Car « le jour où il prononça cette parole, il fut vraiment fils de Dieu. […] Non, vraiment, je ne vois pas ce que la génération qui pousse peut gagner à se nourrir de ces décevantes analyses dont chaque roman de M. […] Mais ils ne le feront pas : si l’analyse est vraiment un poison, nous en sommes intoxiqués. […] C’est ainsi qu’en sortant de la Vie de Bohême, il se déclarera, au risque de passer pour un épicier, « rempli d’estime pour l’étudiant bourgeois d’aujourd’hui, qui va aux cours, paye son terme et ne s’amuse que le dimanche. » C’est ainsi qu’à propos des Effrontés il flétrit vivement les affaires, et se livre à des dissertations d’ascète : « La recherche de la perfection morale n’est vraiment possible que dans la solitude des travaux littéraires et artistiques, dans l’humilité des métiers manuels, ou dans la dignité de fonctions désintéressées, comme celles de prêtre ou de soldat… » C’est ainsi qu’à propos de Denise il défend bravement et éloquemment l’union de l’art et de la morale.
De là sa sympathie pour le rôle « shakespearien » du fou : il y a dans Cromwell quatre fous d’ailleurs inutiles, il y a dans Marion Delorme un fou lugubre, et tout vient aboutir à la conception vraiment délirante du rôle de Triboulet, le fou tragique et sublime ! […] Les personnes d’âge n’ont vraiment qu’un moyen d’obtenir l’indulgence de ces jeunes gens, c’est de se montrer elles-mêmes indulgentes à la jeunesse. […] Elle ne lui devient vraiment accessible que sous la forme d’image. […] Ou encore : Il patinait merveilleusement S’élançant qu’impétueusement Arrivant si joliment vraiment… Ces vers sont parmi ceux auxquels n’ont pas manqué les admirateurs.
Il jette sur les événements de ce monde et sur le rôle qu’il lui convient d’y jouer une vue plus ferme et plus nette ; aucun péril n’est désormais au-dessus de son courage, aucune idée vraiment humaine au-dessus de son intelligence. […] Suivant la théorie de Platon, le beau y est vraiment la splendeur du bien, et, suivant une théorie plus particulière à Goethe, l’utile y est l’essence du beau. […] Nous craindrions d’y découvrir, sous un respect purement philosophique de l’évangile, et mêlée à de vagues retours de christianisme, une hostilité réelle contre toute doctrine vraiment chrétienne. […] Frey tag y devient vraiment romancier.
Elle était bien vraiment comme l’olive mûre, mais dans le Jardin des Oliviers.
Ils ont fait beaucoup de lois, mais ce sont des lois athées, des lois de propriété, des lois d’héritage, des lois de famille, des lois d’administration, aucunes lois vraiment divines et humaines selon la grande acception de ces deux mots ; race de brigands qui s’est contentée de bien distribuer les dépouilles du monde.
L’impatience, dans l’âme vraiment italienne du fils aîné de la reine Hortense, l’emporta sur la convenance de sa situation envers le pape ; il se laissa entraîner à la voix des patriotes romains, ses amis ; il marcha en volontaire avec eux contre les troupes du pape.
« Je vous exprimerais difficilement l’étonnement du général, et vraiment il y avait de quoi être étonné.
Ce sont peut-être les seules lettres vraiment pathétiques tombées de son cœur pendant toute sa vie ; dans toutes les autres, comme dans ses Mémoires, il cherche l’apparat et la phrase, tout en feignant de les négliger.
Le hasard me rendit témoin des tendresses vraiment paternelles de son frère et de ses amis, quand ils vinrent eux-mêmes à Paris le chercher, Benjamin de la famille, dans sa retraite de la rue Neuve-Coquenard, pour l’emmener sous le bras respirer chez eux, en Normandie, l’air vivifiant de l’été, et des loisirs, et du jardin de famille.
La belle invention, vraiment !
Les romanciers réalistes qui ont vraiment prise sur le public, M.
Une race qui peut sentir, penser et s’exprimer avec cet accent, est vraiment digne d’échanger sa parole avec la parole surnaturelle et de converser avec son Créateur.
Ils avaient, je dois le reconnaître, une prédilection vraiment maternelle pour leur élève favori.
Vous allez me reprocher de prêcher pour mon saint ; mais, vraiment, de quoi parlerait-on, si ce n’est de ce que l’on connaît, et que défendrait-on, sinon ce que l’on aime ?
Mais tandis que la cellule occupe un point déterminé de l’organisme, une idée vraiment nôtre remplit notre moi tout entier.
