injurieux furent échangés de part et d’autre : Boileau se fit le second de son ami dans ce duel au sonnet, qui aurait eu une fin fâcheuse pour les deux poètes, si le grand Condé ne les avait hautement protégés. […] Il mourut le 21 avril 1699, courageusement, chrétiennement, ayant autour de lui, avec sa famille, Valincour et Boileau, ses plus chers amis.

1433. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »

L’idée était fort heureuse d’imaginer une réunion des principaux personnages des états, et de leur faire tenir des discours où ils se trahissent eux-mêmes, et dévoilent leurs motifs intéressés et ceux de leurs amis. […] « Tu es trop espais en figures » lui disait son ami Estienne Pasquier. […] Charron170 était l’ami et le disciple de Montaigne. […] Pendant qu’il hésitait, Henri IV lui fit dire par un de ses amis qu’il désirait de lui un ouvrage qui servit de méthode à toutes les personnes de la cour et du grand monde, sans en excepter les rois et les princes, pour vivre chrétiennement, chacun dans son état.

1434. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 août 1885. »

Une véritable œuvre d’art dépend jusqu’à un certain point de son milieu : les Grecs le savaient bien, et Wagner l’a compris, en choisissant pour son théâtre ce coin retiré des montagnes bavaroises qui fait penser à un fond de tableau de Dürer : la promenade sous les vieux arbres du parc évoque déjà le moyen-âge, et l’on sent passer je ne sais quels souffles mystiques dans le paysage que domine la plate-forme de l’édifice : une étendue bosselée dont le vert est piqué des taches plus foncées des bois de sapins… En sorte que l’âme est toute prête aux accords religieux qui accompagnent la marche des chevaliers du Graal, et toute prête aussi à pénétrer le sens profond que lui offre la légende du « Pur-Simple, sachant par compassion… » J’ai entendu l’œuvre de Wagner un peu partout : à Cologne, la vieille ville amie, à Munich, à Berlin, à Bayreuth, et dans ce froid théâtre de Covent Garden qui devrait être à jamais réservé aux exhibitions mondaines. […]   Brünnhilde est, de nouveau, perdue en la contemplation du cadavre :   — « Comme le Soleil, purement, sa lumière me rayonne : le plus pur il était, lui qui m’a trahie : trompant l’épouse, — fidèle à l’ami, — de la propre aimée, la seule chère à lui, il s’est séparé par son épée. […] sais tu, mon ami, où je t’emmène ? Dans le feu luisant, là, gît ton Maître, Siegfried, mon bien heureux Héros : pour suivre l’Ami, hennis tu, joyeusement ?

1435. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »

VI Un séculaire lys offre son âme amie Sans se lasser de trépasser ; plus blême encor, Le vol des songes, où se complaît l’Endormie Meut un sempiternel et fantomal décor. […] Il était malade, car il consultait un médecin (IV, 352) ; il sentait la nécessité d’un repos intellectuel, car il écrit à un ami, qu’il a l’intention de « faire le paresseux » pendant un an, et il ajoute qu’il est convaincu, que pour qu’une œuvre dramatique soit vraiment forte et originale, il faut « qu’elle soit le résultat d’un pas en avant dans la vie, d’une nouvelle période dans le développement de l’artiste », et que « ceci ne peut être le cas tous les six mois ». […] Les écailles lui tombèrent des yeux et, soudainement, il s’aperçut qu’il avait vécu jusqu’à ce jour dans un rêve, qu’il était seul, qu’aucun lien n’existait entre le public pour lequel il écrivait et lui, entre ce théâtre dont le dégoût couvait dans son cœur depuis le premier jour de son entrée et le poète, le musicien, qui avait rêvé autre chose qu’un « établissement pour l’exploitation de l’art » ; même les « serrements de mains de ses amis » le laissaient sans consolation. […] En 1847, Wagner écrit à un ami : « je doute de mes forces, bien plus que je ne me les exagère, et mes travaux actuels ne sont à mes yeux que des essais pour voir si l’opéra est possible » (Glasenapp, I, 232).

1436. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XII, les sept chefs devant Thèbes. »

C’est pour cela que je pleure sur toi, moi misérable, qui n’aurai plus jamais un protecteur ni un ami dans la grande Ilion ; « car je suis odieuse à tout son peuple. » On a ici le service funèbre solennel, avec ses cérémonies et ses préséances, célébré sur le plain-chant harmonieux du grand style épique. […] C’est un orage qui va éclater, soufflé par les Esprits funéraires : les femmes le sentent gronder dans leur âme ; elles l’annoncent par des gestes qui battent leurs fronts en cadence, pareils à ceux des matelots fendant les vagues d’une mer émue : — « Amies ! amies ! […] Mais l’arbitre du procès n’a pas contenté leurs amis. — Tous deux sont couchés, percés par le fer ; maintenant chacun a sa part.

