afin que, mieux réunis sous les poignards, le carnage fût plus rapide, et qu’on n’eût qu’à frapper ?
Aussi Grotius, plus érudit et plus éclairé que les deux autres, combat les jurisconsultes romains presque sur tous les points ; mais les coups qu’il leur porte ne frappent que l’air, puisque ces jurisconsultes ont établi leurs principes de justice sur la certitude de l’autorité du genre humain, et non sur l’autorité des hommes déjà éclairés.
« Celui que la pureté de ses mœurs a rarement laissé faillir, un éclatant rayon le frappe et lui montre les choses invisibles.
Il contemple les paysages de la grande ville, paysages de pierre caressés par la brume ou frappés par les soufflets du soleil. […] Si nous jetons un coup d’œil sur nos expositions de tableaux modernes, nous sommes frappés de la tendance générale des artistes à habiller tous les sujets de costumes anciens. […] Si Charlet, qui fut toujours à la recherche de ce genre de beauté et qui l’a si souvent trouvé, avait vu ce dessin, il en eût été singulièrement frappé. […] Elle doit donc emprunter à tous les arts les moyens de s’élever au-dessus de la nature pour mieux subjuguer les cœurs et frapper les esprits. […] Tout ce qui peut lui arriver de plus heureux, c’est que la nature le frappe d’un effrayant rappel à l’ordre.
Le principe c’est de frapper l’inutile ; c’est de frapper la terre inutile, l’homme inutile, la femme inutile. […] … Si votre Parlement a sévi contre ce malheureux jeune homme qui a frappé le signe que les chrétiens révèrent comme le symbole de leur salut, accusez-en les lois du royaume. […] Benjamites tués par les autres tribus : 45000… Bethsamites frappés de mort pour avoir regardé l’Arche : 50070. […] Si votre frère, fils de votre mère, ou votre fille ou votre femme qui est entre vos bras, ou votre ami que vous chérissez comme votre âme, vous dit : « Allons, servons les dieux étrangers »… égorgez-le sur-le-champ, frappez le premier coup, et que le peuple frappe après vous. » Vous avez frémi, Monsieur, si vous êtes chrétien ; vous avez tremblé que vos juifs n’abusassent contre les chrétiens de ce passage terrible. […] Il a été frappé d’abord de l’état de guerre perpétuelle ou de paix armée, c’est-à-dire de guerre perpétuelle, où était déjà l’Europe de son temps et qui était une cause de misère et de ruine pour tous les peuples : « Une maladie nouvelle (nouvelle ?)
Cette maison de la rue de Rome me frappa dès la porte d’entrée, dès l’escalier. […] Quelques heures après, j’entendis frapper à la porte de ma chambre. […] Frappe le pavé du village de ton bâton de cornouiller sauvage ! […] Il serre les deux poings l’un contre l’autre ; il les écarte brusquement, et d’un coup sonore, il frappe le pavé de sa canne. […] Quels sons joyeux d’instruments de toute sorte frappent les échos de la vallée ?
Je vous croyais un autre homme. » Tout à coup on frappa une fois, deux fois, on essayait d’ouvrir. […] pourquoi la gloire n’a-t-elle pas frappé à leur porte ? […] En effet, on est frappé, aux premières pages de ces Mémoires, par la suite de petits faits, de puérilités presque, qui y abondent. […] Les hommes étaient frappés à coups de sabre et de baïonnette. […] s’écrie-t-il, je ne puis entendre un clavecin sans que les touches frappent sur mon cœur, et souvent je le dis. » Au moins avait-il le courage de son opinion.
