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1099. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome IV pp. 5-

Ils s’imaginaient étendre aussi, par leur esprit moderne, les bornes de l’art des anciens ; l’infériorité des ouvrages de ces novateurs sur ceux de Voltaire, prouve s’il a bien fait de garder la route battue pour faire avancer les lumières. […] Une exacte analyse conduit à prouver que les règles qui n’ont pas ce fondement ne sont point positives, et sortent arbitrairement du système qui constitue le bon et le beau. […] L’expérience ne prouve-t-elle pas que les poètes les plus stériles sont ceux qui se livrent d’abord à une profusion inconsidérée, et que les plus féconds ménagent leurs ressources abondantes par une heureuse économie ? […] Néanmoins l’heureuse épreuve des vers de dix syllabes entrecroisés a prouvé, dans la Pucelle de Voltaire, que ce rythme, doublement varié par ses hémistiches inégaux et par le libre enlacement de ses rimes, convient mieux que tous les autres aux narrations enjouées. […] La supériorité qu’il prouve en ce passage, s’il la soutient en des morceaux détachés, peut-être, ainsi que je l’observai, n’eût-il pu la garder en d’aussi longues entreprises que celles qui valurent à son rival des titres plus recommandables.

1100. (1895) Nos maîtres : études et portraits littéraires pp. -360

Tous ces maîtres ont prouvé que la peinture pouvait, avec un égal bonheur, être descriptive de sensations réelles, ou suggestive de réelles émotions. […] Renan déclarait, dans sa préface, que son drame prouvait le triomphe final du bien, on y a vu clairement son intention d’être pessimiste, de prouver le triomphe du mal. […] Renan déclare, dans sa préface, que le Prêtre de Némi prouve le triomphe final du bien, c’est qu’il prouve en effet l’impossibilité égale de toutes les théories mauvaises, et laisse pour unique conclusion, sans la mentionner, le recours à une politique rationnelle et sage. […] Étrange illusion, et qui prouve bien la toute-puissante magie du style de M.  […] Mais en ce cas il se trompe, du moins à ce que je crois ; et ce sont ses romans et ses contes qui valent surtout à me le prouver.

1101. (1868) Rapport sur le progrès des lettres pp. 1-184

La méprise était énorme : la Révolution française ne l’a que trop prouvé. […] Les merveilles qui éclatent dans le palais de l’Exposition universelle prouvent assez que ses efforts n’ont pas été vains. […] C’est ce que j’appelle prouver en racontant. […] Il prouve en racontant. […] Elle a écrit en bonne prose des pages de moraliste qui prouvent que cette élégiaque-sait observer aussi bien que sentir.

1102. (1887) Essais sur l’école romantique

Le poète va-t-il venir lui prouver qu’il cesse indûment de lui plaire ? […] qu’est-ce que la poésie qui a besoin qu’on la prouve ? […] Hugo pour être complet, sinon qu’il s’épure, qu’il prouve, en se châtiant par lui et par ses amis, que ce n’est pas l’éternelle condition de son talent d’être inégal et imparfait. […] Ainsi, tout ce qui doit vivre a-t-il dû être d’un enfantement long et laborieux, et, comme les exemples ne manquent pas pour prouver que le présent est dur aux hommes qui sont taillés pour l’avenir, ils ne manquent pas non plus pour prouver que l’avenir échappe aux enfants gâtés du présent. […] Sainte-Beuve est traité, dit-on, d’imbécile ; ce qui prouve assurément, non pas qu’on y est poli, mais qu’on y est désolé d’avoir à reconnaître un beau talent.

1103. (1915) Les idées et les hommes. Deuxième série pp. -341

Schuré ne prouve pas que l’âme celtique se soit réveillée ; mais il l’affirme. […] Son désir est de n’avancer rien qu’il ne prouve : et il prouve même ce qui n’aurait pas besoin de preuves ; puis, à une preuve déjà suffisante, il en ajoute d’autres. […] Il ne contredit pas son principe : et méditer n’est pas prouver. […] Prouver ! […] Non, si prouver, avec de jolis arguments et avec des phrases qui aient une puissance dialectique et un charme insinuant, si prouver même est un plaisir : et M. 

