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452. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIe entretien. Le Lépreux de la cité d’Aoste, par M. Xavier de Maistre » pp. 5-79

Le troisième, officier distingué au service du roi de Sardaigne, devait devenir plus tard colonel de la brigade de Savoie, c’est-à-dire général. […] Il devait revenir plus tard à Paris avec sa femme et sa nièce, et je devais le connaître chez la comtesse de Marcellus, ma voisine et sa dernière amie. […] Elle se trouva en effet sur le chemin de Bonaparte allant plus tard de Genève à Marengo, après la prise du fort de Bar. […] C’est un secret de famille, qui ne sera révélé au monde que plus tard ; n’anticipons pas le moment.

453. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »

Plus tard, par un règlement spécial, voulant se défendre de l’illusion des lectures, ils décidèrent qu’on ne lirait aucun discours dans la compagnie, sans en apporter en même temps l’analyse à part, afin que l’Académie pût juger du corps aussi exactement que des parties. […] Gentilhomme ordinaire, et plus tard chambellan de M. le duc d’Orléans, il vécut quarante ans à la cour, non pour s’y mêler d’intrigues politiques ou pour y avancer sa fortune, mais pour y être plus au centre du bon langage. […] J’ai d’autant plus de plaisir à reconnaître la part qu’il prit à un travail utile et durable, et à trouver quelque endroit où le nom de Chapelain ne soit pas ridicule, que j’aurai plus tard à louer Boileau de la guerre qu’il lui fit dans l’intérêt de la poésie. […] Plus tard, à mesure qu’on avance dans la vie, on aime de plus en plus les vérités familières qui se présentent avec un air naturel, et l’on préfère les auteurs qui ne sont que des gens de bien faisant voir leurs sentiments, aux écrivains qui étalent leur dextérité.

454. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »

Même si l’on considère les deux divisions principales du monde organique, c’est-à-dire le règne animal et le règne végétal, nous voyons que certaines formes inférieures sont si parfaitement intermédiaires en caractères, que des naturalistes ont disputé dans quel royaume elles devaient être rangées ; et, comme le professeur Asa Gray l’a remarqué, « les spores et autres corps reproducteurs de beaucoup d’entre les algues les moins élevées de la série peuvent se targuer d’avoir d’abord les caractères de l’animalité et plus tard une existence végétale équivoque. » Ainsi, en partant du principe de sélection naturelle, avec divergence de caractères, il ne semble pas incroyable que les animaux et les plantes se soient formés de quelque forme inférieure intermédiaire. […] Plus tard, nous serons obligés de reconnaître que la seule distinction possible entre les espèces et les variétés bien tranchées consiste seulement en ce que l’on sait ou l’on croit les unes actuellement reliées par des degrés intermédiaires et que les autres l’ont été à une époque antérieure. […] Il est très possible que des formes, aujourd’hui généralement considérées comme de simples variétés, soient plus tard jugées dignes d’un nom spécifique, comme il en serait par exemple de la Primevère et du Coucou ; et en ce cas le langage scientifique se mettrait d’accord avec la langue vulgaire. […] On reconnaîtra plus tard que toute l’histoire du monde, telle que nous la connaissons aujourd’hui, quoique, d’une longueur incalculable pour notre esprit, n’est cependant qu’une fraction insignifiante du cours des temps, en comparaison des âges écoulés depuis que la première créature, le progéniteur d’innombrables descendants vivants et détruits, a été créé.

455. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Geoffroy de Villehardouin. — II. (Fin.) » pp. 398-412

Celui-ci, au moment de l’expédition, était jeune, dans la fleur de l’espérance et de la confiance première ; et lorsque plus tard, parvenu à l’âge le plus avancé, il retraçait ses souvenirs chéris, il était dans son beau châtel de Joinville, entouré des objets de ses affections et de tout ce qui pouvait lui rendre le sourire. […] Plus tard, à moins de dix ans de là, lorsqu’en ses moments de répit il écrira ou dictera sa chronique dans quelque château de Romanie, il n’aura pas revu sa Champagne, il sera toujours sur cette terre de conquête qu’il faut défendre pied à pied et payer de son sang chaque jour ; où l’on perd en chaque rencontre un compagnon, un ami, et où le vainqueur en armes n’a pas une nuit sans veille.

456. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) «  Œuvres et correspondance inédites de M. de Tocqueville — II » pp. 107-121

Je n’admets donc pas que ce soit accepter un joug dont la délicatesse ou la fierté aient à souffrir, que d’arriver par notre influence à la Chambre, ni que ce fût trahir un engagement que de se séparer de nous plus tard sur une question où l’on ne pourrait, en conscience ou avec convictioni, nous soutenir. […] Lisant plus tard les Mémoires de Marmont, il l’appelle « un de ces aventuriers (fort bien élevés d’ailleurs), que la Révolution française a fait percer ». — « Je m’étonne toujours, dit-il, qu’on ait pris part à de si grandes choses, touché à de si grandes affaires et vécu en telle compagnie, et qu’on n’ait que cela à dire ?

457. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires. par M. Louis Veuillot. » pp. 44-63

Il eut notamment la fortune de connaître à Périgueux le général Bugeaud, qu’il devait retrouver plus tard, et dont le rude et mâle bon sens, plus probe que délicat, lui imprima un pli. […] Disciple de M. de Maistre, ilinsiste sur le bienfait de la religion dans les camps, sur l’alliance du prêtre et du soldat, idée qu’il développera plus tard dans la Guerre et l’Homme de guerre (1855), et qui lui inspirera de beaux chapitres, Bugeaud et Saint-Arnaud.

458. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Contes de Perrault »

Plus tard, vers cinq ans, avec son imagination crédule et féconde, il inventerait les légendes, les superstitions, les fées, les démons, toutes les fabulosités païennes, si elles n’étaient dès longtemps inventées et épuisées. […] Renan disait, l’autre jour, de ce brave et digne baron d’Eckstein, lequel semblait se ressouvenir confusément des origines scythiques et alpestres de notre race, qu’on le puisse dire, et plus agréablement, de l’enfance ; que plus tard l’homme, le jeune homme ait toujours en lui, par un coin de son passé, une réminiscence de l’âge d’or et des premiers printemps de l’imagination humaine, dût-il ensuite devenir positif, polytechnique, encyclopédique, dût-il être élevé comme le voulait Arago, ou plutôt et mieux comme le voulait Rabelais.

459. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Chateaubriand, jugé par un ami intime en 1803, (suite et fin) » pp. 16-34

Sans prendre trop à la lettre le précepte, Solve senescentem…, sans mettre précisément son cheval à l’écurie, ce qu’elle ne doit faire que le plus tard possible, elle le mènera doucement par la bride à la descente : cela en laisse pas d’avoir très bon air encore. […] On connaît ses origines bretonnes, sa famille, sa race ; on le suit dans les divers groupes littéraires qu’il a traversés dès sa jeunesse, dans ce monde du xviiie  siècle qu’il n’a fait que côtoyer et reconnaître en 89, et plus tard dans son cercle intime de 1802, où il s’est épanoui avec toute sa fleur.

460. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »

Plus tard pourtant, et peu à peu, tout ce qui est romans, nouvelles, commence à vous échapper, surtout venant d’auteurs jeunes, et, une fois le fil perdu, on ne le rattrape pas aisément. […] Feuillet arrivera plus tard à la franchise de l’expression dans Dalila ; mais jusque-là il y a quelques impropriétés, des tours assez peu naturels, sous une forme toujours élégante d’ailleurs et polie.

461. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « La civilisation et la démocratie française. Deux conférences par M. Ch. Duveyrier »

Je ne saurais non plus admettre que les Romains, dès le siècle de Cicéron, et plus tard au temps de Virgile, de Sénèque, de Pline, à cette grande époque de l’unité de l’Empire et de la paix romaine, n’aient pas eu une pleine et vive conscience de ce que nous appelons civilisation, curiosité élevée, progrès des sciences, amélioration de la vie dans tous les sens ; vita, comme ils disaient. […] Plus tard M. 

462. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. BRIZEUX (Les Ternaires, livre lyrique.) » pp. 256-275

Il remonte par ses premières origines au mouvement de 1828, quoiqu’il se soit détaché un peu plus tard. […] Les Bretons, selon quelques traditions de lieu, prétendent être venus de la Corne d’or, du Pays de l’été, où fut plus tard Byzance.

463. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Sur la reprise de Bérénice au Théâtre-Français »

Mme de La Fayette, qui était de ce cercle, et au premier rang, a écrit d’Esther, cette autre tragédie commandée bien plus tard, cette autre Juive aimable et qui correspond dans l’ordre religieux à sa première sœur, que c’était une comédie de couvent. […] 15 janvier 1844 Pour compléter ces jugements sur Racine, on peut chercher ce que j’en ai dit plus tard dans une étude reprise à fond et développée, au tome V de Port-Royal (liv.

464. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires de madame de Staal-Delaunay publiés par M. Barrière »

Enfin j’avois acquis, quoique infiniment petite, tous les défauts des grands : cela m’a servi depuis à les excuser en eux. » Ainsi élevée, ainsi traitée jusqu’à l’âge de vingt-six ans sur le pied d’une perfection et d’une merveille, lorsqu’elle tomba plus tard en servitude, ce fut comme une petite Reine déchue, et elle en garda les sentiments, « persuadée qu’il n’y a que nos propres actions qui puissent nous dégrader », dit-elle ; aucun fait de sa vie n’a démenti cette généreuse parole. […] que cela lui donnait bien le droit de dire, comme plus tard, et revenue des orages, elle l’écrivait dans une lettre à M. de Silly : « N’en déplaise à Mme de…, qui traite l’amour si méthodiquement, chacun y est pour soi, et le fait à sa guise.

465. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre V. La Fontaine »

Rien ne compense et ne contrepèse chez les derniers poètes du grand siècle les navrantes désillusions de l’égoïsme voluptueux : plus tard, le dévouement à l’humanité, la bienfaisance, la recherche du progrès social apporteront au sensualisme un principe de joie et de sérénité, aideront l’homme à se reprendre, à se relever par l’action. […] Plus tard, il est présenté à la duchesse de Bouillon, exilée dans sa terre de Château-Thierry, pour qui il écrit des Contes.

466. (1894) Propos de littérature « Chapitre III » pp. 50-68

On le remarquera aussi plus tard, leur technique apporte comme le reflet de la forme et de la philosophie qu’ils ont choisies, et tous les caractères de leurs œuvres sont l’expression naturelle de leur personnalité. […] Par les contours du vers aussi bien que par les images y incluses, (malgré quelques passages un peu faibles de rythme ou de syntaxe), certaines pièces s’érigent comme d’un seul bloc indestructible ; je veux nommer les Sites surtout, et les Sonnets ; mais il en est ailleurs, dans les Épisodes par exemple : À la source des seins impérieux et beaux J’ai bu le lait divin dont m’a nourri ma Mère Pour que, plus tard, le glaive étrange et solitaire Ne connût point la honte aux rouilles des fourreaux ; Dans l’éblouissement de métal des barreaux D’un casque grillé d’or, orné d’une chimère, J’eus une vision vermeille de la terre Où les cailloux roulaient sous les pas des Héros ; Et fidèle à la gloire antique et présagée, J’ai marché vers le but ardu d’un apogée Pour que, divinisé par le culte futur Des temps, Signe céleste, au firmament, j’élève, Parmi les astres clairs qui constellent l’azur, Une Étoile à la pointe altière de mon glaive.

467. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXIV. Arrestation et procès de Jésus. »

Pilate tint d’abord peu de compte de ces susceptibilités ; il se vit ainsi engagé dans des répressions sanglantes 1126, qui plus tard finirent par amener sa destitution 1127. […] Vingt ans plus tard, Gallion suivait encore la même conduite avec les Juifs 1133.

468. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »

Ce mode de reproduction mentale peut s’établir de la façon suivante : « Des actions, sensations, sentiments qui se produisent ensemble ou se succèdent immédiatement, tendent à naître ensemble, à adhérer de telle façon que quand plus tard l’un se présente à l’esprit, les autres sont aussi représentés. » Les états associés peuvent être ou bien de même nature (sons avec sons, mouvements avec mouvements, etc.), ou de nature différente (couleur avec résistance, mouvement avec distance, etc.). […] Plus tard, Gœthe saisit une analogie entre la fleur et la plante tout entière.

469. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Pensées de Pascal. Édition nouvelle avec notes et commentaires, par M. E. Havet. » pp. 523-539

Le premier il a introduit dans la défense de la religion cette ardeur, cette angoisse et cette haute mélancolie que d’autres ont portée plus tard dans le scepticisme. […] Il fait le nœud et le noue d’une manière insoluble, afin que plus tard il n’y ait qu’un Dieu tombant comme un glaive, qui puisse le trancher.

470. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Saint Anselme, par M. de Rémusat. » pp. 362-377

Il ne s’agissait plus que de savoir où il ferait ses vœux et prendrait l’habit : « Si je demeure au Bec, se disait-il, je n’y paraîtrai jamais rien, car la science de Lanfranc me primera. » L’amour-propre de l’esprit n’était pas mort en lui ; il se le reprochait : « Je n’étais pas encore dompté, disait-il plus tard en se souvenant de cette époque, et le mépris du monde ne régnait point encore en moi. » Il fit effort pourtant et résolut de soumettre sa détermination à l’avis de Lanfranc lui-même, lequel refusa de répondre sur-le-champ et le renvoya devant l’archevêque de Rouen. […] Il me serait assez difficile de l’exposer dans les termes même où il le produit ; qu’il me suffise d’en donner l’idée, tel que plus tard on le retrouve chez Descartes ou chez Fénelon : c’est que par cela même que l’esprit humain peut concevoir l’idée d’un Être infini, parfait, et au-dessus duquel il n’en est aucun autre, il devient nécessaire, par là même, que cet Être parfait et infini existe.

471. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »

Souvent même le plaisir est secondaire, et on n’y songe pas tout d’abord : il y a simplement un effort accompagné de peine, puis un objet ou un ensemble de mouvements qui se révèle comme changeant la peine en plaisir ; plus tard, nous pourrons désirer l’objet en tant que causant du plaisir, mais c’est toujours la relation de l’objet à notre activité antécédente qui l’a rendu bon pour nous. […] Plus tard, parmi les mouvements nombreux ainsi produits en tous sens, les mouvements efficaces et utiles pour le soulagement de la peine ou l’augmentation du plaisir se feront trier par l’attention, et finalement par l’intention ; mais l’intention générale de ne pas souffrir et de jouir existait dès le début.

472. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVI. »

Plus tard, du moins, lorsqu’il voulut être l’artiste de la lyre romaine, comme il s’appelle, Romanæ fidicen lyræ , il médita les harmonieux lyriques de la Grèce avec la même ardeur qu’il étudiait Homère, Archiloque, Platon, et la comédie ancienne et nouvelle. […] La profonde hypocrisie dont il couvrit d’abord la seule passion honorable de son âme, son alliance avec les meurtriers de César jusqu’à l’heure de les combattre, plus tard sa complaisance aux cruautés d’Antoine, son profit dans les crimes d’autrui, et son art d’épuiser tous les avantages de la proscription et de la violence avant de revenir à quelque ombre de justice et d’humanité, rien de tout cela sans doute n’était fait pour attirer sur son nom le respect et l’amour.