Quand Henri VIII mit la cognée à l’arbre et que lentement, avec défiance, il frappa un coup, puis un autre coup, émondant les branches, il y eut mille et bientôt cent mille cœurs qui l’approuvèrent et qui auraient voulu frapper le tronc. […] Lorsqu’on le mit au pilori, quelques-uns de ses disciples se mirent à chanter, à pleurer, à frapper leur poitrine ; d’autres baisaient ses mains, se couchaient sur son sein et baisaient ses blessures398. […] Des lois violentes furent portées contre les paris, la galanterie fut taxée de crime, les théâtres furent démolis, les spectateurs mis à l’amende, les acteurs fouettés à la queue de la charrette, l’adultère puni de mort : pour mieux frapper le vice, ils persécutaient le plaisir. […] — Alors je choisis, pour me tenir, une place sous une grosse poutre qui était en travers du clocher, pensant que je serais là en sûreté. — Mais bientôt je me remis à penser que si la cloche tombait dans son balancement, elle pourrait frapper d’abord le mur, puis rebondir sur moi et me tuer malgré la poutre. — Cela fit que je me tins à la porte du clocher. — Et maintenant, pensé-je, je suis en sûreté ; car si une cloche tombait, je m’esquiverais derrière ces gros murs, et je serais sauvé malgré tout. — En sorte qu’après cela j’allais encore voir sonner, sans vouloir entrer plus avant que la porte du clocher. […] Un jour que le ministre de sa paroisse prêchait contre la danse, les jurons et les jeux, il se frappa de cette idée que le sermon était pour lui, et rentra dans sa maison plein d’angoisse.
Traversez cent villages entre Pétersbourg et Moscou : par les traits, les attitudes et le costume, tous les gens que vous rencontrerez sont frappés à la même effigie. […] Un des symptômes qui m’ont le plus frappé, c’est la passion avec laquelle la jeunesse s’est jetée sur le fruit nouveau. […] Par moments, ces plantes s’attendrissent, ces arbres se penchent sur les jeunes héros frappés de mort. […] Le malheureux Gogol comprit qu’il avait frappé trop fort. […] Nulle déclamation, nulle antithèse, l’auteur ne tente rien pour grossir le cas et frapper notre imagination ; c’est un accident de la vie, voilà tout.
. — Soit, et frappe bien, à fond. — À fond, aussi loin que mon épée entrera734. » Et du coup, lui-même il se tue. — Ce sont là les mœurs tragiques et stoïques de la monarchie militaire, les grandes prodigalités de meurtres et de sacrifices avec lesquelles les hommes de ce monde bouleversé et brisé tuaient et finissaient. — Cet Antoine, pour qui on a tant fait, lui aussi, il a mérité qu’on l’aime ; il a été l’un des vaillants sous César, le premier soldat d’avant-garde ; la bonté, la générosité palpitent en lui jusqu’au bout ; s’il est faible contre une femme, il est fort contre les hommes ; il a les muscles, la poitrine, la colère et les bouillonnements d’un combattant ; c’est cette chaleur de sang, c’est ce sentiment trop vif de l’honneur qui cause sa perte ; il ne sait pas se pardonner sa faute ; il n’a pas cette hauteur de génie qui, planant au-dessus des maximes ordinaires, affranchit l’homme des hésitations, des découragements et des remords ; il n’est que soldat, il ne peut oublier qu’il a failli à la consigne : « Mon empereur ! […] Il s’agit de frapper juste et fort, il ne s’agit point de frapper avec grâce. […] Shimei771, de qui la jeunesse avait été fertile en promesses et de zèle pour son Dieu et de haine pour son roi, — qui sagement s’abstenait des péchés coûteux — et ne rompait jamais le sabbat, excepté pour un profit, — qu’on ne vit jamais lâcher une malédiction — ou un juron, si ce n’est contre le gouvernement772… Contre ces malédictions, leur chef, Shaftesbury, se roidissait ; accusé de haute trahison, il était absous par le grand jury, malgré tous les efforts de la cour, aux applaudissements d’une foule immense, et ses partisans faisaient frapper une médaille à son image, montrant audacieusement sur le revers le soleil royal obscurci par un nuage. […] Ici Dryden a rassemblé en un vers un long raisonnement ; là une métaphore heureuse a ouvert sous l’idée principale une perspective nouvelle781 ; plus loin deux mots semblables collés l’un contre l’autre ont frappé l’esprit d’une preuve imprévue et victorieuse ; ailleurs une comparaison cachée a jeté une teinte de gloire ou de honte sur le personnage qui ne s’y attendait pas782.
