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759. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre II. La tragédie »

Il s’emportait contre les comédiens qui voulaient montrer un échafaud tendu de noir dans Tancrède.

760. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340

On seroit aussi ridicule aux Indes en soutenant que le noir est une couleur gaïe, qu’on le seroit à Paris en soutenant que le verd-clair et la couleur de chair sont des couleurs tristes.

761. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VIII. Suite du chapitre précédent. De la parole traditionnelle. De la parole écrite. De la lettre. Magistrature de la pensée dans ces trois âges de l’esprit humain » pp. 179-193

Toujours l’opinion a fini par gouverner ; mais autrefois elle avait une puissance lente et séculaire, à présent elle est rapide et presque instantanée : elle se forme quelquefois comme un orage ; et le pilote qui conduit le navire a souvent à peine le temps d’observer à l’horizon le point noir qui doit enfanter la tempête.

762. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VIII. Mme Edgar Quinet »

Elle aurait couronné les cheveux blancs qui lui font l’effet d’être noirs !

763. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIII. Mme Swetchine »

Jolies têtes d’épingle noire, d’or ou d’ambre ; fines pointes d’aiguille, mailles d’un tricot perdues et rattrapées, Dieu sait avec quel mouvement languissant ou rapide, toutes ces observations sont femmes.

764. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Taine » pp. 231-243

Dans son livre des Philosophes français, il était apparu spirituel comme ce Scaramouche d’abbé Galiani, qui se disait philosophe et qui se moquait des philosophes, et comme Scaramouche, mi-parti de jaune et de noir, il s’était mi-parti de Hégel et de Condillac ; mais là-dessous il y avait une ironie à la Candide, l’ironie d’un Candide qui n’était plus l’élève d’un Pangloss optimiste, mais de l’École normale, un tas de Pangloss mécontents !

765. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Vauvenargues » pp. 185-198

Vauvenargues, s’il avait vécu à Paris de 1824 à 1840, eût compté dans la légion de ces jeunes graves cravatés de noir : « l’espoir du siècle », comme disait Stendhal, qui s’en moquait.

766. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVI. M. E. Forgues. Correspondance de Nelson, chez Charpentier » pp. 341-353

Avec cette profondeur de tendresse qui lui fut sa Fatalité, avec sa rêverie amoureuse de la mort, même dans la vie la plus intense de sa gloire, avec cette fantaisie si noire qui plaça de si bonne heure dans sa chambre le cercueil où il se rêvait et coupa dans le combat même, sur la tête d’un ami, des cheveux pour en tapisser ce cercueil, Nelson, le Mélancolique intrépide, est bien du pays de Shakespeare et méritait certes, le coup de pinceau shakespearien.

767. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Du Deffand »

Malgré le bruit qu’on a fait de cette duchesse de Choiseul nouvellement découverte, la marquise Du Deffand, notre ancienne connaissance, lui est de beaucoup supérieure par l’esprit, le naturel, l’abandon, le tour original, et enfin l’ennui, cet ennui inconnu au xviiie  siècle, qui prend tout dans son empâtement noir et fait briller les mots brillants bien davantage, comme un crêpe qu’on étendrait sur des diamants.

768. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Nelson »

Avec cette profondeur de tendresse qui lui fut sa Fatalité, avec sa rêverie amoureuse de la mort, même dans la vie la plus intense de sa gloire, avec cette fantaisie si noire qui plaça de si bonne heure dans sa chambre le cercueil où il se rêvait et coupa, dans le combat même, sur la tête d’un ami, des cheveux pour en tapisser ce cercueil, Nelson, le Mélancolique intrépide, est bien du pays de Shakespeare et méritait, certes !

769. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « X. Doudan »

Il n’a pas l’air de se douter de la supériorité de pareils hommes… Stendhal, qui publiait alors des choses aussi neuves que profondes, Stendhal, l’original auteur de Rouge et Noir, n’a qu’un mot, à propos de sa Chartreuse, et il est de mépris, — et du plus ignorant des mépris !

770. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Sophie Arnould »

La bouche, aux commissures trop relevées, fait un trou noir désagréable.

771. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Valmiki »

Les détails mêmes, les arabesques si chères à la Fantaisie, à cette Belle au Bois dormant qui s’est assoupie au branle monotone de la littérature de Louis XIV et que la gloire du xixe  siècle sera d’avoir réveillée, toutes ces choses qui ne sont pas la poésie elle-même, mais qui y touchent, ne paraissent point là en réalité ce qu’on les croyait à distance : « Pour faire un paradis persan, — disait Lord Byron en plaisantant, — il faut beaucoup de ruisseaux de limonade et des milliers de longs yeux noirs. » Pour faire un poème indien, la méthode ne serait peut-être pas beaucoup plus compliquée… Les fragments de Colbrooke et la Sacountala, quoique traduite avec la bégueulerie française par M. de Chézy (un homme qui aurait appris la Trénis aux Bayadères), ont suffisamment montré que la métaphore indienne était vite épuisée, comme il doit arriver toujours chez les peuples immobiles, qui n’observent pas, qui n’agissent point, et qui vivent de la vie végétale de l’humanité.

772. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XV. Vauvenargues »

Vauvenargues, s’il avait vécu à Paris de 1824 à 1840, eût compté dans la légion de ces jeunes gravés, cravatés de noir, « l’espoir du siècle », comme disait Stendhal, qui s’en moquait.

773. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Léon Aubineau. La Vie du bienheureux mendiant et pèlerin Benoît-Joseph Labre » pp. 361-375

Aubineau de replacer le grand mendiant chrétien dans sa véritable lumière, mais je sais bien que c’est là une raison pour moi d’en parler aux Habits noirs de l’Impiété, aux messieurs de la Libre Pensée, qui admirent Diogène pour peu qu’il soit païen, cynique et porc (mais pas d’Épicure), et qu’il crache sur les tapis d’Aristippe, mais qui ne veulent plus d’un Diogène chrétien doux et pur, et qui s’agenouille noblement devant un autel.

774. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Georges Caumont. Jugements d’un mourant sur la vie » pp. 417-429

           Ayant que de ses deux moitiés Ce vers que je commence ait atteint la dernière,            Peut-être, en ces murs effrayés, Le messager de mort, noir recruteur des ombres, Remplira de mon nom les longs corridors sombres… ………………………………… …………………………………

775. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Mgr Rudesindo Salvado »

Quoiqu’il n’y soit pas question de race noire, il s’agit aussi d’y régler les rapports du civilisé et du sauvage et de transfigurer l’homme de la nature en homme social.

776. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Charles De Rémusat »

Seulement, comme le genre de talent d’un homme et son tempérament se retrouvent toujours, Rémusat ne trempe pas ses flèches dans les noirs poisons d’un Styx quelconque, mais il les imbibe de mélancolie et il en cache au préalable la pointe imprudente sous les transparences voilées de l’allusion.

777. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « La Bible Illustrée. Par Gustave Doré »

les pierres qui tombent ne vous fassent pas peur et qu’en fermant les yeux l’imagination les voie terribles ; Jonathas devant l’armée de Nicanor, où la ligne des éléphants est d’une originalité si formidable ; les Plaies d’Egypte, entre autres la Plaie des ténèbres, où les bêtes rampantes qui se coulent, dans le noir de la nuit, le long des escaliers, où gisent tant d’êtres humains aveuglés de ténèbres et de désespoir, sont du Martynn heureusement retrouvé ; etc.

778. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Docteur Favrot »

C’étaient là les deux terreurs que ce livre devait respirer, les deux drapeaux noirs qu’il fallait arborer et déployer sur ce sujet des sépultures.

779. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. J. Autran. Laboureurs et Soldats, — Milianah. »

Dans ce noir Lubeston, chargé d’antiques bois, Le tonnerre et les bois mugissaient à la fois, Le ciel y ruisselait, immense cataracte, Quelle vie, à cette heure, en fût sortie intacte ?

780. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Lamartine »

Dans ces Mémoires de Lamartine, il n’y a que le jeune homme vêtu de noir d’Alfred de Musset ; le mystérieux rêveur, qui porte son rêve comme un verre plein, sans le répandre ; enfin, le jeune homme inconnu qui n’a que sa jeunesse : Mais qui sera Virgile un jour !

781. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Ferdinand Fabre »

Stendhal, en effet, qui a créé l’abbé Julien Sorel du Rouge et Noir, l’abbé Fabrice de La Chartreuse de Parme, et surtout le janséniste abbé Pirard, d’une vérité de génie, Stendhal hait le prêtre de la haine d’un voltairien et d’un athée, et peu importe !

782. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « L’Abbé *** »

En haut, n’avons-nous pas lu la Religieuse de Diderot, la Femme et le Prêtre de Michelet, le séminaire de Stendhal (dans le Rouge et le Noir), et les pamphlets de Courier sur le mariage des prêtres et les satyriasis qui les dévorent ?

783. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I

Quand on voudra, par exemple, dans une clinique, faire cet essai, il suffira d’ajouter un peu de noir animal à l’urine, on jettera sur un filtre, et l’on recueillera le liquide limpide qu’on essayera alors au réactif. […] 5° Dans les Palmipèdes : chez le Canard, l’Oie, le Goéland à manteau noir, la Mouette à pieds bleus. […] On broie ce tissu hépatique dans un mortier, comme nous le faisons ordinairement, avec une suffisante quantité de noir animal, pour retenir toutes les matières colorantes et albuminoïdes. […] Le sang était entretenu rutilant par l’oxygène, qui traversait sans cesse ce liquide, et le sang était, au contraire, très noir au contact de l’acide carbonique. […] On l’agita avec le gaz ; il resta rouge en contact avec tous les gaz, excepté avec l’hydrogène arsénié qui l’avait rendu très noir.

784. (1905) Propos de théâtre. Deuxième série

Ils ont dit blanc, où les autres disaient noir. […] En réalité, cette princesse n’est pas aussi noire que Cléopâtre. […] Puisqu’elle doit épouser à la fin, elle doit être sympathique, et si elle doit être sympathique, il faut qu’elle ne soit pas trop noire. […] La variété ne pouvait se retrouver que dans les formes du travers… Mon tableau pousse au noir, je le reconnais. […] Il y avait de tout là-dedans : des drames noirs, des comédies dramatiques, des comédies historiques, des comédies-bouffes, des vaudevilles, des opérettes, etc., etc.

785. (1906) Propos de théâtre. Troisième série

Sous le voile noir de mes yeux tu te caches Vainement, hypocrite, assassin qui t’attaches A ta victime encore ! […] Une légende atroce du moyen âge le plus noir, sur laquelle Shakespeare a jeté quelques tirades éloquentes et quelques plaisanteries de clown, voilà tout le Roi Lear. […] J’entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font. […] Je ris des noirs accès où je vous envisage. […] L’auteur semble s’être dit : « Il me faut un traître mystérieux, un tyran stupide et noir, une amoureuse persécutée et élégiaque, un amoureux tragique et sublime.

786. (1907) Propos de théâtre. Quatrième série

mon cher masque de fer, c’est le sort de beaucoup d’hommes qui n’ont pas une capuche de velours noir sur le visage ; et m’est avis que vous tournez ici au symbole. […] C’étaient ses deux troupeaux noirs. […] Je crois bien, sans juger par l’événement, que le Serpent noir est de cette dernière catégorie. […] Adam, parler des Mouettes, sachant que les Mouettes c’était le Serpent noir évolution zoologique), et le Serpent noir étant dans toutes les mains et dans toutes les mémoires. […] Il a cinquante-sept ans, pas un cheveu noir, de la ceinture, comme dit mon tailleur, hélas !

787. (1913) Les idées et les hommes. Première série pp. -368

Un peu lourd, il s’assied, « ses larges mains aux ongles noirs étendues comme mortes sur sa soutane couverte de taches ». […] Il y a un portrait de ce petit garçon, en tunique de collégien, tunique militaire, à boutons d’or et haut col noir. […] Coiffée, — les cheveux noirs, — coiffée un peu à la Charles X, le poil amené en avant sur les tempes et jeté en côté de manière à laisser nu le front large et très haut. Les yeux sont noirs, vifs et insistants. […] Le costume, invariable été comme hiver, était, au dire des connaisseurs, de qualité anglaise ; et l’on cite Brummell à son propos : l’habit noir, très ample et qu’il laissait flotter, les manches larges, les basques longues et carrées, le gilet de casimir noir, long et bien étoffé, la cravate noire, à larges bouts et nouée sans brutalité ; le pantalon de drap fin, pas trop collant et à sous-pieds ; souliers ou escarpins noirs l’hiver et blancs l’été.

