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224. (1895) Nos maîtres : études et portraits littéraires pp. -360

L’intention de ces poèmes les fait pareils à ceux des maîtres parnassiens. […] En d’étranges petits poèmes en prose. […] J’y ai trouvé notamment plusieurs des poèmes de la première manière de M.  […] Mallarmé, je devine mieux et j’admire davantage les causes qui rendent ces poèmes parfois si obscurs. […] Il a renoncé aux poèmes en vers, rimés et rythmés régulièrement.

225. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bataille, Henry (1872-1922) »

Ses paroles sont murmurées ou minaudées, ses phrases emmaillotées par d’anciennes mains tendres de nourrices, ses poèmes étendus dans des lits frais et bordés où ils sommeillent à demi, rêvant de pastilles, de princesses, de nattes blondes et de tartines au miel. […] Les poèmes plus récents de M.  […] Francis Jammes, ce que prouvent les dates des poèmes contenus dans la Chambre blanche.

226. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Ghil, René (1862-1925) »

De même que tous les volumes se relient les uns aux autres, se font suite et se pénètrent par l’idée générale et les motifs musicaux, comme les instants d’un drame lyrique, de même tous les poèmes sont solidaires et se complètent, voix multiples pour un dire unique. C’est pourquoi ces poèmes n’ont point de titres, comme habituellement, mais simplement des numéros d’ordre, lesquels équivalent à des numéros de chapitre. […] René Ghil au même titre que les sylves de poèmes sans pensée générale et écrits uniquement selon l’inspiration.

227. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rimbaud, Arthur (1854-1891) »

. — Poèmes : Les Illuminations, la Saison en enfer, notice par Paul Verlaine (1892). — Poésies complètes (1896). — Œuvres de Jean-Arthur Rimbaud (1898) […] Adolphe Retté Ces deux poèmes : Bateau ivre et les Premières Communions, donnent, avec quelques pages tirées du fatras des Illuminations et particulièrement avec une Saison en enfer, la dominante de la symphonie terrible que se joua Rimbaud. […] Néanmoins, la grande originalité de ses poèmes, jointe à la maîtrise de son procédé, font de lui un des précurseurs de la poétique nouvelle.

228. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre I. La tragédie de Jodelle à Corneille »

En même temps, les traducteurs, parmi tant d’œuvres anciennes qu’ils transportaient dans notre langue vulgaire, ne négligeaient pas les poèmes dramatiques : Lazare de Baïf, en 1537, traduisit l’Électre de Sophocle et plus tard l’Hécube d’Euripide. […] Ces tragédies sont restées des œuvres de salon ou de cabinet, érudites, artificielles, lyriques, littéraires : des poèmes enfin, et non des drames. […] Son succès engagea les poètes de la société polie à porter aux comédiens des poèmes délicatement écrits. […] Il s’en est servi pour resserrer le poème dramatique dans l’espace et dans le temps, c’est-à-dire pour placer l’intérêt dans l’action morale et dans le mouvement des caractères plutôt que dans l’agitation des corps. […] Grâce à Hardy et à Mairet, le public était en train de se passionner pour le théâtre, et le poème dramatique passait insensiblement au premier rang des genres littéraires.

229. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « De la poésie et des poètes en 1852. » pp. 380-400

Berthereau, dans un poème burlesque intitulé Les Rats et les Grenouilles (1854), a imité la Batrachomyomachie attribuée à Homère, et a parodié nos luttes politiques : c’est la fable élevée à une manière d’épopée. […] On n’a pas assez remarqué un poème : Poussin et son monument (1851), par M.  […] Dans ce poème, il y a de la composition, du dessin, un ordre sévère, une division habile, une description poétiquement amenée des principaux tableaux du maître ; il y règne, d’un bout à l’autre, un sentiment élevé du sujet. […] Plus tard, il s’est appliqué, dans le poème des Bretons, à tracer des tableaux de mœurs qui fissent revivre ce pays de Bretagne auquel il s’est presque exclusivement consacré. Quelques-uns de ces tableaux, tels que La Foire aux bœufs et la scène des Lutteurs, suffiraient pour assigner à cette production un rang des plus distingués, bien que l’absence d’action et aussi le manque d’un certain charme empêchent, selon moi, le poème d’atteindre tout son objet ; et l’objet de tout poème de ce genre est de faire aimer ce qu’on chante.