Nous attendions l’heure de l’exécution chez un marchand de vin ouvert près du Dépôt, quand une bande de cinq ou six jeunes garçons entra dans l’établissement, et frappa tout de suite comme d’un malaise les autres consommateurs. […] Le long des hêtres inflexibles, elle frappait alertement de ses lances d’or. […] » Soudain un assassin se dresse et frappe cet homme qui, personnellement, est intègre, qui, dans sa vie privée, est sans reproches. […] Mais, du moins, emportés, ceux-là, par le torrent de vie, par les maux inévitables, frappés par l’implacable loi de nature, plus inévitable que la loi humaine ! […] Je parviens cependant jusqu’à la porte du secrétariat : je frappe plusieurs fois pendant qu’on me frappe toujours ; enfin la porte s’ouvre.
Les personnages Un homme rentre chez lui le soir, cause avec ses amis, et s’amuse à leur peindre les gens qu’il a vus, les caractères qu’il a observés, les traits de moeurs qui l’ont frappé ; il ne cherche point ses idées, il les trouve : elles sont nées d’elles-mêmes, par la seule présence des objets. […] Un roi offensé jette sa canne par la fenêtre, pour ne pas frapper l’audacieux et s’abaisser jusqu’à lui. […] Les plus fins d’entre eux ou les plus considérables s’inquiétaient déjà de la santé du roi ; ils se savaient bon gré de conserver tant de jugement parmi ce trouble, et n’en laissaient pas douter par la fréquence de leurs répétitions. — D’autres vraiment affligés ou de cabale frappée pleuraient amèrement ou se contenaient avec un effort aussi aisé à remarquer que les sanglots… Parmi ces diverses sortes d’affligés, peu ou point de propos ; de conversation, nulle ; quelque exclamation parfois répondue par une douleur voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, les mouvements des mains moins rares qu’involontaires, immobilité du reste presque entière. […] Et quant aux merveilles Dont votre divin chant vient frapper les oreilles, Philomèle est au prix novice dans cet art.
Je ne sais si Dieu voulut lui accorder cette grâce ; mais je vis avec horreur le bourreau, effrayé sans doute du premier coup qu’il avait porté, le frapper sur le haut de la tête, où le malheureux jeune homme porta la main ; le peuple poussa un long gémissement, et s’avança contre le bourreau : ce misérable, tout troublé, lui porta un second coup, qui ne fit encore que l’écorcher et l’abattre sur le théâtre, où l’exécuteur se roula sur lui pour l’achever. […] Le vieux domestique de M. de Cinq-Mars, tenant son cheval comme à un convoi funèbre, s’était arrêté au pied de l’échafaud, et, semblable à un homme paralysé, regarda son maître jusqu’à la fin, puis tout à coup, comme frappé de la même hache, tomba mort sous le coup qui avait fait tomber la tête. […] Peut-on frapper trop fort sur l’indifférence si difficile à éveiller, sur la distraction si difficile à fixer ? […] Je frapperai du fouet les méchants et les hypocrites.
Une personne est menacée d’une bronchite : elle ressent des chatouillements dans la poitrine et des envies de tousser ; de petits coups frappés çà et là sur la cage thoracique provoquent la toux ; mais cette exploration est vague et incomplète ; la même personne est-elle hypnotisée : à l’instant, dit M. […] Frappé de cette vision, il regarde l’heure (en bon Anglais) ; il écrit en Amérique et apprend que son frère était mort au moment où il l’avait vu apparaître. […] Quand on frappera l’ut, on n’entendra plus l’ut, mais on entendra son octave, sa tierce, sa quinte, etc. ; on aura une série de murmures d’harmoniques qui auront pris le rôle des notes principales, tandis que les notes principales auront pris le rôle affaibli et indistinct des harmoniques. […] Une même lésion produit donc des effets très différents sur l’intelligence et la mémoire selon qu’elle frappe des individus qui, pour penser et parler intérieurement, usent habituellement de telle ou telle catégorie d’images.
