On a dit que du plus mauvais livre on peut tirer quelque chose de bon et que par conséquent un livre est toujours un ami et un bienfaiteur, et l’on a pu citer en l’appliquant aux livres, cette ligne de Montaigne : « Il sondera la portée d’un chacun : un bouvier, un maçon, un passant, il faut tout mettre en besogne et emprunter chacun selon sa marchandise ; car tout sert en ménage ; la sottise même et faiblesse d’autrui lui sera instruction : à contrôler les grâces et façons d’un chacun il s’engendrera envie des bonnes et mépris des mauvaises. » Ce n’est pas tout à fait vrai, ou je n’en suis pas tout à fait sûr.
Je m’avise même qu’il emprunte, en oubliant de me citer, quelques-uns de mes paragraphes, qui ne font point mauvaise figure dans sa prose.
Il en cite un grand nombre.
Pour en citer un exemple, nous rappellerons que de là est venue la croyance bizarre au mépris des anciens pour leurs femmes et à la servitude dans laquelle ils les tenaient. […] Pour le style, il est convenable et rien de plus : à l’exception de la lettre de Bernerette que nous avons citée, on n’y remarque aucun trait saillant. […] À la vérité, nous pourrions encore, malgré la préférence, reproduire ici les reproches adressés à l’auteur de Croisilles ; mais ne serait-il pas injuste de citer devant le tribunal des principes sérieux une production qui n’aspire pas sans doute à être traitée gravement. […] Pour gage de mon impartialité, je pourrais, si je ne m’adressais pas à qui je m’adresse, citer le mot fameux : Nec injuria nec beneficio cognitus ; mais parler latin avec M. […] Il vient de faire une culbute, et tout à coup il s’arrête, baisse les yeux, prend un air posé, et le voilà qui cite Homère, qui cite Horace, qui cite Virgile ; puis une fois lancé, il vous parle latin !
Ce n’est pourtant pas sur l’Acropole qu’il a donné le pendant le plus authentiquement romantique au mot que je citais. […] Après Chateaubriand, Victor Hugo et peut-être Théophile Gautier, on serait assez embarrassé d’en citer un quatrième. […] Il faudrait un singulier parti-pris pour donner comme anacoluthe la phrase de Flaubert : « Grâce à cette bonne volonté… » que j’ai citée tout à l’heure. […] Vodoz nous cite un de ses précurseurs. […] N’était la crainte du papier timbré, j’en citerais, à Paris, en Anjou, en Bourgogne même et surtout, des exemples terribles.
Que d’autres exemples analogues on pourrait citer à tous les moments de l’histoire de l’Art ! […] On n’en pourrait citer un seul qui ait été compris immédiatement par tous. […] Tolstoï cite à ce propos une jolie anecdote. […] Nietzsche cite un mot de Schiller qui n’est pas moins intéressant. […] La réponse à ces doutes et à ces questions, Nietzsche la fournit dans les quelques lignes que nous venons de citer.
En lisant les beaux vers de Lamartine, de Vigny, de Musset, que cite çà et là M. […] Je ne citerai pas ce témoin. […] La page est exquise, on me saura gré d’en citer quelques lignes. […] Mais je renonce à citer le reste, pour ne pas répandre des paroles de haine. […] « On peut dire (je cite M.
Je citerai comme un exemple bien significatif de cette faculté le groupe des lettres écrites à la fin de l’année 1849 et au commencement de l’année 1850. […] Je viens de citer le nom de Taine. […] En revanche, à la lenteur et à la monotonie de cette vie, il a gagné, suivant le mot que je citais, « de couler à fond ses sensations ». […] Les travaux de Fresnel sur la lumière, ceux d’Ampère et d’Arago sur le magnétisme et l’électricité, ceux de Magendie et de Flourens sur le système nerveux, je cite au hasard, — combien d’autres encore ! […] Faut-il citer ce morceau funèbre du Voyage en Italie, où, devant les chefs-d’œuvre des siècles anciens, il s’écrie douloureusement : « Que de ruines et quel cimetière que l’histoire !
