Une excessive frugalité et des études continues achevèrent de détruire la santé de Sénèque. […] Que deviendront les études, si l’on se condamne à la pauvreté en les cultivant ? […] Il n’était ni sans études ni sans lettres ; il sut écrire et parler la langue grecque ; il était orateur et historien élégant dans la sienne. […] celles de la philosophie, qui déplaisait à Agrippine au point de dire à son fils que cette étude ne convenait point à un empereur. […] Un grand fonds d’étude et de connaissance : Plurimum studii.
Celui qui m’écrit qu’il a « de curieux authographes » peut savoir le turc ou le chinois, mais, à coup sûr, il n’a pas fait ses simples études classiques.
Les quatorze ou quinze années du règne de Louis XVI, antérieures à la Révolution, seront toujours un sujet de méditation et d’étude pour ceux qui cherchent à se rendre compte de la manière dont les révolutions se forment, se préparent, et de ce qu’il faudrait faire pour les prévenir et les éviter.
Elle est coupée par ma tentative de professorat au Collège de France, une triste campagne où je suis empêché, dès le début, par la violence matérielle : il en sort pourtant mon Étude sur Virgile.
Ses dernières années se passèrent dans l’étude, au sein de l’Académie des inscriptions dont il était membre assidu, ou au milieu d’une magnifique bibliothèque, qui, enrichie encore par son fils et depuis acquise au public, est devenue celle de l’Arsenal.
L’attention, l’étude, l’admiration sont réservées pour une seule personne.
Il est une dernière classe d’émotions qui demanderait une longue étude et dont nous ne pouvons dire ici que quelques mots : les émotions esthétiques, ainsi appelées parce qu’elles sont liées à la nature même de notre sensibilité et à ses rapports avec nos autres puissances.
Ceux-ci ne font qu’étonner l’esprit, au lieu que les autres deviennent pour un esprit philosophique un sujet d’étude.
Peu de mois après la mort de Henri IV on répresenta dans Paris une tragedie dont le sujet étoit la mort funeste de ce prince ; Louis XIII qui regnoit alors, faisoit lui-même un personnage dans la piece, et de sa loge il pouvoit se voir répresenter sur le théatre où le poëte lui faisoit dire que l’étude l’assommoit, qu’un livre lui faisoit mal à la tête, qu’il ne pouvoit guerir qu’au son du tambour, et plusieurs autres gentillesses de ce genre dignes d’un fils d’Alaric ou d’Athalaric.
Section 34, du motif qui fait lire les poësies : que l’on ne cherche pas l’instruction comme dans d’autres livres Les gens du métier sont les seuls qui se fassent une étude de la lecture des poëtes.
On l’y reçoit pour servir à la messe, et le voilà à portée de faire les premieres études.
Le sort des artisans sans génie est de s’attacher principalement à l’étude de quelque partie de l’art qu’ils professent, et de penser après y avoir fait du progrès, qu’elle est la seule partie de l’art bien importante.
Je serai même aussi peu surpris qu’un homme qui auroit pris son idée du mérite des anciens sur leurs ouvrages de physique, de botanique, de geographie et d’astronomie, parce que sa profession l’auroit obligé à faire sa principale étude de ces sciences, n’admire point l’étendue des connoissances des anciens, que je suis peu surpris de voir l’homme qui a formé son idée du mérite des anciens, sur leurs ouvrages d’histoire, d’éloquence et de poesie, rempli de véneration pour eux.
L’intérêt de telles études, c’est qu’elles sont entendues au point de vue historique et philosophique et qu’elles n’impliquent pas chez celui qui se plaint de notre législation le naïf espoir, ni même le désir très vif de la voir modifier.
Puisque nous voulons la soumettre à une étude aussi objective qu’il est possible, il semble que nous devrions, pour la définir, laisser parler « les faits » : de la confrontation des principes qui dirigent les différentes sociétés égalitaires son essence devrait, en quelque sorte, jaillir toute seule. — Mais à quels signes reconnaîtrons-nous ces sociétés égalitaires si nous n’avons établi, au préalable, ce qui est pour nous l’égalité ?
L’état révolutionnaire y est expliqué comme étant un état historique, chronique, dont les manifestations ne sont pas nouvelles, qui donnerait lieu à ce que nous appelons aujourd’hui l’étude des révolutions comparées. […] Le reste, c’était surtout des études, des cartons, des dessins, dont nous ne savons pas quelle aurait été la place, et si cette place, aurait été considérable dans l’œuvre menée à bien d’André Chénier. […] Autant la nature est stylisée dans l’œuvre didactique de Chénier, autant elle est rendue fraîchement dans ses cahiers d’études. […] Les études devenaient ce qu’elles pouvaient. […] À Paris de 1812 à 1818, les trois enfants firent de bonnes études, mais surtout de la littérature.
C’est ainsi que le Naturalisme, — période, dans l’histoire de l’Art, de l’étude de la Sensation, — est né dans un temps politiquement calme. […] La consigne était de ne rien inventer, de n’apporter dans l’étude de la nature aucun préjugé d’idéal, de ne rien dédaigner, surtout, de fouiller de préférence dans les tréfonds et les bas-fonds, car « la perle est là-dedans ». […] Dans ses études sur Les Poëtes modernes de l’Angleterre, dans son nouveau volume (La Renaissance de la poésie anglaise) on sent, à chaque page, un homme qui a le culte et le sens de la Beauté. […] Fabre pour de curieuses études du monde ecclésiastique et M. […] Mais cet Amoureux d’art, qui contemple la vie au miroir idéalisant des belles peintures, a déduit de cette étude perpétuelle des certitudes.