» Elle écoute, ne parle pas, a une larme pour une pièce de vers de Hugo, à l’endroit de la sentimentalité fausse de la pièce… Ce qui me frappe chez la femme-écrivain, c’est la délicatesse merveilleuse de petites mains, perdues, presque dissimulées dans des manchettes de dentelle. […] 28 août À l’enterrement de Roger de Beauvoir, ce qui me frappe : c’est la laideur morale de mes camarades littéraires. […] … L’autre encore plus vieille, avec un bonnet de nourrice tout rond sur la tête, jamais de corset, et jurant comme un diable. » Elle vous jette ça, la princesse, une boutade, un trait à la Saint-Simon, un souvenir peint et frappé, en marchant en avant de vous, et se retournant, et gesticulant, et réunissant par des appels incessants la meute de ses petits chiens. […] Dans ce souper après un succès, après une ovation, ce qui nous frappe, nous si friands de ces joies fiévreuses, et qui reviendrons à ce damné théâtre : c’est le creux de ce bonheur.
C’était à la porte du ministre qu’il allait frapper ; c’était au seuil des Tuileries qu’il allait dire : « Me voilà ! […] Un sociétaire, frappé des inconvénients attachés à cette inexorable puissance de l’équilibre, a proposé dernièrement d’ajouter un supplément de mille écus aux deux traitements égaux que consomme aujourd’hui le commissaire-régisseur. […] Nulle part on ne sent l’étude de la nature, nulle part le désir d’appliquer exactement le mot sur la chose ; les descriptions sont vagues, sans intérêt, et n’évoquent pas les objets qu’elles devraient représenter ; le style passe de l’afféterie la plus maniérée à la boursouflure la plus asiatique, et rien n’est plus désagréable que ce mélange du mignard avec le gigantesque : les comparaisons ne se rapportent pas aux choses qu’elles expriment, et détruisent l’effet des vers qui les précèdent. » Je m’arrête, mon ami, je n’ai pas assez d’haleine pour vous dire quatre pages de critique, et surtout lorsque cette critique frappe un de mes meilleurs amis. […] ai-je besoin de rappeler cette bienheureuse barcarolle qui figura si gaiement dans la bataille de Navarin, et qui frappa de stupeur tous les officiers de notre marine ?
Notre pouvoir de reproduction intérieure est illimité ; il suffit pour qu’un son soit reproduit qu’il ait été remarqué lorsqu’il a frappé nos oreilles, et qu’ensuite il soit rappelé conformément aux lois du souvenir134. Il peut même y avoir une véritable création ; nous pouvons imaginer des sons qui n’ont jamais frappé nos oreilles et que notre larynx ne saurait produire135. […] Plus fréquemment encore, sortant d’une séance publique, d’une délibération, d’une discussion, nous nous remémorons intérieurement les principales paroles dont notre oreille a été frappée. […] Parmi les objets matériels que je possède, la plupart me sont simplement, utiles : j’en fais usage sans songer à leur origine ; quelques-uns sont « des souvenirs » ; chaque fois qu’ils frappent mes yeux, je les reconnais.
Il n’insiste pas trop sur les gaucheries et les inexpériences inévitables dans tout noviciat, il est plutôt frappé de la promptitude de certains députés à se saisir des sujets qui occupaient l’opinion publique, et à conquérir aussitôt une part d’influence plus grande qu’on ne l’aurait cru.
… L’un de nous, fermier, dit : « — Au sommet du coteau C’est Lucas, le berger gardien de mon troupeau ; Dont le feu de sarment pétille. » Un marguillier répond : « — Voisin, sans vous fâcher, C’est la lune qui frappe, au faîte du clocher, Notre coq perché sur l’aiguille. » Le maire de l’endroit poursuit : « — C’est un brûlot ; C’est un brandon d’émeute, un signal de complot.