On voudrait citer des exemples, et le chant n’est qu’un seul exemple tout entier. […] Assez citer. […] On n’en saurait citer dix vers de suite. […] Je me sens vraiment confus de ne devoir citer ici que quatre poètes, pas plus : MM. […] C’est un compromis défendable ; nous ne le discuterons pas… A propos de l’alexandrin, j’aimerais pourtant à citer quelques remarques ingénieuses où ils raillent ses facilités et analysent ses ressources.
Aucune ne mérite d’être citée. […] L’auteur, non moins éclairé dans le discernement des sources, qu’exact à les faire connoître, cite ses garans avec l’exactitude la plus scrupuleuse. […] Si j’emprunte quelques pensées remarquables d’un auteur, je me fais un devoir de le citer. […] Je citerai les principaux sans m’astreindre à mettre des liaisons à des matieres si disparates. […] Je vous citerai d’abord celle de Mariana.
Ballanche avait lu, dès cette époque, les Considérations sur la Révolution française, par de Maistre, et, tout en ignorant le nom de l’écrivain, il citait des passages de cet opuscule étonnant. […] » La Harpe, devenu dévot, aimait à citer les Psaumes. […] Saint-Marc Girardin, citait récemment les consolations de Jean Chrysostome à son jeune ami Stagyre, comme s’appliquant à bien des âmes d’aujourd’hui. […] Pour n’en citer que le plus remarquable exemple, la lecture de ses Prolégomènes, vers 1828, contribua fortement à inspirer le souffle religieux à l’école, encore matérialiste alors, de Saint-Simon.
Promenade autour de la forêt, le long d’un treillage de la chasse israélite, qui nous empêche d’y entrer ; promenade où Porel, joliment blaguant, à tout moment, tire sa montre et s’écrie : « À ce moment Machin dit » — et il cite un vers de Britannicus, ou bien : « Chose dit » — et il cite une phrase de la Partie de Chasse de Henri IV. […] Il dit tout ce qu’il y aurait mis maintenant, et décrit l’effet que lui avait fait à lui, accoutumé aux arbres d’un vert noir, aux rivières de la Provence roulant de la poussière, l’effet que lui avait fait le paysage lyonnais, avec la claire verdure de ses peupliers montant dans le ciel, et le murmure courant de ses ruisseaux, qui le poussait à courir affolé par la campagne, — et il cite un joli vers, un vers à la façon de la poésie de ces années, peignant cela, et qu’il a fait à onze ans : J’aime ouïr le frais murmure du ruisseau Dans le sentier……… Et encore, ajoute-t-il, j’ai eu le malheur de rencontrer quelqu’un, à qui j’ai lu le commencement de mon livre, et qui m’a dit que c’était enfantin. […] Lundi 27 décembre Chez Pierre Gavarni, où je dîne aujourd’hui, le marquis de Varennes parlant de son ami, M. de Boissieu, l’ancien courriériste de la Gazette de France, l’appelait un besogneux de croire, et il citait cette jolie réponse du moribond à son confesseur, lui demandant s’il croyait à tel ou à tel dogme : « Je désire passionnément que ce soit !
Et L’Estoile se plaît à citer les libéralités du président envers les illustres savants de Hollande. […] [NdA] Et puisqu’il est question de ces relations à demi amicales de Jeannin et de Sully, je citerai encore ce passage d’une lettre du président au cardinal Du Perron, écrite avant le voyage de Hollande : Notre Cour est ce qu’elle était à votre départ ; votre ami (Sully) y tient le haut bout, et surmonte tout le reste en autorité et crédit.
C’est Fénelon (et non Bossuet) qui lisait et goûtait entre tous Horace, qui le savait par cœur, qui le citait sans cesse, qui, dans sa correspondance des dernières années avec M. […] Il cite un peu plus loin le témoignage de l’abbé Ledieu, qui rapporte « que le regard de Bossuet était doux et perçant ; que sa voix paraissait toujours sortir d’une âme passionnée ; que ses gestes dans l’action oratoire étaient modestes, tranquilles et naturels ».
Palma Cayet, qui était pour lors son répétiteur, nous a conservé une ou deux de ces maximes qu’il nous cite et que le jeune prince avait retenues. […] Mais à son heure, et encore jeune, il jugeait bien de toute cette littérature antérieure ; et c’est à lui que Balzac adressait, à une date qui doit être des premiers mois de 1640, cette lettre souvent citée où il lui disait : Mais est-ce tout de bon que vous parlez de Ronsard, et que vous le traitez de grand ?