1104. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre III. La nouvelle langue. » pp. 165-234

L’amour ne peut rien refuser à l’amour186. » Cette recherche de la sensation excessive avait abouti aux extases et aux transports de Guido Cavalcanti et de Dante, et l’on avait vu s’établir en Languedoc une compagnie d’enthousiastes, les pénitents de l’amour, qui, pour prouver la violence de leur passion, s’habillaient l’été de fourrures et de lourdes étoffes, l’hiver de gaze légère, et se promenaient ainsi dans la campagne, tellement que plusieurs d’entre eux en devinrent malades et moururent. […] Elle prouve qu’elle a bien fait de se marier cinq fois, et elle le prouve d’un style clair, en femme expérimentée203 : « Dieu nous a dit de croître et de multiplier. » Voilà un « gentil texte », elle a « bien su le comprendre. »  — « Je sais aussi que Dieu a dit que mon mari quitterait père et mère et s’attacherait à moi. […] Quelle suite de vérités originales et de doctrines neuves peut-on trouver et prouver, lorsque, dans un conte moral comme celui de Mélibée et de sa femme Prudence, on se croit obligé d’établir une controverse en forme, de citer Sénèque et Job pour interdire les larmes, d’alléguer Jésus qui pleure pour autoriser les larmes, de numéroter chaque preuve, d’appeler à l’aide Salomon, Cassiodore et Caton, bref d’écrire un livre d’école ?

1105. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »

La raison me dit que, si on peut démontrer qu’il existe de nombreux degrés de transition, depuis l’œil le plus parfait et le plus compliqué jusqu’à l’œil le plus imparfait et le plus simple, chacun de ces degrés de perfection étant utile à celui qui en jouit ; si, de plus, l’œil varie quelquefois, si peu que ce soit, et si ces variations s’héritent, ce qui peut se prouver par des faits ; si, enfin, les variations ou les modifications de cet organe ont jamais pu être de quelque utilité à un animal placé dans des conditions de vie changeantes ; dès lors la supposition qu’un œil parfait et compliqué puisse s’être formé par sélection naturelle, tout en confondant notre imagination, peut, avec toute rigueur, être considérée comme vraie. […] Si l’on pouvait prouver qu’un organe a pu quelquefois se développer chez une espèce quelconque, exclusivement pour le bien d’une autre espèce, cela renverserait ma théorie, car un tel organe n’aurait pu se former par sélection naturelle. […] La quantité d’acide carbonique qui, des segments lumineux de chacun de ces insectes, se dégage en un temps donné, est tellement petite, que la chaleur développée ne peut s’y accumuler, et la phosphorescence du bois, dont je parlais tout à l’heure, ainsi qu’un grand nombre d’autres faits d’émission de lumière qui accompagne des modifications chimiques, prouvent avec toute évidence qu’il peut très bien y avoir dégagement de lumière sans augmentation sensible de chaleur. […] Mais personne ne sait quelles sont les conditions physico-chimiques sous l’influence desquelles ces infusoires deviennent phosphorescents. « Il est indubitable que les poissons en putréfaction deviennent lumineux, et cette cause-ci pourrait encore, dans quelques cas, produire une certaine phosphorescence sur la mer ; le peu d’expériences que j’ai faites m’ont prouvé que dans le vide ou l’acide carbonique cette phosphorescence cesse pour recommencer à l’air, comme à l’égard de l’organe lumineux du Lampyre italien.

1106. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — George Sand, Lélia (1833) »

Si la rumeur du moment lui semble contraire, la violence même de cette rumeur prouve assez pour l’audace de l’entreprise.

1107. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des Grecs » pp. 120-134

Est-ce la destinée d’une courtisane qui peut prouver le rang que les lois et les mœurs accordent aux femmes dans un pays ?

1108. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dumas, Alexandre (1802-1870) »

Dumas est un remarquable conteur ; il sait intéresser le lecteur par les qualités d’une imagination brillante qui, au don heureux de l’invention dramatique, joint la verve, l’action, la rapidité du récit, l’agilité d’un style qui court à son but et s’arrête peu pour décrire, encore moins pour prouver, car l’auteur n’a pas de systèmes ; mais cependant avec tous ces avantages, ses succès n’auraient pas été aussi grands s’il ne s’était pas servi de ces trois mobiles : la glorification de la personnalité humaine, les peintures hardies qui troublent les sens, les lieux communs du scepticisme voltairien.