473. (1866) Dante et Goethe. Dialogues

. — Un peu plus tard, VIVIANE, MARCEL. […] Comme plus tard Élisabeth d’Angleterre, blessée dans ses royales espérances par l’abjuration du Béarnais, il lit Boëce. […] Il faut savoir, Viviane, que le mot comédie n’avait pas au moyen âge le sens qu’il a pris plus tard. […] Gœthe ne devait rencontrer que plus tard ses égaux, un Schiller, un Beethoven. […] Plus tard, les songes de l’adolescent se peuplaient de fantômes italiens ; plus tard encore, chez l’homme fait, chez l’artiste, la persuasion que son idéal poétique était en Italie ne fut que le développement des premières impressions et des premiers enseignements de la maison paternelle.

474. (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de madame de Genlis sur le dix-huitième siècle et la Révolution française, depuis 1756 jusqu’à nos jours — I »

Hé, madame, écrivez vos mémoires pour vous, dans le recueillement de la solitude et de l’âge ; épanchez-y en silence vos souvenirs, vos joies, vos douleurs, et, si vous voulez, vos péchés et vos repentirs ; confiez à l’amitié ou à la famille cet humble et sacré dépôt qui doit vous survivre ; et croyez bien que le lecteur n’aura jamais plus foi en vos paroles que quand plus tard vous ne serez pas là interposée entre vos révélations et lui.

475. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Béranger, Pierre-Jean de (1780-1857) »

Ils sont venus à lui ; oui, tous, un peu plus tôt, un peu plus tard, ils sont venus reconnaître en sa personne l’esprit du temps, lui rendre foi et hommage, lui donner des gages éclatants… [Causeries du lundi (1852).]

476. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « L’abbé Cadoret »

Comme on s’obstina bien longtemps dans la comparaison fatale entre la Restauration des Bourbons et la Restauration des Stuarts, et, plus tard, comme on voulut voir de mystérieuses identités entre la Révolution de 1830 et la Révolution de 1688, de même aujourd’hui la fin d’une République, l’ascendant dynastique d’un homme qui semble avoir absorbé si profondément dans sa gloire le nom de César que, quand on le prononce, c’est à Napoléon qu’on pense, aux qualités impériales retrouvées dans le neveu du César moderne de manière à rappeler involontairement le neveu du César ancien, toutes ces diverses circonstances ont introduit dans les esprits la préoccupation de la grande époque romaine et fait regarder beaucoup la nôtre à travers… Le titre du livre de l’abbé Cadoret semble tout d’abord rappeler cette préoccupation contemporaine.

477. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre VII » pp. 278-283

Aussi ni la philosophie, ni la poétique ou la critique, qui vinrent plus tard, n’ont pu jamais faire un poète qui approchât seulement d’Homère. — 6.

478. (1874) Histoire du romantisme pp. -399

Ce parut être l’opinion d’Alexandre Dumas, qui, cinq ou six ans plus tard, fit sur cette donnée, que Gérard lui avait sans doute communiquée, Charles VII chez ses grands vassaux. […] Dix ans plus tard nous voyagions en Espagne. […] Madame Gay, qui fut plus tard madame Delphine de Girardin, et qui était déjà célèbre comme poétesse, attirait les yeux par sa beauté blonde. […] Ces quelques lignes seront peut-être plus tard consultées comme documents pour la biographie du poète. […] S’il eût fait son apparition plus tard, nul doute qu’il n’eût pleinement adhéré aux doctrines nouvelles, et il fût resté ainsi plus longtemps contemporain.

479. (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Saint-Simon dira plus tard de tout le règne de Louis XIV : « Ce long règne de vile bourgeoisie ». […] Plus tard il fit connaissance avec la littérature italienne et en a tiré quelque profit. […] Molière s’en est servi un peu, plus tard, pour George Dandin. […] La comédie n’extirpe pas les ridicules, elle les refoule pour un temps et, en les refoulant, elle leur donne une force de retour qui se manifeste plus tard. […] Le Bourgeois gentilhomme est une variété de cette comédie des professions que réclamait Diderot un siècle plus tard.