Seulement comme la société n’est plus étagée ainsi qu’elle l’était, cette bonne compagnie qui ne sera pas en vue dans quelque hôtel du faubourg Saint-Germain ou du faubourg Saint-Honoré, et qui n’aura point son cadre historique ne sera pas remarquée, ne sera pas citée et célèbre. […] Mme de Créqui, à l’en croire, avait toujours été laide ; elle faisait bon marché de son passé et de ses grâces de jeunesse : Mais, nous dit l’auteur de la notice déjà citée, M.
Taine de citer M. […] Taine nomme Stendhal ; il le citera surtout dans son livre des Philosophes, et le qualifiera dans les termes du plus magnifique éloge (grand romancier, le plus grand psychologue du siècle).
On cite un matelot de Dunkerque qui, étant sorti pour la pêche en juillet 1830, et revenant après quelques jours, s’écria à la première vue du pavillon tricolore qui avait remplacé le blanc : « Eh ! […] Aujourd’hui nous ne voulons que citer, extraire, pour donner une idée du livre, et certes les pages à choisir ne nous manqueront pas… » (Suivaient les citations.
Je ne citerai qu’un exemple de ce dernier cas : Ces murs dont Michel-Ange a jeté dans les cieux Le dôme audacieux. […] Un homme d’esprit, dont on citait dernièrement de rares pensées, a dit : « Ce ne serait peut-être pas un conseil peu important à donner aux écrivains que celui-ci : N’écrivez jamais rien qui ne vous fasse un grand plaisir. » Au théâtre, et pour des sujets de comédie, le précepte peut surtout sembler de circonstance.
., dans la strophe que vous me citez de mon Ode à la Fortune ; et je vous avoue, puisque vous approuvez la manière dont je me suis approprié la pensée de cet ancien, que je m’en sais meilleur gré que si j’en étois l’auteur, par la raison que c’est l’expression seule qui fait le poëte, et non la pensée, qui appartient au philosophe et à l’orateur, comme à lui. » L’aveu est formel ; on conçoit maintenant que Saurin ait dit qu’il ne regardait Rousseau que comme le premier entre les plagiaires. […] Depuis qu’on a le Mendiant et l’Aveugle d’André Chénier, on comprend ce que pourrait être une Circé, et il n’est plus permis de citer celle de Jean-Baptiste que comme un essai sans valeur.
Au même titre, nous pouvons enfin citer une observation relevée dans Germinie Lacerteux ; observation dont la précocité souleva l’admiration même des spécialistes. […] Edm. de Goncourt, La dernière maladie de J. de Goncourt citée par la Chronique Médicale, 1826, 1er août, p. 464.
La foule d’improvisateurs assez distingués qui font des vers aussi promptement que l’on parle, est citée comme une preuve des avantages de l’italien pour la poésie. […] Entre mille exemples de l’affectation italienne, j’en citerai un assez remarquable.
Relisons toutes les pièces qu’on cite : ces sonnets, ces chansons, où le pétrarquisme est traverse des élans fougueux d’une passion sensuelle, où se fond une subtilité aiguë dans la douceur lasse d’une mélancolie pénétrante, ces élégies où le néant de l’homme, la fragilité de la vie, le sentiment de la fuite insaisissable des formes par lesquelles l’être successivement se réalise, s’expriment en si vifs accents par de si graves images, ces hymnes, comme l’hymne à Bacchus qui a le mouvement et l’éclat des Bacchanales que peignaient les Italiens, ces odelettes, où la joie fine et profonde des sens aux caresses de la nature qui les enveloppe, se répand en charmantes peintures, en rythmes délicats : tout cela, c’est le tempérament de Ronsard, fortuitement favorisé par son érudition, ou bien en rompant l’entrave. […] Et déjà la technique assure à ces œuvres une perfection qui les fasse durer ; je n’ai pas besoin de citer ce que tout le monde connaît : Mignonne, allons voir si la rose, ou Nous vivons, ma Panias, ou Quand vous serez bien vieille ou l’Elégie contre les bûcherons de la forêt de Gâtine et mainte autre pièce.