1109. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rostand, Edmond (1868-1918) »

Dès son début, par Les Romanesques, Edmond Rostand s’était prouvé poète comique ; puis il avait fait vibrer la corde d’airain d’un geste de grâce et d’amour dans La Princesse lointaine et dans l’exquis poème : La Samaritaine.

1110. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre X. L’antinomie juridique » pp. 209-222

Et tu y as une part honorable comme citoyen, et je le prouverai que tu dois être content d’être étranglé par justice… » — « En effet le contentement du tout comprend et renferme le contentement des parties et puisque tu es une partie, infime à la vérité et misérable de la noble ville de Viterbe, ta condamnation qui contente la communauté doit te contenter toi-même… Et je le démontrerai encore que tu dois estimer ton arrêt de mort aimable et décent.

1111. (1890) L’avenir de la science « I »

D’illustres exemples prouveraient au besoin que cette haute harmonie des puissances de la nature humaine n’est pas une chimère.

1112. (1890) L’avenir de la science « IX »

L’apparition d’un ouvrage comme le Cosmos de M. de Humboldt, où un seul savant, renouvelant au XIXe siècle la tentative de Timée ou de Lucrèce, tient sous son regard le Cosmos dans sa totalité, prouve qu’il est encore possible de ressaisir l’unité cosmique perdue sous la multitude infinie des détails.

1113. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Préface. de. la premiere édition. » pp. 1-22

C’est ce que nous prouverons dans un nouvel Ouvrage que nous sommes sur le point de terminer.

1114. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283

On remarquera la phrase se déguisa en marchand d’objets de bambou , qu’il lui arrivait de fabriquer lui-même, ainsi que le prouve la petite écritoire de poche de ma collection.

1115. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1824 »

Alors expliquez-vous ; examinons la valeur de cette allégation ; prouvez d’abord qu’elle est fondée ; il vous restera ensuite à démontrer qu’elle n’est pas insignifiante.

1116. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Baudouin » pp. 198-202

Rien ne prouve mieux que l’exemple de Baudouin combien les mœurs sont essentielles au bon goût.

1117. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144

Mais la supériorité de certains siecles sur les autres siecles est trop connuë pour qu’il soit besoin que nous nous arrêtions à la prouver.

1118. (1799) Jugements sur Rousseau [posth.]

Mais les hommes s’intéressent encore moins au plaisir de découvrir la vérité au dedans d’eux-mêmes, qu’à celui de prouver à un autre qu’il ne l’a pas trouvée.

1119. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre III. Mme Sophie Gay »

Elle écrivit ces feuilletons charmants du vicomte de Launay, chef-d’œuvre de la légèreté féminine, qui est pour le dix-neuvième siècle ce que les lettres de Mme de Sévigné sont pour le dix-septième, mais Mme Sophie Gay n’eut pas un pareil bonheur… Mme Sophie Gay, qui a fait une montagne de romans que je ne conseillerai à, personne de gravir, et dans lesquels je retrouve, ensemble ou tour à tour, les influences, déteintes ou mélangées, de Picard, de Droz, de Sénancourt, et surtout de Mme de Genlis, non pour la raison, que Mme de Genlis avait, mais pour l’agrément, que Mme de Genlis n’avait pas, Mme Sophie Gay a, comme sa fille, voulu une fois faire son livre de femme, — un livre dans lequel la prétention virile et l’imitation des littérateurs de son temps qui avaient eu du succès, — ces deux choses qui constituent le bas-bleuisme, — pouvaient n’être absolument pour rien, et ce livre, dont le titre frappe au milieu des autres titres de ses œuvres (la Physiologie du Ridicule), prouve au contraire combien chez Mme Gay, le bas-bleu avait rongé la femme, et combien elle était peu propre à traiter un sujet qui demandait plus qu’aucun autre les qualités naturelles à la femme, c’est-à-dire de la grâce sincère et, à force de finesse de la profondeur.