230. (1888) Poètes et romanciers

Ouvrez ces poèmes, ces poèmes si chers à l’auteur, travaillés avec un art si amoureux du beau. […] Tel de ces poèmes qui, considéré isolément, pouvait offrir quelques exagérations de tendance, trouve son correctif et son complément dans un autre poème. […] Ce poème abonde en beaux vers. […] Les corrections qu’il fit à son poème pastoral (sans doute le poème de Jeanne d’Arc) furent le travail qui lui révéla le plus de secrets de notre langue. […] L’expérience de ce poème n’est pas concluante.

231. (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète

Mais un grand poète pourrait impunément nous faire assister à la genèse de ses poèmes. […] Pourquoi Edgar Poe, se proposant d’écrire un poème de l’effet poétique le plus intense, c’est-à-dire court, original, d’un caractère mélancolique, avec refrains, est-il justement tombé sur son poème du Corbeau ? […] Si, partant de son intention initiale d’écrire un poème aussi esthétique que possible, il était vraiment arrivé par déduction rigoureuse à l’idée qu’il a mise en œuvre, il s’ensuivrait que le Corbeau est le poème par excellence, et que se proposant d’écrire un beau poème on n’en saurait écrire d’autre. […] Poe de la genèse de son poème du Corbeau, ou les procédés de composition de Paul Hervieu (A. […] La genèse d’un poème, trad.

232. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXIXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (2e partie) » pp. 5-63

Je ne les partageai que dans la mesure de mon bon sens ; cependant je publiai moi-même le poème du cinquième chant de Childe Harold, imité assez servilement du beau poème de lord Byron. […] C’est là un poète populaire, ou plutôt c’est là un poème écrit dans la langue du peuple avec les idées, les habitudes, les travers, les loisirs des amants, dans les basses classes des peuples ! […] Qu’importait au monde actuel un poème épique de plus sur les exploits de Bacchus, chanté après coup par un Grec chrétien, comme un écho mort que chanterait une croyance finie ? […] Je fais comme si vous n’aviez jamais su la marche du poème, ou plutôt comme si vous aviez oublié ces étranges aventures datant de trois mille années, pour prêter votre mémoire à des faits plus récents. […] C’est là que les deux premiers livres du poème d’Apollonius de Rhodes les ont conduits ; voici le troisième.

233. (1915) Les idées et les hommes. Deuxième série pp. -341

Il utilise ceux qui expliquent les poèmes. […] André Rivoire composait des poèmes d’amour. […] De ravissants poèmes d’amour ! […] À lire les tendres poèmes de M.  […] De cette façon détournée, le poème des Vierges est un poème d’amour, et disons, un beau poème, un peu froid, beau par sa froideur même.

234. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312

Il me promit de m’envoyer un des premiers exemplaires de son poème ; il sortit. […] C’est ce pays qui a fait le poème : on peint mal ce qu’on imagine, on ne chante bien que ce que l’on respire. […] Tout est original dans le poème, parce que tout est né de la nature dans le poète. […] Du paganisme au christianisme se mesure la distance entre les deux poèmes. […] Quant à nous, nous déchirerions ce chant tout entier sans rien regretter dans le poème.

235. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VII »

Car dans la conception même du poème, les deux ne font qu’un tout homogène. […] Il faudra que l’ensemble du poème se lie intimement au caractère spécial de la musique, qu’on sente que l’un « est enfant de l’autre » ; et le style devra être moulé sur celui de l’original. […] C’est la forme de nombreux vieux poèmes allemands. […] On ne conçoit pas que le poème si puissamment original de Wagner ait pu exercer une action aussi nulle et inspirer cette espèce de feuilleton rimé de petit journal. […] Wilder enfourche un Pégase tout à lui et pendant longtemps il n’est plus question du poème allemand45 ; d’autres fois, se passe une chose très curieuse, M. 

236. (1846) Études de littérature ancienne et étrangère

Cicéron, suivant une tradition peu vraisemblable rapportée par Eusèbe, avait publié et revu le poème de Lucrèce. […] Le manuscrit du poème, soumis à l’épreuve d’une censure minutieusement tyrannique, n’en sortit pas sans difficulté. […] Enfin l’ouvrage parut ; et ce poème, devenu l’orgueil de l’Angleterre, n’obtint d’abord aucun succès. […] Mais, en dépit de ce suffrage, le génie de Milton fut méconnu par le public ; et son poème resta sans lecteurs. […] Tandis que les autres poèmes sont fondés sur le mélange du merveilleux et de l’historique, le poème de Milton ne sort pas un moment des vastes limites du merveilleux chrétien.

