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744. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » p. 70

Regnier a été beaucoup trop loin à cet égard, & Boileau a eu raison d'ajouter, après avoir donné à ses talens les éloges qu'ils méritent, Heureux !

745. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier après les funérailles »

elles s’ajouteront au dépôt des pièces curieuses et délicates, dont les connaisseurs futurs, les Nodier de l’avenir s’occuperont. […] — « Votre dernière remarque me paraît inutile, dit un académicien présent, car on sait bien que devant l’i le t a toujours le son du c. » — « Mon cher confrère, ayez picié de mon ignorance, répond Nodier en appuyant sur chaque mot, et faites-moi l’amicié de me répéter la moicié de ce que vous venez de me dire. » On juge de l’éclat de rire universel qui saisit la docte assemblée ; on ajoute que l’académicien réfuté (M. de Feletz) en prit gaiement sa part.

746. (1875) Premiers lundis. Tome III « Instructions sur les recherches littéraires concernant le Moyen Âge »

Des correspondances de philosophes célèbres, discutant entre eux des points intéressants, peuvent se retrouver encore, et ajouter à cet héritage de la philosophie en France. […] Des copies peut-être plus complètes de certains ouvrages célèbres, des correspondances jusqu’ici négligées, des ouvrages même que les circonstances ont empêché d’imprimer en leur temps, peuvent venir ajouter en quelque chose à tout ce que la France possède déjà de richesses littéraires accumulées durant ces trois derniers siècles… 78.

747. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coppée, François (1842-1908) »

Sa tête, presque toujours inclinée en avant, a en général une expression triste, que parfois éclaire et déchire, en dépit de tout, le confiant sourire de la jeunesse, et, pour dernier trait, j’ajouterais, si ce n’était abuser même des privilèges excessifs de l’hypothèse, qu’en le regardant silencieux, je songe irrésistiblement aux quatrains adressés en 1829 à Ulric G. […] Depuis trois ans, le journaliste ajoute une originalité de plus, et très marquée, à ces originalités diverses.

748. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXII. Machinations des ennemis de Jésus. »

En partant, Jésus déclara son hôte bon fils d’Abraham, et comme pour ajouter au dépit des orthodoxes, Zachée devint un saint : il donna, dit-on, la moitié de ses biens aux pauvres et répara au double les torts qu’il pouvait avoir faits. […] Ajoutons que Jean est le seul évangéliste qui ait une connaissance précise des relations de Jésus avec la famille de Béthanie, et qu’on ne comprendrait pas qu’une création populaire fût venue prendre sa place dans un cadre de souvenirs aussi personnels.

749. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

L’auteur annonce, au début, qui y reprend ce qui a déjà été dit entre eux, pour en faire un tout avec ce qu’il va ajouter, « La gloire et les triomphes de Rome, lui dit, l’auteur, ne suffisent pas à votre curiosité ; elle me demande quelque chose de plus particulier et de moins connu ; après voir vu les Romains en cérémonie, vous les voudriez voir en conversation et dans la vie commune… Je croyais, en être quitte pour vous avoir choisi des livres et marqué les endroits qui pouvaient satisfaire votre curiosité ; mais vous prétendez que j’ajoute aux livres… La volupté qui monte plus haut que les sens, cette volupté toute chaste et tout innocente, qui agit sur l’âme sans l’altérer, et la remue ou avec tant de douceur qu’elle ne la fait point sortir de sa place, ou avec tant d’adresse qu’elle la met en une meilleure, cette volupté, madame, n’a pas été une passion indigne de vos Romains.

750. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

Les mémoires de mademoiselle de Montpensier nous apprennent que jusqu’à la mort de la reine-mère, arrivée le 20 janvier 1666, « le roi avait gardé quelques mesures de secret sur son amour pour madame de La Vallière, pour ne point donner de chagrin à la reine-mère ; mais que quand il fut hors de cette appréhension, cette affaire devint publique » ; et Mademoiselle ajoute que dans ce temps-là… madame de Montespan, qui était une des dames de la reine, « commença à aller chez madame de La Vallière, qui était ravie de la voir chez elle pour amuser le roi. » C’est cet amusement du roi qui commença l’intrigue dont Bussy-Rabutin raconte si bien l’origine. […] Après avoir parlé avec peu de ménagements de la condescendance de madame de Montausier à acheter la charge de madame de Navailles, si glorieusement chassée , disait-il, il ajoute : « Ce qui surprit bien davantage, ce fut la protection que madame de Montausier donna à madame de Montespan, au commencement de son éclat avec son mari, pour les amours du roi et l’asile que le roi lui-même lui donna, en choisissant M. et madame de Montausier pour retirer madame de Montespan chez eux, au milieu de la cour, et l’y garder contre son mari, Il y pénétra pourtant un jour, et voulant arracher sa femme des bras de madame de Montausier, qui cria au secours de ses domestiques, il lui dit des choses horribles. » Tous les détails de ce récit sont inexacts.

751. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 326-344

A cette manie, il en ajoute encore une autre, celle d'employer les termes des Arts les moins connus du commun des hommes. […] Thomas a publié un Essai sur les Eloges, qui ajoute deux volumes à ses autres Œuvres.

752. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre V, la Perse et la Grèce »

Ajoutez l’obligation rigoureuse de n’aborder le monarque, pour une audience ou pour une requête, qu’en déposant à ses pieds un présent mesuré à la fortune du solliciteur. […] Il avait hérité de toutes les souverainetés des nations conquises : la théocratie des Pharaons, la divinisation des rois assyriens, s’étaient ajoutées à son despotisme.

753. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre II. Mme Le Normand »

Les licornes sont plus communes qu’une amitié entre femmes, et Mme de Staël et Mme Récamier ajoutèrent ce phénomène-là à tous les autres phénomènes. […] Oui, un livre, bel et bon, pour le compte de Mme Le Normand, laquelle ajoute à ces pauvres lettres que Mme de Staël a oublié de jeter au feu, une biographie de Mme de Staël que nous y jetterons, nous !

754. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Joseph de Maistre »

Ce talent de Joseph de Maistre, caractérisé tant de fois par nous et par d’autres, ajoute certainement, par ce qu’on en retrouve et ce qu’on en publie, à la somme de nos plaisirs intellectuels, mais embarrasse pour en parler après tout ce qu’on en a déjà dit. […] Être doué d’un esprit prodigieux dans le sens le plus leste et le plus brillamment impertinent de ce mot d’esprit, qui souvent dominait chez Joseph de Maistre toutes les gravités du génie, et devenir d’autant plus spirituel qu’on est plus respectueux, et gagner, dans cette compression féconde, mais douloureuse, d’un respect même immérité, des formes toutes — puissantes ou délicieuses pour sa pensée, qu’on n’aurait peut-être jamais eues sans cela, voilà ce que nous tenions à faire remarquer, nous qui pensons que la moralité d’un homme ajoute toujours à la beauté de ses œuvres !

755. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « La diplomatie au xviie  siècle »

Il devait s’y trouver très bien, dans ce tombeau splendide ; mais telle n’est pas l’opinion de Valfrey, — un exigeant, à ce qu’il paraît, — qui a voulu le tirer de là et lui bâtir, à part et de sa main, une petite colonnette… Chacun entend la gloire à sa façon, surtout quand on croit pouvoir la donner, et Valfrey est impatient d’ajouter à celle de Hugues de Lionne, qu’il ne trouve ni assez retentissante, ni assez personnelle. […] Il naquit à la hauteur sociale où il fallait naître pour monter plus haut, dans un siècle où la naissance était une force ajoutée à celle que, par soi, on avait.

756. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Quitard »

Son Dictionnaire 18 était précédé, en 1842, d’une préface dans laquelle on voyait très bien qu’il sentait l’importance de la science à laquelle il s’était dévoué, mais son Étude sur les proverbes, historique, littéraire et morale 19, prouve beaucoup mieux qu’il sait penser sur ce qu’il aime et ajouter à ses recherches des manières de voir toujours sensées et souvent fines… Or, c’est précisément pour cela, c’est à cause de ses perspicaces facultés historiques, qui dominent les autres chez Quitard, que je m’étonne de rencontrer dans son livre une opinion sur l’origine des proverbes plus générale qu’examinée, et plus badaude que vraiment digne de la sagacité d’un historien. […] Balzac dit quelque part — et je le croirais — que rêver un livre projeté est bien plus agréable que de l’écrire, et il ajoute que c’est là « fumer une cigarette enchantée ».

757. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « César Daly »

Puisque j’ai osé écrire ce grand diable de mot, qu’on me permette d’ajouter qu’il y en a de deux espèces : celle précisément qui vient d’en haut et qui reste longtemps sans descendre, et celle qui vient d’en bas et qui ne reste pas longtemps même là. […] Je n’ai point à le suivre dans ses corollaires, dont j’aime la hardiesse, d’ailleurs, car il y va jusqu’à soutenir que même la géométrie fournit des symboles à l’architecture, et dans ses développements, éclairés d’exemples qui ajoutent le jour, bon aux regards, de l’expérience, à la clarté quelquefois dure de l’abstraction.

758. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Henri de L’Épinois » pp. 83-97

Le temps, qui s’ajoute à la nature des choses et qui la développe, la logique invincible des événements, firent grandir et multiplier ce grain de sénevé. […] Aux immunités personnelles et réelles, à l’exemption de la juridiction ordinaire, qui accordait aux clercs de ne pouvoir être traduits devant les tribunaux séculiers et de faire juger leurs causes, en matière même temporelle, par les tribunaux ecclésiastiques, s’ajouta l’arbitrage des évêques, qui prit le caractère d’une véritable juridiction et qui fit que les tribunaux séculiers purent dès lors être récusés par ceux qui désiraient soumettre les procès civils aux tribunaux ecclésiastiques.

759. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « A. Grenier » pp. 263-276

… car ce livre-ci, court, léger, vibrant, est une flèche dont le coup s’ajoute à d’autres coups qu’elle a reçus. […] « Ce que je ne ferais pas aujourd’hui, — ajoute encore Grenier, — c’est de si fort réprouver les rhéteurs grecs.

760. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Collé »

Par exemple, il se trompe complètement sur les commencements de Beaumarchais, mais il le reconnaît : « J’ai été bête », dit-il simplement, « ce qui prouve l’enfant », ajoute son éditeur, lequel a toujours le chansonnier à califourchon sur le nez, mais ce qui, à mon sens, prouve l’homme ! […] Bonhomme ajoute agréablement, avec le sourire de la moquerie douce : « Il avait son Émile, et c’était peut-être là une jalousie de métier ! 

761. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Sophie Arnould »

Accablantes pour la mémoire de Sophie Arnould, elles ajoutent au mépris qu’elle mérite. […] Edmond de Goncourt avait ajouté de ces choses qu’inspire la vie et qui nous font la mieux comprendre, à mesure que nous la perdons, le livre, œuvre éclatante et charmante, aurait pu devenir un chef-d’œuvre.

762. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXXII. L’Internelle Consolacion »

Il ne descend pas dans cette vase saignante ; et c’est, en somme, un innocent enfantelet de livre, même dans sa conception du péché, Telles sont les qualités et les défauts de l’Imitation, que nous retrouvons aujourd’hui, avec des qualités qui s’ajoutent aux siennes dans cette langue aimable de l’Internelle Consolacion, bien préférable, selon nous, au latin décharné et abstrait de l’original. […] Il n’en est que mieux à genoux sur sa dalle d’y traîner cette robe à longs plis… Ici donc, et pour la première fois, voici une traduction qui ajoute à la valeur de l’original.

763. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Caro. Le Pessimisme au XIXe siècle » pp. 297-311

Caro, qui, en France, est attaqué de cette démence, et qu’il a ajouté — ridiculus mus — dans ses Dialogues philosophiques la carie des idées de Schopenhauer à sa propre carie naturelle ! […] Seulement, — ajoute-t-il avec une tendre espérance, — il espère bien que M. 

764. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Léon Aubineau. La Vie du bienheureux mendiant et pèlerin Benoît-Joseph Labre » pp. 361-375

Il y a ajouté l’amour de celui qui le prononça sur le Thabor, et montré ce que cet amour pouvait devenir dans un cœur d’homme, aux hommes, qui l’avaient oublié ! […] Vous ne vous répondrez peut-être pas, mais vous aurez constaté le phénomène dans cette humanité qui doit mourir, mais qui, en attendant qu’elle meure, goûte un charme amer dans le spectacle de sa misère, et trouve dans la contemplation d’un vieux pauvre ou d’une vieille pauvresse la plus longue de ses rêveries… Cette fascination de la pauvreté qui agit sur nous tous, pas de doute que Benoît Labre ne l’ait ressentie ; mais si vous ajoutez à cette poésie naturelle la poésie de l’amour de Dieu, du Dieu né dans l’étable de Bethléem et qui a enseigné le renoncement aux joies matérielles de la vie, vous aurez une vie très particulière et très belle, et qui, même sans la foi chrétienne qui seule peut l’expliquer, doit couper le rire sur les lèvres superficielles et sottes des moqueurs.

765. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « A. Dumas. La Question du Divorce » pp. 377-390

Dumas n’a pas inventée, mais qu’il a répétée, remâchée, rabâchée en quatre cent dix-sept pages, sans rien ajouter à sa force, qui n’avait pas besoin de lui ! […] Alexandre Dumas n’a pas ajouté un seul aperçu qui lui appartienne en propre… Une femme, dans un de ses romans (Delphine), madame de Staël, a discuté le pour et le contre de la question du divorce plus éloquemment que M. 

766. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Brispot »

Ajoutez à cette vue générale et dominatrice que cette reproduction du texte saint, que cette vie de Notre-Seigneur, écrite par la plume inspirée de ses apôtres, était une de ces publications les plus indiquées et les plus appelées par les récentes polémiques de notre âge. […] L’abbé Brispot accompagne le texte concordé des Évangiles de commentaires, explications et notes, tirés des écrivains les plus illustres de l’Église dans l’ordre de la sainteté ou de la science, et c’est dans le choix de ces annotations, qui viennent ajouter leur lumière à celle du texte souvent d’une trop divine pureté pour tomber dans des yeux charnels sans les offenser, que l’abbé Brispot a montré les richesses d’une forte érudition religieuse et le tact supérieur qui sait s’en servir.

767. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Lamartine »

Et cette toute-puissance, qui n’a pas d’égale, était en lui chose si mystérieusement et si spontanément naturelle qu’il est impossible de l’expliquer, et que lui-même, comme les autres poètes, plus artistes que lui par la volonté et le travail, il ne pensa jamais, par un travail quelconque, à y ajouter. […] On ne peut le séparer de son génie, et quand il a voulu s’en séparer lui-même, quand il a voulu greffer sur le Lamartine poète le Lamartine politique et ajouter cette autre gloire inférieure à la gloire supérieure qu’il avait, son inséparable génie le suivit pour le punir de cette ingratitude envers son génie, et c’est son génie qui a frappé son génie et qui l’a vengé.

768. (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome II pp. 1-419

Puis il ajoute : Quel vent cruel a tué la semence qui allait éclore et donner le fruit désiré ? […] La modération même de son langage ajoute à la puissance de ses railleries. […] Une telle comparaison, on le comprend sans peine, n’ajoute rien à la vérité du récit. […] Vainement prétendrait-on que ces locutions provinciales ajoutent à la naïveté de la pensée ? […] L’auteur nomme la ville de Padoue, mais sans ajouter un mot pour caractériser le lieu de la scène.

769. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Dédicaces »

J’y ajoute ma très proche affection pour ma petite sœur, ma tante Lossouarn et tous les chers miens.

770. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 20-21

Nous ne citerons point ce morceau d’Eloquence, que tout le monde connoît ou doit connoître ; nous ajouterons seulement que M. de la Condamine ne s’est pas moins fait estimer par ses qualités sociales, que par ses lumieres & ses travaux.

771. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 362

Il n’a pas craint de se faire honneur de plusieurs maximes qui y sont énoncées, entre autres de celle-ci, ajoutée à l’article Despréaux, dans les dernieres Editions du Siecle de Louis XIV.

772. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 255-256

Cet Auteur aussi avide de s’instruire, qu’infatigable à mettre au jour le résultat de ses recherches, a encore refondu presque en entier l’Introduction à l’Histoire de l’Europe, composée par le Baron de Puffendorff, & y a ajouté tout ce qui conçerne l’Histoire de l’Asie, de l’Afrique & de l’Amérique.

773. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 307

Il ajoute encore un nouveau mérite à ses remarques, celui d’en rapprocher plusieurs citations tirées des meilleurs Poëtes François, vrai moyen de répandre une agréable variété sur les sujets qu’il traite.