788. (1905) Études et portraits. Sociologie et littérature. Tome 3.

Victor Hugo le fait fabricant de verroteries noires. […] A la tête du lit, une croix en bois noir, ‌ Avec un christ en os, pose entre deux chandelles Sur une chaise. […] C’était le coucher du soleil qui l’émouvait si fort. — Sur la mer sauvage, mon vaisseau rapide cingle impétueusement sous ses voiles noires. — Tu sais combien je suis triste, combien je t’aime, et pourtant tu me blesses si cruellement. […] Cette sorte de sauvagerie — le vrai mot, s’il était bien compris, serait timidité, — ne se traduisait pas chez d’Aurevilly d’une manière directe, non plus que chez l’auteur du Corsaire et le romancier de Rouge et noir. […] J’ai de sveltes spectres à y chercher, dans ses plus noires et ses plus mystérieuses chapelles.

789. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre IV. La philosophie et l’histoire. Carlyle. »

La noire marée de l’oubli a englouti le reste ; les millions de pensées et d’actions de tant de millions d’êtres ont disparu, et nulle puissance ne les fera de nouveau surgir à la lumière. […] On y tissait les étoffes, on s’en habillait ; des fossés étaient creusés, des sillons tracés, des maisons bâties ; jour par jour, hommes et animaux se levaient pour aller au travail ; nuit par nuit, ils retournaient lassés chacun dans son gîte. —  Ces vieux murs menaçants ne sont pas une conjecture, un amusement de dilettante, mais un fait sérieux ; c’est pour un but bien réel et sérieux qu’ils ont été bâtis. —  Oui, il y avait un autre monde quand ces noires ruines, blanches dans leur nouveau mortier et dans leurs ciselures fraîches, étaient des murailles et pour la première fois ont vu le soleil — il y a longtemps. —  Cette architecture, dis-tu, ces beffrois, ces charrues de terre féodale ? […] L’immensité de la nuit noire où surgissent pour un instant les apparitions humaines, la fatalité du crime qui une fois commis reste attaché à la chaîne des choses comme un chaînon de fer, la conduite mystérieuse qui pousse toutes ces masses flottantes vers un but ignoré et inévitable, ce sont là les grandes et sinistres images qui l’obsèdent. […] Elles sont une vie plus ou moins trouble du mystère auguste et infini qui est au fond de l’univers. « Le plus grossier païen qui adora l’étoile Canope ou la pierre noire de la Caaba y reconnaissait une beauté, un sens divin… Canope luisant sur le désert, avec son éclat de diamant bleuâtre (cet étrange éclat bleuâtre qui semble celui d’un esprit), perçait jusqu’au cœur du sauvage Ismaélite qu’elle guidait à travers le désert vide. […] Sortons de nos idées françaises et modernes, et entrons dans ces âmes ; nous y trouverons autre chose qu’une maladie noire.

790. (1889) La littérature de Tout à l’heure pp. -383

Le comte Léon Tolstoï, l’admirable écrivain de Guerre et paix, obéissant à l’esprit évangélique qui fait de lui une sorte d’apôtre libre ou de sacerdotal éducateur des moujiks, écrivit pour eux, dans leur langue, ce noir drame. […] Le Moyen-Âge « énorme et délicat17 », cette reculée bleue et noire à travers les siècles, nous apparaît comme un tragique désert avec des instants d’oasis ; chevaleresque, poétique aux Croisades, mais atroce sous tant de lâches bandits qui sont des Rois ! […] Cette triste morale, ce fond noir et mauvais d’un génie si charmant, peut-être est-il injuste d’en faire La Fontaine seul comptable. […] Plus noire, plus impitoyable, plus atroce, plus lourde, mais moins grandiose et belle que l’antique, les Naturalistes ont ressuscité la Fatalité. […] Alfred de Vigny, un Raphaël noir, un solitaire, une âme hautaine et tendre et blessée, — un Porte.

791. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la révolution française — I. La Convention après le 9 thermidor. »

La salle fut décorée en noir ; tous les représentants s’y rendirent en grand costume et en deuil ; une musique douce et lugubre ouvrit La séance ; Louvet prononça ensuite l’éloge du jeune représentant, si dévoué, si courageux, sitôt enlevé à son pays ; un monument fut voté pour immortaliser son héroïsme.

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