237. (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117

Un roman, un poème, un traité, ou un hymne ? […] Pour ma part, j’aime certains poèmes de cet auteur, quoique je ne les admire point. […] Rency que par quelques poèmes, sensiblement inspirés de M.  […] Henri Van de Putte, je me trouve vraiment mal à l’aise pour parler de ses poèmes. […] Mais je ne goûte guère ses Poèmes confiants.

238. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 avril 1885. »

ensuite, il te prendra ton poème, lui, ton rival, l’amoureux de l’Eve glorieuse ! […] Cette œuvre sera la musique, mais soutenue par le poème dramatique qui dira le « Pourquoi ?  […] En même temps que ce poème, parut, sous la forme d’une préface, le résultat complet des réflexions théoriques du Maître sur le théâtre idéal. […] Peut-être entendrons-nous un jour des poèmes symphoniques où les bruits de la nature seront pleinement rendus, dépassés même en réalité. […] Enfin, l’analyse du poème.

239. (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120

La cause d’erreur peut-être la plus considérable, c’est ce mot de raison, qu’on voit revenir presque à chaque page du poème. […] Le seul caractère sur lequel tous les hommes puissent tomber d’accord, dans un poème, c’est la conformité de l’expression à l’objet, si l’objet est pris dans la nature. […] Ce n’est pas l’antiquité des poèmes, c’est la perpétuité de l’approbation qu’on leur a donnée, qui en garantit la perfection. […] De là la nécessité où il nous réduit de nous ranger une fois du côté de Desmarets et de Perrault, précurseurs ici de Chateaubriand et de la poésie moderne, quand il s’obstine à nier que le christianisme puisse avoir place dans un poème épique et en accroître la beauté. […] Il ne s’avise pas que Virgile et Homère ont mis des dieux dans leurs poèmes parce que c’étaient leurs dieux, les dieux nationaux et populaires : un coup d’œil jeté à côté du livre, sur la réalité que l’histoire représente, l’eût averti de son erreur.

240. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres complètes de Saint-Amant. nouvelle édition, augmentée de pièces inédites, et précédée d’une notice par M. Ch.-L. Livet. 2 vol. » pp. 173-191

Il possédait à fond la littérature italienne, celle des Tassoni, des Marini, et savait mieux que Chapelain lui-même combien il y avait au juste de stances dans le poème de L’Adone 26. […] Il y a des poèmes de lui que je ne puis souffrir ; sa Rome ridicule, imprimée furtivement en 1643, et pour laquelle l’imprimeur fut mis en prison, me révolte. […] Un de ces ouvrages, le poème ou idylle héroïque de Moïse, parut à la fin, dédié à la reine de Pologne (1653). […] Je ne dirai presque rien de ce poème raillé par Boileau : il n’a pas la prétention d’être tout à fait une épopée ; c’est une idylle, et dont le sujet n’est proprement que l’exposition du berceau de Moïse par ses parents, et la découverte qu’en fait quelques heures après la fille de Pharaon. […] L’écueil du poème est d’être ennuyeux.

241. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les petites revues » pp. 48-62

Dans ce même numéro figurent des vers d’Édouard Dubus, et deux poèmes, l’Attendue et le Rêve de la Reine, de Louis Le Cardonnel. Ce dernier poème vaut d’autant mieux d’être reproduit qu’il ne figure pas dans le recueil des Poèmes paru depuis : LE RÊVE DE LA REINE La reine aux cheveux d’ambre, à la bouche sanglante, Tient de sa dextre longue ouvert le vitrail d’or, Pensant que l’heure coule ainsi qu’une eau trop lente. […] Stéphane Mallarmé me paraît être le plus étonnant artiste de ceux-là… Chacun de ses poèmes est un drame musical comme les drames de Wagner et expriment parfaitement dans son unité la Vie, ce qui est, certes, le but suprême à atteindre.

242. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Dante »

Le Dante fut donc, malgré la vocation de son génie, une espèce de franc-maçon, de carbonaro ténébreux, de socialiste par anticipation, qui avait son avancement d’hoirie sur le communisme moderne, lequel finira tous les poèmes et tous les mystères par d’éclatantes réalités. […] Orgueilleux, mobile, fantasque et farouche, qui de bonne heure avait porté au pouvoir, pour lequel il n’était pas fait, une instabilité d’opinion qui était comme la nostalgie de son génie même, ce prieur de Florence qui ne devait être que le poète de Florence, ce Guelfe devenu Gibelin sans motif que puisse articuler l’Histoire, ce sombre déserteur qui passa à l’ennemi et mérita bien l’exil contre lequel il a rugi comme il aurait rugi contre toute autre chose, ce lion inévitable, s’il n’avait pas été exilé, enfin ce majestueux Dante, idéalisé par son poème, était au fond une assez insupportable réalité. […] Magnier a cherché à hiérarchiser par ordre de mérite les trois parties de ce poème prodigieux : l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis, et il a montré une grande sûreté de tact et de jugement dans cette opération difficile. Selon lui, le Paradis est la partie la plus belle du poème, comme l’Enfer doit rester littérairement la plus populaire, et les raisons que le jeune lauréat a données de son opinion sont d’une solidité et d’une sagacité qui font bien présager de ce sens critique que je vois poindre en lui et qui est encore à l’état d’aurore.

243. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Paul Bourget »

En vain avait-il enflammé la tête et fait battre le cœur à toute une génération, et à une génération autrement vigoureuse que celle qui lui a succédé, on comparait ses poèmes, pour l’effet, à de vieux sujets de pendule, et le Sélim de La Fiancée d’Abydos, par exemple, semblait presque aussi faux et aussi ridicule que le Malek-Adel de madame Cottin, Ces outrageantes sottises ont été dites ; Baudelaire a partagé l’opinion de Gautier, qu’il a nommé « l’impeccable ». […] Paul Bourget a placé deux poèmes que je ne comparerai, certes ! pas aux poèmes étranges du grand homme qu’il adore, à ces merveilles d’invention qui s’appellent Le Giaour, Lara, Le Corsaire, etc., à ces chefs-d’œuvre d’impression pathétique et mystérieuse et de figures héroïques et fatales creusées dans l’imagination du lecteur comme aucun poète n’en creusa jamais à pareille profondeur dans l’imagination humaine… Non ! […] Que n’ai-je les vertus de l’ancienne magie Pour connaître où tu vis quand tu me fais mourir Mais, après tout, et malgré la mélancolie de la touche du poète, ces deux poèmes ne donnent pas la valeur réelle, et que la Critique doive mettre le plus en relief, du livre et du talent de M. 

244. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre V. Observations philosophiques devant servir à la découverte du véritable Homère » pp. 268-273

Les romanciers du même temps s’imaginaient écrire des histoires véritables, et le Boiardo, l’Arioste, nés dans un siècle éclairé par la philosophie, tirèrent les sujets de leur poème de la chronique de l’archevêque Turpin. […] Il a donné à son poème le titre de comédie, dans le sens de l’ancienne comédie des Grecs, qui prenait pour sujet des personnages réels. […] Pétrarque, avec toute sa science, a pourtant chanté dans un poème latin la seconde guerre punique ; et dans ses poésies italiennes, les Triomphes, où il prend le ton héroïque, ne sont autre chose qu’un recueil d’histoires. — Une preuve frappante que les premières fables furent des histoires, c’est que la satire attaquait non-seulement des personnes réelles, mais les personnes les plus connues ; que la tragédie prenait pour sujets des personnages de l’histoire poétique ; que l’ancienne comédie jouait sur la scène des hommes célèbres encore vivants.

245. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Devoluy, Pierre (1862-1932) »

Devoluy, Pierre (1862-1932) [Bibliographie] Flumen, poème (1890). […] René Ghil Pierre Devoluy, le poète de Flumen , un superbe poème évolutif.

246. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gauthiez, Pierre (1862-1945) »

. — Deux poèmes (1896). […] Joseph Castaigne Son lyrisme éclot magnifiquement dans le Sang maudit, poème symbolique sur le crime de Caïn… [L’Année des poètes (1894).]

247. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Jaloux, Edmond (1878-1949) »

Jaloux, Edmond (1878-1949) [Bibliographie] Poèmes (1896). — L’Agonie de l’Amour (1899). […] Edmond Jaloux, dont les charmants poèmes nous avaient laissés pleins d’une espérance attentive, nous montre aujourd’hui, dans l’Agonie de l’Amour, ses dons multiples et divers.

248. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Roinard, Paul-Napoléon (1856-1930) »

Julien Leclercq Des drames qui sont des poèmes et des poèmes qui sont des drames chants, chœurs de cœurs où le sien, triste et sage, s’impose et organise.

249. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pittié, Victor »

. — Poèmes algériens (1900). […] Ce volume contient des poèmes pleins d’une grâce franchement juvénile comme celle des vierges de seize ans, et d’un parfum de tendresse naissante pareil à celui des fleurs nouvelles au printemps.

250. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bonnefoy, Marc (1840-1896) »

Bonnefoy, Marc (1840-1896) [Bibliographie] Le Poème du siècle (1891). […] Francis Melvil Voici un élégant volume (Le Poème du siècle), qui ne contient pas-moins de douze à treize mille vers… Il renferme, je crois, tous les genres de vers et de strophes connus… L’ouvrage contient deux parties distinctes : la première est tout historique ; la seconde est la peinture animée, vivante, des efforts de notre siècle pour se reconstituer une croyance.

251. (1901) Figures et caractères

Il avait composé un beau poème espagnol Dolorida. […] Le poème tout entier l’exalte. […] Ses épopées se composent de poèmes juxtaposés. […] Ses poèmes valaient-ils ceux d’Algernon Swinburne ? […] Il y a de beaux poèmes dans les Sept Mers.

252. (1896) Le IIe livre des masques. Portraits symbolistes, gloses et documents sur les écrivains d’hier et d’aujourd’hui, les masques…

Ce sont des poèmes en vers ou en prose, mais où le souci de l’expression est toujours dominé par la volonté de dire quelque chose de nouveau. […] Dujardin ne s’oublia pas lui-même ; il écrivit des contes, des poèmes, un roman et une trilogie dramatique, la Légende d’Antonia. […] Si les poèmes ordonnés avec de tels vers manquent presque toujours de fantaisie et d’imprévu, ils ont des qualités particulières : la certitude, la noblesse, l’ampleur, la force. […] Catulle s’est confessé avec tant d’ingénuité que toute sa vie sentimentale se trouve écrite dans ses poèmes déjà verlainiens. […] Les poèmes plus récents de M. 

253. (1913) Les idées et les hommes. Première série pp. -368

Il faut l’induire (et difficilement) de l’ensemble du poème ; un poème de solitude, de méditation secrète et qui ne trahit que les dehors de son exubérance. […] L’est-elle plus que l’auteur de ce poème-ci ? […] — à l’époque où « naquirent » les poèmes homériques. […] Ils tendent à rapprocher de nous l’époque des poèmes homériques. […] Il y a, dans ses poèmes, beaucoup de plaisanterie.

254. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Auriac, Jules-Berlioz d’ (1820-1913) »

Auriac, Jules-Berlioz d’ (1820-1913) [Bibliographie] Poèmes d’autrefois (1883). […] Auguste Lacaussade Les Poèmes d’autrefois, sorte d’épopée dont le peuple français est le sujet, pourraient s’appeler « La Légende de la France ».

255. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Richard, Maurice (18..-19.. ; auteur dramatique) »

. ; auteur dramatique) [Bibliographie] Petits poèmes (1896). […] Richard, dans un poème liminaire, prie le critique d’être indulgent ; on n’a besoin que d’être juste avec un poète qui sut trouver ces très beaux vers français (il s’agit d’un lion) : Les larges gouttes d’or qui forment ses prunelles Semblent vouloir saisir et renfermer en elles L’image du soleil à son dernier rayon et une délicieuse ballade latine où je note ceci : Vita fugacior rosâ Quae floret mysteriosa In valle Tempe frondosâ.

256. (1894) Propos de littérature « Chapitre Ier » pp. 11-22

. — Le poème, expansion dans les Formes. […] « Dis-nous que toute vie est belle et vaut de vivre » chante un poème, comme pour compléter le vers de Joies : « la vie est croulante, lustres sur lustres ». — On dirait qu’Empédocle s’unit ici à Héraclite, mais pour une conclusion nouvelle dont la ferme expression fait songer aux écrits d’Emerson. […] Les premiers poèmes de M.  […] Dans maints poèmes, assez obscurs il est vrai, l’Idée paraît seule participer de l’Etre et le moi ne serait donc qu’un moment de l’Idée, vivante émanation du Soi universel.

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