1437. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Sieyès. Étude sur Sieyès, par M. Edmond de Beauverger. 1851. » pp. 189-216

Hippolyte Fortoul (aujourd’hui ministre de l’Instruction publique et l’un de nos anciens amis), et qu’il préparait, avec ces matériaux de première main, une histoire complète de Sieyès, nous lui avons demandé de nous initier à l’avance à quelque portion de ce travail. […] Ce ne sont pas ses amis seulement qui pensent de la sorte à son sujet, ce sont ses adversaires. […] À la suite de ces vers, où l’on reconnaît l’ami de La Fontaine, je lis, écrites de la main de Sieyès également, des pensées latines extraites de Salluste et surtout de Lucain ; entre autres : « Jusque datum sceleri » (Le crime eut force de loi), dont il a fait usage dans la Notice qu’il publia sur sa propre vie en l’an III, et cet autre passage : « … Ruit irrevocabile vulgus », qui exprime la force fatale de la démocratie triomphante. […] Ce doit être un sujet de peine pour tous les amis de la science et de la pensée que cet ajournement indéfini et, peut-être, cet ensevelissement définitif de l’œuvre promise et un moment entrevue de Sieyès.

1438. (1898) Les personnages de roman pp. 39-76

Je vais donc lire d’abord le roman que mon amie a lu. » Un peu plus loin : « Seule, je n’ai aucune force. […] Sans réflexions, sans recherches, c’est le foyer qui apparaît, la maison, le château, le magasin paternel, les chemins ou les rues où l’on courait, les parents, les voisins, les amis d’école ou de collège, la cousine qu’on allait voir volontiers, les grand-tantes auxquelles il fallait rendre une visite annuelle, et tant de joies auxquelles rien n’a ressemblé depuis, et tant de larmes qui n’ont pas toutes séché. […] Plus près d’elle, dans le travail journalier, elle avait une amie, l’autre type extrême de la mode, l’aventurière, l’errante, la lamentable quêteuse de pain, âme capable de tendresse et nullement d’art, qui ne s’attache qu’aux êtres. […] La rencontre d’un ami peut achever un rôle incomplet ; une fin de chapitre sortir d’une course en fiacre ; l’audition d’un concert jeter dans une rêverie qui dictera, en la chantant, toute la poésie d’un livre.

1439. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gill, André (1840-1885) »

J’en ai lu dernièrement quelques-unes, datées de la maison où il avait été enfermé et où sa raison s’est éteinte, première mort, qui devait de peu précéder la dernière, et je trouve regrettable qu’une main amie n’ait pas pris soin de réunir un jour ses œuvres éparses : lettres, nouvelles et poésies.

1440. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mathieu, Gustave (1808-1877) »

André Lemoyne Pour résumer en quelques mots l’impression sur les œuvres du poète, nous dirons que sa muse, très française et souvent gauloise, nous apparaît comme une svelte et riche meunière, dont le moulin commande un petit cours d’eau, frais, voisin de la mer ; la belle paysanne peut suivre de l’œil la grande courbe du goéland dans son vol et saluer de regards amis l’émeraude filante du martin-pêcheur sous les saules verts-cendrés.

1441. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 200

DUCHÉ, [Joseph-François] de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, né à Paris en 1668, mort dans la même ville en 1704, éleve de Pavillon, & ami de J.

1442. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’impératrice Catherine II. Écrits par elle-même, (suite et fin.) »

Entendons-nous bien : ce ne serait pas d’avoir eu dans sa longue vie quelques amis attachés et fidèles qu’on pourrait raisonnablement lui faire un crime : le triste et le fâcheux, ç’a été la succession et le renouvellement à l’infini, c’est la liste et la kyrielle. […] Elle ne veut pas de temple : « Laissez-moi, je vous prie, sur la terre ; j’y serai plus à portée d’y recevoir vos lettres et celles de vos amis. » Elle aime le vrai, et elle l’y ramène doucement : « Ces lois dont on parle tant, lui dit-elle, au bout du compte ne sont point faites encore.

1443. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Édouard Rod »

Mais, au reste, il a toutes les chances : il connaît depuis longtemps sa femme, qui est une petite amie d’enfance ; il l’aime et il est aimé d’elle. […] La rencontre d’un ami, qui de sceptique est devenu croyant, augmente son angoisse et son désir.

1444. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

Scipion et Lælius en ont usé sans scrupule ; Auguste et ses amis ont été de ces honnêtes voluptueux. […] On en trouverait probablement la date précise dans l’édition complète des Œuvres de l’auteur, en 2 vol. in-fol., publiée en 1665, après sa mort, par l’abbé Cassaigne, son ami.

1445. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

Elle cherchait à se décharger sur quelque bonne amie, du déplaisir qu’elle avait de la tiédeur des feux du grand Alcandre. […] La suite prouverait qu’alors les yeux de cette femme respectable furent dessillés sur les relations du roi avec madame de Montespan ; qu’elle fut épouvantée de l’idée d’avoir opposé de la résistance à un mari qu’elle croyait follement jaloux d’une femme irréprochable : il est du moins certain, par le témoignage de mademoiselle de Montpensier, par celui du duc de Saint-Simon, qu’à la suite de l’apparition qui eut lieu dans le passage de l’appartement de la reine, madame de Montausier rentra chez elle malade, ne sortit plus de sa chambre que pour quitter la cour et rentrer dans sa propre maison, à Paris, où elle languit, ne recevant qu’un petit nombre d’amis particuliers.