L’Hôpital ne se fait pas faute de citer à la file dans le même discours Philippe, Démétrius, Louis XII, Théopompe, Galba, et bien d’autres : cela passait pour gentillesse dans le monde lettré du Palais. […] La gravité pédante du Palais n’avait rejeté le lourd appareil scolastique que pour imposer aux avocats l’accablante érudition de la Renaissance : on verra dans le Traité de Du Vair pourquoi nous n’avons pas même à citer ici la plupart des hommes qui de son temps représentaient l’éloquence judiciaire.
Ce sont des écrivains français qui travaillent pour elle : nous avons déjà cité Fatouville, Regnard et Dufresny ; citons encore Palaprat, Lenoble, Boisfranc, Mongin, Delosme de Montchesnay, etc. […] Citons encore la scène du prêt, où le notaire La Ressource amène à Persillet le Docteur, Pierrot et Scaramouche, des capitalistes, on disait alors des créanciers, vêtus de manteaux noirs qui leur traînent jusqu’à terre, et portant de grands crêpes aux chapeaux.
J’ai entendu citer avec éloge un portrait de Louis XV, qui est au chapitre x du second volume. […] Comme page à citer, j’aime mieux celle que M.
Les lettres qu’on a citées d’elle, et probablement toutes celles qu’elle a écrites, sont simples, sensées, un peu sèches au fond, et ne présentant rien de remarquable. On cite peu de mots d’elle.
On peut citer comme exemples de cette sorte d’ouvrages, des romans comme le Werther ou la Confession d’un Enfant du siècle, les peintures de Rubens ou de Delacroix, presque toute la musique. […] Précisons cependant que dans son texte sur Flaubert de 1885, le même Hennequin avait été moins net, diagnostiquant chez l’écrivain, à grand renfort de psychiatrie — il cite une lettre d’un aliéné reproduite dans le Traité des maladies mentales de Morel — une « phrasiomanie » prononcée (« Gustave Flaubert », Revue contemporaine, octobre 1885, p. 170-171).
Je cite plus volontiers les poètes que les politiques, parce que je regarde les poètes comme les véritables annalistes du genre humain, et que les politiques ou les philosophes sont trop souvent des hommes séduits par des théories sans fondement et sans fécondité. […] Qu’il me soit permis de citer ici la théocratie des Juifs, parce que chez ce peuple, qui à cause de cela, fut appelé le peuple de Dieu, la Providence a rendu visibles ses voies.
c) Citons comme exemple du troisième type (3 + 6 + 3) les vers suivants : La saison | des renoncules d’or, | la saison Qui transfor | me en scintillant écrin | le gazon, Reparaît ; les yeux baignés d’amour, elle éveille La fourmi dans ses greniers blottie, et l’abeille Attendant, sous l’abri tiède et clos, le moment Où la fleur, dont le bouton hâtif pointe à peine, Va s’unir, alourdie et pâmée, à l’amant. […] IV Je citerai en guise de conclusion cette page du cher et regretté Émile Trolliet : « Sans rapprocher la poésie de la prose, rapprochons-la de la musique.
Cousin découvre trois manuscrits d’Abailard ; il les décrit tour à tour avec scrupule ; il juge de leur valeur ; il prouve que ce sont eux que décrivait Oudin et que citait l’Histoire littéraire ; il entre dans l’intérieur du manuscrit, marque les différents traités qu’il comprend, les lacunes plus ou moins longues, les feuillets blancs, les feuillets noirs, les différentes encres, et je ne sais combien d’autres choses encore. Arrivé au bon manuscrit, il montre par des raisons logiques que toutes ses parties se tiennent, qu’elles forment un cours complet de dialectique, que des ressemblances de style et diverses autres probabilités indiquent que cette dialectique est celle d’Abailard, citée dans la Théologie chrétienne par Abailard lui-même.
Les textes des ordonnances citées en notes à chaque page soutiennent l’intérêt, c’est-à-dire l’horreur, jusqu’au bout.
Il nous cite comme types de mages Pluton, Pythagore, Socrate, Carlyle, Emerson.