Dans ce qui reste après cette grave amputation, l’écrivain est condamné au perpétuel dilettantisme, qui jongle avec les opinions et dit tour à tour blanc et noir ; impassible, il risque de composer des ouvrages qui ont le froid et le poli de la glace ; détache de la lutte des idées, il est réduit au souci exclusif de la forme ; forcé de s’abstenir en toute question qui touche à la vie profonde de la nation, il s’abâtardit en une sorte de veulerie et de lâcheté intellectuelles ; il en arrive à fabriquer de jolis riens, des bibelots de décadence, flacons ciselés où ne demeure plus une goutte de liqueur, plus un atome de parfum ni de pensée. […] Oui, La nouvelle Héloïse peut laisser une tache sur une âme blanche comme un lys, de même qu’elle peut épurer une âme souillée.
si l’on voyait un drapeau blanc ! […] M. de Chateaubriand ne différait plus désormais des écrivains du parti libéral que par quelques phrases de pure courtoisie royaliste jetées çà et là, par quelques restes de panache blanc agités à la rencontre, et par l’éclat éblouissant du talent.
Minuit, heure des apparitions et des crimes chez les noirs comme chez les blancs. […] Barot (op. cit.), Le riz blanc.
Une musique qui ne serait formée presque entièrement que de simples blanches ou de simples noires, serait certainement plus monotone, et par conséquent moins agréable, que si dans cette même musique, sans y rien changer d’ailleurs, on entremêlait avec intelligence et avec goût les noires et les blanches, et s’il résultait de là une mesure plus vive, plus marquée, et plus variée dans ses parties.
Cet homme eut l’oppression des montagnes sur le cœur ; il en eut la noble infirmité et le chaos dans les hasards de ses délirants systèmes ; il en eut les contours et la virginité dans le galbe sans soleil de son style blanc et terne. » Mais c’est en entrant dans le Valais seulement que l’on comprend bien certaines descriptions désolées d’Oberman et ces contrées d’un amer abandon : le pays et le livre s’expliquent l’un par l’autre, et je me suis dit tout d’abord à cette vue : Et l’ombre des hauts monts l’a durement frappé !
La vie, le sentiment de la réalité, y respirent ; de frais paysages, l’intelligence poétique symbolique de la nature, une conversation animée et sur tous les tons, l’existence sociale du xviiie siècle dans toute sa délicatesse et sa liberté, des figures déjà connues et d’autres qui le sont du moment qu’il les peint, d’Holbach et le père Hoop, Grimm et Leroy, Galiani le cynique ; puis ces femmes qui entendent le mot pour rire et qui toutefois savent aimer plus et mieux qu’on ne prétend ; la tendre et voluptueuse madame d’Épinay, la poitrine à demi nue, des boucles éparses sur la gorge et sur ses épaules, les autres retenues avec un cordon bleu qui lui serre le front, la bouche entr’ouverte aux paroles de Grimm, et les yeux chargés de langueurs ; madame d’Houdetot, si charmante après boire, et qui s’enivrait si spirituellement à table avec le vin blanc que buvait son voisin ; madame d’Aine, gaie, grasse et rieuse, toujours aux prises avec le père Hoop, et madame d’Holbach, si fine et si belle, au teint vermeil, coiffée en cheveux, avec une espèce d’habit de marmotte, d’un taffetas rouge couvert partout d’une gaze à travers la blancheur de laquelle on voyait percer çà et là la couleur de rose ; et au milieu de tout ce monde une causerie si mélangée, parfois frivole, souvent souillée d’agréables ordures, et tout d’un coup redevenant si sublime ; des entretiens d’art, de poésie, de philosophie et d’amour ; la grandeur et la vanité de la gloire, le cœur humain et ses abîmes, les nations diverses et leurs mœurs, la nature et ce que peut être Dieu, l’espace et le temps, la mort et la vie ; puis, plus au fond encore et plus avant dans l’âme de notre philosophe, l’amitié de Grimm et l’amour de Sophie ; cet amour chez Diderot, aussi vrai, aussi pur, aussi idéal par moments que l’amour dans le sens éthéré de Dante, de Pétrarque ou de notre Lamartine ; cet amour dominant et effaçant tout le reste, se complaisant en lui-même et en ses fraîches images ; laissant là plus d’une fois la philosophie, les salons et tous ces raffinements de la pensée et du bien-être, pour des souvenirs bourgeois de la maison paternelle, de la famille, du coin du feu de province ou du toit champêtre d’un bon curé, à peu près comme fera plus tard Werther amoureux de Charlotte : voilà, et avec mille autres accidents encore, ce qu’on rencontre à chaque ligne dans ces lettres délicieuses, véritable trésor retrouvé ; voilà ce qui émeut, pénètre et attendrit ; ce qui nous initie à l’intérieur le plus secret de Diderot, et nous le fait comprendre, aimer, à la façon qu’il aurait voulu, comme s’il était vivant, comme si nous l’avions pratiqué.