1120. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XII. Mme la Princesse de Belgiojoso »

Par exemple, elle nie formellement l’hospitalité orientale dont nous avons de si grandes idées, et puis elle l’affirme et la prouve, en citant des faits.

1121. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Charles Monselet »

Charles Monselet, de la charmante famille des esprits légers, — des puissants et magnétiques impondérables dans l’ordre intellectuel, — a le bonheur d’être de ceux-là que les pédants haïssent ; mais il doit savoir à présent, et son livre le prouve peut-être, qu’il y a un autre rire que celui du Faune dans les bois, du Bacchant à souper et du Parisien dans les farces, et que c’est sur ce rire-là que nous comptons désormais pour la seconde moitié de sa vie et l’honneur de sa renommée !

1122. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Pélisson et d’Olivet »

Elle devrait être de la critique en dernier ressort, appliquée intrépidement aux œuvres consacrées contre lesquelles l’inscription en faux, quand elle se prouve, peut toujours venir.

1123. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Paul de Saint-Victor » pp. 217-229

Ses facultés ont en effet, dans ce livre, la nouveauté d’une perfection définitivement atteinte… L’énorme talent que ses innombrables feuilletons ont prouvé vient de réaliser enfin un de ces chefs-d’œuvre qui fixera sa renommée dans le silence de l’avenir, quand les turbulents bavardages du temps présent auront passé.

1124. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Eugène Talbot » pp. 315-326

C’est qu’en effet ils y pouvaient très bien tenir, ces deux génies, et y faire une union charmante, comme cette traduction d’Hérodote par Pierre Saliat peut nous le prouver aujourd’hui.

1125. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le cardinal Ximénès »

Sisson et Crampon ne le sont point… Ils se sont mis à deux pour mieux faire, et cela est modeste et prouve l’envie de réussir, — mais nous leur conseillons de se mettre quatre à la première occasion.

1126. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Laïs de Corinthe et Ninon de Lenclos » pp. 123-135

Si ces mots ne sont pas apocryphes, ils prouvent que la courtisane fut aimée des Grecs comme madame de Talleyrand fut aimée de son mari : parce qu’elle lui reposait l’intelligence.

1127. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIV. Vaublanc. Mémoires et Souvenirs » pp. 311-322

Il ne m’est pas prouvé que Pitt eût bien jugé les causes de la Révolution de 1688 ou de toute autre révolution d’Angleterre, et il fut un admirable ministre, dans le seul sens, qui est pratique, de ce mot.

1128. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Léopold Ranke » pp. 1-14

Or, jamais cette impersonnalité exigée par les rhétoriques, rêvée par les niais et jouée par les sournois, ne nous a paru briller plus clairement de sa fausse lumière que dans l’Histoire de France publiée par Léopold Ranke, — le meilleur ouvrage peut-être qui ait jamais été écrit pour prouver que l’indifférence olympienne est la qualité des dieux de marbre qu’on n’invoque plus, mais qu’elle n’est jamais qu’une hypocrisie de la pensée, qui, pour sa peine, — comme on va le voir, — en reste blessée et mutilée presque toujours.

1129. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Le docteur Revelière » pp. 381-394

Joseph de Maistre et Bonald ont péri, avec tout leur génie, à dire les mêmes choses que cet esprit de leur famille, qui prouve la même vérité qu’eux sous des formes qui lui appartiennent ; car la Vérité, qui est infinie, a trente-six mille côtés par lesquels on peut la prendre et la montrer aux hommes, et elle n’en est pas moins la Vérité, une et souveraine.

1130. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Μ. Eugène Hatin » pp. 1-14

Hatin le croit, il devrait le prouver ; car là est précisément la question, là est le débat que l’histoire qu’il va nous raconter ne finit pas.

1131. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Silvio Pellico »

Les uns l’ont donnée pour cruelle parce que, comme tous les gouvernements qui veulent vivre, elle a privé de leur liberté les gens qui s’en servaient contre elle ; les autres l’ont appelée généreuse et se sont même servi de l’histoire de Silvio Pellico pour le prouver ; mais quelle discussion est maintenant possible devant des aveux aussi calmes, aussi pourpensés, aussi nuancés que ceux-ci ?

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