774. (1885) L’Art romantique

Je crois qu’il ajouterait volontiers, comme surcroît, son faste naturel aux majestés de l’Évangile. […] Et puis, — ajoutait-il, — si vous saviez comme un travail assidu rend indulgent et peu difficile en matière de plaisirs ! […] S’il l’eût véritablement aimée, ajoute-t-il, combien cette infirmité l’eût embellie à ses yeux ! […] Par cette passion il ajoute à chaque chose je ne sais quoi de surhumain ; par cette passion il comprend tout et fait tout comprendre. […] Remercions-le de n’avoir pas ajouté à l’injure universelle.

775. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers » pp. 81-176

Ajoutons, aux motifs de cet attrait involontaire en nous, deux qualités également distinctives de cette riche nature, qualités par lesquelles M.  […] Presque sans art, l’esprit clairvoyant que j’imagine n’a qu’à céder à ce besoin de conter qui souvent s’empare de nous et nous entraîne à rapporter aux autres les événements qui nous ont touché et il pourra enfanter des chefs-d’œuvre… « L’intelligence complète des choses en fait sentir la beauté naturelle, et les fait aimer au point de n’y vouloir rien ajouter, rien retrancher, et de chercher exclusivement la perfection de l’art dans leur exacte reproduction… » « L’histoire, ajoute-t-il, c’est le portrait… Pour les rendre que faut-il ? […] Il ajoute : « Si j’éprouve une sorte de honte à la seule idée d’alléguer un fait inexact, je n’en éprouve pas moins à la seule idée d’une injustice envers les hommes. […] On ne voulait d’abord pas y ajouter foi ; le général Duga, commandant à Rosette, la fit démentir, n’y croyant pas lui-même et craignant le mauvais effet qu’elle pouvait produire. […] Chaque progrès de sa fortune ajoutait des apparences à son bonheur et des chagrins à sa vie, et, si elle parvenait à échapper à ses peines cuisantes, c’était par une légèreté de caractère qui la sauvait des préoccupations prolongées.

776. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1875 » pp. 172-248

Il va faire un séjour à Stamboul, chez le peintre de Sa Hautesse, qui exerce sa profession au milieu des scènes les plus bouffonnes : « Un nez, des yeux, une bouche, deux moustaches, tu vois, c’est le sultan, qui désignant chaque morceau de sa figure avec son doigt, ajoute : « Maintenant, fais mon portrait. » Et déjà il lui a tourné les talons. […] Il ajoute que, tout en ne s’illusionnant pas sur la durée de la défense, il avait été trouver en Angleterre, le comte de Paris, et lui avait demandé d’appuyer de son nom et de sa présence, la résistance. […] après, j’ai fait une chose bien bête, je me suis assis près de son lit, — et l’homme faisant le geste de battre la terre de la paume de sa main, ajouta au bout de cela, avec un éclair dans les yeux. — Oui, j’ai dit : Ouvre-toi, ventre insatiable ! […] Puis parlant de la journée, Thiers dit au tribun de la République : « Gambetta, vous avez été imprudent, oui vous avez été imprudent, vous pouviez… » Et comme Gambetta lui coupait la parole, en lui disant qu’il savait ce qu’il faisait, qu’il n’y avait aucun danger, au bout de quoi, il ajoutait : — « Et après tout ! […] Alors je jette tranquillement intempéries ; et j’ajoute : “Tacite.”

777. (1880) Goethe et Diderot « Gœthe »

Ajoutez que tous ces personnages sont d’ailleurs bien plus des marionnettes que des caractères. […] Le Jocrisse indou s’ajoutait dans sa boîte d’allemand au Jocrisse germanique, et, ne riez pas ! […] — et que rien n’est spontané et naturel dans Gœthe, cet acteur d’opéra, toujours devant une glace, et dont la pensée fixe fut, toute sa vie, d’ajouter à son éducation première et à ses effets de renommée. […] » mais, plus badaud que le Grec, le moderne ajoute : « Tu me caches l’humanité ». […] Gœthe est né mandarin, et il a tant ajouté de boutons à sa culotte de mandarin qu’il doit être cher à tous les professeurs, à tous les candidats aux Instituts, amoureux tous de cette culotte.

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