Mais le vers ne vient pas Et la première page humide reste blanche.
On n’y donneroit à une blanche que la valeur d’une noire, à une noire la valeur d’une croche, et on évalueroit les autres notes suivant cette proportion.
Marionnette d’une coterie d’abord, il le devint de sa propre vanité, et il se crut, par le bruit et l’éclat, un météore et un tonnerre, mais son éclair était, comme au théâtre, du phosphore, et son tonnerre, des feuilles de fer blanc !
Avec son style naturellement sans couleur, ce style blanc et doux que l’abstraction a blanchi encore, il n’a fait aucun mal aux yeux des hommes à conserves qui avaient à le juger, et ils ont tous apprécié infiniment cette flanelle… Certainement, pour manquer le prix, il fallait s’y prendre de toute autre manière.
En talent, il était le billon dont Gustave Planche était la monnaie blanche.
Et on n’oubliait pas surtout la fameuse strophe : Non loin quelques bœufs blancs couchés parmi les herbes Bavent avec lenteur sur leurs fanons épais Et suivent de leurs yeux languissants et superbes Le songe intérieur qu’ils n’achèvent jamais !
La plupart des hommes et des femmes découvrent aujourd’hui leurs premiers cheveux blancs au commencement de la trentaine, et beaucoup bien plus jeunes encore. Jadis le cheveu blanc était l’accompagnement de la cinquantaine. […] Nous étions dix jeunes filles près d’une source jaillissante ; petits oiseaux blancs dans l’eau du moulin. […] Belles plantes vertes dans l’eau du moulin, — Vin blanc et vin rouge pour la fille du roi. […] Un malade de Legrain « s’attachait à connaître le bien du mal par la distinction des couleurs, en remontant du blanc au noir.
Lui-même, dans d’étonnantes pages publiées, il y a un an, par La Revue blanche, il a raconté son existence là-bas. […] Ses débuts littéraires remontent, je crois, à la fondation de la Revue blanche. […] Toute son œuvre, si étrangement suggestive, si claire et si blanche, est faite de cette joie et de cette terreur mêlées. […] La ville est spacieuse, toute blanche, toute fleurie. […] Dans mon sommeil, je ne voyais plus qu’une feuille de papier, immense et très blanche, où, comme sur l’écran d’un gigantesque cinématographe, dressé sur le monde, passait et repassait sans cesse.
Quand il dessinait, il jetait sur du papier blanc de l’encre, du café : il précisait les vagues contours que cet accident avait faits sur la page. […] La candeur, la douceur, la résignation, la rêverie dans d’étroites limites, de blanches consciences dans des linges blancs et des vierges dans des linceuls, telles sont les adorables nuances dont est peint ce petit livre. […] Ils y trouvent et la merveille du théâtre, et le frisson des nuits blanches, et l’oubli de la pauvreté, dans la vision d’une misère plus palpitante, plus sonore, miraculeuse. […] L’art est un cri sincère, cri d’appel et de solidarité que l’on pousse dans la joie on dans la douleur, au croisement de la route noire et de la route blanche. Baptiste Bonnet est né sur la route blanche.
Ils ne sont point frappés par la magnificence de la nature, ils n’en voient guère que les jolis aspects ; ils peignent la beauté d’une femme d’un seul trait qui n’est qu’aimable en disant « qu’elle est plus gracieuse que la rose en mai. » Ils ne ressentent pas ce trouble terrible, ce ravissement, ce soudain accablement de cœur que montrent les poésies voisines ; ils disent discrètement « qu’elle se mit à sourire, ce qui moult lui avenait. » Ils ajoutent, quand ils sont en humeur descriptive : « qu’elle eut douce haleine et savourée », et le corps aussi blanc « comme est la neige sur la branche quand il a fraîchement neigé. » Ils s’en tiennent là ; la beauté leur plaît, mais ne les transporte pas. […] Il s’agit de la vie qu’on mène à l’abbaye de Cocagne, « belle abbaye pleine de moines blancs et gris. » « Les murs sont tout en pâtés — de chair, de poissons, — de riches viandes — les plus agréables qu’homme puisse manger ; — les tuiles sont des gâteaux de fleur de farine, — les créneaux sont des pouddings gras. — Quoique le paradis soit gai et gracieux, — Cocagne est un plus beau pays122. » C’est ici le triomphe de la gueule et de la mangeaille. […] Voyez cette peinture du vaisseau qui amène en Angleterre la mère du roi Richard : « Le gouvernail était d’or pur ; — le mât était d’ivoire ; — les cordes de vraie soie, — aussi blanches que le lait, — la voile était en