S’il plut, ce fut moins par ce qu’il a de vraiment admirable que par des accessoires auxquels le goût de son époque attachait grand prix. […] Qui est vraiment soi-même ? […] Mais quelque sympathie que nous inspire ce courageux dégoût d’une âme droite et vraiment religieuse, n’oublions pas toutefois que cet abus indique un sentiment vrai, un respect, un honneur pour tout ce qui touchait à la religion, une religion, en un mot, qui s’honorait elle-même dans une part assez considérable de ceux qui l’enseignaient ou la pratiquaient.
Concepts et idées reflètent, dans l’homme, le monde extérieur et son hypocrisie, elle-même, aussi bien ordonnée que la charité dont l’Église et sa fille aînée, jamais ne se lassent de répéter que, pour qu’elle soit vraiment bien ordonnée, elle doit commencer par soi-même. […] Ainsi parce que les cervelles sont mal décapées du christianisme et de ses croûtes, à la fin de ce premier tiers du XXe siècle, l’Encyclopédie apparaît vraiment à refaire.
Ses lettres de famille sont vraiment touchantes ; il n’y a pas d’affection plus belle et plus franche que son attachement pour sa sœur ; l’épanchement est entier et profond8. […] De là un bonheur conjugal vraiment unique, chacun tirant à soi, tous deux trompés dans leurs espérances, usant de leur esprit pour se picoter en secret et s’aimer en public. […] Vraiment, les écus vivent et grouillent comme les hommes ; ça va, ça vient, ça sue, ça produit ». […] Qu’il se garde bien d’être vraiment amoureux ; les petits-maîtres l’appelleraient butor et niais.
Non ; pour que ce travail soit vraiment utile, il faut que les pensées soient rapprochées suivant leur nature, afin que la comparaison devienne possible, et qu’elles s’éclairent, se complètent, se commentent les unes par les autres. […] Virgile les imite et n’a de vraiment original que le trait : « le flot le fait tournoyer sur lui-même ». […] Il a traité tous les sujets d’Horace et n’a de vraiment original que son Lutrin.
Le jeune auteur, en concluant, adressait à la religion une espèce d’hymne, une vraie prière d’action de grâces, et ceci fait trop de contraste à ce que nous verrons plus tard pour ne pas être ici relevé : « Religion très-aimable, s’écriait-il, il est doux pourtant de pouvoir terminer en parlant de toi un travail qui a été entrepris en vue de faire quelque bien à ceux qui recueillent tes bienfaits de chaque jour ; il est doux de pouvoir, d’une âme ferme et assurée, conclure qu’il n’est point vraiment philosophe celui qui ne te suit ni ne te respecte, et que te respecter et te suivre, c’est être par là même assez philosophe.
Après l’avoir écouté avec une sorte de surprise : « Tout ce que je puis vous répondre, monsieur, c’est que M. de Charrière se promène beaucoup dans son jardin, lit une partie du jour, et joue tous les soirs… » Quand j’étais jeune, j’ai cent mille fois répété en arpentant le château de Zuylen : Un esprit mâle et vraiment sage, Dans le plus invincible ennui, Dédaigne le triste avantage De se faire plaindre d’autrui217.
Dans ce style resté franc gaulois et gorgé de latin, il trouve moyen de tout fourrer, de tout dire ; je ne sais vraiment ce qu’on n’y trouverait pas.
Je cite ces deux noms à dessein, parce que le chevalier s’y est à jamais associé d’une manière fâcheuse et presque ridicule, et il serait trop rigoureux vraiment de le juger par là.
L’histoire, pour être vraiment nationale, ne doit pas toujours excuser, elle doit savoir maudire.
XL M. de Talleyrand, après ce dernier conseil vraiment diplomatique donné loyalement à Napoléon, disparut de la scène d’action.
vraiment ?
Aussi c’est la foi à l’avenir de l’Allemagne qui me console vraiment.
Le droit du gouvernement d’assurer l’exactitude d’un contrat fait selon la loi était parfaitement établi ; et cependant, avec une sagesse vraiment anglaise, le conseil privé, considérant que Wood n’avait encore frappé que 17,000 liv.
… Je voudrais que les Allemands eussent à montrer, non une caricature de la civilisation française, mais le type pur d’une civilisation vraiment originale et allemande.
Ils ont vraiment fait illusion à la postérité, ainsi que l’a dit un Ecrivain moderne, qui ayant joui comme eux de l’amitié des Grands, n’a pas aussi ouvertement sacrifié la vérité à la reconnoissance.
L’Angleterre seule a cet avantage, que les talents vraiment supérieurs dans les lettres y ont quelquefois servi de degré pour s’élever aux grandes places.
Ce livre a des parties complètes et qui sentent vraiment le chef-d’œuvre.
Quelque mécanisme de ce genre semble vraiment fonctionner pour les horreurs de la guerre, surtout chez les peuples jeunes. — La nature a pris de ce côté d’autres précautions encore.