480. (1894) Études littéraires : seizième siècle

Cela ne prouvait rien, comme il le dit plus tard, et un lettré peut posséder des livres qu’il condamne. […] Tabarin plus tard sera plein de cet esprit-là qui ne manque pas de saveur, du reste, pour les lecteurs au-dessous de douze ans. […] Mais, au moins, sa femme n’était pas française, et son mariage ne lui fut pas plus tard une difficulté de plus. […] Plus tard elle a été obscurcie, sauf encore pour quelques grands esprits, comme Augustin, qui l’ont bien entendue ; nous la reprenons. […] Voilà cette fois la véritable doctrine de l’imitation, celle qui fui plus tard exposée avec une merveilleuse clarté élégante par La Fontaine dans la lettre à Huet.

481. (1863) Causeries parisiennes. Première série pp. -419

Non, non, que le maître d’école patiente ; nous apprendrons à lire plus tard. […] Lequel de nous, tout en cheminant, ne ramasse au bout de son crochet quelque chose qu’il jette avec indifférence derrière lui, quitte plus tard à vider sa hotte sur le papier ? […] Plus tard son père se charge de son éducation et déclare qu’il veut en faire un homme, « et non seulement un homme, mais un Spartiate ». […] Quant à Sheridan, il ne devait naître que vingt-cinq ans plus tard, et ne devait écrire sa comédie qu’en 1777. […] Cette salle pourra s’ajouter plus tard, dit-on, si on le juge convenable.

482. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vaugelas. Discours de M. Maurel, Premier avocat général, à l’audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry. (Suite et fin.) »

Il fallut plus tard le reprendre, et il n’eut même toute sa faveur qu’assez longtemps après Balzac et quand on était en pleine possession et jouissance de la qualité fine qu’il désignait. […] Le mot, dans ses diverses acceptions, ne s’est vu accueilli que plus tard ; il n’est entré au cœur de la langue que par voie un peu détournée et sous le couvert de la peinture. […] L’homme de mérite qui prit ce sujet de thèse en 1851, excellent esprit, très-fort latiniste, et, à ce titre, devenu plus tard maître de conférences à cette même École dont il avait été un des élèves les plus distingués, est mort il y a deux ans. — Je dois recommander encore, comme non moins essentielle, la thèse de M. 

483. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Diderot »

Lui qui regretta plus tard si éloquemment sa vieille robe de chambre, combien davantage ne dut-il pas regretter cette redingote de peluche qui lui eût retracé toute sa vie de jeunesse, de misère et d’épreuves ! […] Madame Diderot, négligée par son mari, se resserra dans ses goûts peu élevés ; elle eut son petit monde, ses petits entours, et Diderot ne se rattacha plus tard à son domestique que par l’éducation de sa fille. […] Juin 1831 J’ai refait plus tard une esquisse de Diderot qui se trouve au tome VII des Causeries du Lundi.

484. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre III »

» Encore faut-il remarquer que, le plus souvent, beaucoup d’entre eux se tenaient cois. « Mon père et moi, écrit plus tard l’avocat Barbier, nous ne nous sommes pas mêlés dans ces tapages, parmi ces esprits caustiques et turbulents. » — Et il ajoute cette profession de foi significative : « Je crois qu’il faut faire son emploi avec honneur, sans se mêler d’affaires d’État sur lesquelles on n’a ni pouvoir ni mission. […] Le futur député se souvint plus tard de l’outrage, et dès lors se jura « de relever la caste à laquelle il appartenait de l’humiliation à laquelle elle semblait condamnée ». — Pareillement Lacroix, le futur conventionnel590, poussé, à la sortie du théâtre, par un gentilhomme qui donne le bras à une jolie femme, se plaint tout haut. — « Qui êtes-vous ?  […] Par suite le diplôme est nul ; à Bourges on l’obtient en six mois ; si le jeune homme finit par savoir la loi, c’est plus tard par l’usage et la pratique  Des lois et institutions étrangères, nulle connaissance, à peine une notion vague ou fausse.

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