1446. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre neuvième. »

Si au contraire, dit-il, le pigeon voyageur n’eût pas essuyé de dangers, mais qu’il eût trouvé les plaisirs insipides loin de son ami, et qu’il eût été rappelé près de lui par le seul besoin de le revoir, tout m’aurait ramené à cette seule idée, que la présence d’un ami est le plus doux des plaisirs.

1447. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340

On reconnoît si le poëte a choisi un objet touchant et s’il l’a bien imité ; comme on reconnoît sans raisonner si le peintre a peint une belle personne, ou si celui qui a fait le portrait de notre ami l’a fait ressemblant. Faut-il pour juger si ce portrait ressemble ou non, prendre les proportions du visage de notre ami et les comparer aux proportions du portrait ?

1448. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Georges Caumont. Jugements d’un mourant sur la vie » pp. 417-429

Il y a ramassé contre les idées religieuses avec lesquelles des amis voulurent, à ce qu’il raconte, le consoler de mourir, tous les préjugés, toutes les erreurs, tous les sophismes et même toutes les sottises d’un siècle athée, et il n’y en ajouta pas une de plus ! […] … Son éditeur (un ami au doigt sur sa bouche) ne le dit pas, et j’aurais pourtant bien voulu savoir le dernier mot de cette rugissante agonie, qu’il nous décrit, à mesure qu’elle vient, avec une rage plus forte que la vie.

1449. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Théophile Gautier. » pp. 295-308

Gautier n’y fût juste ce qu’il a été dans son roman d’aujourd’hui du Capitaine Fracasse, c’est-à-dire un faiseur d’images inanimées, quoiqu’elles parlent et se remuent, et qui passent devant nous sans nous intéresser ni nous plaire, à travers un style que ses amis peuvent appeler un tour de force ou de souplesse, mais que je hais comme un parti pris. […] Ses amis, qui savent très-bien, eux, sans vouloir l’avouer, bien entendu, tout ce qui manque à M. 

1450. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre xi‌ »

» Et voilà qu’il y a quelque temps, m’étant trouvé séparé de mon cercle habituel d’amis, je fus mis dans une intimité étroite et prolongée avec quelques-uns de mes camarades qui pouvaient, en raccourci, me représenter à peu près toute la nation : il y avait des ouvriers et des agriculteurs, des gars du Nord, du Midi, du Centre et de l’Est… Peu à peu, je vis combien, sans qu’ils s’en doutent eux-mêmes, la souffrance avait fait son œuvre en eux, les avait épurés, combien ils sortiraient modifiés de la guerre.‌ […] … Un jour de cet automne 1946, m’écrit le pasteur Jacques Pannier, un obus tua du même coup à leur batterie deux maréchaux des logis, amis intimes : l’un catholique, l’autre protestant.

1451. (1896) Les époques du théâtre français (1636-1850) (2e éd.)

Beaumarchais ne conçoit évidemment pas que le poète se puisse proposer « la réalisation de la beauté » pour but ; et ne serait-ce pas pour cela qu’il a fait de si mauvais drames, son Eugénie, ses Deux Amis, sa Mère coupable ? […] et l’intérêt même de sa réputation, ses amis, ses goûts, sa jeunesse, son génie, tout enfin ne devait-il pas le pousser du côté de la nouveauté ? […] Il a eu peur de sa jeunesse, peur surtout de son œuvre, et plus sévère que son ami Boileau, plus sévère qu’Arnauld même, il les a condamnées sans retour. […] Ils parcouraient ensemble l’exposition de peinture, et Diderot, un peu neuf à la critique d’art, exerçait, sans mesure, aux dépens des pauvres exposants, l’abondance de sa verve et de sa gesticulation, lorsque Chardin l’arrêta et lui dit : « De la douceur, mon ami, de la douceur ! […] Elle écrit à son ami Saci, le traducteur de Pline, et, quelques mots de latin s’étant glissés sous sa plume, elle s’en excuse dans les termes suivants : « Il me semble qu’avec vous, cher Saci, en me mêlant de citer, je franchis les bornes de la pudeur… et que je vous fais part de mes débauches secrètes. » Je ne saurais dire si Marivaux a fréquenté chez Mme de Lambert, mais nul n’en eût été plus digne ; et ce que nous savons avec certitude, c’est que tous les amis littéraires de la précieuse marquise furent aussi les siens.

1452. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Dédicaces »

  À Monsieur le Docteur Maurice de FLEURY Ancien Interne des Hôpitaux   À MES MAÎTRES DE LA MARINE ET DE LA FACULTÉ À MES AMIS À MES CAMARADES DE LA MARINE ET DES COLONIES   Victor Ségalen Bordeaux, 26 Janvier 1902

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