Du reste, le talent auquel est parvenu ce romancier explique assez, à la réflexion, ces profondes et longues études. […] Karr qui est né en Bavière, a été professeur et maître d’études dans un collège. […] Sur-le-champ ils commencent leurs études de voyage en analysant la chambre qu’on leur donne, en s’extasiant par leur croisée à la vue de la petite maison mauresque qui leur fait face. […] Planche n’avait d’abord songé qu’à devenir apothicaire ; mais la fin de ses études classiques, qui furent excellentes, changea le cours de ses idées, et il se mit à faire de la critique, d’abord obscurément, aujourd’hui avec éclat. […] Maintenant que je vous remercie, mon cher Monsieur, d’avoir bien voulu me prêter votre retentissante tribune, pour raconter à mes compatriotes une des études les plus curieuses pour moi, de ce voyage à Paris, à travers ces gens de lettres.
Or, l’examen au microscope analytique des vieilles formes culturelles, à quoi s’obstinent ceux qui prétendent consacrer leur vie à l’étude de l’humain, quel élément de vie décèlera-t-il dans les trente fois centenaires épis de Cérès, ou, même dans les très proches fleurs séchées du Romantisme ? […] Qui, de l’ensemble originel, détache, pour l’étude, un élément, ne tardera point à juger cet élément (et comme de l’ensemble, l’homme commence par s’extraire lui-même on voit à qui va sa première adoration) doué de vie en soi, et ainsi, lui accordera la priorité, sans doute même, pouvoir absolu sur l’ensemble dont il est extrait. […] Etudes de mœurs et de paysages. […] Elle est la route entre les éléments d’un monde que des nécessités temporelles d’étude avaient isolés, la route qui mène à ces bouleversantes rencontres dont témoignent les tableaux et collages de Dali, Ernst, Tanguy. […] Mais, comme s’est plu à le rappeler Lénine, en tête d’une de ses études, le rossignol ne se laisse pas nourrir de fables.
Dans la première étude, et assez complète, que j’en ai donnée à la Revue des deux mondes dès le mois de janvier 1840, et qui a été recueillie dans mon volume de Portraits de femmes entre Mme de Longueville et Mme de La Fayette, je disais, après avoir raconté tous les incidents de monde et de société qui accompagnèrent et suivirent la publication des Maximes et dont le salon de Mme de Sablé était le centre : Le succès, les contradictions et les éloges ne se continrent pas dans les entretiens de société et dans les correspondances ; les journaux s’en mêlèrent ; quand je dis journaux, il faut entendre le Journal des savants, le seul alors fondé, et qui ne l’était que depuis quelques mois.
Molé demanda un répit et s’imposa un retard : il avait besoin de deux années encore, de deux ou trois années de voyage et d’études, pour n’entrer dans la lice que tout armé et tout à fait digne de la grande carrière.
Ayant achevé ses études et son droit à Paris avant la Révolution, il s’essaya, durant ses instants de loisir, à composer pour le théâtre.
Ce que Tardieu traduit avec une sécheresse brutale et étroite « la prédisposition à l’étude de la médecine est le fait de deux facteurs associés : l’aptitude aux manipulations mécaniques, la faculté d’enregistrer passivement et impartialement, selon la méthode scientifique, les impressions matérielles, les sensations brutes, données par le fonctionnement des organismes vivants » (Revue philosophique).
Négligeons la variété des tempéraments personnels : nous aurons à définir les principaux dans le cours de cette étude.
Maurice du Plessys : Etudes lyriques.
Hartley Dans une étude sur la psychologie anglaise contemporaine, Hartley ne peut figurer qu’à titre de précurseur.
Nous ne comprenons plus, sans études préalables, le vieux français ; la tradition a été rompue le jour où les deux littératures, française et latine, se trouvèrent réunies aux mains des lettrés ; les hommes qui savent deux langues empruntent nécessairement, quand ils écrivent la plus pauvre, les termes qui lui manquent et que l’autre possède en abondance.
Il continue à comprendre sous le titre d’Odes toute inspiration purement religieuse, toute étude purement antique, toute traduction d’un événement contemporain ou d’une impression personnelle.
Et les plus hardis n’allaient qu’à chuchoter qu’après tout Zola n’était pas le naturalisme et qu’on n’inventait pas l’étude de la vie réelle après Balzac, Stendhal, Flaubert et les Goncourt ; mais personne n’osait l’écrire, cette hérésie.
Quoi d’étonnant que nous ayons cherché à le résoudre par l’enseignement technique, par l’analyse du métier, par l’étude des maîtres et des procédés ?
Que de thèmes d’études analogues pourrait offrir la littérature française du moyen âge ! […] Molinier, grâce à une longue et laborieuse étude, qui ont le mieux connu le texte de Pascal. […] Gustave Merlet, et des Études littéraires sur le XIXe siècle, de M. […] Emile Faguet l’avait fait dans son Étude sur Victor Hugo ; d’autres aussi ; et M. […] Teodor de Wyzewa nous l’a dit, en prose et un peu plus clairement, dans une curieuse étude sur M.
Plus tard il vient finir ses études au lycée Saint-Louis : gloire à M. […] Voici encore des études sur MM. […] Sont-ce bien des études ? […] Rien de plus impie alors : l’artiste et le psychologue ont été attirés par un curieux sujet d’étude. […] Est-ce cette étude de mensonges comparés qui a séduit M.
Ce recueil devait s’ouvrir sur une étude relative à la dignité et à l’utilité de la critique. […] Ses études terminées, Maurice dut, pour vivre, donner des leçons. […] Mieux que tous les commentaires, une étude attentive du style de Guérin renseignerait sur son génie. […] C’est une étude d’âme féminine. […] Il en faut abandonner l’étude aux spécialistes.