On l’a encore appelé « le Vénitien du feuilleton », ou « le Don Juan de la phrase. » Mais n’allez pas là-dessus vous figurer que, parce qu’il a cette qualité dominante qui frappe d’abord, il ne soit pas un critique, qu’il n’ait pas un jugement, surtout un sentiment vif d’attrait ou d’aversion, et qu’il sait très-bien rendre sans marchander.
Critiquer un auteur, voilà que c’est à la fois comme si l’on cassait les vitres à la boutique d’un industriel, et comme si l’on frappait avec insulte la grotte de cristal d’un dieu !
Rossignol, ne séparez pas cette forme du fond ; ou, si vous l’oubliez un instant, si vous parvenez à écarter cette molle et suave mélodie pour ne vous attacher qu’à la pensée, vous serez frappé du défaut d’unité dans le lieu et dans le sujet, du vague de la scène, et du caractère bien plus littéraire que réel de ces bergeries.
Indiana et Valentine tombent frappées du même coup que Lélia, laquelle est livrée net au bourreau.
On nous apprend à aimer le beau, l’agréable, à avoir de la gentillesse en vers latins, en compositions latines et françaises, à priser avant tout le style, le talent, l’esprit frappé en médailles, en beaux mots, ou jaillissant en traits vifs, la passion s’épanchant du cœur en accents brûlants ou se retraçant en de nobles peintures ; et l’on veut qu’au sortir de ce régime excitant, après des succès flatteurs pour l’amour-propre et qui nous ont mis en vue entre tous nos condisciples, après nous être longtemps nourris de la fleur des choses, nous allions, du jour au lendemain, renoncer à ces charmants exercices et nous confiner à des titres de Code, à des dossiers, à des discussions d’intérêt ou d’affaires, ou nous livrer à de longues études anatomiques, à l’autopsie cadavérique ou à l’autopsie physiologique (comme l’appelle l’illustre Claude Bernard) !
Que serait-ce, si, quittant les idées nuancées, je parlais des exemples qu’il reste encore, d’intolérance superstitieuse, de piétisme, d’illumination, etc. de tous ces malheureux effets du vide de l’existence, de la lutte de l’homme contre le temps, de l’insuffisance de la vie ; les moralistes doivent seulement signaler la route qui conduit au dernier terme de l’erreur : tout le monde est frappé des inconvénients de l’excès, et personne ne pouvant se persuader qu’on en deviendra capable, l’on se regarde toujours comme étranger aux tableaux qu’on en pourrait lire.
Quand je lis la théorie de la tragédie par Hegel, je suis frappé d’admiration, comme en lisant l’Antigone ; mais quand je lis la théorie de la tragédie par M.
Il a l’idée frappée dans le métal sonore de l’expression ; il a l’imagination et l’image qui s’envole comme un oiseau versicolore ; il a l’intelligence qui se communique à la foule par un verbe éclatant ; il a l’art dont les délicats sont ravis et charmés ; il a la force et la sensibilité, l’abondance et la variété, la fantaisie et l’esprit, l’émotion et l’éclat de rire, le panache et la petite fleur bleue.
Si l’on veut laisser de côté un illogisme partiel qui peut-être me frappe parce que M. de Régnier n’a pas encore énoncé sa pensée tout entière, il faut dire combien sa philosophie, débilitante pour l’homme, est au contraire féconde pour le poète, car elle lui donne à montrer les plus grandes attitudes morales et plastiques.
Les enfants naturels, adultérins, incestueux, sont frappés d’une tare juridique.
Un flot de visiteurs frappe à sa porte à toute heure du jour.
A-t-il l’art de résumer sa pensée en formules nettes, frappées comme des médailles ?
Aussi dans Les Femmes savantes reproduit-il, en vers bien frappés, ce qu’il a fait dire, en prose, avec une trivialité exagérée, aux Précieuses ridicules, en 1669.
Justesse de raisonment, force de pensées, élégance de style, finesse d’expression, sagesse de morale, tout y plaît, tout y attache, & les vers en sont si bien frappés, qu’il est impossible d’en faire de meilleurs dans notre Langue.