velours. — Ce noble vaisseau était, en dehors, tout tendu de draperies d’or… — Il y avait dans ce vaisseau — des chevaliers et des dames de grande puissance ; — et dedans était une dame — brillante comme le soleil à travers le verre128. » En pareils sujets ils ne tarissent jamais. Quand le roi de Hongrie veut consoler sa fille affligée, il lui propose de la mener à la chasse dans un chariot couvert de velours rouge, « avec des draperies d’or fin au-dessus de sa tête, avec des étoffes de damas blanc et azur, diaprées de lis nouveaux. — Les pommeaux seront en or, les chaînes en émail. — Elle aura d’agiles genêts d’Espagne, caparaçonnés de velours éclatant qui descendra jusqu’à terre. — Il y aura de l’hypocras, du vin doux, des vins de Grèce, du muscat, du vin clair, du vin du coucher, des pâtés de venaison, et les meilleurs oiseaux à manger qu’on puisse prendre. » Quand elle aura chassé avec le lévrier et le faucon, et qu’elle sera de retour au logis, « elle aura fêtes, danses, chansons, des enfants, grands et petits, qui chanteront comme font les rossignols ; puis à son concert du soir, des voix graves et des voix de fausset, soixante chasubles de damas brillant, pleines de perles, avec des chœurs, et le son des orgues. — Puis elle ira s’asseoir à souper, dans un bosquet vert, sous des tapisseries brodées de saphirs. […] Le Saxon à la barbe rouge, au teint clair, aux grandes dents blanches, vient s’y asseoir à côté du Normand ; on y voit des franklins, pareils à celui que décrit Chaucer, « sanguin de complexion », libéral et grand mangeur comme ses ancêtres, amateur de repues franches, « chez qui le pain, la bière sont toujours sur la table », dont la maison n’est jamais sans viande cuite au four, chez qui la mangeaille est si plantureuse « que chair et poisson neigent dans son logis », qui « a maintes grasses perdrix en cage, qui a maintes brèmes et maints brochets dans son étang », qui tempête contre son cuisinier, « si la sauce n’est pas piquante et forte », et « dont la table reste à demeure, prête et garnie toute la journée. » C’est un homme important ; il a été shérif, chevalier du comté ; il figure « aux sessions137.
Si on peut faire un reproche à Victor Hugo, c’est d’avoir encore trop usé du merveilleux dans ses vers, où les fantômes blancs et noirs, les spectres, les anges gardiens, les voix, les houris jouent un rôle si considérable et nous font malgré nous sourire. […] La rime ne peut pas plus les transformer en vers que l’artifice typographique par lequel on les imprime à la ligne, avec des majuscules au premier mot ; des vers blancs seraient préférables à ces phrases mal équilibrées où les consonances sembleront nécessairement produites par le hasard. […] On relèverait chez Victor Hugo des milliers de vers blancs ou qui sont bien près de l’être60. […] Sans doute le vers blanc ne peut se suffire à lui-même ; néanmoins, comme nous l’avons montré ailleurs (Préface aux Vers d’un philosophe), c’est encore un vers, et qui ne manque pas d’harmonie. […] Voici une suite de vers blancs dont chacun est tiré d’Alfred de Musset : Je voudrais m’en tenir à l’antique sagesse, Qui, du sobre Épicure, a fait un demi dieu.
Lui-même, dans ses promenades, saluait tous ceux qu’il rencontrait, petits et gros, noirs et blancs. […] Ses traits s’étaient comme purifiés, sous la blanche poussée des cheveux et de la barbe. […] Son épaisse chevelure en broussaille, ses épais sourcils, les deux touffes épaisses de ses favoris, encadraient son visage d’une blanche crinière dont les plus savants cosmétiques ne pouvaient parvenir à tempérer la rudesse. […] C’est pourquoi je veux parer de guirlandes de lys — l’autel d’argent que je t’ai élevé dans la chapelle de mon cœur, — et y faire monter, blanche et odorante, la fumée de ma dévotion. […] Ce temple, c’est la villa blanche et tranquille qu’habite M. d’Annunzio, à Francavilla, entre les collines et la mer.
Sa figure même avait la puissance simple et douce des éléments, sa chevelure blonde et blanche tout à la fois lui faisait comprendre la jeunesse éternelle ou le phénomène de l’immortalité. […] de contempler ces cheveux blancs, honorés des insultes de l’impiété ! […] La fraîcheur de l’air, en donnant de la tension aux nerfs, y était même favorable à la santé des blancs. […] il m’a semblé, cette nuit, voir Virginie vêtue de blanc, au milieu de bocages et de jardins délicieux.
À gauche du chemin creux que nous suivions sous les chênes, un long mur blanc, percé d’une petite porte close, enserrait une étroite gorge en pente, encaissée entre des collines boisées. […] Mais au même instant un immense éclair, qui sembla entrouvrir le ciel derrière nous sur la dent de Jaman, perça la brume et vint se répercuter sur l’écoute blanche d’un petit yacht qui cinglait à travers ces montagnes d’écumes, la proue sur Genève, comme un goéland, une aile dans la lame, l’autre dans le nuage. […] Quant à moi, je n’ai que du bien à en dire, car il me jette une pièce blanche et quelquefois même une pièce jaune toutes les fois qu’il me rencontre sous les pieds de son cheval. » — « Savez-vous son nom ? […] Son chapeau de feutre gris à longs bords rabattu sur ses yeux, ses cheveux blancs qui battent ses joues, ses traits pétris d’années, de pensées, de sensibilité sous ses fins sourires, le laissent passer ignoré, s’arrêter et causer aussi librement que moi dans ce désert de la foule où l’on s’isole aussi complétement que dans le désert des bois.
Muhlfeld : Chronique de la littérature, Revue blanche, 1er juin 1895. — P. […] Robert d’Humières (non publiée) représentée sur la scène du Théâtre de l’Œuvre en 1894. — La Chambre blanche, poésies. […] Collaboration. — La Petite République, Le Gil Blas, Le Soir, Le Petit Bleu, La Presse, La Nouvelle Revue, La Revue blanche, La Revue Universelle, Le Mercure de Finance, La Revue Franco-Allemande, l’Ermitage, L’Effort, La Revue Socialiste, Revue Dorée, etc., etc. […] Girard, in-16, Soleil, 1900. 1900. — L’Âme des Choses, 1 acte en vers (Théâtre des Poètes, 1903) (non publié). — L’Amour vole, 1 acte en vers joué au Théâtre Victor Hugo, Librairie Molière, 1904, in-18. — La Souillure, roman, Émile Petit, 1905, in-18 — Les Voiles blanches, poésies, Soc. du Mercure de France, 1905, in-18.
M. de Saint-Victor fait en littérature de vrais pendants aux Francia, aux Velasquez… Je laisse les noms en blanc, ne haïssant rien tant que les à peu près et ne m’aventurant que le moins possible hors de mon domaine.
Un de mes amis, bibliothécaire dans un établissement public, a eu l’idée de ranger à la suite toute cette branche particulière de littérature trop fleurie : c’est une quantité de beaux volumes jaunes et blancs, morts avant d’avoir vu le jour, que personne n’a connus et qui sont ensevelis dans leur premier voile nuptial : Hélas !
Ce soir, 31 mai, en descendant du Vésuve à cinq heures et demie, admirable vue du golfe : fines projections des îles sur une mer blanche, sous un ciel un peu voilé ; ineffable beauté !
Les vers blancs n’offrant que très peu de difficultés, les Anglais ont réservé pour la poésie tout ce qui tient à l’imagination ; ils considèrent la prose comme la langue de la logique, et le seul objet de leur style est de faire comprendre les raisonnements, et non d’intéresser par des expressions.
. — Les Blancs et les Bleus (1867-1868).
Pierrot est tout blanc, depuis la tête jusqu’aux pieds, comme Scaramouche est tout noir.
Othello, pour les uns, c’est un noir qui aime une blanche ; pour les autres, c’est un parvenu qui a épousé une patricienne ; pour ceux-là, c’est un jaloux ; pour ceux-ci, c’est la jalousie.
Il faut être juste, dans cette petite composition, où vous avez loué un certain cheval blanc, je conviens qu’il est d’une finesse de couleur étonnante ; mais convenez que la tête en est fort mauvaise.
Montrez tout ce que vous voudrez des ruines de cette femme, et la poignée de cheveux s’il vous en reste, de ces cheveux blanchis en une nuit, et les souliers percés qu’elle traînait à la prison de ses pieds de reine, et la pauvre robe d’indienne brune et blanche, et toute rapiécée, qu’elle portait au Temple, et le mouchoir trempé par Mingault dans le sang de l’échafaud, et même la robe de linon immortelle de cette reine qui commença par le bonheur pour mieux finir par le martyre !
Montrez tout ce que vous voudrez des ruines de cette femme, et la poignée de cheveux s’il vous en reste, de ces cheveux blanchis en une nuit, et les souliers percés qu’elle traînait à la prison, de ses pieds de reine, et la pauvre robe d’indienne brune et blanche, et toute rapiécée, qu’elle portait au Temple, et le mouchoir trempé par Mingault dans le sang de l’échafaud, et même la robe de linon immortelle de cette reine qui commença par le bonheur pour mieux finir par le martyre.
Démocrate qui n’agite pas l’Histoire, c’est un de ces indifférents de la terre dont parle Shakespeare ; mais l’indifférence qui reçoit tout, c’est le papier blanc sur lequel on peut écrire des paroles de vérité.
Cette blanche hermine, qui a vécu dix-huit ans… vous savez bien où, sans en mourir, — a craint la tache que M.